43 résultats pour "vise"
-
La loi vise l'intérêt général
La loi vise l'intérêt général Toute loi, avons-nous dit, vise l'intérêt commun des hommes, et c'est seulement dans cette mesure qu'elle acquiert force et valeur de loi. Dans la mesure, au contraire, où elle ne réalise pas ce but, elle perd sa force d'obligation [...]. Or, il arrive fréquemment qu'une disposition légale utile à observer pour le bien public en règle générale devienne, en certains cas, extrêmement nuisible. Car le législateur, ne pouvant envisager tous les cas particuliers, rédige...
-
La loi vise l'intérêt général - Saint Thomas
La loi vise l'intérêt général Toute loi, avons-nous dit, vise l'intérêt commun des hommes, et c'est seulement dans cette mesure qu'elle acquiert force et valeur de loi. Dans la mesure, au contraire, où elle ne réalise pas ce but, elle perd sa force d'obligation [...j. Or, il arrive fréquemment qu'une disposition légale utile à observer pour le bien public en règle générale devienne, en certains cas, extrêmement nuisible. Car le législateur, ne pouvant envisager tous les cas particuliers, rédige...
-
La société de consommation ou le détournement de l’Homme vis-à-vis de la nature
La société de consommation ou le détournement de l’Homme vis-à-vis de la nature Introduction : La prospérité de la société interconnectée du paraître, la compulsivité consumériste presque inconsciente des individus et l’intensification de l’hyper-mondialisation source des rejets de déchets et de c02, nous montre que nous vivons dans une contradiction existentielle. En effet, c’est l’activité économique globalisée et constante, sous sa forme prédatrice, qui alimente la société de surconsom...
-
L'apologue, petit récit à visée morale est une forme d'argumentation indirecte dont le but est de faire passer un message. Est-il selon vous plus efficace d'argumenter à l'aide de récits imagés plutôt que de manière directe ?
Demande d'échange de corrigé de nogues pascale ([email protected]). Sujet déposé : L'apologue, petit récit à visée morale est une forme d'argumentation indirecte dont le but est de faire passer un message. Est-il selon vous plus efficace d'argumenter à l'aide de récits imagés plutôt que de manière directe ? Voltaire a beaucoup écrit pour exprimer ses idées et a employé des genres très différents, recourant aussi bien à l'argumentation directe dans ses essais qu'à l'argumentation indire...
-
l'action ne vise-t-elle que l'efficacité ?
Dans un monde où nous sommes jugés sur nos actes, sur ce qu'ils manifestent de ce que nous sommes dans le monde, il parait normal d'attribuer pour unique visée de ceux-ci et de l'action en général, l'efficacité. C'est ainsi que l'homme politique par exemple, est écarté du pouvoir si ces actions sont jugées inefficaces. Pourtant, pour naturel que cela paraisse, on peut toutefois se demander si l'action ne vise que l'efficacité. En effet, viennent aussi à l'esprit des actions qui semblent sortir d...
-
La justice vise-t-elle l'égalité ?
Sujet : La justice vise-t-elle l’égalité ? Thémis, fille d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre), est une déesse dans la mythologie grecque. Elle est le symbole de la justice et du droit. Elle est souvent représentée yeux bandés, signe d’impartialité, tenant un glaive dans une main, signe du châtiment, et une balance dans l’autre, signe de l’égalité. Cela montre que quel que soit son profil, l’homme doit pouvoir bénéficier d’une même justice. Du latin justitia « conformité avec le droit...
-
L'art peut-il ne viser que l'éphémère ?
Voilà un sujet chausse-trappe et difficile, qu'il vaut peut-être mieux éviter à l'examen. En effet, il acquiert plusieurs significations possibles, selon la façon d'aborder et de traiter les définitions des mots. Il est clair que l'art, créateur de choses belles, cherche à fixer dans la durée, en s'inspirant de l'événementiel, des réalités, des objets, des idées, qui sont, par essence, passagers, provisoires, fugaces. La question posée est alors la suivante : l'art peut-il rester borné à un obje...
