25 résultats pour "nier"
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Penser est-ce nier l'irrationnel ?
Introduction Penser désigne en un sens général l'ensemble des activités de l'esprit comme concevoir, imaginer, sentir ; en un sens restreint l'acte spécifique de l'esprit qui cherche à connaître les choses qui existent en dehors de lui par le moyen de la raison. Si l'irrationnel est le contraire de ce qui est le propre de la raison, on ne voit pas pourquoi l'activité de l'esprit qu'est la pensée impliquerait nécessairement la négation de l'irrationnel. En effet l'irrationnel ne s'oppose qu'...
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Imaginer, est-ce seulement nier la réalité ?
La force de l'imagination n'est-elle pas de créer ce qui ne peut être réel ? La faculté d'imaginer permet de se représenter quelque chose en son absence, et de se représenter quelque chose qui n'existe pas. En quoi est-ce une négation du réel ? Comment l'imagination pourrait-elle être la négation de la réalité ? Ne se fonde-t-elle pas toujours sur des éléments du réel ? Peut-on créer un monde imaginaire qui soit hors de toute réalité ? Comment est-il possible de nier la réalité ? Imaginer, e...
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Imaginer, est-ce nier la réalité ?
Vocabulaire: IMAGE - IMAGINATION - IMAGINAIRE L'image est, en psychologie, une représentation mentale d'objets non présents. L'imagination est, dans la psychologie classique, une activité de l'esprit qui fabrique des combinaisons nouvelles d'images. Pour Sartre (qui nie comme Alain la réalité de l'image mentale, reflet passif du réel) l'imagination, ou fonction imageante, n'est qu'une manière de viser un objet réel : le viser, l'« intentionner » comme n'étant pas là. Est dit imaginaire, tout pro...
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Peut-on nier l'évidence ?
Descartes écrit à l'un de ses correspondant : la vérité lui semble être « une notion si claire qu'il est impossible de l'ignorer » (« Lette à Mersenne » du 16 octobre 1639) Et pourtant affirme ailleurs que la question de la vérité est « un sujet auquel j'ai travaillé toute ma vie ». La tension de ces deux affirmations apparemment paradoxales permet d'engager une étude de cette notion, où il s'agira de démêler la part de clarté et la part d'obscurité qui s'attachent à la notion d'évidence....
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Peut-on nier l'évidence?
Descartes écrit à l'un de ses correspondant : la vérité lui semble être « une notion si claire qu'il est impossible de l'ignorer » (« Lette à Mersenne » du 16 octobre 1639) Et pourtant affirme ailleurs que la question de la vérité est « un sujet auquel j'ai travaillé toute ma vie ». La tension de ces deux affirmations apparemment paradoxales permet d'engager une étude de cette notion, où il s'agira de démêler la part de clarté et la part d'obscurité qui s'attachent à la notion d'évidence....
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Imaginer, est-ce seulement nier la réalité ?
introduction « Imagination, ô toi qui nous emportes / Parfois si loin de nous qu'on ne s'aperçoit pas / Que sonnent à l'entour plus de mille trompettes, / Qu'est-ce qui t'émeut donc, si les sens ne t'éveillent ? » s'interrogeait Dante dans sa Divine Comédie (Purgatoire, XVII). Imaginer, en effet, c'est bien quitter la réalité, puisque la conscience imageante pose comme absent ou comme irréel ce qu'elle imagine. En nous tournant vers l'imaginaire, nous nous détournons du réel, nous le nions donc....
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Imaginer est ce seulement nier la réalité ?
introduction « Imagination, ô toi qui nous emportes / Parfois si loin de nous qu'on ne s'aperçoit pas / Que sonnent à l'entour plus de mille trompettes, / Qu'est-ce qui t'émeut donc, si les sens ne t'éveillent ? » s'interrogeait Dante dans sa Divine Comédie (Purgatoire, XVII). Imaginer, en effet, c'est bien quitter la réalité, puisque la conscience imageante pose comme absent ou comme irréel ce qu'elle imagine. En nous tournant vers l'imaginaire, nous nous détournons du réel, nous le nions donc....
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Imaginer est-ce seulement nier la réalité ?
introduction « Imagination, ô toi qui nous emportes / Parfois si loin de nous qu'on ne s'aperçoit pas / Que sonnent à l'entour plus de mille trompettes, / Qu'est-ce qui t'émeut donc, si les sens ne t'éveillent ? » s'interrogeait Dante dans sa Divine Comédie (Purgatoire, XVII). Imaginer, en effet, c'est bien quitter la réalité, puisque la conscience imageante pose comme absent ou comme irréel ce qu'elle imagine. En nous tournant vers l'imaginaire, nous nous détournons du réel, nous le nions donc....
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IMAGINER, EST-CE SEULEMENT NIER LA REALITÉ ?
