L'impact du taux de co2 sur la transmission des virus
Publié le 14/05/2023
Extrait du document
«
Pourquoi l’aération d’une salle de classe est essentielle pour limiter la propagation
des virus ?
Pour commencer, il est important de préciser que le dioxyde de carbone (CO2) n’est pas un
vecteur de bactéries ou de virus.
Cependant, le taux de CO2 rejeté par les individus est
étroitement lié aux gouttelettes respiratoires émises par ces derniers : le dioxyde de carbone
est expiré avec ces gouttelettes lors de la respiration.
Or, nous savons que celles-ci contiennent des particules microscopiques telles que des
virus, des bactéries et des particules de salive.
Par conséquent, la mesure du taux de CO2
dans l'air peut être utilisée comme indicateur de la qualité de l'air intérieur et de la
concentration de gouttelettes respiratoires.
Ainsi, plus le taux de CO2 dans une pièce est élevé, plus la concentration de gouttelettes
respiratoires en suspension dans l'air sera élevée, ce qui peut favoriser la transmission de
maladies respiratoires telles que la COVID-19 ou la grippe.
C'est pourquoi, après le contexte de la pandémie de COVID-19, la mesure de la
concentration de CO2 dans l'air est devenue un outil important pour évaluer le risque de
transmission de la maladie dans les espaces intérieurs et pour déterminer s'il est nécessaire
de ventiler davantage ou d'utiliser d'autres mesures de prévention pour réduire le risque de
transmission.
Aujourd’hui, nous allons nous demander si l’aération d’une salle de classe permet vraiment
de faire chuter le taux de CO2 et donc la concentration de gouttelettes vectrices de virus
dans l’air.
Expérience imaginée (le budget n’a pas été accepté par l’établissement):
Explication de pourquoi l’expérience n’a pas pu être réalisée
Nous voulions créer un capteur permettant de capter le taux de CO2 dans la pièce où il est
installé.
Pour cela, nous avons voulu programmer une carte micro: bit, en utilisant la console
du site Vittascience et un programme que nous avons créé (similaire à un programme
scratch).
Ensuite, cela nous aurait permis de brancher le capteur à un ordinateur et de
récupérer les données (résultats de la mesure) sur un fichier texte (grâce à la console de
Vittascience).
Enfin nous aurions exporté les données du fichier texte pour les entrer dans
un tableur Excel, ce qui nous aurait permis de les exploiter de manière simplifiée et plus
adéquates en modélisant une courbe.
Expérience de secours imaginée à l’aide du matériel dont nous disposons :
Après en avoir parlé avec la laborantine, celle-ci nous a indiqué qu’il y avait un boitier
permettant de capter le CO2 dans l’établissement (il est important de préciser que ce boitier
utilise le principe NDIR : la spectrométrie infrarouge non dispersif).
Nous avons donc
demandé pour l’emprunter, ce qui a été accepté.
Ensuite, nous avons pris manuellement les mesures dans différents cours (un cours avec
environ 20 élèves 🡪 italien, un cours en classe entière 🡪 …..
et un cours avec plus d’élèves 🡪
SVT) et en aérant de différentes manières (un cours pas aéré, un cours aéré à intervalles
réguliers et un cours aéré non-stop).
Par la suite, une fois toutes les données requises, nous avons pu les rentrer dans un tableur
Excel et modéliser une courbe qui nous a permis d’exploiter les résultats de manière plus
significative.
Résultats attendus :
Taux de CO2 maximum :
Selon la norme NF EN 13779 (il s’agit d’une norme qui concerne la ventilation des bâtiments
habitables) :
< 800 ppm : correspond à une qualité d'air excellente, il s’agit d’une recommandation du
Haut Conseil de la Santé publique
Entre 800 et 1000 ppm : correspond à une qualité d'air moyenne (seuil à ne pas dépasser
pour limiter la transmission du Covid-19 selon le Haut Conseil de la santé publique
Entre 1000 et 1500 ppm : correspond à une qualité d'air modérée, ce sont des valeurs trop
élevées en contexte Covid
> 1500 ppm : correspond à une qualité d'air basse.
Cela correspond à des valeurs beaucoup
trop élevées en contexte Covid-19.
Les solutions imaginées pour permettre de diminuer la concentration de vecteurs de
virus:
- Aérer de manière naturelle ou mécanique, en ouvrant les fenêtres ou en utilisant un
système de climatisation.
- Filtrer l’air (cela est compliqué à réaliser selon l’endroit) ou utiliser un purificateur d’air.
- Diminuer le nombre de personnes dans un endroit clos car comme nous l’avons vu la
concentration est liée au nombre de personnes (cela nous rappelle une des mesures
Covid).
(-L’expérience et le TP de SVT nous on permis de nous rendre compte de l’efficacité de la
désinfection des surfaces (ex:table, bureau, poignées de portes…))
Explication du l’expérience bonus : le milieu de culture
Dans le cadre d’un TP de SVT, nous avons demandé à notre professeure si il étéait possible
d’utiliser deux milieux de culture afin de prélever des bactéries dans l’air.