-
Suffit-il d'ouvrir les yeux pour découvrir la vérité ?
Introduction : Il est de tradition philosophique de douter des données visuelles : Platon nous enseigne, dans son « mythe de la Caverne » que les prisonniers se leurrent en ne voyant que les ombres de marionnettes sur la paroi d'une grotte ; Descartes nous invite à douter des données des sens en les relativisant par ceux du rêve. Cependant, les yeux ou le regard symbolisent la conscience de la vérité ou de la réalité: « il faut le voir pour le croire » dit-on, et le regard ( d'abord des yeux ) d...
-
-
Quelles sont les caractéristiques de l'art moderne ?
L'art moderne peut être défini comme un art de rupture. Il est rupture vis-à-vis des codes esthétiques qui le définissaient mais rupture également vis-à-vis du cadre social dans lequel il s'inscrit. Ayant produit aujourd'hui tous ses effets, cette double rupture semble nous avoir introduit dans une configuration nouvelle du rapport art/ société où, pour reprendre le titre de l'un des numéros de la revue Art Press, la mort de l'art semble paradoxalement se conjuguer avec la mode de l'art. Dans le...
-
faut-il viser la lune pour atteindre les étoiles
Sujet : Faut-il viser la lune pour atteindre les étoiles ? Position sur le sujet : à la POSITIVE Madame, Monsieur, bonjour, Mon nom est Evane je suis votre chef de cabine. Le commandant de bord et l’ensemble de l’équipage ont le plaisir de vous recevoir à bord de ce vol Eloquentia airline. Nous nous assurerons de votre sécurité et de votre confort durant ce vol à destination de la lune. Nous vous informons que les membres d’équipage portant un insigne rouge sont chargés d’assurer votre s...
-
Mon bonheur ne dépend-il que de moi ?
Le bonheur semble tenir lieu, à travers les âges, de visée commune à chaque homme et pourtant la conception du bonheur n'a eu de c e s s e de changer. Déjà A ristote dans L'Ethique à Nicomaque place le bonheur au rang de bien suprême, rien apparemment que de très moderne, puisque Freud en montrant que le principe de plais ir continue souvent, après la petite enfance, de guider l'homme, c onstate à son tour l'importance du bonheur dans la vie. C ependant c'est chez A ristote par la contemplation...
-
Viser l'égalité ne signifierait-il pas contraindre les plus forts ?
AIDE FOURNIE PAR L'ELEVE: Remarquez tout d'abord ici que le fait de viser l'égalité relève d'une fin politique : il s'agit d'un but que l'on peut se fixer face à une communauté ou une société dont les membres sont inégaux. Montrez donc que l'inégalité consiste d'abord en une opposition entre des faibles et des forts : la loi du plus fort n'est-elle pas la première des lois de la nature ? Viser l'égalité ce serait donc bien contraindre les plus forts puisque cela consisterait à compenser leurs pr...
-
La beauté est-elle dans l'art ou dans la nature ?
Introduction : La beauté d'un paysage, d'une lumière, d'une plante ou d'une personne, est une beauté naturelle, qui n'a pas été construite par l'homme mais se donne naturellement dans les choses que la nature produit. Mais l'art, qui vise le beau, n'est-il pas le plus apte à réaliser la beauté, contrairement à la nature dans laquelle la beauté ne semble qu'accidentelle ? En effet, un grand nombre de choses n'est pas beau dans la nature, mais peut l'être dans la représentation qu'en fait l'a...
-
Faut-il se battre pour être reconnu par les autres ?
Demande d'échange de corrigé de debruères guillaume ([email protected]). Sujet déposé : Faut-il se battre pour être reconnu par les autres ? La violence a mauvaise presse, elle inspire de nos jours le mépris, et Rousseau disait déjà en son temps que « toute méchanceté vient de faiblesse ». D'une manière générale, l'entente entre les hommes est privilégiée et l'opinion commune vise à condamner toutes sortes de luttes. On ne suggère pas à un homme de se battre afin d'accéder pleinement a so...
