60 résultats pour "saisir"
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Qui suis-je, moi qui sais que je suis ?
Définitions: MOI (n. m.) 1. — Désigne le sujet en tant qu'il se pense lui-même. 2. — Idée que se fait de lui-même un individu quelconque. 3. — (Psychan.) Instance de la seconde topique freudienne (opposé au ça et au surmoi), le moi (das Ich) dépend des revendications du ça et des impératifs du surmoi ; il apparaît comme un facteur de liaison des processus psychiques et représente le pôle défensif de la personnalité. Je peux douter de tout, mais je ne peux douter que j'existe, moi qui doute. J'a...
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Montaigne (1533-1592) : « Que sais-je...? »
Montaigne (1533-1592) : « Que sais-je...? » Michel Eyquem, seigneur de Montaigne, naît au château de Montaigne en Périgord le 28 février 1533, d'une famille enrichie dans le commerce du pastel et orientée vers les offices de judicature. Grâce à la vigilance de son père, Montaigne reçoit une excellente éducation humaniste, faite de latin et de musique. A 6 ans, il entre au collège de Guyenne, à Bordeaux; à 13 ans, il commence son droit à l'université de Toulouse. Conseiller à la Cour des aides de...
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Augustin, « Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais, mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus »
Indications générales Avec la fin de l'Antiquité et la diffusion du christianisme en Europe, la philosophie perd son autonomie par rapport à la religion: elle devient «servante de la théologie» (et réciproquement, la religion prend la forme d'une «théologie», c'està-dire d'un discours en partie rationnel). C'est pourquoi saint Augustin (354-430), qui fut évêque et Père de l'Église, est aussi considéré comme un grand philosophe, réalisant le rencontre entre le platonisme et le christianisme. Dans...
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Que pensez-vous de la fameuse ironie socratique: "Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien" ?
Ce sujet est difficile à traiter pour celui qui ignore tout du personnage et de l'attitude philosophique de Socrate. A sa simple lecture, on comprend toutefois qu'il ne suffit pas de se croire savant pour l'être. Bien au contraire, celui qui croit qu'il sait, bien qu'il ne sache pas, est en quelque sorte doublement ignorant. A son ignorance s'ajoute l'ignorance de son ignorance. En affirmant qu'il sait qu'il ne sait rien, Socrate se révèle un tant soit peu plus savant, en ceci qu'il ne croit pas...
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Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien - Socrate (v. 470-399 av. J.-C.)
Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien 1 Socrate (v. 470-399 av. J.-C.) Cette sentence est la véritable signature de Socrate. Elle vient faire écho au « Connais-toi toi-même» dans un nouveau paradoxe : comment se connaître soi-même, si tout ce que l'on sait, c'est qu'on ne sait rien? L'homme est-il condamné à l'ignorance et à l'aveuglement? D'emblée, la question du savoir est au cœur de l'interrogation philosophique. On l'a vu, parce qu'il ne lui semble pas être le plus sage de...
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« Ce que je sais, c’est que je ne sais rien » PLATON
Ce fameux adage de Socrate se trouve dans les dialogues de son élève Platon intitulés Ménon et Y Apologie de Socrate. Que veut-il dire? Que tout le monde est ignorant, mais qu’ignorer son ignorance, c’est ignorer deux fois. Au contraire, la reconnaître, c’est faire un premier pas vers la vérité. Ne pas savoir que l’on est ignorant, c’est en effet être prisonnier d’une illusion de connaissance, qui forme un voile devant notre esprit. Prenons un exemple: si deux hommes ignorent combien font 2 + 2,...
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Sartre et autrui
Introduction : - Thème (ce dont il est question) : Il s'agit ici de mon rapport à autrui, de la manière je le saisi, et dont il me saisit. - Problème (ce qui fait question) : Sartre pose la question de savoir si autrui peut complètement me saisir, de quelle manière, et renverse symétriquement la proposition. Il demande si je peux saisir autrui et de quelle manière. Autrement dit, comment je transforme autrui, et comment autrui me transforme par le regard ? - Thèse (proposition philosophi...
