26 résultats pour "souveraine"
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Aristote: le bonheur est le souverain
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y op...
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Le souverain est-il au-dessus des lois ?
Définition des termes du sujet Ce sujet de philosophie politique invite à interroger une instance particulière du système politique, celle du souverain. La présence d'un souverain suppose que ce système ait une instance capitale personnifiée en un seul homme : monarchie, mais aussi par exemple instance dirigeante d'un système démocratique. Le souverain est celui qui détient le plus de pouvoir sur l'État et qui représente cet Etat. Les lois sont l'ensemble des règles politiquement établies qui pe...
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Rousseau et la puissance souveraine
D'abord la puissance législative et la puissance exécutive qui constituent la souveraineté n'en sont pas distinctes. Le Peuple Souverain veut par luimême, et par lui-même il fait ce qu'il veut. Bientôt l'incommodité de ce concours de tous à toute chose force le Peuple Souverain de charger quelques-uns de ses membres d'exécuter ses volontés. Ces Officiers, après avoir rempli leur commission, en rendent compte, et rentrent dans la commune égalité. Peu à peu ces commissions deviennent fréquent...
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L'idée de souverain bien
Le concept de Souverain Bien ou le problème du bonheur et de la vertu. Problématique : Bonheur (entendu comme état de complète satisfaction de tous les penchants humains) et vertu (entendue comme disposition réfléchie et volontaire à faire le bien) peuvent-ils être liés ? L'homme vertueux est-il nécessairement un homme heureux ? Ou faut-il, comme le marquis de Sade, parler d'infortunes de la vertu et de prospérités du vice ? Le méchant, le vicieux est-il plus heureux que le vertueux ? Si oui, n'...
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Le bonheur est-il le souverain bien ?
INTRODUCTION Tout homme recherche son propre bien. Le bonheur, compris comme état de plénitude, peut être identifié au bien suprême s'il est la première finalité poursuivie par l'individu, celle qui surpasse toutes les autres, celle qui est la plus importante. Le qualificatif suprême suppose qu'il n'y a rien au-dessus. Mais si être heureux constitue le bien suprême qu'en est-il des moyens ? Tous les moyens sont-ils bons pour être heureux ? La recherche du bonheur et celle de la vertu peuvent s'o...
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Baruch SPINOZA
Des fondements de l'État tels que nous les avons expliqués ci-dessus, il résulte avec la dernière évidence que sa fin dernière n'est pas la domination; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répèt...
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Bonheur et souverain bien
Définition des termes du sujet: BONHEUR: De bon et heur (terme dérivé du latin augurium, présage, chance). État de complète satisfaction de tous les penchants humains. • Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. • Dans les morales eudémonistes, le bonheur est la fin de l'action humaine. Pour Kant, en revanche, c'est le respect de la loi morale qui doit orienter la volonté, et non la recherche du bonheur. Car cette...
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DESCARTES: Savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables...
Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à que...
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Spinoza: Morale et politique
PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'autre ont leur royaume propre » (XV). Pour examiner les...
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Baruch SPINOZA
Il est extrêmement rare que les souveraines Puissances * donnent des ordres d'une extrême absurdité, car, dans leur propre intérêt et afin de conserver leur pouvoir, il leur importe avant tout de veiller au bien général et de fonder leur gouvernement sur les critères raisonnables. (...) On sait que le but et le principe de l'organisation en société consistent à soustraire les hommes au règne absurde de la convoitise et de les faire avancer - autant que possible - sur la voie de la raison, de sor...
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Aristote: Le bonheur comme le souverain Bien
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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Aristote: Le bonheur comme le souverain Bien
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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DESCARTES: s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont
Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux,...
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Blaise Pascal: Les critères du juste
sont-ils relatifs ?
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Baruch SPINOZA
Une opinion vulgairement répandue nomme esclave celui qui agit sur l'ordre d'un autre, et homme libre celui qui se conduit comme il le veut. Cette manière de voir n'est pas tout à fait conforme à la vérité. En fait, l'individu entraîné par une concupiscence personnelle au point de ne plus rien voir ni faire de ce qu'exige son intérêt authentique est soumis au pire des esclavages. Au contraire, on devra proclamer libre l'individu qui choisit volontairement de guider sa vie sur la raison. Quant à...
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Le plaisir des sens est-il le souverain bien ?
