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Thème : Le chômage des jeunes à Kolda

Publié le 15/01/2023

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« MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION (MESRI) UNIVERSITE VIRTUELLE DU SENEGAL Pôle Lettres, Sciences Humaines et de l’Education (PLSHE) Dossier de Recherche Domaine : Sciences Humaines Mention : Sociologie LICENCE 3 SEMESTRE 6 PROMOTION 6 Mémoire de Séminaire Présenté par M.

Biaye BALDE [email protected] Encadreur : Ndèye Augustine DIALLO Plan Introduction: I. II. III. IV. V. VI. Pertinence du sujet ou justification du sujet (pourquoi le choix du sujet): Revue littéraire: Question de recherche: Objectif Général : a.

Objectifs spécifiques Hypothèse de recherche : a.

Hypothèse principale 1.

Hypothèses secondaires Méthodologie de la recherche a.

Le focus-groupe b.

L’entretien semi-directif c.

L’observation directe CONCLUSION Thème : Le chômage des jeunes à Kolda Sujet : Analyse des facteurs socio-économique de l’émigration clandestine dans la commune de Kolda : Cas d’étude Sikilo Nord Introduction: A l’image de la migration régulière, l’émigration clandestine est un phénomène relativement ancien.

La question de l’émigration s’est peu à peu imposée comme un enjeu international au cœur de nombreux débats politiques et sociétaux.

À l’heure de la mondialisation et de l’ouverture des frontières pour les biens et les capitaux, la libre circulation ou non des personnes est progressivement devenue un débat-clé entre Etats, sociétés civiles et citoyens. Dans les pays européens, souvent devenus pays d’accueil pour les migrants des pays du Sud, le sujet de l’intégration a émergé comme l’un des sujets les plus sensibles de nos sociétés, voire pour certains, comme un « problème » d’ordre public.

Depuis le début du troisième millénaire, le durcissement des politiques migratoires dans les pays traversés et d’accueil et les conditions de vie de plus en plus difficiles dans les pays de départ, ont changé le visage de la migration clandestine.

Elle est devenue massive et trop risquée.

Elle devient une migration de désespoir au regard des moyens utilisés.

En plus des routes du désert, la traversée de l’océan atlantique à bord d’embarcations fragiles est devenue un moyen privilégié par les candidats à l’émigration pour rejoindre directement les côtes espagnoles.

Beaucoup d’entre eux, malheureusement, restent au fond de l’océan ou dans les sables du désert.

S’ils ne le sont pas, ils endurent beaucoup de souffrances en mer ou dans les pays traversés.

Plusieurs facteurs sont généralement cités comme étant à l’origine de la migration en générale.

En milieu urbain, l’accentuation du sous-emploi, l’accroissement de la pauvreté, la généralisation du chômage, la précarité et la faible rémunération du travail sont des éléments qui accentuent l’émigration.

La dégradation généralisée des conditions de vie en milieu rural constitue en soi un facteur répulsif qui pousse la plupart des jeunes à partir.

La crise de l’agriculture due à la faiblesse de la pluviométrie, à la sécheresse, au manque de matériel agricole performant, à la faible productivité du travail agricole, au renchérissement du prix des engrais et à la dépréciation des matières premières (arachide, coton) ne laisse aucune possibilité d’épanouissement aux jeunes.

En plus, l’inadaptation de la formation scolaire au monde du travail et l’échec scolaire incitent beaucoup de jeunes diplômés et de sans emploi à partir.

Du côté des travailleurs qualifiés (ingénieurs, médecins, sages-femmes, enseignants, etc.), le bas niveau des salaires les pousse à s’expatrier à la recherche de meilleures conditions de vie. I. Pertinence du sujet ou justification du sujet (pourquoi le choix du sujet): L’émigration clandestine est un phénomène mondial.

Dans la région Kolda, elle est devenue une affaire de beaucoup de personnes entre autres les jeunes diplômés et les non instruits.

Le choix du sujet a été motivé par : le nombre important de jeunes candidats à la route du désert, l’ampleur de ce phénomène au niveau local, ainsi que le nombre incalculable de victimes de ce fléau touchent directement toute la population de notre localité.

Cette situation nous incite à réagir face à ce phénomène.

Pour non seulement élucider la question mais aussi pour apport d’informations en vu accroitre la connaissance scientifique sur ce phénomène. II. Revue littéraire: La revue de la littérature est une étape fondamentale en matière de recherche en sciences humaines et sociale.

Elle a permis de recenser, de collecter et d’exploiter la documentation disponible portant sur la problématique des migrations sénégalaises de manière générale avec une démarche soutenue par un examen critique des ouvrages, des articles, des rapports de recherches/d’études (thèses ou mémoires), des rapports d’activités ou de missions, des travaux mis en ligne, etc.

À cet effet, nous nous sommes intéressés aux documents ayant porté sur les processus de prise de décision pour migrer, la dynamique migratoire, les causes des migrations, l’analyse de l’évolution des schémas migratoires, etc. D’après Klincksieck (2014/1 n° 349 pages 69 à 84 la migration est comprise comme un processus qui englobe un ensemble de mouvements de personnes et de choses entre un ou plusieurs points de départ et d’arrivée qui intéresse de longue date des disciplines sociales telles que les études politiques, l’anthropologie et la sociologie.

Ce n’est que récemment que la migration trouve aussi une place dans les études littéraires comparées : les transferts culturels en contexte migratoire conduisent inévitablement à des échanges discursifs complexes, voire à des formes d’hybridation qui engagent les genres, les langues, les topographies ou les postures d’énonciation.

La prise en compte de ces nouvelles modalités littéraires prend également la mesure de la notion de « littérature nationale », tout en sollicitant des concepts qui permettent de mieux identifier et décrire les formes et fonctions des nouvelles constructions littéraires issues de la migration. Dans le présent article, il ne peut évidemment être question d’entreprendre un descriptif de ces nouvelles constructions littéraires.

Nous proposerons plus modestement quelques réflexions sur le concept de « littérature migrante » qui en est le dénominateur commun.

Pour ce faire, nous élaborons, en premier lieu, un état des lieux critique, en nous penchant sur la place qu’occupent la littérature dans les études de la migration et la migration dans les études littéraires.

En deuxième lieu, nous chercherons à « flexibiliser » le concept de « littérature migrante » : même si l’expression littéraire de la migration ne procède pas forcément d’une visée autobiographique, la critique a couramment tendance à privilégier en elle les mouvements spatio-temporels de son auteur et de ses personnages. Les études de la migration (migration studies) couvrent une panoplie de modes d’approches. De fait, afin de mieux saisir les phases, les formes et les contenus des processus migratoires une collaboration interdisciplinaire s’impose. Une telle démarche a tendance à envisager la production littéraire comme un instrument.... »

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