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Blaise PASCAL
Je ne sais qui m'a mis au monde, ni ce que c'est que le monde, ni que moimême; je suis dans une ignorance terrible de toutes choses; je ne sais ce que c'est que mon corps, que mes sens, que mon âme et cette partie même de moi qui pense ce que je dis, qui fait réflexion sur tout et sur ellemême, et ne se connaît non plus que le reste. Je vois ces effroyables espaces de l'univers qui m'enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis plutôt pl...
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David HUME et la question de l'identité personnelle
Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi-même, je tombe toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaleur, de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne parviens jamais, à aucun moment, à me saisir moi-même sans une perception et je ne peux jamais rien observer d'autre que la perception. Quand mes perceptions sont absentes pour quelque temps, quand je dors profondément, par exemple, je suis, pendant...
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Alain
Qu'est-ce qu'un inconscient ? C'est un homme qui ne se pose pas de question. Celui qui agit avec vitesse et sûreté ne se pose pas de question ; il n'en a pas le temps. Celui qui suit son désir ou son impulsion sans s'examiner soi-même n'a point non plus occasion de parler, comme Ulysse, à son propre coeur, ni de dire Moi, ni de penser Moi. En sorte que, faute d'examen moral, il manque aussi de cet examen contemplatif qui fait qu'on dit : « Je sais ce que je sais ; je sais ce que je désire ; je s...
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A quelles conditions l'affirmation je sais" est-elle légitime?"
Introduction : Kant l'a bien souligné, la raison humaine est toujours portée à se poser des questions et à chercher à connaître ce qu'elle ne pourra jamais atteindre. L'homme est avide de savoir, et ne se satisfait jamais pleinement des réponses qui lui sont offertes. Il aimerait pouvoir affirmer « je sais » sur toutes choses. Hélas, c'est souvent lorsqu'on commence à savoir des choses que l'on mesure encore plus l'étendue de notre ignorance, et l'apparente impossibilité à savoir. Comment peut-o...
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Peut-on saisir sa propre culture comme modèle ?
Analyse du sujet : Cette question est formulée de façon totale : elle appelle soit une réponse affirmative « oui l'on peut saisir sa propre culture comme modèle » ; soit une réponse négative « non on ne peut saisir sa propre culture comme modèle. Afin de pouvoir répondre à cette question, il va falloir dans un premier temps s'arrêter sur les concepts qui la composent : culture et modèle. Culture : Du latin cultura, culture du sol » (de colere, « cultiver »). Mise en valeur des terres (agricultur...
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Saint Augustin et l'idée de temps de l'âme
Qu'est-ce donc que le temps ? Quand personne ne me le demande, je le sais; dès qu'il s'agit de l'expliquer, je ne le sais plus... Aurelius Augustinus (354-430) est né en Afrique romaine à Thagaste, petite ville de Numidie (l'actuelle Souk-Ahras, aux confins de l'Algérie et de la Tunisie). Il s'installe comme professeur de rhétorique à Thagaste (373), puis à Carthage (374-383). C'est là qu'il adhère au manichéisme dont il reste adepte pendant près de dix ans, faisant sienne la doctrine de...
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Les instruments du temps nous permettent-ils de saisir ce qu'est le temps ?
Définition des termes du sujet: INSTRUMENT: * Objet fabriqué servant à un travail, à une opération : Instrument aratoire. Instrument de mesure, de travail. * Personne ou chose par l'intermédiaire de laquelle est obtenu un résultat quelconque. Objet permettant de réaliser une opération, appareil, outil. TEMPS: Milieu indéfini et homogène, analogue à l'espace, dans lequel se déroulent les événements. Temps objectif: Mouvement continu et irréversible (« flèche du temps ») par lequel le présent rejo...