Problématique: L'imagination nous permet de nous représenter des images qui se substituent aux données de la perception: on ferme les yeux. Mais la réalité ne se limite pas à ce que l'on perçoit, tandis qu'on perçoit mieux ce que l'on a pu imaginer, pour créer des réalités nouvelles. introduction « Imagination, ô toi qui nous emportes / Parfois si loin de nous qu'on ne s'aperçoit pas / Que sonnent à l'entour plus de mille trompettes, / Qu'est-ce qui t'émeut donc, si les sens ne t'éveillent ? »...
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Est-il possible de nier l'existence du temps?
Analyse du sujet · Eléments de définition * Le temps = du latin tempus, « division du temps, période ». Mesure de la durée, obtenue en choisissant comme repère un événement ou en prenant comme unité la durée d'un mouvement régulier et observable. Le temps se présente à nous sous la forme d'un cycle : celui des saisons ou des rythmes biologiques, donc du retour du même. Mais cette répétition, il est nécessaire de la noter, s'effectue toujours sur fond d'irréversibilité : le temps se symbolise a...
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, [L'homme nie le naturel] George BATAILLE
, [L'homme nie le naturel] Je pose en principe un fait peu contestable ,:. que l'homme est l'animal qui n'accepte pas simplement le donné naturel, qui le nie. Il change aussi le monde extérieur naturel, il en tire des outils et des objets fabriqués qui composent un monde nouveau, le monde humain. L'homme parallèlement se nie lui-même, il s'éduque, il refuse par exemple de don- �ner à la satisfaction de ses besoins animaux ce cours libre, auquel l'animal n'apportait pas de réserve. Il est...
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Qu'est ce qu'être soi-même ?
Demande d'échange de corrigé de desegaulx laure ([email protected]). Sujet déposé : Qu'est ce qu'être soi même ? Etre soi-même : c'est l'attitude prônée par le sens commun, qui veut dire par là « être naturel », « faire ce que l'on veut » (ce que ce même sens commun appelle « être libre »).Pourtant, si être soi-même revenait à s'abstenir, à se laisser aller à nos désirs, à faire ce que l'on veut, on n'éprouverait pas tant d'inquiétude. Or, l'inquiétude, la recherche d'un équilibre et du bonheu...
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Nier la Liberté est-ce retirer toute signification à la morale ?
La liberté, au sens premier du terme, désigne la possibilité pour chacun de faire ce qu'il veut, c'est-à-dire la possibilité pour tout être vivant de décider les actions qu'il veut accomplir. La morale définie un ensemble de règles qu'il faut tenir en vue de bien agir, d'être juste. Ainsi, on dit souvent de quelqu'un qu'il est immoral, parce qu'il n'a pas de règle de conduite et que le Bien, en tant que valeur, ne l'intéresse pas. Pourtant la moral suppose et demande un individu responsable, c'e...
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DESCARTES: Considérant quelles sont mes erreurs...
Considérant quelles sont mes erreurs... je trouve qu'elles dépendent du concours de deux causes, à savoir de la puissance de connaître qui est en moi et de la puissance d'élire ou bien de mon libre arbitre : c'est-à-dire de mon entendement et ensemble de ma volonté. Car par l'entendement seul, je n'assure ni ne nie aucune chose, mais je conçois seulement les idées des choses, que je puis assurer ou nier. Or en le considérant ainsi précisément, on peut dire qu'il ne se trouve jamais en lui...
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DESCARTES: L'indifférence me semble signifier proprement l'état dans lequel se trouve la volonté...
« L'indifférence me semble signifier proprement l'état dans lequel se trouve la volonté lorsqu'elle n'est pas poussée d'un côté plutôt que de l'autre par la perception du vrai ou du bien ; et c'est en ce sens que je l'ai prise lorsque j'ai écrit que le plus bas degré de la liberté est celui ou nous nous déterminons aux choses pour lesquelles nous sommes indifférents./ Mais peut-être d'autres entendent-ils par indifférence la faculté positive de se déterminer pour l'un ou l'autre de deux contr...
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Saint Augustin: passé, présent et futur
Mais comment l'avenir, qui n'est pas encore, peut-il s'amoindrir et s'épuiser? Comment le passé, qui n'est plus, peut-il s'accroître, si ce n'est parce que dans l'esprit, auteur de ces transformations, il s'accomplit trois actes: l'esprit attend, il est attentif et il se souvient. L'objet de son attente passe par son attention et se change en souvenir. Qui donc ose nier que le futur ne soit pas encore? Cependant l'attente du futur est déjà dans l'esprit. Et qui conteste que le passé ne soit...
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DESCARTES: libre arbitre et volonté
Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite ; puisqu'en effet je l'expérimente si vague et si étendue, qu'elle n'est renfermée dans aucunes bornes. Et ce qui me semble bien remarquable en cet endroit, est que de toutes les autres choses qui sont en moi, il n'y en a aucune si parfaite et si étendue, que je ne reconnaisse bien qu'elle pourrait être encore plus parfaite. Car, par exemple, si je considère la faculté de con...
