71 résultats pour "puisse"
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MALEBRANCHE: Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable...
« Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable, si pour cela on n'en devient pas meilleur à l'égard des autres par ses libéralités, et par la protection dont on les couvre. Car rien n'est bon, rien n'est aimé comme tel, que ce qui fait du bien, que ce qui rend heureux. Encore ne sais-je si on aime véritablement les riches libéraux, et les puissants protecteurs. Car enfin ce n'est point ordinairement aux riches qu'on fait la cour, c'est à leurs richesses. Ce n'est point les gr...
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DESCARTES: Il n'y a point d'âme si faible, qu'elle ne puisse étant bien conduite acquérir un pouvoir absolu sur ses passions...
Il n'y a point d'âme si faible, qu'elle ne puisse étant bien conduite acquérir un pouvoir absolu sur ses passions... Il s'agit ici d'une citation extraite du dernier livre de Descartes, Les Passions de l'âme, écrit à la demande de la princesse Elisabeth, et publié en 1649. Il est évidemment préférable, pour traiter un tel sujet, de connaître la théorie cartésienne des passions. Descartes donne à « passion » son sens étymologique : « ce qui est subi par » et l'oppose à « action ». Les passio...
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En faisant appel à votre expérience et à vos connaissances historiques et littéraires, vous expliquerez et apprécierez le précepte de Voltaire : «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le d
En faisant appel à votre expérience et à vos connaissances historiques et littéraires, vous expliquerez et apprécierez le précepte de Voltaire : «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. » En déclarant «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire », Voltaire donne une leçon de tolérance et définit ce que doit être l'esprit démocratique. La valeur de sa formu...
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HOBBES: Dieu tout-puissant est incompréhensible
« Comme le Dieu tout-puissant est incompréhensible, il s'ensuit que nous ne pouvons avoir de conception ou d'image de la Divinité ; conséquemment tous ses attributs n'annoncent que l'impossibilité de concevoir quelque chose touchant sa nature dont nous n'avons d'autre conception, sinon que Dieu existe. Nous reconnaissons naturellement que les effets annoncent un pouvoir de les produire avant qu'ils aient été produits, et ce pouvoir suppose l'existence antérieure de quelque Être revêtu de...
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En conclusion d'un article sur « Dom Juan » de Molière un critique du XIXe siècle écrit : « C'est une oeuvre de polémique dans laquelle je me refuse à trouver une profession d'athéisme... mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas chrétienne
En conclusion d'un article sur « Dom Juan » de Molière un critique du XIXe siècle écrit : « C'est une œuvre de polémique dans laquelle je me refuse à trouver une profession d'athéisme... mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas chrétienne. » Analysez ce jugement. INTRODUCTION Parmi les pièces de Molière, Dom Juan est la plus audacieuse. Il ne se contente pas en effet d'y mener, plus vigoureusement que jamais, la lutte contre le parti des dévots qui vient de faire suspendre les rep...
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David HUME: pour qu'une société puisse se former
Mais, pour qu'une société puisse se former, il est nécessaire, non seulement qu'elle soit avantageuse, mais encore que les hommes soient conscients de ces avantages ; et il est impossible, en leur état sauvage et inculte, que par l'étude et la réflexion seules ils soient jamais capables de parvenir à ce savoir. C'est donc très heureusement qu'il y a, à côté de ces besoins dont la satisfaction est éloignée et complexe, une autre nécessité que l'on peut considérer à juste titre comme le princ...
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HOBBES: Egalité naturelle et violence à l'état de nature.
La nature a fait les hommes si égaux quant aux facultés du corps et de l'esprit, que, bien qu'on puisse parfois trouver un homme manifestement plus fort corporellement, ou d'un esprit plus prompt qu'un autre, néanmoins, la différence d'un homme avec un autre n'est pas si importante que quelqu'un puisse de ce fait réclamer pour luimême un avantage auquel un autre ne puisse pas prétendre aussi bien que lui ( ... ). De cette égalité des aptitudes découle une égalité dans l'espoir d'atteindre nos fi...
