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DM SVT: photosynthèse et écosystèmes

Publié le 07/12/2022

Extrait du document

« Au sein des écosystèmes, les êtres vivants interagissent entre eux et avec leur environnement ( les plantes sont immobiles).

Cependant, la transformation des molécules produites lors de la photosynthèse permet de produire des molécules interagissant avec des espèces animales.

On cherche à définir le type d’interactions qu’une plante peut réaliser avec des espèces animales grâce aux molécules produites.

Nous allons plus particulièrement nous intéresser aux interactions entre les plantes et les animaux et donc ainsi à comment les plantes dont le mode de vie est fixé au sol sont-elles capables d’interagir avec les animaux ? Prenons l’exemple d’un écosystème africain contenant des antilopes koudou, animal herbivore et des acacias caffra. En effet, les fermiers se sont rendu compte d’une hausse importante de la mortalité des koudous lorsque les ranchs ont été créés en cloisonnant des parcelles à l’aide de barbelés (document c).

Les koudous se sont donc retrouvés sur des espaces plus restreints avec une densité plus importante .

De plus, des études ont été menées par le professeur Van Hoven et ses étudiants qui montrent que l’acacia caffra lorsqu’il est attaqué par un herbivore est capable de produire, en peu de temps( environ 1h), des quantités importantes de tanins dans ses feuilles(document d).

Ces tanins sont produits à partir des molécules issues de la photosynthèse et stockées dans les vacuoles des cellules des feuilles.La hausse de tanins dans les feuilles est responsable de la mort des antilopes.

En effet, le graphique du document b nous montre une proportionnalité entre le pourcentage de mortalité des koudous et la teneur en tanins foliaires des feuilles d’acacias.

Par conséquent les lésions réalisées par un herbivore sur les feuilles de l’arbre entraînent une production importante de tanins dont le goût amer repousse les consommateurs(les koudous).

De plus, ces tanins en grande quantité dans le tube digestif des herbivores entraînent une précipitation des protéines ce qui dérange la digestion pouvant entraîner la mort de l’animal.

Il y a donc ici des interactions néfastes entre espèces différentes.

On peut parler d’interactions de type compétitives. Enfin, un arbre attaqué par un herbivore est aussi capable d’interagir avec les individus de son espèce en produisant de l’éthylène.... »

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