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DESCARTES: Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre
« L'indifférence est le plus bas degré de la liberté » Le « je pense, puis la parole m'ont manifesté la liberté : je ne suis pas déterminé par un enchaînement causal, à la différence des animaux ou les êtres matériels en général. Mais la liberté se définit-elle seulement de façon négative, comme le fait de ne pas être déterminé ? « Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite ; puisqu'en effet je l'expérimente si vague...
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La science peut-elle expliquer l'homme sans nier sa valeur de sujet ?
introduction a) Un constat « Une chose est certaine : c'est que l'homme n'est pas le plus vieux problème ni le plus constant qui se soit posé au savoir humain «(M. Foucault, Les Mots et les choses, p. 398). Pendant longtemps en effet, dans l'ordre du savoir, l'homme n'a pas constitué un domaine spécifique, et il a fallu une profonde réorganisation du champ de la connaissance pour qu'il fit l'objet d'une science, ou plutôt d'une multitude de sciences, celles que l'on appelle « humaines ». b) Le p...
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La science peut elle expliquer l'homme sans nier sa valeur de sujet ?
introduction a) Un constat « Une chose est certaine : c'est que l'homme n'est pas le plus vieux problème ni le plus constant qui se soit posé au savoir humain «(M. Foucault, Les Mots et les choses, p. 398). Pendant longtemps en effet, dans l'ordre du savoir, l'homme n'a pas constitué un domaine spécifique, et il a fallu une profonde réorganisation du champ de la connaissance pour qu'il fit l'objet d'une science, ou plutôt d'une multitude de sciences, celles que l'on appelle « humaines ». b) Le p...
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Agir mal est-ce nier sa liberté ?
D'une façon générale est libre en matière d'action le sujet qui, dans une situation donnée, peut agir ou agit conformément à son jugement sur ce qu'il est bon de faire. Le mal en matière d'action désigne tout ce qui est objet de désapprobation et ce contre quoi l'homme doit lutter (le pêché, la faute, la cruauté, la violence). Or qui ne pourrait reprendre à son compte ces paroles d'Ovide : « Je vois le bien et je l'approuves, mais je fais le mal » ? Faut-il voir dans ce paradoxe que l'action mau...
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Auguste COMTE
COMTE : LA SOCIÉTÉ HUMANISE L'INDIVIDU A Schopenhauer semble répondre exactement Auguste Comte. D'où, en effet, l'individu tire-t-il son humanité, sinon de la société qui l'éduque, qui le forme, qui développe en lui langage, pensée, savoir etc., sans lesquels il ne serait précisément pas un être humain, mais un simple individu biologique ? « Il n'est pas question de nier la puissance de l'industrie qui attache l'individu à lui-même, ni même de nier la prépondérance naturelle, fixée dans notre c...
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FREUD
Et voici, chose étrange, que tous ou presque tous s'accordent à trouver à tout ce qui est psychique un caractère commun, un caractère qui traduit son essence même. C'est le caractère unique, indescriptible et qui n'a d'ailleurs pas besoin d'être décrit, de la conscience. Tout ce qui est conscient est psychique et, inversement, tout ce qui est psychique est conscient. Comment nier une pareille évidence ! Toutefois reconnaissons que cette manière de voir n'a guère éclairé l'essence du psychisme ca...
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DESCARTES: Pour le libre arbitre, je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit par le Révérend Père
Pour le libre arbitre, je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit par le Révérend Père'. Et pour expliquer plus nettement mon opinion, je désire que l'on remarque sur ce point que l'indifférence me semble signifier proprement cet état dans lequel la volonté se trouve, lorsqu'elle n'est point portée, par la connaissance du vrai ou du bien, à suivre un parti plutôt qu'un autre; et c'est en ce sens que je l'ai prise, quand j'ai écrit que le plus bas degré de la liberté consistait à no...
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Maine de Biran écrit dans son journal, en 1822 : « Une personne que je croyais spirituelle me niait aujourd'hui qu'il y ait énergie sans passion et elle paraît avoir lié étroitement ces deux idées. J'ai soutenu fortement que là où il y avait passion entr
Maine de Biran écrit dans son journal, en 1822 : « Une personne que je croyais spirituelle me niait aujourd'hui qu'il y ait énergie sans passion et elle paraît avoir lié étroitement ces deux idées. J'ai soutenu fortement que là où il y avait passion entraînante, il n'y avait point de véritable énergie, malgré tous les signes de la plus grande force déployée. La véritable énergie est employée à combattre, et non à suivre les passions. » A qui donnez-vous raison : à Maine de Biran ou à Stendhal, s...