- Heidegger: Que la science ne puisse pas penser
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HOBBES
La nature a fait les hommes si égaux quant aux facultés du corps et de l'esprit, que, bien qu'on puisse parfois trouver un homme manifestement plus fort corporellement, ou d'un esprit plus prompt qu'un autre, néanmoins, la différence d'un homme avec un autre n'est pas si importante que quelqu'un puisse de ce fait réclamer pour lui-même un avantage auquel un autre ne puisse pas prétendre aussi bien que lui ( ... ). De cette égalité des aptitudes découle une égalité dans l'espoir d'atteindre nos f...
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MALEBRANCHE et l'insuffisance des biens matériels
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DE LA RECHERCHE DE LA VERITE" DE MALEBRANCHE Cette première oeuvre de Malebranche (1638-1715), imposante, et qu'il ne cessera de compléter et de parfaire au point qu'on ne puisse la lire sans ses nombreux Éclaircissements, est de dix années postérieure à son ordination et à sa découverte simultanée et enflammée de la philosophie de Descartes. Sa vocation uniment religieuse et philosophique va consister à compléter et à corriger l'un par l'autre Saint Augustin et l'...
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KANT et la légitimité universelle
"Mais quelle peut être enfin cette loi dont la représentation doit déterminer la volonté par elle seule et indépendamment de la considération de l'effet attendu, pour que la volonté puisse être appelée bonne absolument et sans restriction ? Puisque j'ai écarté de la volonté toutes les impulsions qu'elle pourrait trouver dans l'espérance de ce que promettrait l'exécution d'une loi, il ne reste plus que la légitimité universelle des actions en général qui puisse lui servir de principe, c'est...
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Peut-on avoir une idée sans qu'on puisse la dire ?
Introduction : Nous ne pouvons faire, sur l'origine du langage, que des hypothèses. Le langage est un système économique complexe avec très peu de lettres, nous pouvons former une infinité de mots, de phrases et ainsi véhiculer une idée, une pensée, un concept. Les idées peuvent se faire en fonction de notre vécue, de notre expérience, mais aussi avec nos connaissances. Ces idées, pour être comprises, doivent être dites et, peut être aussi, expliquées de diverses manières selon les personnes. Ma...
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Peut- on avoir des idées sans qu'on puisse les dire ?
Position du problème • Est-il possible de posséder des représentations abstraites et générales, des objets de pensée sans avoir la puissance de les énoncer et de les exprimer ? Peut-on penser sans avoir le pouvoir d'exprimer les idées correspondantes ? Tel est le sens de cet intitulé de sujet qui se rattache au thème du langage. • Peut-on avoir des pensées sans qu'on puisse les dire ? Y a-t-il des phénomènes de l'esprit qui débordent le langage ? En bref, y a-t-il de l'inexprimable ou de l'ineff...
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Malebranche: passions et amitié
Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable, si pour cela on n'en devient pas meilleur à l'égard des autres par ses libéralités, et par la protection dont on les couvre. Car rien n'est bon, rien n'est aimé comme tel, que ce qui fait du bien, que ce qui rend heureux. Encore ne sais-je si on aime véritablement les riches libéraux, et les puissants protecteurs. Car enfin ce n'est point ordinairement aux riches qu'on fait la cour, c'est à leurs richesses. Ce n'est point les grands...
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DESCARTES
L'erreur impossible « Je pense, je suis » Refusant de tenir pour vrai ce qui est imposé par les sens, les préjugés ou la tradition, Descartes se met en quête d'une vérité qui puisse se prouver elle-même : seul le doute systématique peut mettre au jour une vérité de ce type, si elle existe. « Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; Je me persuade que rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; Je pense n'avoir aucun sens ; Je crois q...
