SYSTEME D'ELEVAGE PORCINS
Publié le 06/04/2025
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SOMMAIRES
INTRODUCTION…………………………………………………………………………..…2
IIIIII-
GENERALITES…………………………………………………………..………..4
MATERIELS ET METHODES……………………………………………………5
RESULTATS ET DISCUTION……………………………………………………5
III-1- SYSTEMES DE PRODUCTION ET LES RACES EXPLOITEES AINSI QUE
LEURS PERFORMANCES……………………………………………………………….5
III-1-1- SYSTEMES DE PRODUCTION……………………………………………...…5
III-1-2- RACES EXPLOITEES ET PERFORMANCES…………………………...…….8
III-1-3- PRATIQUES D’ELEVAGE PORCINS……………………………….……….12
IVV-
CONTRAINTES LIEES AUX SYSTEMES D’ELEVAGES……….……….…..14
PROPOSITIONS D'AMELIORATION DES SYSTEMES D’ELEVAGES
PORCINS………………………………………………………………..………..15
CONCLUSION…...………………………………………………………………………….18
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………………….19
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INTRODUCTION
Le système d’élevage est l’étude de l’itinéraire technique de production en élevage dont le
champ d’application est constitué de l’ensemble des animaux domestiques.
Dans le cas
général, le système d’élevage désigne les bovins, les petits ruminants, les équidés (les
chevaux, les ânes).
Ainsi ce champ d’application est celui de la zootechnie, de l’élevage.
La
compréhension de cet itinéraire a un impact énorme sur le cheptel porcin des pays de
l’Afrique de l’ouest.
Ainsi la production porcine contribue à 1,4% de la production animale en
Afrique de l’Ouest (FAOSTAT, 2019).
Elle constitue une activité secondaire procurant de
revenus supplémentaires à une catégorie de couches socio-professionnelles de la population
d’Afrique (Agbokounou et al., 2016).
Le cheptel porcin en Côte d’Ivoire est estimé à plus de
431 389 têtes en 2019.
Dont 301716 porcs traditionnels (69,94 % du cheptel national) et
129673 porcs modernes (30,05 % du cheptel national).
Le faible niveau de production locale de viande de porc s'explique en partie par le manque de
connaissance des bonnes pratiques d'élevage par les acteurs du secteur, l’apparition de
nouvelles épizooties de peste porcine africaine (revenue à cinq reprises entre 2015 et 2023
RFI, 2024) dans le nord et le nord-est, l’absence de financement adapté à la filière, etc.
Il est
important de souligner que l'élevage de porcs constitue l'une des activités animales dont le
développement peut contribuer de manière significative à l'autosuffisance alimentaire, en
raison de son cycle court.
Dans notre travail qui suit il s’agira, d’abord de décrire les systèmes de production d’élevage
porcins en mettant en illustration les races qui y sont exploitées, ensuit d’étudier quelques
pratiques observées dans les différents systèmes d’élevages, enfin de déterminer les causes du
faible niveau de production local en mettant en exergue les contraintes liées aux systèmes
d’élevages en Côte d’Ivoire.
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I – GENERALITES
La viande de porc figure parmi les viandes les plus consommées à l'échelle mondiale.
En
2020, la production mondiale de viande de porc a atteint environ 109 millions de tonnes,
représentant ainsi environ 36% de la production totale de viande à l'échelle mondiale.
Selon la FAO (WIKIPEDIA, 2006), la viande porcine est la plus consommée au monde
(40,8%), suivie de celle des bovins (28,4%) et des buffles (25,2%).
Sur le continent Asiatique
la viande de porc représente 2/3 des viandes consommées.
Par contre, la viande de porc reste
peu consommée en Afrique (8,9%), elle arrive derrière les viandes de bovins et de buffles
(47,8%), des volailles (24,5%) et celle des petits ruminants (18,6%).
Les disparités dans les
répartitions peuvent s’expliquer non seulement par les facteurs climatiques, les habitudes
alimentaires mais surtout par les facteurs sociaux et religieux (Islam, Judaïsme) qui peuvent
avoir des effets négatifs sur la population porcine.
En Côte d'Ivoire, la viande de porc est très prisée par la population.
Ainsi, la demande de
viande de porc en Côte d'Ivoire est estimée à plus de 60 000 tonnes, alors que la production
locale ne parvient à couvrir que 17% de cette demande (FAO, 2020).
La Côte d'Ivoire se
retrouve donc à importer 83% de sa consommation de viande de porc.
L’accroissement de la population porcine ces dernières décennies laisse entrevoir d’énormes
possibilités.
Outre leurs avantages zootechniques (forte prolificité, cycle de reproduction et de
production court, omnivore), les porcs produisent de la viande sans contribuer à la
détérioration des pâturages naturels et transforment les aliments concentrés deux fois plus
efficacement que les ruminants.
C’est la viande de porc qui représente la production la plus
importante et ce, bien que d’autres espèces domestiques soient d’un point de vue strictement
numérique, plus importantes.
La viande de porc est fréquemment recherchée comme source de lipides animaux et elle se
prête particulièrement bien au traitement industriel.
L’élevage porcin contribue aussi au
développement du paysannat car sa rentabilité est plus rapide par rapport à l’élevage de
bovins.
Enfin, les fumiers et purins des porcs peuvent être exploités au maximum en
agriculture et pisciculture lorsqu’ils sont élevés en enclos (HOLNES, 1994).
