SES: engagement politique
Publié le 11/02/2023
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«
En 2017, le taux d’abstention des 18-24 ans au second tour des élections présidentielles de
2017 s’élève à 34 %.
L’engagement politique s’est réalisé sous une autre forme d’action que le vote
pour ces jeunes-là puisque, l’engagement politique représente toutes les formes d’actions motivées
par des valeurs politiques afin d’exercer une influence sur les détenteurs de pouvoir politique.
Ceci
nous montre que dans une société démocratique, qui repose sur la base où la souveraineté est
assurée par les citoyens.
Chaque individu se fait entendre par différents moyens autres qu’un vote
systématique.
Les variables sociodémographiques peuvent alors expliquer cet engagement
politique.
L’engagement politique repose sur des variables sociodémographiques cependant, on observe que
celles-ci ne sont pas les uniques causes qui motive à l’engagement politique.
Alors, dans quelle mesure les variables sociodémographiques expliquent-elles l’engagement
politique ?
Dans une première partie, nous étudierons sur quelles variables sociodémographiques repose
l’engagement politique.
Dans une deuxième partie, nous analyserons d’autres variables qui incitent
à l’engagement politique.
L’engagement politique peut s’expliquer par différentes variables sociodémographiques.
Les variables sociodémographiques permettent d’expliquer les différentes formes d’engagement
politique que choisissent les individus.
On y retrouve donc quatre facteurs sociodémographiques
tout d’abord les jeunes, les hommes puis les types de PCS accompagné du diplôme.
La justification de l’engagement politique repose sur les jeunes et les hommes.
En effet, selon le centre de recherches sur les associations-institut CSA, en 2017, en France, 50,2 %
des hommes et 46 % des femmes étaient adhérents à une association, soit un écart de 4,1 points.
L’homme est celui qui s’engage le plus politiquement.
Cela s’explique par deux raisons: la
première, c’est lors de la socialisation.
Il y a une différenciation selon les genres: les valeurs de
contestation sont davantage admise chez l’homme que chez la femme.
Ainsi, l’homme développe
une facilité à contester et à se faire entendre.
La deuxième raison, s’explique par une inégalité des répartitions des tâches domestiques dans le
couple: les femmes ont donc moins de temps libre que les hommes car elles ont la responsabilité de
s’occuper de sa famille, alors l’homme en profite donc pour s’engager en politique.
En effet, selon le monde, lignes 2-3, « inquiétante tendance à la progression de l’abstention.
»
Cela s’explique par le fait que les jeunes générations n’ont pas été socialiser de la même manière
plus générations précédentes : elles ont grandi dans une période de monter de l’abstention et
l’affaiblissement des partis politiques et les syndicats.
Ainsi, le niveau d’abstention est plus élevé chez les jeunes du fait de cet effet de génération, mais
aussi du fait d’un effet d’âge, car les jeunes se détournent traditionnellement du vote (car les
programmes politiques proposés ne concernent pas ou peu la jeunesse).
En effet, en 2017, en France, 47,2 % des moins de 25 ans étaient adhérents à une association
sportive, alors que 44, 3 % des 75 ans et au-delà étaient adhérents à une association en 2017.
Cependant, les jeunes ne sont pas forcément moins engagés politiquement.
Ils vont développer
d’autres formes d’actions politique, protestataire, plus ou moins légal, telles que le boycotte, les
manifestations, les pétitions ou encore les blocus.
La jeunesse est alors tout de même engagée, mais pas sur la pratique du vote comme pour les plus
anciens.
Les variations sociodémographiques regroupent aussi les catégories socio-professionnelles et le
diplôme.
En effet, en 2017, en France, 61,8 % des diplômés de l’enseignement supérieur étaient adhérents à
une association contre 39,4 % des sans diplôme, fin d’étude primaires ou BEPC étaient adhérents à
une association en 2017.
Soit un écart de 22,4 points.
Ce sont les plus diplômés qui s’engagent dans les associations ayant un but politique.
De plus, en 2017, en France, 61,1 % des cadres ou profession libérale étaient adhérents à une
association, alors que 37,8 % des employés étaient adhérents à une association, soit un écart de
23,3 points.
De plus, en 2017, 55,5 % des professions intermédiaires étaient adhérents à une
association contre 44,1 % des employés étaient adhérents à une association en France en 2017.
Ce sont les plus diplômés qui s’engagent dans les associations dans un but politique
Ces deux variables sociodémographiques s’expliquent par l’existence d’un capital scolaire
favorable à l’engagement associatif.
Certaines compétences comme savoir argumenter, savoir parler
en public, rédiger sont davantage développées par le système scolaire.
De plus, le sentiment de
légitimité est aussi plus fort pour les diplômés.
c’est pourquoi les individus ayant une PCS, ou un
diplôme relativement élevé vintage, présent, dans les associations, ou même l’engagement
politique, dans sa globalité.
En revanche, les individus appartenant à une PCS, ou ayant pas de diplôme ou un diplôme peu
élevé sont moins présents dans l’engagement politique comme les associations puisqu’ils cela
renvoie à la théorie dans laquelle les noms diplômés se sentent incompétents pour répondre aux
questions politiques par exemple.
Cela nous renvoie à l’œuvre de Daniel Gaxie, « cens caché ».
Ainsi après avoir vu que le profile d’un engagé politique qui regroupe principalement les
hommes, la CSP 3, le diplôme et les jeunes, nous allons voir qu’il n’existe pas seulement les
variables sociodémographiques.
Nous allons à présent nous pencher sur le paradoxe de
l’engagement politique suivit de ses solutions.
L’explication de l’engagement politique repose aussi sur d’autres variables.
Ces autres variables reposent sur le paradoxe de l’engagement politique suivit de ses solutions.
Cela s’appuie tout d’abord sur le paradoxe l’engagement politique, ceci débouche sur des motifs
tels que les rétributions symboliques, les incitations sélectives ou bien les structures des
opportunités politiques.
L’engagement politique est expliqué dû au paradoxe de l’action collective.
En effet selon www.lemonde.fr, en 2017, les employés représentent 27,2 % des actifs, soit 33,3 %
des manifestants et 44,7 % des actifs parmi ces manifestants.
De plus, en 2017 en France, les
professions intermédiaires représentent 25,7 % des actifs, 9,8 % des manifestants « gilets jaunes »
et 13,2 % des actifs parmi ces manifestants.
D’autre part, en 2017 en France, les agriculteurs et les
exploitants représentent 1,6 % des actifs, 1,3 % des manifestants «....
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