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Commenter ce texte de Poincaré : « La foi du savant ne ressemble pas à celle que les orthodoxes puisent dans le besoin de certitude. Il ne faut pas croire que l'amour de la vérité se confonde avec l'amour de la certitude [...]; non, la foi du savant ress
Commenter ce texte de Poincaré : « La foi du savant ne ressemble pas à celle que les orthodoxes puisent dans le besoin de certitude. Il ne faut pas croire que l'amour de la vérité se confonde avec l'amour de la certitude [...]; non, la foi du savant ressemblerait plutôt à la foi inquiète de l'hérétique, à celle qui cherche toujours et qui n'est jamais satisfaite.» INTRODUCTION Les étonnants progrès réalisés par la science moderne dès le milieu du XIXe siècle ont engendré de grands espoirs. En én...
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Sénèque, De la brièveté de la vie
(1) « Quand tous les génies qui ont jamais brillé se réuniraient pour méditer sur cet objet, ils ne pourraient s'étonner assez de cet aveuglement de l'esprit humain. Aucun homme ne souffre qu'on s'empare de ses propriétés; et, pour le plus léger différend sur les limites, on a recours aux pierres et aux armes. Et pourtant la plupart permettent qu'on empiète sur leur vie; on les voit même en livrer d'avance à d'autres la possession pleine et entière. On ne trouve personne qui veuille partager son...
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Hobbes: Liberté et droit
La nature a fait les hommes si égaux quant aux facultés du corps et de l'esprit, que, bien qu'on puisse parfois trouver un homme manifestement plus fort corporellement, ou d'un esprit plus prompt qu'un autre, néanmoins, la différence d'un homme avec un autre n'est pas si importante que quelqu'un puisse de ce fait réclamer pour lui-même un avantage auquel un autre ne puisse pas prétendre aussi bien que lui (...). De cette égalité des aptitudes découle une égalité dans l'espoir d'atteindre nos fin...
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DESCARTES: honnête homme et lecture
Un honnête homme n'est pas obligé d'avoir vu tous les livres, ni d'avoir appris soigneusement tout ce qui s'enseigne dans les écoles : et même ce serait une espèce de défaut en son éducation, s'il avait trop employé de temps en l'exercice des lettres. Il y a beaucoup d'autres choses à faire pendant sa vie, le cours de laquelle doit être si bien mesuré, qu'il lui en reste la meilleure partie pour pratiquer les bonnes actions, qui lui devraient être enseignées par sa propre raison, s'il n'ap...
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COURNOT
Bornons-nous [...] à considérer les phénomènes naturels où les causes et les effets s'enchaînent, de l'aveu de tout le monde, d'après une nécessité rigoureuse ; alors il sera certainement vrai de dire que le présent est gros de l'avenir, et de tout l'avenir, en ce sens que toutes les phases subséquentes sont implicitement déterminées par la phase actuelle, sous l'action des lois permanentes ou des décrets éternels auxquels la nature obéit ; / mais on ne pourra pas dire sans restriction que le pr...
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DESCARTES: L'éducation d'un honnête homme.
Un honnête homme n'est pas obligé d'avoir vu tous les livres, ni d'avoir appris soigneusement tout ce qui s'enseigne dans les écoles : et même ce serait une espèce de défaut en son éducation, s'il avait trop employé de temps en l'exercice des lettres. Il y a beaucoup d'autres choses à faire pendant sa vie, le cours de laquelle doit être si bien mesuré, qu'il lui en reste la meilleure partie pour pratiquer les bonnes actions, qui lui devraient être enseignées par sa propre raison, s'il n'apprenai...
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LEIBNIZ et le principe de raison suffisante
Maintenant il faut s'élever à la Métaphysique, en nous servant du grand principe peu employé communément, qui porte que rien ne se fait sans une raison suffisante, c'est-à-dire que rien n'arrive sans qu'il soit possible à celui qui connaîtrait assez les choses, de rendre une raison qui suffise pour déterminer pourquoi il en est ainsi, et non pas autrement. Ce principe posé, la première question qu'on a droit de faire, sera pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien. Car le rien est plus simpl...
