55 résultats pour "signes"
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Qu'est-ce qu'un signe ?
Observation. — Les deux parties du sujet sont évidemment liées. De la nature du signe dépendra son rôle dans l'activité intellectuelle. Position de la question. Le signe est-il quelque chose d'extérieur à la pensée? ou bien en est-il intimement solidaire? Selon la réponse que nous donnerons à cette question, l'idée que nous pourrons nous faire de son rôle dans la vie intellectuelle sera différente. I. Qu'est-ce qu'un signe? A. — Les empiristes ont eu tendance, en général, à concevoir le lien ent...
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Les crises au sein d'une société sont-elles le signe de sa vitalité ?
Introduction : La crise peut se comprendre comme le moment de rupture d'un équilibre. Elle est la remise en cause d'un ordre que nous pensions le plus souvent acquis et immuable. La crise naît de l'incapacité d'une structure à répondre de manière adéquate à un ensemble de problèmes posées par une situation actuelle. Or si l'activité se comprend comme la vitalité même, le présent ; une société en crise est alors une société qui n'est plus adaptée à ce même présent. Elle se mortifie. Dès lors les...
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Alors que la plupart des moralistes recommandent à l'homme de limiter ses besoins, économistes et sociologues s'accordent assez communément pour voir, dans la multiplication des besoins, le signe d'une civilisation plus avancée. S'agit-il là, à votre avi
Alors que la plupart des moralistes recommandent à l'homme de limiter ses besoins, économistes et sociologues s'accordent assez communément pour voir, dans la multiplication des besoins, le signe d'une civilisation plus avancée. S'agit-il là, à votre avis, d'un irréductible conflit entre deux conceptions de l'homme ? Introduction. — Nous sommes les témoins, et les victimes, de mouvements revendicatifs dont l'arme essentielle est la grève. Or que demandent généralement ces grévistes ? Une augment...
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SIGNE ET SYMBOLE ?
On parle indifféremment de signes algébriques ou de symboles algébriques : et il est vrai que tout symbole est un signe. c'est-à-dire une chose qui tient lieu d'une autre. un u signifiant » qui renvoie à un u signifié ». M. Lalande distingue dans son Vocabulaire le signe qui justifie une assertion (la baisse du baromètre signifie la pluie), le signe qui communique un ordre (feu rouge), le signe qui évoque une idée (le mot). Un signe peut avoir été expressément créé (les galons sont le signe du g...
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Bergson et le langage
Si […] les fourmis, par exemple, ont un langage, les signes qui composent ce langage doivent être en nombre bien déterminé, et chacun d’eux rester invariablement attaché, une fois l’espèce constituée, à un certain objet ou à une certaine opération. Le signe est adhérent à la chose signifiée. Au contraire, dans une société humaine, la fabrication et l’action sont de forme variable, et, de plus, chaque individu doit apprendre son rôle, n’y étant pas prédestiné par sa structure. Il faut donc un lan...
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Bergson
Si [...] les fourmis, par exemple, ont un langage, les signes qui composent ce langage doivent être en nombre bien déterminé, et chacun d'eux rester invariablement attaché, une fois l'espèce constituée, à un certain objet ou à une certaine opération. Le signe est adhérent à la chose signifiée. Au contraire, dans une société humaine, la fabrication et l'action sont de forme variable, et, de plus, chaque individu doit apprendre son rôle, n'y étant pas prédestiné par sa structure. Il faut donc un l...
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DESCARTES: la machinerie du corps
Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu'il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en même façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour e...
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« La rêverie est le dimanche de la pensée. La flânerie n'est pas seulement délicieuse, elle est utile. C'est un bain de santé qui rend la vigueur et la souplesse à tout l'être, à l'esprit comme au corps, c'est le signe et la fête de la liberté, c'est un
« La rêverie est le dimanche de la pensée. La flânerie n'est pas seulement délicieuse, elle est utile. C'est un bain de santé qui rend la vigueur et la souplesse à tout l'être, à l'esprit comme au corps, c'est le signe et la fête de la liberté, c'est un banquet joyeux et salutaire, le banquet du papillon qui lutine et butine sur les côteaux et dans les prés. Or, l'âme est aussi papillon. » (Amiel, Fragments d'un journal intime.) En faisant appel à vos souvenirs littéraires et à votre expérience...
