32 résultats pour "négation"
-
La société est-elle négation de l'individu ?
La société est-elle une contrainte pour l'lndl• vldu? Toute société est composée d'individus qui sont unis par des liens déterminés. Sans le-respect de règles communes, morales, religieuses, juridiques, la vie sociale serait impos sible. Mais la résistance que chacun oppose aux. contraintes collectives témoigne du fait que l'individu revendique pour lui-même le droit d'exister en tant qu'être ayant une valeur en lui-même, indépendante de son appartenance à un groupe. Schopenhauer affirme même...
-
Douter est-ce nécessairement négatif ?
Termes du sujet: DOUTE: État de l'esprit quand nous nous demandons si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou non. Douter n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas. THÈMES DE RÉFLEXION • Le doute « moindre perfection » (moindre positivité ?) « C'est une plus grande perfection de connaître que de douter. » Descartes, Discours, 4e partie, 4e paragraphe. (Perfection traduit pour Descartes l'idée d'un achèvement, d'une réalisation...
-
Faut-il être immoral pour faire le mal ?
Incipit : Avec notre époque moderne et son siècle de barbarismes, l'immoralité s'est vue promue en cause de toute production de mal effectif : on ne doit pas pouvoir être génocidaire, commettre de crime contre l'humanité, etc., sans être par là même immédiatement qualifiable d'immoral. Pour autant, mal et immoralité ne sont pas nécessairement liés comme l'effet à sa cause. Dans la Théodicée de Leibniz, ouvrage visant à rendre raison de la justice de Dieu selon une logique du moindre mal, le mal...
-
Douter, est-ce nécessairement négatif ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Le doute « moindre perfection » (moindre positivité ?) « C'est une plus grande perfection de connaître que de douter. » Descartes, Discours, 4e partie, 4e paragraphe. (Perfection traduit pour Descartes l'idée d'un achèvement, d'une réalisation — Cf. le latin per-ficere.) — Remarquer que pour Descartes, douter est une perfection (même si elle est moins grande que connaître). — On comprendra cela en remarquant que douter a cette « perfection » en tant que passage à une connai...
-
La dialectique du Maître et de l'Esclave chez HEGEL.
Célèbre moment de la phénoménologie de l'esprit hégélienne. Les deux protagonistes ne désignent pas, naturellement, des figures historiques effectives, mais seulement des «moments dialectiques» du passage de la conscience à la conscience de soi. Le désir La conscience est d'abord désir (de ce fruit, par exemple). Hegel veut montrer que l'autoposition de la conscience passe par le chemin de la négation de l'altérité de tout ce qui n'est pas elle (la positivité n'étant que négation de négati...
-
Hegel: Dialectique du maître et de l'esclave
Hegel, dans la phénoménologie de l'Esprit, développe un système philosophique qui fonde toute sa pensée : la dialectique. Cette dialectique hégélienne désigne l'accès à la vérité et à l'idéalisme absolu via des idées contradictoires. C'est de la confrontation des contraires et de leur dépassement dans la synthèse des deux que la pensée se construit pour le philosophe. Ainsi, la négation n'est jamais pensée comme un échec chez Hegel, mais plutôt comme une étape nécessaire et constructive ve...
-
La conscience ne s'exprime-t-elle que dans la négation ?
INTRODUCTION Définition des termes et problématisation : La conscience signifie, non seulement le sentiment que nous avons d'exister et ce qui relie nos différentes pensées et actions en un même sujet, mais aussi le sens moral, ce qui juge nos actions bonnes ou mauvaises. La conscience est donc soit un sentiment intérieur lié à notre existence et rendant possible notre identité soit un tribunal intérieur. Dans le premier sens l'exercice de la conscience ne semble pas générer une quelconque oppos...
-
La conscience ne s'exerce-t-elle que dans la négation ?
INTRODUCTION Définition des termes et problématisation : La conscience signifie, non seulement le sentiment que nous avons d'exister et ce qui relie nos différentes pensées et actions en un même sujet, mais aussi le sens moral, ce qui juge nos actions bonnes ou mauvaises. La conscience est donc soit un sentiment intérieur lié à notre existence et rendant possible notre identité soit un tribunal intérieur. Dans le premier sens l'exercice de la conscience ne semble pas générer une quelconque oppos...