-
Toute technique vise-t-elle à fabriquer des objets ?
Toute technique vise-t-elle à fabriquer des objets ? INTRODUCTION La technique conserve, de sa parenté avec l'art, l'idée d'une manière de procéder pour parvenir à une fin. On parlera ainsi d'un procédé de fabrication ou encore une méthode de pensée susceptible d'améliorer les voies d'accès aux fins que l'on se propose. La technique vise avant tout l'utilité qu'elle ne peut obtenir qu'au prix d'une économie de moyens et un maximum d'efficacité. Peut-on dire alors que toute technique vise à fabri...
-
L'objet du désir en est-il la cause ?
Introduction : Ë Bien définir les termes du sujet : - « Le désir » : C'est ce que l'on ressent lorsqu'un besoin spontané s'est transformé en une tendance consciente orientée vers un but conçu ou imaginé. Le désir témoigne d'un manque, mais ce manque n'est pas tel qu'il puisse être comblé, ce pourquoi il faut distinguer entre désir et besoin. Le désir est donc inapaisable en soi, et contrairement au besoin, il s'articule à "l'imaginaire" (vs le réel), ce pourquoi il ne saurait être véritablement...
-
-
LA SAGESSE MORALE selon EPICTÈTE
Thème 3973 LA SAGESSE MORALE selon ÉPICTÈTE « Dans tout ce qui ne relève pas de ton libre arbitre, sois plein d'assurance ; mais dans tout ce qui en relève, tiens-toi sur tes gardes. Car si le mal est dans un jugement ou dans une volonté coupables, c'est contre ce jugement et contre cette volonté seuls qu'il faut se tenir en garde ; et si toutes les choses qui ne relèvent pas de notre libre arbitre, et qui ne dépendent pas de nous ne sont rien par rapport à nous, il faut user d'assurance vis-à-v...
-
La religion engendre-t-elle nécessairement la superstition ?
A la question posée par le sujet, on serait tenté de répondre très vite que non d'un point de vue extérieur à la religion, seulement la question semble après réflexion plus difficile que cela à résoudre. Le dictionnaire nous dit que la superstition consiste en une croyance irraisonnée ou au pouvoir occulte et fatal d'un acte, d'un signe. Ainsi le sujet nous demande si les religions sont totalement prisonnières de la superstition ? On verra donc dans un premier cas que la définition de la sup...
-
Qu'est-ce qu'un Etat de droit ?
Un État de droit est celui qui non seulement limite le pouvoir par la loi, ce qui par conséquent l'oblige, mais encore qui traite les hommes comme des sujets de droit et non comme des individus privés; ce qui l'intéresse autrement dit chez les hommes, ce sont toutes les catégories qui les unissent comme citoyens en puissance ou en acte (écolier, contribuable, électeur), et non pas les opinions ou les choix qui les singularisent au risque de les diviser comme individus. La neutralité de l'Etat es...
-
La culture nous permet-elle d'être libre ?
Analyse du sujet : Sujet portant sur deux notions qu'il faut absolument traiter en même temps ; il ne s'agit pas de « saucissonner » le sujet en définissant d'abord la culture puis la liberté et en dernière partie traiter enfin le sujet. On a l'habitude d'opposer nature et culture. En effet, la culture est ce qui relève d'un travail, d'un artifice ; c'est ce qui met en valeur selon l'étymologie du mot. A culture, rapportée à l'homme, est également synonyme de civilisation. C'est un ensemble de n...
-
Selon Soljenitsyne, « une littérature [...] qui n'ose communiquer à la société ses propres souffrances et ses propres aspirations, qui n'est pas capable d'apercevoir à temps les dangers sociaux et moraux qui la concernent, ne mérite même pas le nom de li
Demande d'échange de corrigé de Zhang William ([email protected]). Sujet déposé : Selon Soljenitsyne, « une littérature [...] qui n'ose communiquer à la société ses propres souffrances et ses propres aspirations, qui n'est pas capable d'apercevoir à temps les dangers sociaux et moraux qui la concernent, ne mérite même pas le nom de littérature. » Pensez-vous, comme Soljenitsyne, qu'une oeuvre littéraire doive assumer une telle responsabilité dans la société de son temps ? Vous fonderez votr...
