8 résultats pour "voulu"
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« Il n'y a pas de vrai sens d'un texte. Pas d'autorité de l'auteur. Quoi qu'il ait voulu dire, il a écrit ce qu'il a écrit ; une fois publié, un texte est comme un appareil dont chacun peut se servir à sa guise et selon ses moyens. » Justifiez et discute
« Il n'y a pas de vrai sens d'un texte. Pas d'autorité de l'auteur. Quoi qu'il ait voulu dire, il a écrit ce qu'il a écrit ; une fois publié, un texte est comme un appareil dont chacun peut se servir à sa guise et selon ses moyens. » Justifiez et discutez cette affirmation de Paul Valéry, en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis. Introduction Le problème du vrai sens d'un texte doit s'envisager selon plusieurs axes : on doit d'abord considérer les intentions de l'auteur et les r...
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Sommes-nous responsables seulement de ce que nous avons voulu ?
I. La responsabilité essentielle. Il faut, croyons-nous, maintenir le principe que la responsabilité, étant essentiellement personnelle, s'attache primordialement à ceux de nos actes qui sont l'émanation de ce qu'il y a de plus personnel en nous : notre volonté délibérée. Ce- on ceux-là dont nous sommes pleinement responsables. II. L'extension de la responsabilité. A. — Mais il résulte déjà de là que nous sommes également responsables des conséquences, même lointaines, de nos actes, pour peu que...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Sommes-nous responsables seulement de ce que nous avons expressément voulu ?
Position de la question. La responsabilité est l'expression morale de la personnalité consciente et libre. Il semble donc qu'elle s'attache essentiellement à nos actes expressément volontaires. Peut-on l'étendre au delà de cette limite ? I. La responsabilité essentielle. Il faut, croyons-nous, maintenir le principe que la responsabilité, étant essentiellement personnelle, s'attache primordialement à ceux de nos actes qui sont l'émanation de ce qu'il y a de plus personnel en nous: notre volonté d...
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Ne sommes-nous moralement responsables que de ce que nous avons expressément voulu ?
Position de la question. La responsabilité est l'expression morale de la personnalité consciente et libre. Il semble donc qu'elle s'attache essentiellement à nos actes expressément volontaires. Peut-on l'étendre au delà de cette limite ? I. La responsabilité essentielle. Il faut, croyons-nous, maintenir le principe que la responsabilité, étant essentiellement personnelle, s'attache primordialement à ceux de nos actes qui sont l'émanation de ce qu'il y a de plus personnel en nous: notre volonté d...
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Le réel est-il totalement intelligible ?
ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION • Se demander ce qu'on peut entendre par « intelligible »; par « totalement intelligible ». — intelligibilité et rationalité. — intelligibilité et raison. • Introduction à la Petite Logique in Morceaux choisis (Gallimard) de Hegel. Citation : « L'on trouve dans la préface de la Philosophie du Droit ces propositions : Ce qui est rationnel est aussi réel, et ce qui est réel est aussi rationnel. Ces propositions bien simples ont été vivement attaquées [...] Mais en ce qui conc...
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Jean-Paul SARTRE: le refus romantique de la maladie
Et comme il faut assumer nécessairement pour changer, le refus romantique de la maladie par le malade est totalement inefficace. Ainsi y a-t-il du vrai dans la morale qui met la grandeur de l’homme dans l’acceptation de l’inévitable et du destin. Mais elle est incomplète car il ne faut l’assumer que pour la changer. Il ne s’agit pas d’adopter sa maladie, de s’y installer mais de la vivre selon les normes pour demeurer homme. Ainsi ma liberté est condamnation parce que je ne suis pas libre...
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ROUSSEAU: ETAT DE NATURE ET ETAT CIVIL
"Les philosophes qui ont examiné les fondements de la société ont tous senti la nécessité de remonter jusqu'à l'état de nature, mais aucun d'eux n'y est arrivé. Les uns n'ont point balancé à supposer à l'homme, dans cet état, la notion du juste et de l'injuste, sans se soucier de montrer qu'il dût avoir cette notion, ni même qu'elle lui fût utile. D'autres ont parlé du droit naturel que chacun a de conserver ce qui lui appartient, sans expliquer ce qu'ils entendaient par appartenir. D'autres, do...