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DESCARTES
Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses; Je me persuade que rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; Je pense n'avoir aucun sens ; Je crois que le corps, la figure, l'étendue, le mouvement, et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit ; qu'est-ce donc qui pourra être estimé véritable ? peut-être rien autre chose sinon qu'il n'y a rien au monde de certain. Mais que sais-je s'il n'y a point quelque autre chose différente de cell...
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COURNOT: Bornons-nous [...] a considerer les phenomenes naturels...
Bornons-nous [...] à considérer les phénomènes naturels où les causes et les effets s'enchaînent, de l'aveu de tout le monde, d'après une nécessité rigoureuse ; alors il sera certainement vrai de dire que le présent est gros de l'avenir, et de tout l'avenir, en ce sens que toutes les phases subséquentes sont implicitement déterminées par la phase actuelle, sous l'action des lois permanentes ou des décrets éternels auxquels la nature obéit ; / mais on ne pourra pas dire sans restriction que le pr...
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Y a t-il quelque chose que le langage ne puisse dire ?
Termes du sujet: DIRE: signifie ici affirmer en connaissance de cause, mais cela désigne aussi l'opinion qui dit n'importe quoi, qui se contente d'affirmer ce qu'elle affirme, qui transforme son désir en vérité universelle. CHOSE (n. f.) 1. — Désigne la réalité (res en latin : chose) en gén. ; cf. DESCARTES : « chose pensante » (âme), « chose étendue » (matière). 2. — Désigne la réalité, envisagée comme déterminée et statique, existant hors de la représentation ; en ce sens, KANT utilise l'expre...
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Y a-t-il quelque chose que le langage ne puisse dire ?
Termes du sujet: DIRE: signifie ici affirmer en connaissance de cause, mais cela désigne aussi l'opinion qui dit n'importe quoi, qui se contente d'affirmer ce qu'elle affirme, qui transforme son désir en vérité universelle. CHOSE (n. f.) 1. — Désigne la réalité (res en latin : chose) en gén. ; cf. DESCARTES : « chose pensante » (âme), « chose étendue » (matière). 2. — Désigne la réalité, envisagée comme déterminée et statique, existant hors de la représentation ; en ce sens, KANT utilise l'expre...
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Pensez-vous que l'on puisse traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant et humoristique ?
Demande d'échange de corrigé de MOUSTAFA Hatim ([email protected]). Sujet déposé : "Pensez-vous que l'on puisse traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant et humoristique?" Corrigé de la dissertation Copie de Gwenvaël Question: "Pensez-vous que l'on puisse traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant et humoristique?" Lorsque l'on écrit pour exprimer ses idées à un public large sur un problème, une situation importante ou grave, la censure est là pour établir cer...
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"Il n'y a point d'âme si faible, qu'elle ne puisse étant bien conduite acquérir un pouvoir absolu sur ses passions." (Descartes). Qu'en pensez-vous ?
VOCABULAIRE: FAIBLE: (adj.) 1. — En gén. l'opposition fort/faible sert à désigner une différence de degré dans la qualité ou la détermination : raisonnement faible (c.-à-d. peu concluant) ; en psychol. de la forme, forme faible (c.-à-d. peu structurée, opposée à prégnante) ; au sens vulg., une théorie faible est une théorie peu convaincante. 2. — Pour NIETZSCHE, l'opposition fort/faible désigne une opposition fondamentale entre deux types d'homme (les maîtres et les esclaves), entre deux qualité...
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Pensez-vous que l'individu puisse créer librement ses valeurs ?
Dans « Le Diable et le bon Dieu ». Goetz, pillard et cruel, décide soudain, par un acte de pure liberté. de devenir un saint. un soldat de Dieu. Cet épisode illustre clairement la théorie sartrienne des valeurs : « Il n'y avait que moi : j'ai décidé seul du mal, seul j'ai inventé le bien n. Les valeurs, bien et mal, beau et laid, vrai et faux. seraient donc l'oeuvre de notre moi, une création de notre liberté. Qu'en devons-nous penser ? Il paraît incontestable que la philosophie des valeurs que...
