21 résultats pour "souffrir"
-
LEIBNIZ: une vérité peut souffrir des objections invincibles
Pour moi, j'avoue que je ne saurais être du sentiment de ceux qui soutiennent qu'une vérité peut souffrir des objections invincibles ; car une objection est-elle autre chose qu'un argument dont la conclusion contredit à notre thèse ? Et un argument invincible n'est-il pas une démonstration ? Et comment peut-on connaître la certitude des démonstrations, qu'en examinant l'argument en détail, la forme et la matière, afin de voir si la forme est bonne, et puis si chaque prémisse est ou reconn...
-
Nos désirs ne peuvent-ils que nous faire souffrir ?
L'analyse du professeur Le romantisme littéraire est souvent connu par les figures du désir qu'il a su mettre en valeur. De Faust au « desdichado », le désir semble ici marqué par la souffrance et l'inquiétude, sans cesse traversé par le malaise, à tel point que le titre de Baudelaire, « les fleurs du mal » paraît caractériser une vérité humaine, au regard de laquelle le désir participe d'un manque qui est à la fois et paradoxalement à l'origine d'une souffrance et d'un plaisir. Faut-il pourtan...
-
Travailler, est-ce souffrir ?
Travailler, est-ce souffrir ? « S’il ne trouve pas vite du travail, il ne fera jamais rien de sa vie ». Voilà ce que l’on peut entendre, et ce que l’on entend bien trop souvent de la part de nos proches à propos du travail. Le travail semble plus accepté voire recommandé par le groupe social auquel on appartient. Le travail est un effort fourni par une personne pour réaliser quelque chose, produire un résultat qui ne pouvait pas « exister » avant. Ce travail peut être rémunéré, parfois non,...
-
suffit-il de ne pas souffrir pour être heureux ?
Sujet : suffit-il de ne pas souffrir pour être heureux ? Analyse du sujet : Cette question est une interrogation totale : elle appelle soit une réponse positive, oui, il suffit de ne pas souffrir pour être heureux ; soit une réponse négative : non il ne suffit pas de ne pas souffrir pour être heureux. Il va s'agir autrement de se demander si l'absence de souffrance est une condition suffisante du bonheur. Pour cela attardons-nous sur les différents concepts qui composent notre question : Souffri...
-
Désirer est-ce nécessairement souffrir ?
Introduction et problématique: Désirer est-ce nécessairement souffrir ? En tant que tension vers un objet qu'on imagine pouvoir être source de plaisir ou de plénitude, le désir -comme le Janus bifrons- recèle une dualité constitutive. Comme "tension", il nous voue nécessairement à la souffrance. Ne désirons-nous pas en effet que ce dont nous manquons ? Manque qui nous condamnerait au jardin des Supplices. Mais comme "source de plaisir ou de plénitude", le désir nous promet l'accès au jardin des...
-
Désirer, es ce nécessairement souffrir?
[Le désir nous fait souffrir tant que nous n'avons pas ce que nous désirons. Il nous fait souffrir aussi lorsque, ayant été satisfait, il se transforme en ennui. La seule manière de ne pas souffrir est de supprimer le désir.] Le désir oscille entre souffrance et ennui Pour Schopenhauer, le désir aboutit inévitablement à la souffrance. En effet, non seulement le désir produit la souffrance du manque tant que nous n'avons pas satisfait notre besoin; mais, lorsque nous obtenons ce que nous désiron...
-
« Qui commence à aimer doit se préparer à souffrir »
Sujet : «Qui commence à aimer doit se préparer à souffrir», Antoine Gombaud, Maximes, Sentences et Réflexions Morales et Politiques, 1702. ................................................................................................................................. N.B : Les titres soulignés, en crochet ou en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie. Introduction : [Entrée en matière] En littérature, comme dans la vie, amour et souffrance s...
-
Faut-il souffrir pour mieux connaître et se connaître ?
Analyse du sujet : Du point de vue conceptuel : Souffrir : Souffrir c'est endurer quelques choses qui nous déplaît fortement. Souffrir c'est donc l'affect qui découle de l'incapacité à se soustraire au mal. Mais les maux qui font souffrir peuvent être de diverses formes : une blessure, une maladie peuvent faire souffrir parce qu'elles nuisent à l'équilibre du corps ; l'angoisse, la peine, la jalousie, tout ces sentiments que nous voudrions ne jamais expérimenter, sont des formes plus profondes d...
-
-
La pitié est naturelle à l'homme
La pitié est naturelle à l'homme Les hommes ne sont naturellement ni rois, ni grands', ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce ; enfin, tous sont condamnés à la mort. Voilà ce qui est vraiment de l'homme ; voilà de quoi nul mortel n'est exempt. Commencez donc par étudier de la nature humaine ce qui en est le plus inséparable, ce qui constitue le mieux l'humanité. À seize ans l'ad...
-
La pitié est naturelle à l'homme - Rousseau
La pitié est naturelle à l'homme Les hommes ne sont naturellement ni rois, ni grands, ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce ; enfin, tous sont condamnés à la mort. Voilà ce qui est vraiment de l'homme ; voilà de quoi nul mortel n'est exempt. Commencez donc par étudier de la nature humaine ce qui en est le plus inséparable, ce qui constitue le mieux l'humanité. À seize an...
-
La pitié est naturelle à l'homme - Rousseau
La pitié est naturelle à l'homme Les hommes ne sont naturellement ni rois, ni grands, ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce ; enfin, tous sont condamnés à la mort. Voilà ce qui est vraiment de l'homme ; voilà de quoi nul mortel n'est exempt. Commencez donc par étudier de la nature humaine ce qui en est le plus inséparable, ce qui constitue le mieux l'humanité. À seize an...