-
-
Commentez cette pensée de G. Bachelard : « L'essence même de la réflexion, c'est de comprendre qu'on n'avait pas compris. » ?
CONSEILS PRELIMINAIRES 1. La pensée de Bachelard est rédigée dans un style apparemment paradoxal où la compréhension est définie comme l'opération par laquelle on comprend qu'on n'avait pas compris. Rapprocher de la formule de James : « La volonté de croire, lorsqu'elle est consciente, devient une raison de douter. » Bachelard fait allusion au rôle positif du doute, de l'erreur dans l'effort qui mène au jugement vrai. On remarquera l'imparfait (qu'on n'avait pas compris) qui indique que la réfle...
-
Le collectivisme est-il la négation de l'individu ?
Introduction Le collectivisme est un système fondé sur la mise en commun : le terme vient du latin collectus qui signifie rassemblé. Le collectivisme peut désigner l'organisation d'un Etat, mais aussi de groupements plus restreints : associations, coopérations ouvrières, communautés villageoises ; il peut être politique ou économie : le collectivisme politique implique que les moyens de décisions se font au nom de la majorité, les démocraties sont par exemple collectivistes. Le collectivisme éc...
-
La discrimination doit-elle être positive ?
Introduction : La discrimination est le fait de mettre à part et de traiter différemment un individu ou une classe donnée. On le voit, la définition même de la discrimination semble essentiellement négative. Pourtant, comme on peut le voir avec la HALDE, la haute autorité de lutte contre la discrimination et l'exclusion, la discrimination peut aussi se concevoir positivement s'il s'agit de pallier les défauts d'un horizon social normé. La discrimination née d'une injustice ou laisse place à une...
-
Quelle que soit sa forme, la contrainte est-elle la négation absolue de la liberté ?
Cette thèse affirme l'impossibilité pratique de la liberté en désignant son envers absolu : toute limitation est négation. Déterminisme (physique, psychique, moral, politique) et causalité (maté- rielle, métaphysique) sont des négations de la liberté. Dans quelque ordre que ce soit, la liberté n'existe pas : la liberté n'est pas possible puisqu'il y a (c'est un fait) des contraintes. Cette thèse signifie : "Dans la pratique, il n'y a pas de liberté". [] 1. Expliquez : Le sens commun est prompt...
-
Sartre: L'objet imaginaire est négatif mais il révèle la liberté humaine
L'image est généralement pauvre, car elle est un monde en miniature, coupé du vrai monde. Les éléments qui la constituent tissent entre eux un nombre de rapports finis, à la différence du symbole qui aspire et tend vers le concept. De plus, l'image est irréelle, car "les objets n'existent que pour autant qu'on les pense". Il s'ensuit que la perception d'une chose concrète et la visée par laquelle notre conscience s'y rapporte sont infiniment plus féconds que la conscience d'une simple image. L'i...
-
Dans quelle mesure les instruments dont disposent les pouvoirs publics pour corriger les externalités négatives sont-ils efficaces?
Le 11 décembre 2019, la Commission Européenne adopte le Pacte Vert, un accord à l’échelle européenne visant la neutralité climatique d’ici 2050. Cette mesure est la traduction d’une prise de conscience grandissante des pouvoirs publics sur les enjeux environnementaux. De fait, les enjeux environnementaux sont devenus un défi crucial pour les administrations publiques, particulièrement en raison des externalités négatives. Une externalité négative désigne une situation où l’action d’un agent...
-
« Penser, c'est dire non. » Partagez-vous ce jugement d'Alain ?
I. Analyse du sujet. Concepts. Remarques de méthode • Devant ce sujet, que faire ? Il faut, tout d'abord, cerner la signification du terme «penser»: penser, c'est appliquer l'activité de son esprit aux éléments de la connaissance ; c'est exercer, avec justesse, une activité consciente, de manière à élucider le sens des choses et du réel. Il est nécessaire, d'autre part, d'approfondir l'expression « dire non » et, au-delà du « non » de simple rejet (celui de l'enfant, par exemple, qui, néanm...
-
Penser est-ce nier l'irrationnel ?
