formation humaine - le dopage
Publié le 07/03/2023
Extrait du document
«
Le dopage
Introduction sur le dopage
Depuis toujours l’homme veut dominer les autres, notamment dans la
compétition dans le sport où il veut être vainqueur.
Pour faire face à cette
ambition il pense à tricher en ayant recours à des produits illicites capables
d’augmenter ses performances.
Au congrès olympique de Prague en 1925, Pierre de Coubertin, pédagogue
sportif a défini le sport comme « la liberté de tous les excès ».
Le dopage salit
l'esprit sportif et déshonore les valeurs olympiques.
Effectivement, un siècle
après cela fut indirectement affirmé avec l’ascension du dopage qui s’est
rapidement banalisé.
Se doper revient à utiliser des substances ou des procédés afin d'augmenter
artificiellement ses capacités physiques ou mentales.
Officiellement, qqn est dopé biologiquement lorsqu’il a utilisé des produits inscrits
sur la liste des substances interdites par le Comité International Olympique (CIO)
et le Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Le dopage ressort dans les contextes de concurrence entre athlètes, équipes,
nations, de compétition et de sélectivité, mais aussi dans un enjeu personnel,
national et économique avec l’importance de la couverture médiatique.
En quoi la lutte antidopage est-elle une
réalité incontournable dans le sport mondial
?
Y a-t-il un lien avec sa posture d’explorateur ?
1) Historique : l’évolution du dopage dans le temps.
- Les débuts de la lutte
- Le code mondial antidopage
- La législation du dopage en France
2) Les impacts du dopage sur les performances.
- Les méthodes et produits dopants
- Impact sur la performance
3) La lutte contre le dopage.
- Les acteurs
I.
Histoire: les débuts de la lutte
Les premières tentatives de réglementation : années 20
La Fédération internationale d’athlétisme amateur (I’AAF) : 1ère fédération
sportive internationale à prohiber le dopage en 1928.
Le sujet s’est ensuite étendu.
Années 30 : apparition des hormones synthétiques et leur utilisation à des fins
dopantes
1er tests antidopage : années 60
La mort de certains sportifs tels que le cycliste danois Knud Enemark Jensen aux
Jeux Olympiques de Rome en 1960 ou celle de Tom Simpson pendant le Tour de
France en 1967 n’a fait qu’accentuer l’urgence d’un dispositif de lutte antidopage.
1966 : l’Union cycliste internationale (UCI) et la Fédération internationale de
football amateur (FIFA) effectuent les premiers contrôles du dopage.
1968 : gosse batterie de contrôles pdt les Les Jeux Olympiques (à Grenoble en
hiver et à Mexico en été).
Jusqu’en 1974, aucun test n’était disponible pour déceler l’utilisation de stéroïdes
anabolisants, ceux-ci étant d’ailleurs très répandus dans les sports de force
(haltérophilie, lancers).
La France est le premier pays à adopter des lois antidopage.
Le scandale du Tour de France de 1998 avec l’affaire Festina a montré la
nécessité de la présence d’un organisme international indépendant qui
coordonnerait cette lutte contre le dopage.
1999 : création de l’AMA lors de la Conférence mondiale sur le dopage dans le
sport, organisée par le CIO à Lausanne
Le Code mondial antidopage
Le Code mondial antidopage est le document de base qui régit les politiques et
règlements antidopage des organisations sportives et des autorités publiques du
monde entier.
Cependant, cette approche doit faire face à un important problème : celui de
gérer les ressources nécessaires à la recherche et au contrôle du dopage et donc
gérer le retard du manque de connaissances sur les substances et procédures
utilisées.
Le Code est entré en vigueur le 1er janvier 2004.
But : éradiquer la tricherie.
⇒ Cette nouvelle approche de l’antidopage a permis d’harmoniser un système
autrefois incohérent et bancal.
Le Code a également joué un rôle important dans l’introduction du concept de
violation des règles antidopage.
⇨ Les organisations antidopage ont pu imposer des sanctions antidopage
Evolution:
Le Code n’a jamais été conçu pour être statique.
Il évolue tandis que les règles,
règlements et politiques se précisent en s’appuyant sur l’expérience accumulée
dans le cadre de l’application du Code 2004.
⇨ dans l’intérêt des sportifs du monde entier.
Le processus de révision du Code a donné lieu à un outil plus robuste qui saura
protéger les droits de toutes les sportives et tous les sportifs propres du monde
entier.
La législation du dopage en France
La France est l’un des premiers pays européens à avoir pris des dispositions
législatives à l’encontre des conduites dopantes dans le milieu du sport de haut
niveau.
Elle dispose d’une législation spécifique aux conduites dopantes.
Deux objectifs à cette législation :
-
Maintenir l’éthique du sport en luttant contre la tricherie.
Assurer et protéger l’intégrité physique et la santé des sportifs.