-
Désirer est-ce forcément s'exposer à souffrir ?
[Le désir nous fait souffrir tant que nous n'avons pas ce que nous désirons. Il nous fait souffrir aussi lorsque, ayant été satisfait, il se transforme en ennui. La seule manière de ne pas souffrir est de supprimer le désir.] Le désir oscille entre souffrance et ennui Pour Schopenhauer, le désir aboutit inévitablement à la souffrance. En effet, non seulement le désir produit la souffrance du manque tant que nous n'avons pas satisfait notre besoin; mais, lorsque nous obtenons ce que nous désirons...
-
ROUSSEAU: L'éducation d'Emile
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "EMILE OU DE L'EDUCATION" DE ROUSSEAU: L'Émile est un livre inclassable, qui emprunte aussi bien aux genres du traité, de l'essai que de la fiction romanesque et même de la confession. Pour Rousseau (1712-1778), l'éducation' est une notion si complexe qu'on ne peut en faire la théorie systématique, ni la réduire à une collection de préceptes. Publié simultanément au C ontrat social, l'Émile apparaît comme son nécessaire contrepoint dans la mesure où il ne cherche p a s...
-
Epictète: Ce qui dépend de nous...
Ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous C'est la règle à comprendre. Tout le malheur des hommes vient de ce qu'ils confondent ce qui est en leur pouvoir et ce qui n'est pas en leur pouvoir. Ils désirent ainsi ce qui ne dépend pas d'eux (envie, jalousie), s'affligent de ce qui leur échappe (deuil...) et sont ainsi esclaves des événements, des autres, du jugement des autres : du monde extérieur. Le but est donc de redevenir maître de soi, d'exercer sa maîtrise sur les seules ch...
-
Faut-il que l'homme souffre pour progresser ?
[La souffrance a une vertu moralisatrice. Elle oblige l'homme à réfléchir sur sa condition. Elle l'engage à se rapprocher de son semblable et de Dieu; lequel a fait de la souffrance une épreuve à surmonter.] La souffrance grandit Pascal écrit: «La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable» (Pensées). L'homme a conscience de n'être plus un animal, mais de n'être pas non plus semblable à Dieu. Victime de la maladie, de la vieillesse, de...
-
Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?
Introduction et problématique: Désirer est-ce nécessairement souffrir ? En tant que tension vers un objet qu'on imagine pouvoir être source de plaisir ou de plénitude, le désir -comme le Janus bifrons- recèle une dualité constitutive. Comme "tension", il nous voue nécessairement à la souffrance. Ne désirons-nous pas en effet que ce dont nous manquons ? Manque qui nous condamnerait au jardin des Supplices. Mais comme "source de plaisir ou de plénitude", le désir nous promet l'accès au jardin des...
-
-
Aimer problématique et références
Aimer : Enjeux et références Aimer et/VS éthique : Mesure démesure I- Aimer est souffrance): un mal (Aveuglement et Platon : Le Banquet « L’amour est aveugle. » Existe-t-il plaisir plus grand ou plus vif que l'amour physique ? Non, pas plus qu'il n'existe plaisir plus déraisonnable. «Il existe en chacun de nous une espèce de désir terrible, sauvage et déréglée» Schopenhauer : « L’amour, c’est l’ennemi.» Anatole France : " L'amour ne fleurit que dans la douleur. " Le ja...
-
Aristote: Bonheur et Amusement
Si tous les hommes recherchent le bonheur, ils ne l'entendent pas pour autant de la même manière. Il semble donc qu'il n'y a pas un Souverain Bien mais plusieurs (plaisir, honneur, richesse, vertu). Aristote en déduit que le Bien n'est pas universel et qu'on ne peut donc pas en faire la science. Le Bien ne transcende pas le monde humain comme s'il siégeait "au delà de l'être". Il va s'agir alors de définir un Bien "praticable" proprement humain. Le bonheur ne consiste pas dans l'amusement...
-
Doit-on préférer l'illusion qui réconforte a la vérité qui fait souffrir ?
Analyse du sujet · Eléments de définition * Illusion = Du latin illudere qui signifie se jouer de, tromper, leurrer. 1° Le terme désigne l'état de celui qui est trompé, leurré, la méprise des sens ou de l'esprit qui se laisse abuser par l'apparence. Sous son aspect négatif, l'illusion s'apparente à un défaut de savoir. Positivement, elle est une croyance caractérisée par sa puissance et son énergie. - Chez Platon : Non pas ignorance simple mais ignorance qui s'ignore. C'est, par exemple, la s...
-
La psychanalyse ?
La psychanalyse est une théorie et une thérapeutique des névroses, c'est-à-dire des troubles de l'équilibre psychique et de l'affectivité : angoisses, obsessions, phobies... Elle a pris naissance vers la fin du XIXe siècle. Le Dr Joseph Breuer et l'école de Jean Martin Charcot traitaient alors les malades par l'hypnose et la suggestion. Le premier cas traité fut celui d'Anna 0., jeune fille de vingt et un ans qui, à la suite de la mort de son père, souffrait de toux nerveuse, de paralysies, de t...
-
Nietzsche
Dans le christianisme, ni la morale, ni la religion ne sont en contact avec la réalité. Rien que des causes imaginaires (« Dieu », « l’âme », « moi », « esprit », « libre arbitre » - ou même l’arbitre qui n ‘est « pas libre ») ; rien que des effets imaginaires (« le péché », « le salut », « la grâce », « l’expiation », « le pardon des péchés »). Une relation entre des êtres imaginaires (« Dieu », « esprits », « âmes ») ; une imaginaire science naturelle (anthropocentrique ; une absence totale de...