Introduction Penser désigne en un sens général l'ensemble des activités de l'esprit comme concevoir, imaginer, sentir ; en un sens restreint l'acte spécifique de l'esprit qui cherche à connaître les choses qui existent en dehors de lui par le moyen de la raison. Si l'irrationnel est le contraire de ce qui est le propre de la raison, on ne voit pas pourquoi l'activité de l'esprit qu'est la pensée impliquerait nécessairement la négation de l'irrationnel. En effet l'irrationnel ne s'oppose qu'...
-
-
Baruch SPINOZA
Proposition XLIX : Il n'y a dans l'esprit aucune volition, c'est à dire aucune affirmation et aucune négation en dehors de celle que l'idée, en tant qu'elle est idée, enveloppe. Démonstration : Dans l'esprit (d'après la proposition précédente), il n'y a aucune faculté absolue de vouloir et de refuser, mais seulement des volitions singulières, par exemple telle et telle affirmation et telle et telle négation. Concevons donc quelque volition singulière, par exemple le mode du penser par lequel l'e...
-
Commentaire du texte de Freud: "L'homme n'est pas un être doux..." ?
Quoting rios vera thomas : Demande d'échange de corrigé de rios vera thomas ([email protected]). Sujet déposé : Commentaire du texte de Freud: "L'homme n'est pas un être doux..." Notre intérêt se porte ici sur un texte ou FREUD développe une conception très négative et très négative et très pessimiste de la nature humaine. Selon lui, en effet, l'homme est d'une nature violente et agressive ce qui a pour conséquence de mettre en péril le bon fonctionnement de la vie social. La première étape d...
-
En quoi l'homme est-il une négation de la nature ?
Analyse du sujet: Le sujet interroge la définition de l'homme qui a tendance à opposer l'homme à la nature c'est-àdire celle qui en fait un être de culture. Or, cela suppose d'avoir une définition très particulière de la nature, restreinte au règne de l'instinct, de l'espèce qui définit l'individu par opposition à la culture, culture par laquelle l'homme est susceptible de se donner une essence qu'il n'a pas par nature. Cependant, le sujet nous demande de réfléchir "en quoi" l'homme s'oppose à...
-
Blaise PASCAL
"Toutes les fois que, pour trouver la cause de plusieurs phénomènes connus, on pose une hypothèse, cette hypothèse peut être de trois sortes. Car quelquefois on conclut un absurde manifeste de sa négation, et alors l'hypothèse est véritable et constante ; ou bien on conclut un absurde manifeste de son affirmation, et alors l'hypothèse est tenue pour fausse ; et lorsqu'on n'a pu encore tirer d'absurde, ni de sa négation, ni de son affirmation, l'hypothèse demeure douteuse ; de sorte que, pour fai...
-
Economie et Affectivité
Malgré certaines objections, l'expérience humaine peut être considérée comme une réponse à des besoins également impérieux, et contradictoires : le besoin d'assurer la vie et le besoin affectif. Les conduites provoquées par ces besoins sont par essence « calculées » s'il s'agit d'assurer la vie; « inspirées » s'il s'agit d'aimer ou de haïr. Les premières que nous appelons « économiques » sont du domaine de l'avoir; les secondes appartiennent au domaine de l'être. Mais les activités ainsi détermi...
-
Faut-il revendiquer des droits à la passion ?
- - - - La passion est un sentiment personnel / les lois ont pour but de régler les rapports entre les hommes : il droit vise une communauté et non seulement un individu La passion ne saurait être considérée comme un droit ou une norme, elle se situe hors des problématiques de la communauté, tant qu'elle n'en entrave pas le fonctionnement La passion fait agir selon un sentiment / la justice dit être aveugle -> l'allégorie de la justice Selon Freud, la civilisation à pour but de corriger le p...
-
Communiquer est-ce nécessairement échanger ?
Les animaux, s'ils ne disposent pas du langage, peuvent échanger des informations en utilisant des attitudes, des grognements, ou en émettant des phéromones. Pour autant, on ne parle que rarement de « communication animale » : il semblerait que les échanges entre les animaux ne relèvent pas de la même catégorie que ceux des humains. A s'interroger sur l'essence de la communication, il semble donc qu'il nous faut nous concentrer sur le rôle du langage : c'est par lui que nous pensons, que nous ex...