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ROUSSEAU: De la religion naturelle.
Vous ne voyez dans mon exposé que la religion naturelle : il est bien étrange qu'il en faille une autre. Par où connaîtrai-je cette nécessité ? De quoi puis-je être coupable en servant Dieu selon les lumières qu'il donne à mon esprit et selon les sentiments qu'il inspire à mon coeur ? Quelle pureté de morale, quel dogme utile à l'homme et honorable à son auteur puis-je tirer d'une doctrine positive, que je ne puisse tirer sans elle du bon usage de mes facultés ? Montrez-moi ce qu'on peut ajouter...
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LEIBNIZ: une raison suffisante
Maintenant il faut s'élever à la Métaphysique, en nous servant du grand principe peu employé communément, qui porte que rien ne se fait sans une raison suffisante, c'est-à-dire que rien n'arrive sans qu'il soit possible à celui qui connaîtrait assez les choses, de rendre une raison qui suffise pour déterminer pourquoi il en est ainsi, et non pas autrement. Ce principe posé, la première question qu'on a droit de faire, sera pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien. Car le rien est plus...
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Jean-Paul SARTRE
Il se peut que je m'agace, aujourd'hui, parce que le mot "amour" ou tel autre ne rend pas compte de tel sentiment. Mais qu'est-ce que cela signifie : (...) A la fois que rien n'existe qui n'exige un nom, ne puisse en recevoir un et ne soit, même, négativement nommé par la carence du langage. Et, à la fois, que la nomination dans son principe même est un art : rien n'est donné sinon cette exigence; "on ne nous a rien promis" dit Alain. Pas même que nous trouverions les phrases adéquates. Le senti...
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Texte Bergson: un Supplément d'âme
Demande d'échange de corrigé de Gonthier Blaise ([email protected]). Sujet déposé : Texte Bergson: un Supplément d'âme Comment le mysticisme se propagerait-il [...]dans une humanité absorbée par la crainte de ne pas manger à sa faim ? L'homme ne se soulèvera au-dessus de la terre que si un outillage puissant lui fournit le point d'appui. Il devra peser sur la matière s'il veut se détacher d'elle. En d'autres termes, la mystique appelle la mécanique. On ne l'a pas assez remarqué, parce que...
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Comment expliquer que je puisse changer tout en demeurant le même?
Analyse du sujet : - - - - - La question pose problème, car ce qui caractérise le changement, c'est le fait que quelque chose passe d'un état à un autre état, et que dans ce passage, l'état premier est supprimé pour laisser la place à l'état second. Il y a donc a priori stricte opposition entre le changement et le fait de demeurer le même. Pourtant, en ce qui concerne l'être humain, chacun peut affirmer à la fois qu'il a changé, et en même temps qu'il est toujours lui-même. Même dans le cas...
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ENGELS: «Comme l'État est né du
besoin de réfréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en
même temps, au milieu du conflit de ces classes, il est, dans la règle,
l'État de la classe la plus puissante.»
Thème 367 ENGELS: «Comme l'État est né du besoin de réfréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en même temps, au milieu du conflit de ces classes, il est, dans la règle, l'État de la classe la plus puissante.» L'État : instrument de domination d'une classe. «Comme l'État est né du besoin de réfréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en même temps, au milieu du conflit de ces classes, il est, dans la règle, l'État de la classe la plus puissante.» Engels, L'Origine...
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Sartre fait dire à un de ses personnages : « IL N'Y AVAIT QUE MOI : J'AI DÉCIDÉ SEUL DU MAL. SEUL J'AI INVENTÉ LE BIEN ». Pensez-vous que l'individu puisse créer librement ses valeurs ?
Dans Le Diable et le bon Dieu, Goetz, reître pillard et cruel, décide soudain, par un acte de pure liberté- de devenir un saint, un soldat de Dieu. Cet épisode illustre clairement la théorie sartrienne des valeurs : » Il n'y avait que moi : j'ai décidé seul du mal- seul j'ai inventé le bien ». Les valeurs, bien et mal, beau et laid, vrai et faux- seraient donc l'oeuvre de notre moi, une création de notre liberté. Qu'en devons-nous penser ? Il paraît incontestable que la philosophie des valeurs -...
