les femmes victimes de violence sexuelles et sexistes
Publié le 22/05/2022
Extrait du document
«
Les femmes, victimes de violences sexuelles et sexistes
Les femmes restent encore exposées aujourd'hui à un ensemble de violences sexuelles et
au sexisme multiforme.
Les violences subies par les femmes constituent l’une des violations des
droits de l’homme les plus répandues dans le monde.
90 000 femmes en moyenne en France par
an subissent un viol ou une tentative de viol et 225 000 femmes sont victimes de violences
physiques et/ou sexuelles au sein du couple.
Le sexisme est une idéologie reposant sur le
postulat de l’infériorité des femmes et qui se manifeste par des discriminations (orales, physiques
ou écrites…).
Nous allons nous demander sous quelles formes le sexisme et les violences
sexuelles à l’encontre des femmes se révèlent en France.
Tout d’abord nous étudierons les
différentes formes de violence puis nous nous pencherons sur les mesures et les mouvements
existants pour lutter contre celles-ci.
Le sexisme est tout d’abord dû aux inégalités hommes/ femmes dans la société.
Même si ces
inégalités diminuent, elles perdurent ,par exemple, à travers l’humour sexiste.
Celui-ci est une
arme efficace à la propagation des stéréotypes de sexes car il utilise de nombreux clichés et
préjugés : les femmes seraient obnubilées par leur apparence, seraient sottes, hystériques,
fragiles et sensibles.
Tandis que les hommes seraient obsédés par le sexe, et se devraient d’être
virils… Cependant ces blagues contribuent à légitimer les violences sexistes.
Les violences envers
les femmes se manifestent le plus souvent au sein des couples.
Ces violences conjugales peuvent
aller des coups jusqu'au féminicide.
En effet 47 % des victimes sexuelles connaissent leur
agresseur qui a soit été leur conjoint, soit l’est encore.
L’une des causes des violences envers les
femmes est donc le mariage forcé beaucoup pratiqué dans certaines cultures (Afrique
subsaharienne par exemple).
Nous pouvons citer l’histoire de Shaïma, une jeune algérienne de
seulement 20 ans mariée de force avec un homme qu’elle ne connaît pas.
Depuis l'année
dernière, avec la crise sanitaire et le confinement, ces violences envers les femmes au sein du
foyer ont encore augmentées.
Mais moins de 10 % des victimes de violences sexuelles et sexistes
déposeraient plainte.
Souvent les victimes sont isolées et ignorent leurs droits et les dispositifs
d'accompagnement qui leur permettraient de rompre l’isolement et d’engager des démarches.
Néanmoins, les actes de violence à l'encontre des femmes sont réprimés de plus en plus
sévèrement en France.
Ils donnent lieu à de fortes mobilisations, facilitées par les réseaux
sociaux.
La parole des femmes se libère peu à peu.
Au-delà de la répression des violences, la
politique de prévention passe par une action sur les stéréotypes envers les femmes.La croissance
de la lutte se voit aussi dans la mise en place de moyens de sensibilisation.
En effet nous pouvons
citer la campagne "Réagir peut tout changer" qui vise à dénoncer toutes formes de harcèlement
sexuel et à encourager à parler que ce soit les victimes ou les témoins, ou encore la campagne
"Stop Harcèlement", toutes deux mises en place par le gouvernement.Il existe aussi depuis 2017
des mouvements sociaux mondiaux comme #MeToo et plus locaux comme #BalanceTonPorc en
France qui encouragent la prise de parole des femmes et dénoncent les agressions.
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