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DESCARTES: machine et corps
Enfin il n’y a aucune de nos actions extérieures qui puisse assurer ceux qui les examinent que notre corps n’est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu’il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles, ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en mêmes façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour...
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HOBBES: Lorsqu'un homme a observé assez souvent
Texte : Lorsqu'un homme a observé assez souvent que les mêmes causes antécédentes sont suivies des mêmes conséquences, pour que toutes les fois qu'il voit l'antécédent il s'attende à voir la conséquence ; ou que lorsque qu'il voit la conséquence il compte qu'il y a eu le même antécédent, alors il dit que l'antécédent et le conséquent sont des signes l'un de l'autre ; c'est ainsi qu'il dit que les nuages sont des signes de la pluie qui doit venir, et que la pluie est un des signes des nuages...
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En quoi peut-on dire que parler est le propre de l'homme ?
introduction Critiquant les vues de Montaigne et de Charron qui avançaient « qu'il y a plus de différences d'homme à homme, que d'homme à bête », Descartes observait : « il est fort remarquable que la parole ne convient qu'à l'homme seul » (Lettre au marquis de Newcastle, Lettres, P.U.F., p. 161). Le langage serait le propre de l'homme et un critère objectif de différenciation de ce dernier d'avec l'animal. Mais ne constatons-nous pas que les animaux eux aussi communiquent entre eux, qu'ils...
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Qu'est-ce qu'un mot ?
Qu'est-ce qu'un mot ? Le langage est un produit de la vie en société ayant pour fin la communication. C'est un système de signes qui sont utilisés intentionnellement par un sujet et qui se traduisent dans différentes langues réelles. Le langage est donc éminemment humain : une abeille n'utilise pas intentionnellement son code, elle l'effectue d'instinct, comme un programme. Et pour toutes les abeilles, il n'y a qu'un seul code, une seule et même "danse" signifiante. Leur réseau de signes est na...
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Le silence est-il le signe de l'échec du langage ?
Analyse du sujet : La question est formulée de façon totale : elle appelle soit une réponse affirmative « oui, le silence est le signe de l'échec du langage » ; soit « non, le silence n'est pas le signe de l'échec du langage ». Dans ce cas, la question qui se posera sera la suivante : quel rôle assigner au silence dans le cadre du langage ? Pour répondre à la question posée, il va s'agir dans un premier temps de considérer les notions du sujet : silence, signe, échec, langage. Silence Absence de...
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Le langage est-il un signe distinctif de l'humanité ?
[L'humanité se définit par le langage. Le langage est le propre de l'homme.] Le langage structure la pensée L'homme se distingue des animaux en ce qu'il est un animal rationnel, capable de penser. Hegel a écrit : « C'est dans les mots que nous pensons ». Dire que nous pensons en mots, comme on paye en francs ou en dollars, c'est définir le mot comme l'unité de la pensée. Loin d'être deux mondes radicalement extérieurs, « incommensurables » comme le disait Bergson, le langage et la pensée ap...
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Le désir est recherche de signes ?
VOCABULAIRE: SIGNE: Tout élément sensible renvoyant à un élément non sensible, "abstrait" (exemple : le signe "x" qui indique la multiplication). En linguistique (signe linguistique), entité double formée par la combinaison du signifiant et du signifié. Désir Le désir est d'abord la prise de conscience d'un manque, dont la satisfaction procure du plaisir. Le stoïcisme préconise de discipliner nos désirs si on veut atteindre le bonheur. Platon nous invite quant à lui à nous méfier du désir, car i...
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Le culte des morts est-il un signe d'humanité ?
Le culte des morts peut prendre des formes diverses : enterrement, momification, tous les rites funéraires quels qu'ils soient. Rendre un culte au mort, saluer donc son départ, sa fin, son renouveau, est-ce un signe d'humanité ? Que peut-on entendre par là ? Cela signifierait que celui qui ne rend pas de culte n'est pas humain, un animal par exemple ou un barbare (ainsi les nazis ont refusé les sépultures aux juifs qu'ils exterminaient dans les camps. N'était-ce pas un signe de leur inhumanité e...
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Nietzsche: Peut-on concevoir une société sans État ?
VOCABULAIRE: SANS: A l'exclusion de, exprime l'absence. ÉTAT: 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité politique, ou plus précisément cette autorité politique elle-même. L'État c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. 3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État:...