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Saint Augustin et l'idée de temps
A urelius A ugustinus (354-430) est né en A frique romaine à Thagas te, petite ville de Numidie (l'actuelle Souk-A hras, aux confins de l'A lgérie et de la Tunisie). Il s'installe comme professeur de rhétorique à T hagaste (373), puis à C arthage (374-383). C 'est là qu'il adhère au manichéisme dont il reste adepte pendant près de dix ans, faisant sienne la doctrine de M anès (216-277) selon laquelle deux principes distincts, le Bien (oeuvre de la lumière) et le M al (oeuvre des ténèbres et s...
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Saint AUGUSTIN et le langage
Ce texte de st Augustin constitue une réflexion sur le rapport des mots aux choses, c'est-à-dire sur la notion de signification. Loin que ce soit l'apprentissage des mots qui nous permette de saisir le monde et de nous y rapporter, de l'organiser en connaissance, c'est la connaissance des choses qui fonde celle des mots : le langage est un moyen mais il n'est pas inné, les mots se construisent sur la base de correspondances entre des sons et des choses que l'on y associe. Toutefois, nous le verr...
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Y a-t-il lieu de distinguer des vérités d'expérience et des vérités de raison ? Les vérités de raison ne sont-elles elles-mêmes que d'anciennes acquisitions de l'expérience? Ou bien faut-il penser qu'elles sont déjà nécessaires à l'homme pour comprendre
Y a-t-il lieu de distinguer des vérités d'expérience et des vérités de raison? Les vérités de raison ne sontelles elles-mêmes que d'anciennes acquisitions de l'expérience? Ou bien faut-il penser qu'elles sont déjà nécessaires à l'homme pour comprendre les enseignements de l'expérience ? Voilà un sujet on ne peut plus classique, mais posé sous une forme nouvelle et en même temps parfaitement claire. Tout candidat qui connaît l'essentiel du problème de la raison a les éléments nécessaires et suffi...
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La raison est-elle le critère majeur pour distinguer l'être humain de l'animal ?
Analyse du sujet : Raison : En philosophie morale, on considère traditionnellement qu'il y a en l'homme un affrontement de la raison et des passions. Une majeure partie de cette branche de la philosophie cherche à résoudre ce problème en décrivant les normes éthiques qu'il faudrait adopter pour parvenir à la vie bonne en dépit de cette contradiction interne. La tradition philosophique considère d'habitude que la raison est cette faculté supérieure qui en l'homme doit commander car elle est ce qu...
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Saint Augustin et la nature du temps
A urelius A ugustinus (354-430) est né en A frique romaine à Thagaste, petite ville de Numidie (l'actuelle Souk-A hras, aux confins de l'A lgérie et de la T unisie). Il s'installe comme professeur de rhétorique à T hagaste (373), puis à C arthage (374-383). C 'est là qu'il adhère au manichéisme dont il reste adepte pendant près de dix ans, faisant sienne la doctrine de M anès (216-277) selon laquelle deux principes distincts, le Bien (oeuvre de la lumière) et le M al (oeuvre des ténèbres et s...
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MALEBRANCHE et la connaissance par conjecture
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DE LA RECHERCHE DE LA VERITE" DE MALEBRANCHE Cette première oeuvre de Malebranche (1638-1715), imposante, et qu'il ne cessera de compléter et de parfaire au point qu'on ne puisse la lire sans ses nombreux Éclaircissements, est de dix années postérieure à son ordination et à sa découverte simultanée et enflammée de la philosophie de Descartes. Sa vocation uniment religieuse et philosophique va consister à compléter et à corriger l'un par l'autre Saint Augustin et l'...
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BERGSON: Intelligence et Elan vital
On pourrait dire de la vie, comme de la conscience, qu'à chaque instant elle crée quelque chose. Mais contre cette idée de l'originalité et de l'imprévisibilité absolues des formes toute notre intelligence s'insurge. Notre intelligence, telle que l'évolution de la vie l'a modelée, a pour fonction essentielle d'éclairer notre conduite, de préparer notre action sur les choses, de prévoir, pour une situation donnée, les événements favorables ou défavorables qui pourront s'ensuivre. Elle isole d...