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Commenter : « Agis toujours de telle sorte que la maxime de ta volonté,
c'est-à-dire la règle à laquelle tu obéis, puisse revêtir la forme d'un principe de législation universelle » ?
Observation. — On reconnaît ici le premier principe de la Raison pratique dans la Morale de Kant. Mais le texte est quelque peu altéré. Le texte authentique est le suivant : « Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir qu'elle devienne une loi universelle. » Un peu plus bas, Kant donne- cette autre version de la formule : « Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature » (Fondement de la Métaphysique des Moeurs, 2e sec...
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Sujet : Dans un article paru le 27 aout 2019, dans le Figaro, Patrick Grainville compare Khady Demba, la protagoniste du troisième récit de Trois femmes puissantes, à un joyau éclatant.
FRANÇAIS – DISSERTATION Sujet : Dans un article paru le 27 aout 2019, dans le Figaro, Patrick Grainville compare Khady Demba, la protagoniste du troisième récit de Trois femmes puissantes, à un joyau éclatant. Plusieurs romanciers contemporains se sont intéressés à la figure du migrant, permettant de mettre en avant des destins souvent hors du commun. Les migrants ont des conditions de vie difficiles. Ils sont prêts à tout pour une vie meilleure, comme Azel dans le roman « Partir » de...
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Dans la pièce de théâtre Ubu Roi d’Alfred Jarry parue le 25 avril 1896 le dramaturge nous montres que le théâtre est un moyen de représenter le pouvoir et les puissants, de la manière la plus tragique à la plus comique.
Dissertation Dans la pièce de théâtre Ubu Roi d’Alfred Jarry parue le 25 avril 1896 le dramaturge nous montres que le théâtre est un moyen de représenter le pouvoir et les puissants, de la manière la plus tragique à la plus comique. La pièce Ubu roi est en particulier une façon différente de présenter le pouvoir et les puissants, a travers des procédés plus comiques et burlesques tout au long de la pièce. Durant la pièce nous nous rendons aussi compte qu’Alfred Jarry c’eest inspiré...
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Pensez-vous que la conscience puisse nuire à l'homme ?
Introduction Il paraît à première vue incongru d e penser que la conscience puisse nuire, tant elle s e présente naturellement comme un élément omniprésent d e notre existence et d e notre rapport au monde. C'est au contraire l'absence d e conscience qui s e trouve qualifiée d e néfaste : une personne "inconsciente" est ainsi décrite comme moralement irresponsable, incapable d'une vie pleinement humaine. Cependant, la nécessité de la conscience doit être interrogée : constitue-t-elle une libérat...
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Y a-t-il en l'homme des fonctions qu'il ne puisse déléguer à des machines ?
Définition des termes du sujet La question « y a-t-il » demande que l'on décide de l'existence ou de la non existence d'une chose. Cette question porte ici sur un domaine limité : celui de l'homme, c'est-à-dire de l'être humain pris comme espèce, avec toutes les spécificités de cette espèce, et notamment ses capacités techniques. Et, au sein de l'homme, ce sont ses fonctions qui sont en question : le mot de « fonction » est très important ici – son emploi signifie que l'on laisse de côté tout ce...
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Sciences & Techniques: Qu'est-ce qu'une réaction chimique ?