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Nietzsche: Peut-on concevoir une société sans État ?
VOCABULAIRE: SANS: A l'exclusion de, exprime l'absence. ÉTAT: 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité politique, ou plus précisément cette autorité politique elle-même. L'État c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. 3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État:...
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En quoi le culte des morts est-il signe d'humanité ?
VOCABULAIRE: SIGNE: Tout élément sensible renvoyant à un élément non sensible, "abstrait" (exemple : le signe "x" qui indique la multiplication). En linguistique (signe linguistique), entité double formée par la combinaison du signifiant et du signifié. MORT: Du latin mors, «mort». Cessation complète et définitive de la vie. Seul parmi les animaux, l'homme se sait mortel: cruelle certitude qui limite son horizon et l'oblige à composer avec sa propre disparition, comme avec celle des êtres auxque...
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Douter est-ce signe de force ou de faiblesse ?
Connaissance Le besoi n d'une conviction est-il signe de fai blesse? � Seul un esprit fort est capable de douter. Avoir besoin d'une conviction est le signe d'une pensée qui s'endort. Sans conviction, l 'homme ne peut rien conquérir. Les pensées fortes reposent sur de solides croyances.
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Bergson
"Il faut un hasard heureux, une chance exceptionnelle, pour que nous notions justement, dans la réalité présente, ce qui aura le plus d'intérêt pour l'historien à venir. Quand cet historien considérera notre présent à nous, il y cherchera surtout l'explication de son présent à lui, et plus particulièrement de ce que son présent contiendra de nouveauté. Cette nouveauté, nous ne pouvons en avoir aucune idée aujourd'hui, si ce doit être une création. Comment donc nous réglerions-nous aujourd'hui su...
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L'infini du paysage fait-il signe vers Dieu ?
L'infini du paysage fait-il signe vers Dieu ? Prenons un instant pour imaginer une scène commune, celle d'une soirée étoilée où le ciel s'étend à perte de vue. Ce moment de contemplation, face à un horizon infini, nous confronte à une expérience qui va au-delà de notre compréhension quotidienne. La grandeur du ciel, le vaste panorama, semblent susciter des interrogations sur notre existence et sur une possible dimension spirituelle. Lorsque nous contemplons cette immensité, une question ém...
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FREUD: les pensées du rêve et le contenu du rêve
" Les pensées du rêve et le contenu du rêve nous apparaissent comme deux exposés des mêmes faits en deux langues différentes; ou mieux, le contenu du rêve nous apparaît comme une transcription des pensées du rêve, dans un autre mode d'expression, dont nous ne pourrons connaître les signes et les règles que quand nous aurons comparé la traduction et l'original. Nous comprenons les pensées du rêve d'une manière immédiate dès qu'elles nous apparaissent. Le contenu du rêve nous est donné sous...
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Le temps n'est-il, pour l'homme, que le signe de sa dégradation ? (Pistes de réflexion seulement)
éléments de réflexion • Il peut être intéressant d'étudier les différents sens de dégradation : — C'est d'abord la destitution infamante d'un grade, d'une dignité. — En physique, c'est la transformation de l'énergie en forme de moins en moins utilisable (cf. le deuxième principe de la thermodynamique). - C'est plus généralement une détérioration, un délabrement. • Sur le temps comme signe de dégradation, comme signe de moindre dignité, consulter Platon, Le Timée; en particulier : 28a-39e. • Réfl...
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Le désir, signe d'une imperfection, révèle un manque ?
VOCABULAIRE: IMPERFECTION: état de ce qui est inachevé, imparfait, qui a un défaut. SIGNE: Tout élément sensible renvoyant à un élément non sensible, "abstrait" (exemple : le signe "x" qui indique la multiplication). En linguistique (signe linguistique), entité double formée par la combinaison du signifiant et du signifié. Désir Le désir est d'abord la prise de conscience d'un manque, dont la satisfaction procure du plaisir. Le stoïcisme préconise de discipliner nos désirs si on veut atteindre l...
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Le langage est-il le propre de l'homme et le signe de la pensée ?
Le langage est un moyen d'expression de nous pensées, de nos sentiments, de nos émotions. Le va-et-vient de la parole suggère un échange et donc l'interaction entre les individus. Le langage peut donc être défini métaphoriquement comme un instrument ou un outil spécifique à l'homme , dont la fonction essentielle est celle de communication. M ais si une telle définition attire très utilement l'attention sur ce qui distingue le langage de beaucoup d'autres institutions, elle ne va pas sans poser d...