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DESCARTES
Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses; Je me persuade que rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; Je pense n'avoir aucun sens ; Je crois que le corps, la figure, l'étendue, le mouvement, et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit ; qu'est-ce donc qui pourra être estimé véritable ? peut-être rien autre chose sinon qu'il n'y a rien au monde de certain. Mais que sais-je s'il n'y a point quelque autre chose différente de cell...
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DESCARTES
L'erreur impossible « Je pense, je suis » Refusant de tenir pour vrai ce qui est imposé par les sens, les préjugés ou la tradition, Descartes se met en quête d'une vérité qui puisse se prouver elle-même : seul le doute systématique peut mettre au jour une vérité de ce type, si elle existe. « Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; Je me persuade que rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; Je pense n'avoir aucun sens ; Je crois q...
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Le Code noir de Colbert
Le Code noir de Colbert En mars 1685, Colbert accompagne les mesures prises en faveur de la traite en octroyant la première protection légale des esclaves en soixante articles connue sous le nom de Code Noir. Cette ordonnance concerne le régime, la police et le commerce des esclaves dans les îles françaises de l'Amérique - puis de l'océan Indien en 1723. Il s'agit, en théorie, de définir les droits et les devoirs des esclaves et des maîtres les uns envers les autres. En pratique, et quand ils s...
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Beauté et finalité règnent dans la nature - ARISTOTE
Beauté et finalité règnent dans la nature - ARISTOTE À vrai dire, certains des êtres vivants n'offrent pas un aspect agréable ; pourtant la Nature qui les a produits avec art procure des plaisirs inexprimables à ceux qui, lorsqu'ils les contemplent, peuvent connaître les causes et qui sont philosophes de race. Et d'ailleurs il serait déraisonnable et absurde que nous trouvions du plaisir à contempler les images de ces êtres, parce que nous y saisissons en même temps l'art, par exemple du sculpte...
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Platon: le désir insatiable de la démocratie
« N'est-ce pas le désir insatiable de ce que la démocratie regarde comme son bien suprême qui perd cette dernière ? — Quel bien veux-tu dire ? — La liberté, répondis-je. En effet, dans une cité démocratique tu entendras dire que c'est le plus beau de tous les biens, ce pourquoi un homme né libre ne saura habiter ailleurs que dans cette cité (...). Or (...) n'est-ce pas le désir insatiable de ce bien, et l'indifférence pour tout le reste, qui change ce gouvernement et le met dans l'obligat...
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Autrui me connaît-il mieux que je ne me connais moi-même ?
remière définition de connaître De quelque manière qu'on l'envisage, la connaissance pose le problème du rapport de n remarquera que le plan de la pensée à un objet. Connaître c'est avant tout saisir quelque chose par la pensée, et de introduction correspond au plan façon plus précise le saisir adéquatement. Mais ce problème prend un tour aigu si l'on u développement. envisage la connaissance de soi confrontée à celle qu'autrui peut avoir de nous-mêmes. ifférence entre ce dont j'ai L'ob...
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LE POUVOIR-SENTIR ET LA RÉCEPTIVITÉ EN ART
LE POUVOIR-SENTIR ET LA RÉCEPTIVITÉ EN ART Mais quel est donc ce symbolisé que je sais ne pouvoir atteindre que par son symbole ? Grâce à l'art, je forme avec moi-même une société secrète : l'artiste me confie la moitié de l'anneau, que je reconstitue dans sa totalité ; cette reconstitution, c'est la jouissance esthétique. Quelle fonction précise est donc celle du symbole, quelle est celle du symbolisé ? C'est ici le lieu de scruter la conscience de l'amateur. Le béotien ne voit pas l'oeuvre-sym...
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Peut-on saisir la réalité sans recourir à des concepts ?
Surréalisme Peut-on saisir la réalité sans recourir à des concepts? ~ Le concept n'est pas nécessaire à la connaissance. Perception, rêve et inconscient nous livrent le réel. . , L'esprit n'atteint à l'objectivité qu'en forgeant des concepts. Sans eux, le réel n'est pas saisissable.