[Le plaisir sensuel est synonyme de plénitude: celui qui l'expérimente n'a besoin de rien d'autre. S'il n'y a pas d'âme, alors le souverain bien ne peut être que le plaisir du corps. Toute personne normalement constituée vit pour le plaisir.] Le plaisir est un absolu Du grec hedonè, « plaisir », l'hédonisme affirme que le bonheur consiste dans le plaisir. Telle était, par exemple, la thèse que défendait l'école des Cyrénaïques, fondée par Aristippe de Cyrène vers 390 av. J.-C. Pour les Cyrénaïqu...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Thomas Hobbes (présentation du philosophe (Terminale)
Thomas Hobbes Né prématurément d'une mère terrorisée par l'approche de l'Armada espagnole, Hobbes survécut à la guerre civile qui se solda par l'exécution de Charles I et le protectorat de Cromwell, et fut un temps précepteur du prince de Galles en exil. Ce furent probablement les bouleversements politiques de son époque qui lui inspirèrent sa science de la politique. Elle visait à développer une connaissance de l'homme et de la société destinée à assurer la stabilité du gouvernement et la p...
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Spinoza: Peut-on à la fois obéir et
être libre ?
VOCABULAIRE SPINOZISTE Utile (propre): objet du Désir correspondant réellement à ce Désir, et donc à l’essence de l’individu qui le poursuit. Il est donc spécifique et produit un réel accroissement d’être, cohérent et permanent. Vérité: ce n’est pas seulement l’accord de l’idée et de son objet extérieur: c’est aussi et surtout l’accord de cette idée avec elle-même, et l’évidence intérieure et immédiate d’une idée adéquate (index sui). Les concepts «Dieu» et « vérité» sont identiques. Liberté: el...
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Notes de cours: LE BONHEUR
1 approche générale • « Tous les hommes, observait Pascal, recherchent d'être heureux, cela est sans exception ; quelques différents moyens qu'ils y emploient, ils tendent tous à ce but. » • Le bonheur se définit comme un état de complète satisfaction qui remplirait toute la conscience. Le problème est de savoir s'il est possible de parvenir à un tel état, et si cet état constitue bien la fin dernière de l'homme. 2 l'eudémonisme antique • Pour la philosophie antique, toute pensée réfléchie...
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Spinoza, Traité théologico-politique: l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni
Philosophie – Séries techniques – Corrigé Explication de texte Expliquez le texte suivant : 1 5 10 On pense que l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni faire qui nous soit vraiment utile, c'est le pire esclavage, et la liberté n'est qu'à celui qui de son entier consentement vit sous la seule conduite de la Raison. Qu...
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STUART MILL: L'objet de cet essai...
Introduction P our expliquer ce texte de M ill, extrait de l'introduction à De la liberté , on partira de ce qu'on pourrait peut-être appeler le point aveugle du texte, à partir duquel ses enjeux s'expliciteront. En effet, comment légitimer la c ontrainte, c'es t-à-dire le fait d'agir, individuellement ou collectivement, pour empêcher autrui d'agir, dès lors que l'on postule c omme fondement de la théorie politique la liberté d'agir, c 'est-à-dire le droit souverain de ne pas être contraint ? C...
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La raison est-elle souveraine ?
[En découvrant la raison, l'homme a découvert que l'esprit était une puissance autonome. Grâce aux seuls raisonnements qu'il est capable de produire, il peut comprendre et maîtriser la réalité.] Dès ses origines, la philosophie s'est affranchie des mythes – La naissance de la philosophie grecque, aux VIe-Ve siècles avant J.-C. correspond à une remise en cause de la valeur des mythes grecs, à la fois dans leur vertu explicative des origines du monde et dans leur rôle de légitimation de l'ordre so...
- Hobbes: L'État doit-il se soumettre au peuple ?
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HOBBES: Mais qu'est-ce qu'une bonne loi?
« Mais qu'est-ce qu'une bonne loi? Par bonne loi, je n'entends pas une loi juste, car aucune loi ne peut être injuste. La loi est faite par le pouvoir souverain, et tout ce qui est fait par ce pouvoir est cautionné et reconnu pour sien par chaque membre du peuple: et ce que chacun veut ne saurait être dit injuste par personne. Il en est des lois de la République comme des lois des jeux: ce sur quoi les joueurs se sont accordés n'est pour aucun d'eux une injustice. Une bonne loi se caractér...
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HOBBES : LA PUISSANCE DE L'ÉTAT DOIT ÊTRE ABSOLUE
HOBBES : LA PUISSANCE DE L'ÉTAT DOIT ÊTRE ABSOLUE L'État, selon Hobbes, est la seule manière par laquelle les hommes peuvent surmonter leur propre violence. Sans une Puissance souveraine absolue auquel chacun abandonne la totalité de ses droits naturels, qui cumule donc tous les pouvoirs, la société éclate, et ceux qui en font partie se détruisent. Ainsi, à la violence naturelle ne peut-on opposer que la force absolue de l'Etat-Léviathan. « On objectera peut-être ici que la condition de...