Le forçage radiatif terrestre.
Publié le 30/04/2023
Extrait du document
«
Terminale 4.
Activité notée en SVT :
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2 ) - Expliquer les causes de l’augmentation du forçage radiatif depuis la révolution industrielle ( 1850 ).
D’une part, le document 1 représente un diagramme linéaire des scénarios RCP ( pour « Representative
Concentration Pathway » ), provenant du site internet Climate Chance.
On peut y voir quatre scénarios de
trajectoire du forçage radiatif jusqu’à l’horizon 2100.
Dans ce document, on remarque que :
- Tout d’abord, du début des années 1900, soit pendant la seconde révolution industrielle ( 1870 - 1910 ), la
trajectoire du forçage radiatif stagnait en dessous du seuil des 0°C concernant l’augmentation moyenne de
la température.
En d’autres termes, la température moyenne n’augmentait pas, et bien au contraire, elle
avait même plutôt tendance à diminuer de –0,6°C par années.
Or, vers les années 1950, on remarque que la
trajectoire du forçage radioactif augmente légèrement pour atteindre à peu près –0,3°C.
Donc, on peut en
conclure que, des années 1900 jusqu’au années 1950, il y eu un ralentissement de la diminution de la
température moyenne sur la surface du globe terrestre puisqu’elle est passée de –0,6°C à –0,3°C.
- De plus, on remarque que, des années 1950 jusqu’au années 2000, ce ralentissement de la diminution de
la température moyenne terrestre a progressivement été remplacé par une augmentation de la température
moyenne du globe.
En effet, on est passé de –0,3°C en 1950 à 0,3°C en 2000.
Donc, on peut en dire qu’en 50
ans, la température moyenne ne diminue plus, elle a même augmenté de 0,6°C et elle est donc passée au
dessus du seuil des 0°C.
- En outre, on remarque que, des années 2000 jusqu’au années 2100, la trajectoire du forçage radiatif se
décortique en 4 scénarios ( ce sont donc des prévisions des impacts climatiques à venir ).
Premièrement, le
scénario le plus optimiste ( ici, en bleu ) se base sur un RCP de 2,6, soit une augmentation de la
température moyenne terrestre de 1°C.
Ce scénario est le plus optimiste car il doit sûrement correspondre
aux multiples engagements environnementaux ( diminution des gaz à effet de serre émises, réduction de la
pollution atmosphérique, etc … ) que les différents États ont entrepris de respecter lors des précédentes
conventions sur le climat ( « Conferences of the Parties » = COP ), et ce notamment pour essayer de limiter
au maximum les impactes néfastes du réchauffement climatique.
Par ailleurs, ce scénario est représenté
par « un plateau de 1°C », s’étalant des années 2050 jusqu’au années 2100.
Deuxièmement, le scénario un
peu moins optimiste ( ici, en gris ) se base sur un RCP de 4,5, soit une augmentation de la température
moyenne terrestre de 2°C.
Troisièmement, le scénario un peu plus pessimiste que le précédent ( ici, en
orange ) se base sur un RCP de 6,0, soit une augmentation de la température moyenne terrestre d’environ
1/4.
2,5°C.
Et quatrièmement, le scénario clairement plus pessimiste ( ici, en rouge ) se base sur un RCP de 8,5,
soit une augmentation de la température moyenne terrestre d’à peu près 4,2°C.
Ce scénario est le plus
pessimiste car c’est sûrement celui où une grande majorité des engagements environnementaux que les
différents États ont entrepris de respecter lors des précédentes conventions sur le climat n’ont pas été
respectés, d’où cette violente accélération de l’augmentation de la température moyenne terrestre au cours
du siècle, menant alors à un réchauffement climatique des plus dramatiques pour la planète.
D’autre part, le document 2 représente un diagramme en bâtons empilés des composantes du forçage
radiatif terrestre, provenant du site internet « Wikimedias ».
On peut donc y voir de quoi est composé le
forçage radiatif terrestre en watt par mètre carré ( W/m2 ).