Nous avons réalisé
2 prélèvements: un dans une salle de classe fermée pendant un exercice notée (notion de
stress) et un dans la même salle, les mêmes conditions mais avec aération.
Nous avons ensuite attendu + de 24h afin d’obsever l’évolution des colonies de bactéries qui
ont pu s’y déposer , ce qui nous a permis de mettre ces résultats en corrélation avec les
mesures du taux de CO2: lorsque la salle est ouverte, cela permet de réduire la
concentration de CO2, donc de goutelettes respiratoires dans l’air et ainsi de réduire la
transmission de bactéries (nous avons pu l’observer avec la différence dunnombre de
colonies différentes dans les milieux de culture).
Sources :
️(19) Comment limiter la transmission aérienne du COVID ? 🦠➡️🪟 - YouTube
️
Dernières publications | projetCO2 (Projet CO2 est un groupe de travail rassemblant des
enseignants-chercheurs qui a pour objectif d'informer sur l'intérêt de la mesure du CO2 pour
améliorer l'aération des locaux et ainsi limiter la dissémination de la COVID19 par voie
aérosol.)
(19) Pour en savoir plus sur l'aération et la mesure du CO2 comme moyens de lutte contre
la COVID 19 - YouTube
S'équiper | projetCO2
Que faire si les valeurs dépassent les récommandations | projetCO2
A utiliser :
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d'ailleurs une ventilation naturelle
(par exemple en ouvrant les fenêtres) ou mécanique (par exemple en utilisant des systèmes
de ventilation) pour améliorer la qualité de l'air intérieur dans les espaces publics tels que
les écoles.
En plus de l'aération, il est également important de respecter les autres mesures
de prévention recommandées pour réduire la transmission du COVID-19, telles que le port
du masque, la distanciation physique et le lavage fréquent des mains.
j’ai mis en vert pour les valeurs en dessous de 1500 ppm et en rouge au dessus de 1500
ppm
I.
II.
III.
IV.
V.
Introduction
Explication sujet + lien co2/bactéries
Explication expériences + résultats attendus
Résulats + comparaison avec les résultats attendus
Conclusion + solutions imaginées
Rédaction:
I.
Introduction:
Bonjour, le sujet de notre projet portera sur l’intérêt d’une bonne aération dans une salle de
classe et l’impact que cela a sur la qualité de l’air.
Pour cela, nous allons ainsi nous demander “Comment l'aération d'une salle de classe
impacte la transmission des virus ?”.
Dans un premier temps, nous expliquerons en l’aération est essentielle contre la
propagation des virus (nous prendrons l’exemple du COVID-19).
Nous expliquerons ensuite
le lien entre taux de CO2 et la transmission des bactéries.
Ensuite, nous allons vous
expliquer les expériences que nous avons réalisées et les résultats attendus.
Par la suite,
nous donnerons les résultats des mesures faites et nous les comparerons aux résultats
attendus.
Enfin nous conclurons et donnerons les solutions que nous avons imaginées pour
réduire cette transmission bactérienne.
II.
Explication sujet + lien co2/bactéries + norme
Selon le protocole sanitaire mis en place durant la pandémie du Covid, il est fortement
recommandé d’aérer un espace clos quelques minutes toutes les heures.
En effet,
principalement en intérieur, la transmission de virus sous formes de micros particules, est la
première cause de propagation du Covid 19.
Une bonne aération permettrait ainsi d’éliminer
une grande partie de ces micros particules et de limiter leur transmission.
Tout d’abord, il est important de préciser que le dioxyde de carbone (CO2) n’est pas un
vecteur de bactéries ou de virus.
Cependant, le CO2 rejeté par les individus est étroitement
lié aux gouttelettes respiratoires émises par ces derniers : le dioxyde de carbone est expiré
avec les gouttelettes lors de la respiration.
Or, nous savons que celles-ci contiennent des particules microscopiques telles que des
virus, des bactéries ou des particules de salive.
Par conséquent, la mesure du taux de CO2
dans l'air peut être utilisée comme indicateur de la qualité de l'air intérieur et de la
concentration de gouttelettes respiratoires.
Ainsi, plus le taux de CO2 dans une pièce est élevé, plus la concentration de gouttelettes
respiratoires en suspension dans l'air sera élevée, ce qui peut favoriser la transmission de
maladies respiratoires (telles que la COVID-19 ou la grippe).
C'est pourquoi, après le contexte de la pandémie de COVID-19, la mesure de la
concentration de CO2 dans l'air est devenue un outil important pour évaluer le risque de
transmission de la maladie dans....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- grand oral: chimie organique: Comment limiter l’impact environnemental d’une synthèse organique?
- Platon : transmission et héritage
- l'impact des média sociaux sur les élèves
- The impact of social media on our societies through the changes in lifestyles, diversity and human rights.
- Impact de la Gouvernance sur le continent africain