-
Husserl et la phénoménologie
Husserl et la phénoménologie Husserl naquit à Prossnitz (Autriche-Hongrie) en 1859 dans une famille d'origine juive. Il étudia aux universités de Leipzig, Berlin, Vienne, principalement les mathématiques et la philosophie. En 1883-4, à Vienne, il suit les cours du philosophe et psychologue Fr. Brentano, qui exerça une influence importante sur la direction de sa pensée et avec lequel il se lia d'ailleurs d'amitié. A vingt-sept ans, il se convertit à la foi chrétienne (luthérienne évangélique...
-
La technique n'est elle qu'un moyen d'assouvir nos besoins fondamentaux ?
Introduction : La technique peut se définir comme usage ou l'emploi d'une habileté particulière : d'un certain art de faire en vue de produire quelque chose de façon plus efficace et plus rapide. En ce sens, la notion de technique a principalement un aspect économique : économie de temps, de moyens etc. La technique est effectivement l'ensemble des procédés ou méthodes d'un art, d'une activité ; mais aussi l'ensemble des applications de la science dans le domaine de la production. On peut donc d...
-
Raymond Aron, Dimensions de la conscience historique.
« La science historique n'est pas plus une reproduction pure et simple de ce qui a été que la physique n'est une reproduction de la nature. Dans les deux cas, l'esprit intervient et élabore un monde intelligible à partir du donné brut. Mais si l'histoire est une reconstruction comme la physique, elle est une reconstruction de type tout différent. La physique vise la loi, l'histoire le singulier […]. A ucune science ne retient jamais tout du réel, chacune a un mode propre de sélection, visant à d...
-
-
Arendt et la vie politique
« Depuis les Grecs, nous savons qu'une vie politique réellement développée conduit à une remise en question du domaine de la vie privée, et à un profond ressentiment vis-à-vis du miracle le plus troublant : le fait que chacun de nous a été fait ce qu'il est – singulier, unique et immuable. Toute cette sphère du strictement donné, reléguée au rang de la vie privée dans la société civilisée, constitue une menace permanente pour la sphère publique qui se fonde sur la loi d'égalité avec la même...
-
SOMMES NOUS TOUJOURS LIBRES DE NOS DECISIONS ?
Demande d'échange de corrigé de berardi flo ([email protected]). Sujet déposé : SOMMES NOUS TOUJOURS LIBRES DE NOS DECISIONS ? Décider c'est préférer, c'est émettre un choix personnel, c'est dire oui à un élément en excluant les autres possibilités. La liberté présuppose le pouvoir de l'esprit et ainsi la capacité de prendre soi même une décision. Le choix est un acte de la conscience, de la pensée mais est-il totalement libre ou au contraire soumis aux influences étrangères à l'esprit ? Ainsi, nou...
-
HEGEL et l'éducation des enfants
À l'école, [...] l'activité de l'enfant commence à acquérir, de façon essentielle et radicale, une signification sérieuse, à savoir qu'elle n'est plus abandonnée à l'arbitraire et au hasard, au plaisir et au penchant du moment ; l'enfant apprend à déterminer son agir d'après un but et d'après des règles, il cesse de valoir à cause de sa personne, et commence de valoir suivant ce qu'il fait et de s'acquérir du mérite. Dans la famille, l'enfant doit agir comme il faut dans le sens de l'obéiss...
-
KANT et l'autorité du maître et des lois
Analyse du sujet. Comment démarrer. 1. Si certains sujets de baccalauréat pèchent parfois par leur caractère unilatéral ou unidimensionnel, ce texte de Kant pèche par excès de richesse ! Il concerne la philosophie politique, le problème du pouvoir, celui de l'établissement de la justice, mais aussi l'anthropologie humaine (« Qu'est-ce que l'homme? Est-il bon? Est-il méchant? Qu'est-ce qui le définit ? Quel type de tendances? »). Mais il touche aussi à la sphère de l'éducation. Bref, c'est un...