Dans ce document, on remarque que :
- Tout d’abord, dans la catégorie des gaz à effet de serre, le forçage radiatif terrestre est composé de 1,62
W/m2 de dioxyde de carbone ( CO 2 ).
De plus, on remarque que, ici, le dioxyde de carbone est l’un de ses
principaux composants.
En outre, on remarque aussi que le forçage radiatif terrestre est également
composé de 0,46 W/m2 de méthane ( CH4 ), de 0,15 W/m2 de protoxyde d’azote ( N2O ), et de 0,35 W/m2
d’halocarbures.
Non seulement, en additionnant les données de cet ensemble de gaz à effet de serre, on
s’aperçoit bien que ces gaz représentent l’équivalent de 0,96 W/m 2 de la composition du forçage radiatif
terrestre ( 0,46 W/m2 + 0,15 W/m2 + 0,35 W/m2 = 0,96 W/m2 ≈ 1,00 W/m2 ).
Mais aussi, si l’on fait la
somme de ces deux catégories de gaz au sein des gaz à effet de serre ( CO 2 + CH4 / N2O / halocarbures ), on
s’aperçoit bien que ces gaz représentent l’équivalent de 2,58 W/m 2 de la composition du forçage radiatif
terrestre ( 1,62 W/m2 + 0,96 W/m2 = 2,58 W/m2 ≈ 2,60 W/m2 ).
En bref, on remarque finalement que ces
gaz à effets de serres sont donc les principaux responsables d’une augmentation en continue du forçage
radiatif terrestre dans l’atmosphère de la Terre.
- De plus, on remarque que le forçage radiatif terrestre est aussi composé d’ozone ( O 3 ).
Cet ozone se
décompose en deux types d’ozone : l’ozone troposphérique et l’ozone stratosphérique.
L’ozone
troposphérique représente 0,35 W/m2 de la composition du forçage radiatif terrestre, tandis que l’ozone
stratosphérique lui représente –0,06 W/m2 de sa composition.
On peut donc en déduire qu’il y a un gain
d’ozone troposphérique puisqu’il représente une donnée positive ( 0,35 W/m 2 ) de la composition du
forçage radiatif terrestre, mais aussi qu’il y a une perte d’ozone stratosphérique puisqu’il représente une
donnée négative ( –0,06 W/m2 ) de sa composition.
- Par ailleurs, le forçage radiatif terrestre contient également des vapeurs d’eau stratosphériques issues du
méthane ( CH4 ) dans sa composition.
Ces vapeurs d’eau représentent ainsi 0,08 W/m 2 de la composition du
forçage radiatif terrestre, ce qui est minime.
- Ensuite, la composition du forçage radiatif est aussi impactée par le processus de l’albédo.
L’albédo est un
processus qui correspond au pouvoir réfléchissant d’une surface, c’est-à-dire au rapport du flux d’énergie
lumineuse réfléchie au flux d’énergie lumineuse incidente.
Ce processus est alors caractérisé par deux types
d’albédo : la suie sur la neige et l’utilisation des sols.
La suie sur la neige représente 0,10 W/m 2 de la
composition du forçage radiatif terrestre, tandis que l’utilisation des sols, elle représente –0,19 W/m 2 de sa
composition.
On peut donc en déduire qu’il y a un gain d’albédo grâce à la suie sur la neige puisqu’elle
représente une donnée positive ( 0,10 W/m 2 ) de la composition du forçage radiatif terrestre, mais aussi
qu’il y a une perte d’albédo à cause de l’utilisation des sols puisqu’elle représente une donnée négative ( –
0,19 W/m2 ) de sa composition.
- En outre, dans la catégorie des aérosols, on remarque que les aérosols ont eux aussi un impact sur la
composition du forçage radiatif terrestre.
Un aérosol, c’est un ensemble de fines particules, solides ou
liquides, d’une substance chimique ou d’un mélange de substances, en suspension dans un milieu gazeux.
2/4.
Cet ensemble est émis par les activités humaines ou naturelles ( comme par exemple, les volcans, ou bien
encore, comme....
»
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