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bac 2021 métropole septembre svt ex 2 corrigé

Publié le 14/02/2025

Extrait du document

« BAC 2021 : Comportements et stress: vers une vision intégrée de l'organisme Un cas clinique de perturbation physiologique et son traitement Une patiente se présente à l'hôpital en raison de douleurs abdominales.

Les examens médicaux pratiqués permettent de constater certains dysfonctionnements et de cerner l'origine de sa pathologie.

L'équipe médicale procède alors à une intervention chirurgicale, qui aboutit à la guérison de la patiente.

Son cas est décrit par les documents suivants. Expliquez comment le traitement choisi par l'équipe médicale a pu supprimer les dérèglements physiologiques de la patiente. Étape 1.

Comprendre le sujet Il faut d’abord identifier les dérèglements physiologiques de la patiente, c’est-à-dire les dérèglements de son bilan hormonal.

Ensuite, pour expliquer comment le traitement choisi par l’équipe médicale a pu supprimer ces dérèglements, il faut trouver ce qui en est la cause.

Certains documents permettent d’émettre deux hypothèses et d’autres permettent de confirmer l’une d’elles.

Il est alors facile de justifier la réussite du traitement. Étape 2.

Exploiter les documents Le document 1 indique que la personne est diabétique.

Un dosage du cortisol et de l’ACTH montre que leur production est anormalement élevée chez la patiente. Le document 2 révèle l’anomalie anatomique d’une des glandes surrénales de la patiente. Le document 3 indique que l’opération chirurgicale a consisté à retirer une glande surrénale dont une partie était tumorale.

Des observations microscopiques révèlent des caractéristiques fonctionnelles des cellules tumorales. Le document 4 montre que le glucocorticoïde de synthèse agit sur la sécrétion de l’ACTH hypophysaire de la même façon que le cortisol produit par les glandes surrénales. Étape 3.

Construire la réponse Introduction La production de cortisol par les glandes surrénales dépend de l’action de l’hormone hypophysaire ACTH. À l’aide des informations extraites des documents, nous allons rechercher les causes d’anomalies dans la concentration plasmatique de ces hormones chez une patiente et expliquer comment le traitement appliqué par l’équipe médicale a conduit à la guérison. I.

Anomalies du bilan hormonal (doc.

1 et 4) A.

Concentrations plasmatiques d’hormones (doc.

1) La patiente présente un diabète sévère puisque sa glycémie est plus de deux fois supérieure à la valeur maximale considérée comme normale.

On pense naturellement à des anomalies des concentrations des hormones pancréatiques, insuline et glucagon.

Comme les documents ne font jamais allusion à ces hormones, une autre origine est à rechercher. LECONSEILDE MÉTHODE Faites toujours une analyse globale de l’ensemble des documents.

Ici, cela indique que les hormones pancréatiques ne sont pas en cause. La quantité de cortisol collecté dans les urines de la patiente est presque quatre fois supérieure à la valeur maximale considérée comme normale.

Le cortisol présent dans les urines provient du cortisol présent dans le sang (le plasma sanguin).

On peut conclure que durant les 24 heures la concentration plasmatique de cortisol a été nettement supérieure à la normale.

Le cortisol est une hormone hyperglycémiante, ce qui explique le diabète de la patiente. La concentration plasmatique de l’ACTH est plus de quatre fois supérieure à la valeur maximale considérée comme normale.

Le bilan hormonal de la patiente est donc caractérisé par des concentrations plasmatiques du cortisol et de l’ACTH très au-dessus des valeurs normales. B.

Effet d’un glucocorticoïde de synthèse sur la concentration plasmatique d’ACTH (doc.

4) LECONSEILDE MÉTHODE Pour interpréter les données sur l’ACTH sanguin, exploitez le document 4, en raison du protocole médical particulier pour doser cette hormone. Le document 1 indique que le dosage sanguin de l’ACTH a été réalisé après injection d’un glucocorticoïde de synthèse. Le document 4 précise l’action de ce corticoïde sur la concentration plasmatique de l’ACTH.

Entre 16 h 30 (moment de l’injection de prednisolone) et 19 heures, la concentration plasmatique de l’ACTH chez les personnes du groupe test a été réduite de moitié (de 10 pg.ml à 5 pg.ml ).

Chez le groupe témoin en revanche, la concentration d’ACTH n’a qu’un peu baissé.

Comme les sujets des deux groupes sont en bonne santé et que la seule différence porte sur l’injection de prednisolone au groupe test, on peut conclure que le corticoïde de.... »

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