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Texte d'Epicure sur le plaisir et la vertu (Lettre à Ménécée)
Texte d'Epicure sur le plaisir et la vertu (Lettre à Ménécée) Nous disons que le plaisir est la fin de la vie, nous ne parlons pas des plaisirs des hommes débauchés ni de ceux qui consistent dans la jouissance, comme l'imaginent certaines gens, mais nous entendons le plaisir comme l'absence de douleur pour le corps, l'absence de trouble pour l'âme. Car ce ne sont ni des beuveries et des festins à n'en plus finir, ni la jouissance de jeunes garçons ou de femmes, ni la dégustation de poissons...
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Baruch SPINOZA
VOCABULAIRE SPINOZISTE Nécessité: lien logique entre deux essences ou entre une essence et son existence, lorsque l’une ne peut être rationnellement conçue sans l’autre. Le déploiement existentiel des conséquences nécessaires est le déterminisme. Les lois de la Nature découlent nécessairement de l’essence de la substance. Vérité: c e n’est pas seulement l’accord de l’idée et de son objet extérieur: c’est aussi et surtout l’accord de cette idée avec elle-même, et l’évidence intérieure et immédiat...
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HOBBES: Egalité naturelle et violence à l'état de nature.
La nature a fait les hommes si égaux quant aux facultés du corps et de l'esprit, que, bien qu'on puisse parfois trouver un homme manifestement plus fort corporellement, ou d'un esprit plus prompt qu'un autre, néanmoins, la différence d'un homme avec un autre n'est pas si importante que quelqu'un puisse de ce fait réclamer pour luimême un avantage auquel un autre ne puisse pas prétendre aussi bien que lui ( ... ). De cette égalité des aptitudes découle une égalité dans l'espoir d'atteindre nos fi...
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On voulait démontrer à Alain que les Fables de La Fontaine ne conviennent pas aux écoliers : « Ils ne peuvent en saisir tout la beauté. » «Je l'espère bien ! » répondit-il. Comment comprenez-vous ce paradoxe ? A un âge où vous êtes capable de lire de faç
Sujet : On voulait démontrer à Alain que les Fables de La Fontaine ne conviennent pas aux écoliers : « Ils ne peuvent en saisir tout la beauté. » «Je l'espère bien ! » répondit-il. Comment comprenez-vous ce paradoxe ? A un âge où vous êtes capable de lire de façon plus réfléchie (et sans vous croire obligé de faire référence à La Fontaine), quel regard portez-vous sur vos regards de jeunesse ? Qui n'a pas connu le bonheur du premier livre, qui n'était pas le premier lu — celui-là est oublié à j...
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FREUD: art et élan créateur
FREUD : L'ART, SATISFACTION DE DÉSIRS INCONSCIENTS D'où vient le plaisir que nous éprouvons en présence de certaines oeuvres d'art ? Freud avance l'hypothèse qu'elles apportent une réelle satisfaction psychique à certains de nos désirs inconscients, ce qui explique le caractère obscur, énigmatique, incompréhensible pour le sujet conscient, de la jouissance esthétique. « J'ai été rendu attentif à ce fait d'allure paradoxale : ce sont justement quelques unes des plus grandioses et des plus...
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Platon
"— Tu n'ignores pas, je pense, que ceux qui s'occupent de géométrie, d'arithmétique et d'autres sciences du même genre supposent le pair et l'impair, les figures, trois espèces d'angles et d'autres choses, analogues suivant l'objet de leurs recherches : qu'ils les traitent comme choses connues, et que, quand ils ont fait des hypothèses, ils estiment qu'ils n'ont plus à en rendre aucun compte ni à eux-mêmes, ni aux autres, attendu qu'elles sont évidentes à tous les esprits; qu'enfin, partant de c...
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Lévinas
"[L']approche de la mort indique que nous sommes en relation avec quelque chose qui est absolument autre, quelque chose portant l'altérité, non pas comme une détermination provisoire, que nous pouvons assimiler par la jouissance, mais quelque chose dont l'existence même est faite d'altérité. Ma solitude ainsi n'est pas confirmée par la mort, mais brisée par la mort. Par là, disons-le tout de suite, l'existence est pluraliste. Le pluriel n'est pas ici une multiplicité d'existants, il apparaît dan...
