18 résultats pour "résulte"
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La volonté est-elle, à votre avis, la résultante de forces psychiques, le fruit de la discipline sociale ou un pouvoir spirituel autonome ?
La volonté est-elle, à votre avis, la résultante de forces psychiques, le fruit de la discipline sociale ou un pouvoir spirituel autonome ? (Sujet assez ordinairement traité dans les cours, mais que les mots « à votre avis » conseillent de développer de façon surtout personnelle.) Il semble, au premier abord, que l'acte volontaire soit extrêmement complexe : mon choix final ne dépend-il pas souvent de mon état de santé. de l'influence du milieu où je me trouve ou de ceux que j'ai fréquentés P Ne...
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Notes de cours: L'IRRATIONNEL
1 approche générale • La notion d'irrationnel se révèle assez ambiguë. L'irrationnel se définit en effet comme ce qui est étranger ou contraire à la raison. Mais par raison on entend soit la faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner logiquement des concepts et des propositions, soit la faculté de bien juger, c'est-à-dire de discerner le vrai du faux, le bien du mal, etc., soit enfin un type particulier de connaissance qui est celui de la science. • Sera donc irrationnel soit ce qui ne peut...
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Le beau s'impose-t-il à notre jugement ou en résulte-t-il ?
Discussion : La question consiste à savoir s'il est possible de renvoyer à une essence du beau (dans ce cas celui-ci ne serait ni conditionné par le temps, ni par la culture, ni par la civilisation qui le produit), ou si au contraire le beau résulterait de la manière spécifique avec laquelle on l'appréhende. Suggestion de développement : Première partie : Le jugement esthétique (Kant) Le beau est l'un des concepts fondamentaux de la philosophie esthétique occidentale, il renvoie au domaine de la...
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La beauté d'une oeuvre d'art résulte-t-elle de l'application des règles de l'art ?
Analyse du sujet : Notre sujet prend la forme d'une question à laquelle il s'agit de répondre par « oui » ou « non » (question fermée). Il fait intervenir les notions de « beauté », d' « art » et de « règle », qu'il s'agit d'articuler. La notion qui semble poser le plus de difficultés est la « beauté » : en effet, sa signification a largement évolué dans l'histoire de l'art et de la philosophie. Dans le langage courant, sa signification est aujourd'hui quasiment vide : le beau semble avoir été r...
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L'histoire des hommes résulte-t-elle de leur liberté ou d'une nécessité ?
Sujet : L'histoire des hommes résulte-t-elle de leur liberté ou d'une nécessité ? Discussion : A regarder le passé, deux grandes interprétations en ont toujours été proposées : ou que les hommes avaient depuis l'origine été soumis à des processus nécessaires, liés à l'évolution, ou qu'au contraire, les accidents de l'histoire s'expliquaient par la volonté des différents groupes et qu'ils répondaient à des désirs et des besoins circonstanciels. Suggestion de plan : Première partie : L'histoire co...
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L'État résulte-t-il d'un contrat passé entre individus ?
Introduction : Bien définir les termes du sujet : - « Etat » : c'est un ensemble organisé des institutions politiques, juridiques, policières, militaires, administratives et économiques sous un gouvernement autonome, et sur un territoire propre et indépendant. Il est artificiel, c'est-àdire qu'il a été créé par l'homme (=on n'en trouve pas d'exemple dans la nature) pour permettre le rassemblement des individus. Il garantit une coexistence pacifique, en légiférant les rapports entre les individus...
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« Si toute notre connaissance commence avec l'expérience, il n'en résulte pas qu'elle dérive toute de l'expérience. » KANT ?
Expliquez — et au besoin discutez — cette formule de Kant : « Si toute notre connaissance commence avec l'expérience, il n'en résulte pas qu'elle dérive toute de l'expérience. » PRÉALABLE: JUGEMENTS ANALYTIQUES ET SYNTHETIQUES CHEZ KANT Kant distingue 3 types de jugements: a) Le jugement analytique (ou tautologique) est un jugement qui n'a pas besoin de l'expérience, l'esprit n'a pas besoin de sortir de lui-même pour connaître. Ces jugements indépendants de l'expérience sont dits a priori. Ils o...
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La faute résulte-t-elle de l'erreur ?