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Alain
Alain Un nom qui de Pontivy à tout le reste de la Bretagne n'est qu'à peine un nom, tant il est commun, sur le duc ou le matelot ; comme on dirait GrosJean ou Maître-Pierre. Il le choisit d'abord pour signer sans signer des papiers au galop, où il se délivre du professeur qu'il est et des titres qu'il a. Cela fait presque deux hommes et deux renommées, qui grandissent à part. Alain, ce journaliste, à Lorient, Rouen ou Paris, qui bravement défend la République, qui est laïque comme on serait cho...
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La notion d'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
On suppose ordinairement que seule une conscience, en tant que faculté de représentation est susceptible de donner un sens à un acte humain. Cependant, l'hypothèse d'un inconscient pose que toute action a un sens, y compris celles qui sont mises habituellement au compte du corps seul (ainsi le symptôme hystérique, le rêve, le lapsus...). Certes, c'est bien un corps qui, comme le pense Alain me dit ma peur et mon angoisse (les"jambes en carton, l'estomac noué..."). En cela, le corps émet des s...
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Le désir est-il le signe de la misère de l'homme?
Termes du sujet: HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. DÉSIR : Tension vers un objet que l'on se représente comme source possible de satisfaction ou d...
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Saint Augustin: Lorsqu'on déclare voir l'avenir...
" Lorsqu'on déclare voir l'avenir, ce que l'on voit, ce ne sont pas les événements eux-mêmes, qui ne sont pas encore, autrement dit qui sont futurs, ce sont leurs causes ou peut-être les signes qui les annoncent et qui les uns et les autres existent déjà : ils ne sont pas futurs, mais déjà présents aux voyants et c'est grâce à eux que l'avenir est conçu par l'esprit et prédit. Ces conceptions existent déjà, et ceux qui prédisent l'avenir les voient présentes en eux-mêmes. Je voudrais faire appel...
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Saint Augustin
" Lorsqu'on déclare voir l'avenir, ce que l'on voit, ce ne sont pas les événements eux-mêmes, qui ne sont pas encore, autrement dit qui sont futurs, ce sont leurs causes ou peut-être les signes qui les annoncent et qui les uns et les autres existent déjà : ils ne sont pas futurs, mais déjà présents aux voyants et c'est grâce à eux que l'avenir est conçu par l'esprit et prédit. Ces conceptions existent déjà, et ceux qui prédisent l'avenir les voient présentes en eux-mêmes. Je voudrais faire appel...
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SARTRE et l'art
Il y a le vert, il y a le rouge, c'est tout ; ce sont des choses, elles existent par elles-mêmes. Il est vrai qu'on peut leur conférer par convention la valeur de signes. Ainsi parle-t-on du langage des fleurs. Mais si, après accord, les roses blanches signifient pour moi « fidélité », c'est que j'ai cessé de les voir comme roses : mon regard les traverse pour viser audelà d'elles cette vertu abstraite ; je les oublie, je ne prends pas garde à leur foisonnement mousseux, à leur doux parfum croup...
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L'expression « langage mathématique » a-t-elle un sens rigoureux ?
THÈMES DE RÉFLEXION • A « la limite » certains prétendent qu'il n'existerait pas de « langue » mathématique. Ils acceptent, évidemment, ridée que les mathématiques usent de signes ou de « symboles » qui leur sont propres et même qui peuvent être déchiffrés par n'importe quel mathématicien quelle que soit sa langue maternelle. Mais ils font remarquer que ces signes ou symboles ne sont — selon eux — que des abrégés, des notations de la langue commune : plus, multiplié par, égal, infini, etc. La «...
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Jean-Paul SARTRE: Les poètes sont des hommes qui refusent d'utiliser le langage
"Les poètes sont des hommes qui refusent d'utiliser le langage. Or, comme c'est dans et par le langage conçu comme une certaine espèce d'instrument que s'opère la recherche de la vérité, il ne faut pas s'imaginer qu'ils visent le vrai ni à l'exposer. Ils ne songent pas non plus à nommer le monde et, par le fait, ils ne nomment rien du tout, car la nomination implique un perpétuel sacrifice du nom à l'objet nommé ou, pour parler comme Hegel, le nom s'y révèle l'inessentiel, en face de la cho...
