Ordo de la messe solennelle de la Vigile de Pâques selon les livres de 1955 et 1962
Publié le 18/06/2024
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Vigile 2024
Edition du 24 mars 2024
La procession sort de la sacristie, le sous-diacre portant la croix1 et le cérémoniaire tenant le pan gauche
de la chape du célébrant, tourne à droite, et deux à deux les clercs font la révérence à l’autel, puis
descendent la nef jusqu’au lieu où brûle le feu.
Le thuriféraire décroche l’encensoir du pied, l’acolyte droit apporte le livre et l’acolyte gauche le
bénitier.
Le célébrant dit l’oraison de bénédiction, le diacre et le cérémoniaire lèvent le bord de la chape
lorsque le célébrant fait le signe de croix à la bénédiction.
Le thuriféraire retire un charbon et le met
dans l’encensoir, puis le célébrant impose et bénit l’encens2.
Le diacre donne l’aspersoir au célébrant –
avec les baisers habituels – qui asperge trois fois le feu, puis il encense trois fois le feu.
L’acolyte gauche
vide alors le bénitier dans un endroit convenable.
Un servant prend le cierge pascal et le tient près du célébrant.
Le diacre donne au célébrant un stylet, et
ce dernier trace les symboles sur le cierge en lisant les prières dans le livre, puis il dépose le stylet.
Un
servant apport un plateau avec des grains d’encens que le célébrant asperge puis encense.
Le célébrant
prend les grains et les insères dans le cierge en lisant les prières dans le livre.
Le diacre prend un petit cierge, l’allume au feu et le donne au célébrant.
Le célébrant allume le cierge
pascal et rend le petit cierge, puis il bénit le cierge pascal, le diacre et le cérémoniaire lèvent le bord de
la chape lorsque le célébrant fait le signe de croix à la bénédiction ; enfin il impose et bénit de nouveau
l’encens.
Le diacre dépose les ornements violets pour prendre les ornements blancs puis il reçoit le cierge
pascal.
L’acolyte droit emporte les ornements violets du diacre et les disposes à la banquette, et le gauche
transporte le pied de l’encensoir.
La procession débute dans cet ordre : le thuriféraire en tête, suivi du sous-diacre avec la croix, du diacre
avec le cierge pascal allumé, du célébrant, suivis ensuite par les membres du clergé et le peuple.
Lorsque
le diacre entre dans l'église, debout, il chante seul Lumen Christi3 et tous, sur signal du cérémoniaire,
sauf le sous-diacre et le thuriféraire, s'agenouillent face au cierge pascal et répondent Deo gratias.
Le
célébrant allume alors sa propre bougie à partir du cierge pascal.
Au milieu de l'église, le diacre chante
à nouveau plus fort, on s’agenouille de même.
Les bougies du clergé sont allumées à partir du cierge
pascal.
Au milieu du chœur, le diacre chante encore plus fort, et on s’agenouille comme précédemment
et les servants allument les bougies du peuple.
Le sous-diacre se tient devant le cierge pascal avec la
croix du côté de l’Evangile, le diacre pose le cierge pascal sur son support et chacun va à sa place.
Le diacre se rend devant le célébrant où il est rejoint par le thuriféraire.
Le célébrant met et bénit l'encens
comme à l'ordinaire.
Le diacre reçoit du cérémoniaire le livre de l'Exultet, s'agenouille devant le
célébrant et dit Jube, domne, benedicere.
Le célébrant prononce la formule spéciale : Dominus sit in
corde tuo…, bénit le diacre et lui donne la main à baiser.
Le cérémoniaire a pris le cierge du célébrant
pendant la bénédiction de l'encens et du diacre et le lui rend ensuite.
Le diacre se relève et, ayant le
cérémoniaire à sa gauche et le thuriféraire à sa droite, il salue le célébrant.
Ils se retournent tous les trois
et se rendent devant le lutrin.
Le diacre dépose le livre.
Puis il reçoit l'encensoir du cérémoniaire et
encense le livre de trois coups doubles comme à l'évangile pendant la messe.
Puis, accompagné du
cérémoniaire et du thuriféraire, il va faire le tour du cierge pascal en l'encensant.
Revenu devant le
pupitre, il rend l'encensoir et commence le chant de l'Exsultet.
Le thuriféraire reçoit l'encensoir du cérémoniaire, le reporte à la sacristie et revient se placer à la gauche
du diacre.
À la fin du chant, le diacre referme le livre et le donne au cérémoniaire, puis, toujours
accompagné du cérémoniaire et du thuriféraire, il va saluer le célébrant.
Il dépose ensuite, avec l'aide de
l’acolyte droit, les ornements blancs et reprend ceux de couleur violette – l’acolyte droit rapporte à la
Les acolytes ne portent pas de chandeliers mais le livre et le bénitier.
De fait, MR 1962 nn.
3 et 4 suggèrent plutôt de faire l’aspersion avant l’imposition d’encens, une innovation qui
aurait pour conséquence que l’encens ne fume pas encore beaucoup lors de l’encensement ; il semble préférable
de suivre le schéma classique.
3
Le R.P.
H.
Littner, CSS, déconseille de lever le cierge pascal.
1
2
Vigile 2024
Edition du 24 mars 2024
sacristie les ornements blancs.
De son côté, le sous-diacre va déposer la croix de procession près de la
crédence et vient à la gauche du célébrant.
Celui-ci s'est assis après avoir rendu son cierge à l’acolyte
gauche dès la fin du chant de l'Exultet.
Le diacre et le sous-diacre s'asseyent dès que le diacre s'est revêtu
de violet.
Entre temps, le cérémoniaire reporte le livre de l'Exsultet à la crédence.
Le thuriféraire enlève le voile
blanc du lutrin, le dépose à la crédence où il prend le livre pour la lecture des leçons qu'il va mettre sur
le lutrin.
Les lectures sont lues, sans titre, et à leur fin, personne ne répond Deo gratias.
Elles sont lues par un
lecteur, à l’endroit où le diacre a chanté l’Exultet.
À la fin de chaque lecture ou après chaque cantique,
tout le monde se lève ; le célébrant dit Oremus, le diacre dit Flectamus genua, et tout le monde, sauf
l’acolyte droit qui tient le livre, fléchit les genoux et prie en silence pendant un certain temps ; le diacre
dit Levate, tout le monde se lève, et le célébrant dit l’oraison ; enfin, tous s’assoient – sauf après la
dernière oraison où tous restent debout.
Après la dernière oraison, deux chantres viennent s'agenouiller au milieu du choeur où ils chantent les
litanies.
Les invocations ne sont pas doublées : l'assistance entière donne les réponses.
Le célébrant et
ses ministres s'agenouillent devant la banquette.
Pendant ce temps, deux servants installent, du côté de
l’Epître, une table pour la bénédiction de l’eau avec tout ce qu’il faut4.
A la fin de la première partie des
litanies, au signal du cérémoniaire, tous se lèvent.
Les ministres se rendent derrière la table, face au peule, un servant apport le cierge pascal sur la droite
du célébrant, un autre prend la croix et l’acolyte droit se tient sur la gauche du célébrant avec le livre.
Le célébrant procède à la bénédiction, les ministres soulevant les bords de la chape à chaque fois qu’il
fait un geste.
Le célébrant se lave les mains avec de la....
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