-
La spontanéité est-elle liberté ?
Il est fréquent qu'une personne face à une injustice puisse avoir une réaction dite spontanée qui pourra être de l'indignation ou bien de la colère. A ce moment précis, la personne agissant d'elle même aura le sentiment d'avoir eu un comportement libre. Mais l'aura-t-elle vraiment été, libre ? Ne pourrait-on pas penser qu'elle se soit trouvée sous l'emprise d'une émotion qui l'ait ainsi empêché d'être totalement libre ? On voit de cette façon que la liberté et la spontanéité ne sont pas deux not...
-
Heidegger: oui et non à la technique.
HEIDEGGER : DIRE "OUI" ET "NON" À LA TECHNIQUE Le développement accéléré et envahissant de la technique dans le monde moderne oblige à repenser les rapports que l'homme entretient avec elle : primitivement instrument de l'homme, la technique semble en effet en passe de faire de l'homme son instrument. Aussi est-ce au moyen de se libérer de la technique tout en l'utilisant que nous invite à réfléchir Heidegger. « Nous pouvons utiliser les objets techniques et nous en servir normalement,...
-
Marx: L'homme est-il le seul à
travailler ?
PRESENTATION DU "CAPITAL" DE MARX Ce livre inachevé a un destin paradoxal. Seul le premier tome, consacré à la production, fut achevé et publié en 1867 du vivant de Marx (1818-1883), les deux autres consacrés à « la circulation » et au « procès d'ensemble » du capital, fragmentaires, furent publiés par Engels de manière posthume. Élaboration intellectuelle, dense et complexe, usant de tous les styles d'écriture (ironique, polémique, théorique) et de tous les types de références, Le Capital est d...
-
Karl Heinrich MARX (1818-1883)
Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l’homme et la nature. L’homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d’une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement, afin de s’assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie. En même temps qu’il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie, il modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y sommeillent. Nous ne nous arr...
-
-
Engels: L'État est-il un mal nécessaire ?
L'État n'est pas du tout un pouvoir imposé du dehors de la société ; il n'est pas davantage « la réalisation effective de l'idée morale », « l'image et la réalisation de la raison », comme le prétend Hegel. Non, il est un produit de la société parvenue à un degré de développement déterminé ; il est l'aveu que cette société s'embarrasse dans une insoluble contradiction avec soi-même, s'étant scindée en antagonismes irréconciliables qu'elle est impuissante à conjurer. Mais afin que les classes ant...
-
Saint Augustin et le démon
« Quand, du fond le plus intérieur, ma pensée eut retiré et amassé toute ma misère devant les yeux de mon cœur, il s'y éleva un affreux orage, chargé d'une pluie de larmes. Et pour les répandre avec tous mes soupirs, je me levai […] et j'allai m'étendre, je ne sais comment, sous un figuier, et je lâchai les rênes à mes larmes, et les sources de mes yeux ruisselèrent, comme le sang d'un sacrifice agréable. Et je vous parlai, non pas en ces termes, mais en ce sens : « Eh ! Jusques à quand, Seigneu...
-
Cl. Bernard écrit : « Dans sa marche à travers les siècles, la médecine constamment forcée d'agir, a tenté d'innombrables essais dans le domaine de l'empirisme et en a tiré d'utiles enseignements. Si elle a été sillonnée et bouleversée par des systèmes d
Cl. Bernard écrit : « Dans sa marche à travers les siècles, la médecine constamment forcée d'agir, a tenté d'innombrables essais dans le domaine de l'empirisme et en a tiré d'utiles enseignements. Si elle a été sillonnée et bouleversée par des systèmes de toute espèce que leur fragilité a fait successivement disparaître, elle n'en a pas moins exécuté des recherches, acquis des notions et entassé des matériaux précieux, qui auront plus tard leur place et leur signification dans la médecine scient...
