Comment fait le gui pour vivre ?

« Les plantes réalisent la photosynthèse à partir d’eau, de CO2 et d’énergie lumineuse afin de produire leur matière organique.

Pour cela, elles récupèrent grâce à leur contact avec le sol les éléments indispensables à celle ci.

Pourtant certaines ne sont pas en contact avec le sol, c’est le cas du gui.

En effet, nous allons nous demander comment se fait-il que le gui arrive à produire sa propre matière organique alors qu’il n’est pas en contact avec le sol.

Pour répondre à cette question nous utiliserons nos connaissances et les documents qui sont mis à notre disposition. Le document 1 est une photo légendée d’un plant de gui prélevé sur un arbre.

Cette photo a était prise par David Busti.

Le document 2 est lui une coupe histologique transversale d’une tige de gui et le document 3 un corpus de photos montrant et expliquant les relations anatomiques entre le gui et l’arbre sur lequel il pousse.

Le document 4 est une chromatographie des pigments présents sur une feuille de gui. Dans une première partie, ces documents nous serons utile pour voir comment le gui fait pour s’alimenter en eau.

Puis dans une seconde partie, nous étudierons comment il réalise sa propre photosynthèse et produit donc sa propre matière organique. Nous savons que l’eau est un des éléments essentiels permettant à la plante de réaliser la photosynthèse or le gui est une plante ne disposant pas d’un accès au sol là où les autres plantes récupèrent l’eau.

Cependant grâce au documents 3, nous pouvons nous apercevoir qu’à défaut d’avoir un système racinaire, le gui lui, dispose d’un appareil haustorial.

Un appareil haustorial est un système de racines parasitaires qui va venir pénétrer les tissus dans d’autre plantes pour absorber des nutriments.

Cet appareil haustorial ce développe dès la germination de la graine de gui sur l’arbre qu’il colonise en développant un suçoir qui va venir s’accrocher à l’arbre.

En se développant, ce système haustorial va venir s’implanter dans la branche de l’arbre, avec ses suçoirs il va parvenir a pénétrer jusqu’au systèmes conducteur de sèves brutes.

Nous pouvons voir grâce au document 2 que le gui est spécialisé dans ce système de suçoir car en effet il dispose de vaisseaux conducteurs de sèves brutes qui sont situé au centre de la tige du gui et qui vont se prolonger dans son système haustorial au moment de l’élongation cellulaire.

Grâce aux placements de ces conducteurs de sève brutes situé au centre de la tige cela va faciliter la pénétration des vaisseaux conducteur durant la phase d’élongations des cellules, le prélèvement de celle-ci dans l’arbre et donc rendue plus facile vu que la zone de croissance est situé au centre de la tige la ou sont situé les conducteurs de sève brute. Nous savons que la sève brute est la sève qui circulent le plus rapidement dans une plantes 1 à 60 m/h.

Elle est composée à 99% d’eau et elle contient quelques autres substances.

Nous pouvons donc comprendre que le gui développe ce système haustorial pour se procurer de l’eau dans l’arbre sur lequel il est accroché.

Ce qui nous permet d’expliquer le fait que s’il y a trop de gui dans un arbre alors ce même arbre périra car il n’aura plus assez d’eau pour lui même.

Cela nous permet aussi d’expliquer comment le gui se procure de l’eau alors qu’il n’est pas en contact avec le sol, cette même eau lui permet donc de réaliser la photosynthèse.

Le gui.... »