Une faute consiste toujours en un acte qui n'est pas conforme au bien, qui est donc considéré moralement comme un mal. Qu'appelons-nous le « mal » ? Ce terme peut désigner la douleur (mal physique), la faute (mal moral) ou encore l'imperfection, la limitation (mal métaphysique). On condamne surtout le mal accompli par l'homme quand on estime qu'il a été volontaire : celui qui vole de manière préméditée, et non sous le coup d'une impulsion subite, choisit de voler. Mais peut-on vraiment dire qu'i...
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Jean-Jacques Rousseau: Y a-t-il un droit du plus fort ? ?
La force ne peut fonder le droit Le contrat social est une réflexion sur les fondements du droit : d'où vient l'autorité d'une règle de droit ? La force ne peut fonder le droit. D'abord parce que, par nature instable, elle ne peut fixer que des relations précaires entre les hommes. Mais surtout, force et droit renvoient à des réalités hétérogènes. Si le droit a besoin de la force pour se maintenir (dans son application), il ne peut y avoir recours pour se fonder (dans son principe). Cette...
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Le beau s'impose-t-il à notre jugement ou en résulte-t-il ?
Discussion : La question consiste à savoir s'il est possible de renvoyer à une essence du beau (dans ce cas celui-ci ne serait ni conditionné par le temps, ni par la culture, ni par la civilisation qui le produit), ou si au contraire le beau résulterait de la manière spécifique avec laquelle on l'appréhende. Suggestion de développement : Première partie : Le jugement esthétique (Kant) Le beau est l'un des concepts fondamentaux de la philosophie esthétique occidentale, il renvoie au domaine de la...
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Le beau s'impose-t-il à notre jugement ou en résulte-t-il ?
Cette question fait réfléchir à l'origine même de la beauté et à sa nature. Aussi plusieurs thèses s'affrontent sur ce sujet : une thèse ancienne qui voit la beauté comme le rayonnement de l'intelligible qui s'impose à l'individu et auquel il ne peut résister, emporté dans un délire. Une thèse beaucoup plus subjective qui place le sentiment de la beauté dans le jugement. Une autre thèse, romantique cellelà conteste au jugement sa place et lui attribue la responsabilité d'une perte de proximité a...
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ROUSSEAU: Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître
La force ne peut fonder le droit Le contrat social est une réflexion sur les fondements du droit : d'où vient l'autorité d'une règle de droit ? La force ne peut fonder le droit. D'abord parce que, par nature instable, elle ne peut fixer que des relations précaires entre les hommes. Mais surtout, force et droit renvoient à des réalités hétérogènes. Si le droit a besoin de la force pour se maintenir (dans son application), il ne peut y avoir recours pour se fonder (dans son principe). Cette hétéro...
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ROUSSEAU: Le plus fort, le droit et la morale
Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe : mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique ; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens po...
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KANT
PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calcul de...
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ROUSSEAU: LA FORCE, LE DROIT ET LA MORALE
"Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe : Mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique ; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-...
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KANT
Le philosophe doit se pencher aussi sur la question de la pratique. Que répondre à la question « que dois-je faire ? » ? « Tous les impératifs ordonnent ou hypothétiquement ou catégoriquement. Les impératifs hypothétiques représentent la nécessité pratique d'une action possible comme moyen pour quelque chose d'autre qu'on désire (ou du moins qu'il est possible qu'on désire) obtenir. L'impératif catégorique serait celui qui représenterait une action comme étant par elle-même, et indépendamment de...
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KANT
Tous les impératifs ordonnent ou hypothétiquement ou catégoriquement. Les impératifs hypothétiques représentent la nécessité pratique d'une action possible comme moyen pour quelque chose d'autre qu'on désire (ou du moins qu'il est possible qu'on désire) obtenir. L'impératif catégorique serait celui qui représenterait une action comme étant par elle-même, et indépendamment de tout autre but, objectivement nécessaire. (...) Il y a un impératif qui nous ordonne immédiatement une certaine conduite,...
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Epicure: Le plaisir et l'hédonisme
PRESENTATION DE LA "LETTRE A MENECEE" D'EPICURE La Lettre à Ménécée est l'un des rares écrits qui nous restent de l'oeuvre immense d'Épicure (vers 341-270 av. J.C.), que nous connaissons surtout à travers son disciple Lucrèce. Le projet du fondateur de l'École du Jardin, à une époque où la Grèce traverse une grave crise politique, économique et sociale, est de fonder une sagesse sur une physique matérialiste. Souvent mal compris et caricaturé, Épicure ne cessera d'inspirer les philosophes ath...