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Suffit-il d'ouvrir les yeux pour découvrir la vérité ?
Introduction : Il est de tradition philosophique de douter des données visuelles : Platon nous enseigne, dans son « mythe de la Caverne » que les prisonniers se leurrent en ne voyant que les ombres de marionnettes sur la paroi d'une grotte ; Descartes nous invite à douter des données des sens en les relativisant par ceux du rêve. Cependant, les yeux ou le regard symbolisent la conscience de la vérité ou de la réalité: « il faut le voir pour le croire » dit-on, et le regard ( d'abord des yeux ) d...
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Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
Introduction : Entre le passé et l'avenir se situe la modalité du présent qui se comprend à la jonction de ces deux temporalités. Or le paradoxe du temps dans son explication est justement qu'il se définit ici justement comme une antinomie de la raison pure. En effet l'identité d'une personne donc son présent se saisit à l'aune de son histoire et de son parcours. Dans ce cas, on pourrait suivant un déterminisme bien compris que le présent de l'individu se lie dans son passé, et pourrait nous co...
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Platon et la démocratie
"N'est-ce pas le désir insatiable de ce que la démocratie regarde comme son bien suprême qui perd cette dernière ? Quel bien veux-tu dire ? La liberté, répondis-je. En effet, dans une cité démocratique tu entendras dire que c'est le plus beau de tous les biens, ce pourquoi un homme né libre ne saura habiter ailleurs que dans cette cité (...). Or (...) n'est-ce pas le désir insatiable de ce bien, et l'indifférence pour tout le reste, qui change ce gouvernement et le met dans l'obligation de recou...
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Jean-Paul SARTRE: s'arracher à la moite intimité gastrique
Connaître, c'est "s'éclater vers"; s'arracher à la moite intimité gastrique pour filer, là-bas, par delà soi, vers ce qui n'est pas soi, là-bas, près de l'arbre et cependant hors de lui, car il m'échappe et me repousse et je ne peux pas plus me perdre en lui qu'il ne se peut diluer en moi : hors de lui, hors de moi. Est-ce que vous ne reconnaissez pas dans cette description vos exigences et vos pressentiments ? Vous saviez bien que l'arbre n'était pas vous, que vous ne pouviez pas le faire...
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Fiche de cours en philo : LE BONHEUR .
• Saisissez bien le passage de l'eudémonisme (§ 3, 4, 5) - c'està-dire d'une philosophie pour qui le but de la vie humaine est le bonheur -, qui caractérise la réflexion de l'Antiquité classique, à une vision moderne, parfois chrétienne, beaucoup plus pessimiste, considérant notre monde comme celui du malheur (§ 6). • Plaisir, joie et bonheur se distinguent profondément, ce dernier se définissant comme un état de satisfaction complète et de plénitude (§ 1). Le bonheur est également un accord ent...
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Locke: Le droit de propriété est-il une entrave à la vie en société ?
Locke: La raison pour laquelle les hommes entrent en société, c'est qu'ils veulent sauvegarder leur propriété ; la fin qu'ils se proposent lorsqu'ils choisissent et habilitent un pouvoir législatif, c'est de faire adopter des lois et établir des règles, qui servent de protection et de clôture à la propriété dans la société entière, de façon que chaque élément, ou chaque membre de celle-ci, détienne seulement un pouvoir limité et une autorité tempérée. En aucun cas, on ne saurait imaginer que...
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Locke: Le droit de propriété est-il une entrave à la vie en société ?
Locke: La raison pour laquelle les hommes entrent en société, c'est qu'ils veulent sauvegarder leur propriété ; la fin qu'ils se proposent lorsqu'ils choisissent et habilitent un pouvoir législatif, c'est de faire adopter des lois et établir des règles, qui servent de protection et de clôture à la propriété dans la société entière, de façon que chaque élément, ou chaque membre de celle-ci, détienne seulement un pouvoir limité et une autorité tempérée. En aucun cas, on ne saurait imaginer que la...
