sujet grand oral Alzheimer
Publié le 18/05/2024
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«
Sujet grand oral SVT : Alzheimer
Intro :
Bonjour, aujourd’hui, j’ai décidé d’aborder le sujet d’une maladie assez connu qui
peut toucher nos proche et qui peut un jour nous toucher vous et moi.
La maladie dont je vais parler est la maladie d’Alzheimer qui touche environ
1million de personnes en France et qui est la cause la plus courante des
démences.
Cette maladie m’intéresse énormément et c’est pourquoi j’ai décidé d’effectuer
des recherches dessus, je me suis notamment penché sur la question des
remèdes à cette maladie et j’ai pu observer que la plasticité cérébrale pouvait
permettre de lutter contre les premiers effets de la maladie, je me suis alors
poser cette question : En quoi la plasticité cérébrale peut permettre de lutter
contre les premiers effets de la maladie d’Alzheimer ?
Je vais commencer par vous présenter la maladie d’Alzheimer, je continuerais
ensuite en parlant de la plasticité cérébral puis pour finir je vous présenterai
comment elle permet de lutter contre les premiers effets de cette maladie.
I-
La maladie d’Alzheimer
Environ 17% des personnes âgées de plus de 75 ans sont touchées par la
maladie d’Alzheimer, une maladie neurodégénérative qui se caractérise par une
perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles.
Cette
atteinte cérébrale progressive entraîne une mort neuronale et entraîne des
répercussions importantes sur les activités de la vie quotidienne.
Les troubles de la mémoire sont les symptômes les plus fréquents, souvent
associés à d’autres troubles cognitifs tels que des difficultés de langage,
d’effectuer des gestes, de reconnaître des objets ou des personnes, ou encore de
perdre des fonctions exécutives.
Sur le plan physiopathologique, la maladie
d’Alzheimer est marquée par la présence de dépôts de protéine bêta-amyloïde et
de protéine tau dans le cerveau, progressant de la région hippocampique vers le
cortex cérébral avec l’apparition de divers troubles.
Effectivement, le cerveau est
organisé en différentes parties dont le cortex cérébral et le système limbique.
Le
cortex cérébral lui est constitué des neurones et le système limbique lui est
composé de l’hypothalamus, l’hippocampe, l’amygdale.
L’hippocampe, elle, gère
la mémoire et la navigation spatial d’où le lien avec les symptômes de
l’Alzheimer.
Les bêta-amyloïde agissent Dans les neurones, elle coupe la
communication synaptique.
Dans un premier temps, elle bloque la recapture
de choline, indispensable à la synthèse de l'un des plus
importants neurotransmetteurs impliqués dans la mémorisation : l'acétylcholine
Les protéines tau quant à elles, vient s’accumuler anormalement créant une
désorganisation des neurones en une dégénérescence neurofibrillaire, qui peut
entraîner la mort cellulaire (dégénérescence cellulaire)
Il est essentiel de repérer les premiers signes de la maladie, tels que des
changements de comportement, des oublis fréquents, la perte d’objets, des
troubles du langage ou de l’orientation dans l’espace et le temps.
Bien que ces
signes ne soient pas spécifiques à la maladie d’Alzheimer, ils doivent alerter et
nécessitent un diagnostic médical.
La maladie d’Alzheimer augmente de manière exponentielle avec l’âge, touchant
particulièrement les personnes entre 65 et 85 ans, et doublant
approximativement tous les 5 ans.
Il est crucial de sensibiliser et d’accompagner
les personnes atteintes, ainsi que leurs proches, face à cette maladie
neurodégénérative dévastatrice.
II-
La plasticité cérébrale
La structure générale du cortex est identique chez tous les individus, mais la
répartition des aires motrices peut varier d'un individu à l'autre.
Cela s'explique
notamment par le développement spécifique à chaque personne, qui influe sur la
mise en place des connexions neuronales.
Les apprentissages et l'entraînement
jouent également un rôle important dans la variation des cartes motrices.
En effet, les mouvements nécessitent un apprentissage et certains sont innés
tandis que d'autres demandent une pratique régulière.
Par exemple, la pratique
d'un instrument de musique peut développer les zones du cortex moteur
correspondant aux muscles nécessaires à son maniement.
Des IRM montrent que
la musique a un impact sur la mémoires et les émotions régies respectivement
par les hippocampes et les amygdales.
La plasticité cérébrale permet ainsi au
cerveau de se réorganiser en fonction des nouveaux apprentissages et des
entraînements réguliers.
La plasticité cérébrale diminue avec l'âge, mais peut être entretenue par
différents facteurs tels que l'alimentation, l'activité sportive et la stimulation
intellectuelle.
Il est donc essentiel de maintenir un mode de vie sain afin de
préserver la plasticité du cerveau et ainsi favoriser la réorganisation des
connexions neuronales en cas de dommages.
Malgré le faible renouvellement neuronal, la plasticité cérébrale permet de
compenser les dommages et de récupérer en partie ou en totalité les capacités
perdues.
Avec....
»
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