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II- MATERIELS ET METHODES
Le matériel utilisé dans ce travail est l’ordinateur portable.
Et la méthode de synthèse bibliographique, la lecture de thèse ; de mémoire ; d’article
et notre support de cours pour cet l’UE.
III- RESULTATS ET DISCUSSION
III-1- SYSTEMES DE PRODUCTION ET LES RACES EXPLOITEES AINSI QUE
LEURS PERFORMANCES
III-1-1- SYSTEMES DE PRODUCTION
On distingue plusieurs systèmes de production : systèmes traditionnel, semi-intensif, intensif,
intégré et le système dit « plein air ».
III-1-1-1- LE SYSTEME TRADITIONNEL OU FAMILIAL
C’est la méthode d’élevage porcin dans la plupart des régions tropicales.
DICK et GEERT
(1995) trouvent dans ce système deux formes de production, les porcs errants et les porcs
attachés.
Les porcs errants se rapportent au type dans lequel les animaux sont abandonnés à
eux-mêmes, divagant autour des maisons où ils se nourrissent de ce qu’ils trouvent.
A
l’occasion, ils reçoivent un supplément d’aliments à faible valeur nutritive quand il y en a.
Les porcs attachés sont des animaux entravés autour d’un arbre, d’un pieu ou gardés
simplement dans des enclos rudimentaires pour une période d’engraissement de 3 à 4 mois.
Leur alimentation, habituellement des déchets de cuisine ou de produits agricoles et leur
abreuvement sont fournis par l’éleveur une à deux fois par jour.
Cette pratique s’observe
souvent à l’approche d’une cérémonie ou d’une fête importante, mais également en hivernage
pour éviter que les animaux ne détruisent les cultures ou pour limiter les vols et les
bastonnades.
Le système traditionnel est le plus simple et le plus économique.
Il demande peu
d’investissement en argent et en temps mais, expose les animaux à des infestations massives
et à diverses pathologies avec pour conséquences, une mortalité élevée, une croissance lente
et une faible productivité.
Sont concernés par ce système les races locales en raison de leur
adaptation à l’environnement, leur plus grande aptitude à résister aux maladies et à supporter
les conditions locales.
Les porcs dans ce système jouent un rôle socio-économique important.
Les animaux sont élevés pour autoconsommation et leur nombre est généralement assez bas,
moins de cinq (05) femelles reproductrices par troupeau (HOLNES, 1994).
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III-1-1-2- LE SYSTEME SEMI-INTENSIF
Dans ce système décrit par HOLNES (1994), les animaux sont élevés en enclos ce qui
contraint l’éleveur à leur procurer la nourriture.
Les enclos sont des constructions
rudimentaires plus ou moins améliorées selon l’effectif du troupeau avec une organisation
réduite à son strict minimum.
En plus des races locales, on rencontre dans ce type de
production des produits de croisement des races indigène et exotique.
Généralement, le
cheptel est plus important (parfois jusqu’à 50 têtes) et la productivité plus élevée.
La
commercialisation est présente mais parfois aléatoire ou dictée par des besoins financiers
immédiats du producteur.
III-1-1-3- LE SYSTEME INTENSIF
D’après DICK et GEERT (1995), il se rencontre autour des centres urbains.
C’est un élevage
tourné vers la production commerciale de porcs avec des unités comprenant des troupeaux de
40 à 1000 têtes (Image 1).
Ce système nécessite des installations plus sophistiquées (porcherie
moderne), des aliments appropriés, de l’eau et notamment des soins vétérinaires pour prévenir
les pathologies afin d’optimiser la production et garantir une rentabilité maximale.
C’est un
système qui se prête bien à l’intégration de la production céréalière et de l’industrie
agroalimentaire dans lequel les activités sont planifiées pour assurer des rentrées régulières.
Quant aux animaux élevés, la tendance va aux races exotiques à haut rendement ou des
hybrides issues de ces dernières et principalement une variété indigène.
III-1-1-4- LE SYSTEME INTEGRE
Le système intégré se traduit par l’association de fermes familiales et industrielles.
Il permet
de faire face à l’évolution quantitative et qualitative de la demande.
Cette évolution est due au
développement de la notion de traçabilité des produits, à la croissance des industries de
transformation secondaire et à l’amélioration des conditions de transport.
Dans ce système, les
pratiques d’élevages sont formalisées par les industriels et la grande distribution.
Des aides
techniques peuvent être fournies par les industriels aux grands élevages.
Très largement
pratiqué en Asie tropicale, le système intégré a pour but principal une meilleure valorisation
du lisier des animaux.
L’association de l’élevage porcin à d’autres productions (pisciculture,
la culture d’algues, etc.) permet d’atteindre cet objectif.
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IMAGE 1 : Elevage intensif de porcs
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III-1-1-5- LE SYSTEME DIT « PLEIN AIR »
Il se rencontre un peu partout en Europe et en Amérique.
C’est un système dans lequel les
truies sont gardées dans des prairies où elles disposent d’abris individuels pour mettre bas et
se protéger contre les intempéries.
Selon HOLNES (1994), ce système existe en zones
tropicales et n’est appelé à se développer à condition que les animaux puissent trouver des
endroits ombragés et des marres de fange.
Parallèlement à ces systèmes d’élevage, l’éleveur peut choisir une ou plusieurs «....
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