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Vocabulaire: CONSCIENCE.
CONSCIENCE. MÉTA. : Intuition, plus ou moins claire et plus ou moins complète, mais essentiellement personnelle, que nous avons des états et des actes de notre esprit. — Conscience spontanée : sentiment global et immédiat de notre vie psychologique. — Conscience réfléchie : acte par lequel le sujet revient sur soi et se prend pour objet : il y a opposition de ce qui connaît et de ce qui est connu. — Pour Aristote, la conscience (qu'il ne nomme cependant pas) rassemble tous les faits intérieurs....
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Sartre: La conscience est-elle d'abord conscience de soi ?
VOCABULAIRE SARTRIEN: Essence : au sens traditionnel : ce qu'est une chose, sans quoi elle ne serait pas ce qu'elle est. Est conçue dans les philosophies essentialistes comme préalable à l'existence effective. Dans l'existentialisme, l'essence de l'homme est toujours rejetée au-delà de tous ses projets. Cogito, conscience : pour Sartre, aucune philosophie ne peut éviter de partir du cogito (« Je pense, donc je suis », Descartes, Méditations métaphysiques, II). Mais Sartre sous-tend le cogito réf...
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Machiavel: Tous les hommes louent le passé, blâment le présent
Tous les hommes louent le passé, blâment le présent, et souvent sans raison. Voici, je pense, les principales causes de leur prévention. La première, c'est qu'on ne connaît jamais la vérité tout entière du passé. On cache, le plus souvent, celles qui déshonoreraient un siècle ; et quant à celles qui sont faites pour l'honorer, on les amplifie, on les rend en termes pompeux et emphatiques. La plupart des écrivains obéissent tellement à la fortune des vainqueurs que, pour rendre leurs triomphes pl...
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KANT
Le philosophe doit se pencher aussi sur la question de la pratique. Que répondre à la question « que dois-je faire ? » ? « Tous les impératifs ordonnent ou hypothétiquement ou catégoriquement. Les impératifs hypothétiques représentent la nécessité pratique d'une action possible comme moyen pour quelque chose d'autre qu'on désire (ou du moins qu'il est possible qu'on désire) obtenir. L'impératif catégorique serait celui qui représenterait une action comme étant par elle-même, et indépendamment de...
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KANT
Tous les impératifs ordonnent ou hypothétiquement ou catégoriquement. Les impératifs hypothétiques représentent la nécessité pratique d'une action possible comme moyen pour quelque chose d'autre qu'on désire (ou du moins qu'il est possible qu'on désire) obtenir. L'impératif catégorique serait celui qui représenterait une action comme étant par elle-même, et indépendamment de tout autre but, objectivement nécessaire. (...) Il y a un impératif qui nous ordonne immédiatement une certaine conduite,...
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GODARD, Jean-Luc
GODARD, Jean-Luc (né le 3 décembre 1930) Cinéaste Parmi les cinéastes de la Nouvelle Vague, qui ont débuté leur carrière à la fin de la décennie cinquante, Jean-Luc Godard est le plus controversé. Honni par les uns, adoré par les autres, il poursuit une carrière irrégulière mais surprenante. Né à Paris en 1930 dans un milieu bourgeois qu'il ne rejettera jamais vraiment, Godard fait des études à Nyons (en Suisse) où vit une partie de sa famille, et à Paris. L'ethnologie le tente et il s'inscrit à...
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Goethe: La connaissance est-elle un
facteur de liberté ?
Pour que l'opinion cesse d'adhérer infiniment à elle-même, il faut qu'elle cesse d'apparaître dans cette fausse transparence à soi, nommée d'ordinaire « évidence ; ou bien que cette évidence se fasse plus exigeante. N'est-elle pas un problème, dans la mesure où chacun est obligé d'interpréter, à tort ou à raison, ce qu'il voit et entend ? L'opinion doit-elle se confronter à quelques normes rationnelles ? Doit-elle se calquer sur la pensée de philosophes patentés ? La liberté de penser peut-elle...