Sont ainsi interdits :
-
Des substances : stimulants, narcotiques, agents anabolisants, etc.,
Des procédés : dopage sanguin, manipulations pharmacologiques,
chimique et physique.
Lois sont transcrites dans le Code du Sport
C’est le ministre chargé des sports a la responsabilité de sa mise en œuvre.
Elle
engage et coordonne les actions de prévention, de surveillance médicale, de
recherche et d'éducation pour assurer la protection de la santé des sportifs et
lutter contre le dopage.
La première loi antidopage applicable en France et en Belgique est la loi d’Herzog
qui date de 1965.
Elle reconnaît la “liberté fondamentale de la prescription
médicale et ne condamnerait que le sportif qui s'est dopé sciemment”.
En 1968 les laboratoires artificiels de contrôle antidopage ont vu le jour.
Une liste
préconisant les produits interdit a été créé.
20 ans après, en 1988, les principes de la charte européenne contre l’usage du
dopage a été élargie.
En 1999, est créée une autorité administrative indépendante chargée de veiller à
l’efficacité de la lutte contre le dopage, c’est le Conseil de Prévention et de Lutte
contre le Dopage (CPLD) .
Dans le même but de prévention et de lutte, une loi a mis en place une haute
autorité, l'Agence Française de Lutte contre le Dopage, chargée de définir et
mettre en oeuvre les actions de lutte contre le dopage, les programmes de
contrôle et a également un pouvoir de sanction.
Elle peut aussi délivrer les autorisations d'usage de produits à buts
thérapeutiques.
Elle participe aux actions d'éducation et de recherche mises en œuvre en matière
de lutte contre le dopage.
Chaque année, l’agence remet un rapport d'activité au Gouvernement et au
Parlement qui est rendu public.
Agence française de lutte contre le dopage:
Pour prévenir et lutter contre le dopage, la loi du 5 avril 2006 modifiée par celle
du 3 juillet 2008 a mis en place une haute autorité, l'Agence Française de Lutte
contre le Dopage, chargée de "définir et mettre en oeuvre les actions de lutte
contre le dopage" (Articles L232-5 à 8 du Code du Sport).
Cette agence définit et met en oeuvre les programmes de contrôle.
Elle a
également un pouvoir de sanction.
Elle délivre les autorisations d'usage de produits à des fins thérapeutiques (AUT),
participe aux actions de prévention, d'éducation et de recherche mises en oeuvre
en matière de lutte contre le dopage.
Elle est consultée sur tout projet de loi ou de règlement relatif à la lutte contre le
dopage, est associée aux activités internationales dans le domaine de la lutte
contre le dopage et remet chaque année un rapport d'activité au Gouvernement
et au Parlement, rendu public.
Cette agence succède au "Conseil de prévention et de lutte contre le dopage"
(CPLD), mis en place précédemment par la loi Buffet.
Rôle des fédérations sportives:
Les fédérations sportives veillent à la santé de leurs licenciés et prennent à cet
effet les dispositions nécessaires.
Surveillance médicale des sportifs
Certificat médical particuliers pour les sportifs haut niveau que seuls les
médecins agréés peuvent le consulter.
Il y contient des données
secrètent relatives à des infos sportives.
Rôle des médecins
L'utilisation ou la détention des substances ou procédés interdits n'entraîne ni
sanction disciplinaire ni sanction pénale si cette utilisation ou cette détention est
conforme soit à l'autorisation qui a été accordée au sportif pour usage à des fins
thérapeutiques par l'Agence française de lutte contre le dopage.
Agissements interdits
Contrôles et constats des infractions
Les contrôles sont effectués sur décision de l'Agence française de lutte contre le
dopage ou à la demande des fédérations.
Les officiers et agents de police judiciaire, les agents relevant du ministre chargé
des sports et les personnes agréés par l'agence et assermentés dans des
conditions fixées par décret en Conseil d'Etat sont habilités à effectuer les
contrôles.
Ces agents et personnes sont tenus au secret professionnel, dans les conditions
prévues à l'article 226-13 du code pénal.
Toutes les personnes habilitées aux contrôles ont le droit d’accès dans les locaux
et chez les sportifs entre 6 h et 21 h.
et à toute heure durant les compétitions et
les entrainements.
Dans le cas de recherche d'infraction, le procureur est informé
et peut s’y opposer.
Code du sport
Les sportifs devant être contrôlés doivent pouvoir être localisés.
Sanctions administratives
En cas d’infractions, les sportifs sont passibles de sanctions disciplinaires, par les
fédérations ou par l'Agence française de lutte contre le dopage, qui peuvent aller
jusqu’à l’interdiction définitive de compétition.
Ces sanctions sont prononcées dans le respect des droits de la défense.”
Lorsqu'un sportif sanctionné redemande....
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