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Le langage est le propre de l'homme - DESCARTES
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup plu...
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DESCARTES: Me proposant de traiter ici de la lumière
" Me proposant de traiter ici de la lumière, la première chose dont je veux vous avertir est qu'il peut y avoir de la différence entre le sentiment que nous en avons, c'est-à-dire l'idée qui s'en forme en notre imagination par l'entremise de nos yeux, et ce qui est dans les objets qui produit en nous ce sentiment, c'est-à-dire ce qui est dans la flamme ou dans le Soleil, qui s'appelle du nom de Lumière. Car encore que chacun se persuade communément que les idées que nous avons en notre pen...
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Bergson
Les philosophes qui ont spéculé sur la signification de la vie et sur la destinée de l'homme n'ont pas assez remarqué que la nature a pris la peine de nous renseigner là-dessus elle-même. Elle nous avertit par un signe précis que notre destination est atteinte. Ce signe est la joie. Je dis la joie, je ne dis pas le plaisir. Le plaisir n'est qu'un artifice imaginé par la nature pour obtenir de l'être vivant la conservation de la vie ; il n'indique pas la direction où la vie est lancée. Mais la jo...
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Merleau-Ponty
" Le français, ce n'est pas le mot de soleil, plus le mot d'ombre, plus le mot de terre, plus un nombre indéfini d'autres mots et de formes, chacun doué de son sens propre – c'est la configuration que dessinent tous ces mots et toutes ces formes selon leurs règles d'emploi langagier et qui apparaîtrait d'une manière éclatante si nous ne savions pas encore ce qu'ils veulent dire, et si nous nous bornions, comme l'enfant, à repérer leur va-et-vient, leur récurrence, la manière dont ils se fréquent...
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A quoi puis-je trouver un sens ?
Les prénoms prédestinés, les actes manqués, les signes que nous voyons dans la nature et qui influent sur nos actes, ou plus largement, la volonté de trouver la finalité de notre existence, le sens de la vie : il semble que nous ayons tous une certaine propension à interpréter à notre convenance chaque phénomène qui se présente à notre perception, au risque d'erreurs de jugement, voire d'interprétations contradictoires. Dans cette confusion de glose et d'herméneutique, la question se pose : à qu...
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Sous quel signe le temps place-t-il notre existence ?
Non seulement le temps place notre existence sous le signe de l'irréversible, mais il éveille en nous la possibilité d'une conscience morale : je me reproche mon passé parce que je ne peux rien faire pour annuler les erreurs que j'ai commises. Parce que le temps est irréversible, je crains mon avenir et je porte le poids de mon passé ; parce que mon présent sera bientôt un passé sur lequel je n'aurai aucune prise, je suis amené à me soucier de ma vie. Le temps • Distinguez bien le temps, comme c...
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La certitude est-elle le signe d'une pensée morte ?
Parler de pensée morte, c'est opposer la certitude à toute activité de la pensée. En effet, quand on dit d'une personne qu'elle a plein de certitudes, on signifie qu'elle ne se remet pas en cause et qu'elle ne remet pas en cause ses croyances. Le terme de certitude devient presque synonyme de préjugé ici. Vous pouvez donc commencer par montrer en quoi l'activité de la pensée consiste d'abord à remettre en cause les certitudes et les opinions. Ici, vous pouvez montrer en quoi l'homme d'opinions e...
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La certitude est-elle le signe d'une pensée morte?
PROBLEMATIQUE DE L'ELEVE: Parler de pensée morte, c'est opposer la certitude à toute activité de la pensée. En effet, quand on dit d'une personne qu'elle a plein de certitudes, on signifie qu'elle ne se remet pas en cause et qu'elle ne remet pas en cause ses croyances. Le terme de certitude devient presque synonyme de préjugé ici. Vous pouvez donc commencer par montrer en quoi l'activité de la pensée consiste d'abord à remettre en cause les certitudes et les opinions. Ici, vous pouvez montrer en...
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La certitude est-elle le signe d'une pensée morte ?