-
Karl Heinrich MARX: L'usage ou l'emploi de la force de travail
L'usage ou l'emploi de la force de travail, c'est le travail. L'acheteur de cette force la consomme en faisant travailler le vendeur. Pour que celui-ci produise des marchandises, son travail doit être utile, c'est-à-dire se réaliser en valeurs d'usage. C'est donc une valeur d'usage particulière, un article spécial que le capitaliste fait produire par son ouvrier. De ce que la production de valeurs d'usage s'exécute pour le compte du capitaliste et sous sa direction, il ne s'ensuit pas, bien ente...
-
Karl Heinrich MARX (1818-1883)
L'usage ou l'emploi de la force de travail, c'est le travail. L'acheteur de cette force la consomme en faisant travailler le vendeur. Pour que celui-ci produise des marchandises, son travail doit être utile, c'est-à-dire se réaliser en valeurs d'usage. C'est donc une valeur d'usage particulière, un article spécial que le capitaliste fait produire par son ouvrier. De ce que la production de valeurs d'usage s'exécute pour le compte du capitaliste et sous sa direction, il ne s'ensuit pas, bien ente...
-
Si le désir est inconscient, à quoi bon vouloir le maîtriser ?
Le désir a été considéré comme inhérent à la nature humaine. Certains philosophes tels Schopenhauer ou Spinoza ont même vu en lui l'essence de l'homme. Qu'est-ce que cela signifie ? Le sujet présuppose ici que le désir est involontaire. Ce terme désigne un mouvement ou une activité qui n'est pas choisie par la volonté et donc par le sujet. Nous exécutons un geste involontaire quand nous ne sommes pas la cause véritable de nos actions. Or, le fait de pouvoir être la cause de ses actions, de pouvo...
-
Aristote et l'amitié
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y op...
-
Punir l'injustice commise vise-t-il à rendre les hommes plus justes ?
Demande d'échange de corrigé de GA BIN Jeanny ([email protected]). Sujet déposé : la punition du coupable est-elle la réponse la plus juste à l\'injustice ? La punition du coupable est-elle la réponse la plus juste à l'injustice ? La punition s'applique aussi bien dans la sphère publique que dans la sphère privée, elle entre dans un cadre défini, elle nécessite une autorité, et un règlement. Elle consiste pour l'autorité à infliger une sanction à toute pers onne relevant de cette autorité et...
-
-
« Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours» Gandhi
«Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours» ATTRIBUÉ À GANDHI f) La prem ière part ie de cette citat ion de Mohandas Kara mch and Gan dhi• •, parf ois attri buée à l'ecc lésia stiqu e Isido re de Séville (560 -636 ), est en réali té la refo rmu latio n d'un e idée déjà prés ente chez le poèt e antiq ue Horace•• dans ses Odes: «Carpe diem quam mini mum cred ula postera », litté rale men t «cue ille le jour prés ent sans te souc ier du lend ema in...
-
Parlant du métier de romancier, François Mauriac écrit : « Les personnages fictifs et irréels nous aident à nous mieux connaître et à prendre conscience de nous-mêmes... Et c'est sans doute notre raison d'être, c'est ce qui légitime notre absurde et étra
Parlant du métier de romancier, François Mauriac écrit : « Les personnages fictifs et irréels nous aident à nous mieux connaître et à prendre conscience de nous-mêmes... Et c\'est sans doute notre raison d\'être, c\'est ce qui légitime notre absurde et étrange métier que cette création d'un monde irréel grâce auquel les hommes vivants voient plus clair dans leur propre coeur et peuvent se témoigner les uns aux autres plus de compréhension et de pitié. » Expliquez, commentez et, si vous le jugez...
-
Spinoza, Traité théologico-politique: l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni
Philosophie – Séries techniques – Corrigé Explication de texte Expliquez le texte suivant : 1 5 10 On pense que l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni faire qui nous soit vraiment utile, c'est le pire esclavage, et la liberté n'est qu'à celui qui de son entier consentement vit sous la seule conduite de la Raison. Qu...