Sciences & Techniques: Qu'est-ce qu'une réaction chimique ? Tous les chimistes savent ce que c'est que la chimie, mais aucun d'entre eux ne sait ce qu'est vraiment une réaction chimique. Si l'on prend la réaction la plus simple qu'on puisse imaginer : H + H2 ‡ H2 + H dite réaction d'échange d'hydrogène, ou un atome d'hydrogène remplace un autre atome d'hydrogène dans une molécule d'hydrogène diatomique, il se trouve que l'atome d'hydrogène h et la molécule d'hydrogène H2 se combinent pour forme...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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KANT: bonheur et penchant
« Le Maître : Ce qui tend au bonheur, c’est le penchant ; ce qui restreint ce penchant à la condition d’être préalablement digne de ce bonheur, c’est ta raison, et que tu puisses limiter et dominer ton penchant par ta raison, c’est là la liberté de ta volonté. Afin de savoir comment tu dois t’y prendre pour participer au bonheur et aussi pour ne pas t’en rendre indigne, c’est dans ta raison seulement que tu trouveras la règle et l’initiation ; ce qui signifie qu’il ne t’est pas nécessaire d...
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Rousseau: Morale et politique
C'est la faiblesse de l'homme qui le rend sociable : ce sont nos misères communes qui portent nos coeurs à l'humanité, nous ne lui devrions rien si nous n'étions pas hommes. Tout attachement est un signe d'insuffisance : si chacun de nous n'avait nul besoin des autres, il ne songerait guère à s'unir à eux. Ainsi de notre infirmité même naît notre frêle bonheur. Un être vraiment heureux est un être solitaire : Dieu seul jouit d'un bonheur absolu ; mais qui de nous en a l'idée ? Si quelque être im...
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KANT: ETRE DIGNE DU BONHEUR
Le Maître : Ce qui tend au bonheur, c’est le penchant ; ce qui restreint ce penchant à la condition d’être préalablement digne de ce bonheur, c’est ta raison, et que tu puisses limiter et dominer ton penchant par ta raison, c’est là la liberté de ta volonté. Afin de savoir comment tu dois t’y prendre pour participer au bonheur et aussi pour ne pas t’en rendre indigne, c’est dans ta raison seulement que tu trouveras la règle et l’initiation ; ce qui signifie qu’il ne t’est pas nécessaire de dé...
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Hume et la politique
Dans toutes les créatures qui ne font pas des autres leurs proies et que de violentes passions n'agitent pas, se manifeste un remarquable désir de compagnie, qui les associe les unes les autres. Ce désir est encore plus manifeste chez l'homme : celui-ci est la créature de l'univers qui a le désir le plus ardent d'une société, et il y est adapté par les avantages les plus nombreux. Nous ne pouvons former aucun désir qui ne se réfère pas à la société. La parfaite solitude est peut-être la plus gra...
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David HUME
« Dans toutes les créatures qui ne font pas des autres leurs proies et que de violentes passions n'agitent pas, se manifeste un remarquable désir de compagnie, qui les associe les unes aux autres. Ce désir est encore plus manifeste chez l'homme ; celui-ci est la créature de l'univers qui a le désir le plus ardent d'une société, et il y est adapté par les avantages les plus nombreux. Nous ne pouvons former aucun désir qui ne se réfère pas à la société. La parfaite solitude est peut-être la plus g...
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Jean-Paul SARTRE
Dans L'Etre et le Néant, Sartre va poursuivre une analyse phénoménologique de la théorie hégélienne. "L'essence des rapports entre consciences n'est pas le "Mitsein" (être-avec), mais le conflit." Ailleurs il dira même que c'est la violence qui fait le fond de toute relation humaine. Quelle est l'origine du conflit ? La seule existence de l'Autre fait que j'ai un dehors, une extériorité pour autrui, une nature. Des sentiments tels que la honte ou la fierté n'ont de sens que par rapport à cette n...
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Lévinas: La proximite d'autrui
"La proximité d'autrui est présentée [...] comme le fait qu'autrui n'est pas simplement proche comme un parent, mais s'approche essentiellement de moi en tant que je me sens – en tant que je suis – responsable de lui. C'est une structure qui ne ressemble nullement à la relation intentionnelle qui nous rattache, dans la connaissance, à l'objet – de quelque objet qu'il s'agisse, fût-ce un objet humain. La proximité [...] en particulier, ne revient pas au fait qu'autrui me soit connu [...]. Le lien...