PROBLEMATIQUE DE L'ELEVE: Parler de pensée morte, c'est opposer la certitude à toute activité de la pensée. En effet, quand on dit d'une personne qu'elle a plein de certitudes, on signifie qu'elle ne se remet pas en cause et qu'elle ne remet pas en cause ses croyances. Le terme de certitude devient presque synonyme de préjugé ici. Vous pouvez donc commencer par montrer en quoi l'activité de la pensée consiste d'abord à remettre en cause les certitudes et les opinions. Ici, vous pouvez montrer en...
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Nietzsche
Mais ne devrions-nous pas aujourd’hui sentir enfin la nécessité de procéder à un bouleversement radical des valeurs grâce à un nouveau retour sur nous-mêmes, à un approfondissement nouveau de l’homme? Ne sommesnous pas arrivés au seuil d’une nouvelle période que l’on pourrait, négativement d’abord, qualifier d’extra-morale, puisque chez nous au mois, immoralistes, on commence à soupçonner que la valeur décisive d’un acte réside justement dans ce qu’il a de non-intentionnel, et que tout ce qu’il...
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Nietzsche et les immoralistes
Mais ne devrions-nous pas aujourd’hui sentir enfin la nécessité de procéder à un bouleversement radical des valeurs grâce à un nouveau retour sur nous-mêmes, à un approfondissement nouveau de l’homme? Ne sommes-nous pas arrivés au seuil d’une nouvelle période que l’on pourrait, négativement d’abord, qualifier d’extramorale, puisque chez nous au mois, immoralistes, on commence à soupçonner que la valeur décisive d’un acte réside justement dans ce qu’il a de non-intentionnel, et que tout ce q...
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Christo
Christo né en 1935 Nés le même jour, le 13 juin 1935, Christo Javacheff et sa femme Jeanne-Claude de Guillebon, dits Christo, ont récemment établi que leur double nom devait être invoqué pour certaines de leurs Oeuvres. Si les dessins préparatoires comme les objets empaquetés restent attribués à Christo seul, tous les objets réalisés (et donc les photographies de leur réalisation) sont signés Christo et Jeanne-Claude. Cette décision s'est appliquée en 1995 à l'historique empaquetage du Reichstag...
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Charlie Chaplin
Charlie Chaplin 1889-1977 Faut-il distinguer monsieur Charles Spencer Chaplin, dit Charlie Chaplin, né à Londres le 16 avril 1889 et mort à Corsier-sur-Vevey dans la nuit du 24 au 25 décembre 1977, de Charlot ? Sans doute puisque Charlot n'est qu'un personnage et que Chaplin qui l'interprète est aussi l'acteur d'un film comme Le Dictateur. Reste que le propos du réalisateur, qu'il s'agisse de Le Kid ou de La Ruée vers l'or où il est Charlot, des Lumières de la ville ou de Monsieur Verdoux — où i...
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Jean-Paul SARTRE
PRESENTATION DE "L'EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME" DE SARTRE Marqué comme oeuvre de circonstance et de vulgarisation, le texte est tiré d'une conférence donnée à Paris en Octobre 1945, qui devait donner l'occasion à Sartre (1905-1980) de répondre à une série d'objections. Il montre que les accusations d'anti-humanisme sont infondées, car sa philosophie ne conduit en rien au mépris de la réalité humaine et de sa valeur. La définition annoncée par le titre est donc en réalité la défense d'une ph...
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Franz Liszt
Franz Liszt Essayer d'évoquer en quelques brèves lignes la personnalité et l'Oeuvre de Franz Liszt, le musicien et virtuose prodigieux dont l'existence fut une suite ininterrompue d'aventures étonnantes, le compositeur qui signa des pages innombrables et dont la correspondance remplirait à elle seule vingt volumes, n'est-ce pas là une véritable gageure ? De fait, si l'on se penche sur cette destinée étrange qui débute en 1811, à Raiding en Hongrie, sous le signe symbolique d'une comète prometteu...
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Alain: Peut-on refuser l'inconscient ?
Être conscient, c'est d'abord être affecté par quelque chose, aussi la conscience peut-elle apparaître comme essentiellement réceptive, voire passive. La conscience est-elle libre, ou déterminée ? La conscience signifie-t-elle l'acceptation résignée de l'ordre des choses, ou se définit-elle au contraire par sa capacité à le transcender, voire à le refuser ? Se définit-elle dans la soumission ou dans la révolte ? Paradoxalement, le fait de prendre conscience de sa propre impuissance peut auss...