-
MALEBRANCHE: PASSIONS ET RAISON
« De toutes les passions, celles dont les jugements sont les plus éloignés de la raison et les plus à craindre, sont toutes les espèces d'aversions, il n'y a point de passions qui corrompent davantage la raison en leur faveur, que la haine et que la crainte; la haine dans les bilieux principalement ou dans ceux dont les esprits sont dans une agitation continuelle, et la crainte dans les mélancoliques ou dans ceux dont les esprits grossiers et solides ne s'agitent et ne s'apaisent pas avec facili...
-
-
Aristote: Bonheur et Amusement
Si tous les hommes recherchent le bonheur, ils ne l'entendent pas pour autant de la même manière. Il semble donc qu'il n'y a pas un Souverain Bien mais plusieurs (plaisir, honneur, richesse, vertu). Aristote en déduit que le Bien n'est pas universel et qu'on ne peut donc pas en faire la science. Le Bien ne transcende pas le monde humain comme s'il siégeait "au delà de l'être". Il va s'agir alors de définir un Bien "praticable" proprement humain. Le bonheur ne consiste pas dans l'amusement...
-
L'homme immoral peut-il être heureux ?
Incipit : Avec le tournant socratique de la pensée antique grecque s'opère la fondation conceptuelle de la philosophie comme discipline de pensée, savoir rationnel. Une telle fondation a pour corollaire, selon Cicéron (Tusculanes), la préoccupation éthique, ou morale (ces termes ne sont pas pour l'instant distingués). Et au principe des réflexions menées sur la conduite de la vie bonne réside la question du bonheur comme finalité de cette dernière, voire comme norme de sa valeur. Personne ne peu...
-
KANT: un usage pratique de la raison
Introduction: Ce texte est un extrait de la préface à la seconde édition de la Critique de la raison pure. Dans cette préface, Kant explicite ce qu'est la démarche critique et en montre tous les enjeux. La critique consiste, non pas à étendre plus loin notre savoir, mais au contraire à adopter un point de vue réflexif sur la production de ce savoir et ses conditions de légitimité. Il s'agit pour la raison de se retourner sur elle-même et de déterminer les bornes de son pouvoir, les limites de so...
-
Psychologie et éducation (Platon, Rousseau, Kant)
Philosophie de l’éducation Grands courants pédagogiques Par Gérard Barnier 1. Introduction 1.1. Image traditionnelle de la philosophie 1.1.1. Les 3 dominantes d’une histoire de la pensée éducative 1.1.2. L’enseignant : héritier et passeur 1.2. Actualité de la philosophie sur et de l’éducation 1.2.1. Crise et réflexion philosophique sur l’éducation 1.2.2. Nécessité actuelle d’une philosophie de l’éducation 1.3. Qu’entend-on par philosophie de l’éducation ? 1.3.1. Olivier Rebou...
-
Avec le temps, les critères de beauté ont bien évolué… Mais l’on-t-il fait positivement, ou plutôt négativement ?
PRÉPA SCENCES PO Avec le temps, les critères de beauté ont bien évolué… Mais l’on-t-il fait positivement, ou plutôt négativement ? Il s’agit donc de regarder dans un premier temps au niveau de l’évolution des critères de beauté selon les différentes époques. En effet, à l’époque, les critères de beauté étaient tous différents. Progressivement, la forme idéale du corps féminin a bien évolué. Au temps de la préhistoire, la femme était essentiellement perçue avant tout comme une mère, avec un...
-
Nietzsche: La volonté de puissance comme essence de la vie
La règle de conduite commune aux individus est la réciprocité, à la condition qu'ils appartiennent au même corps social, avec les mêmes valeurs et les mêmes critères. Chacun considère ainsi la volonté d'autrui comme égale à la sienne, s'abstient par conséquent de commettre des actes de violence, d'offenser ou de voler, afin qu'il ne lui soit pas fait de même. Nous vivons d'ordinaire sous l'impératif de la moralité évangélique : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse...
-
Aristote
"Que ce qui est soit, quand il est, et que ce qui n'est pas ne soit pas, quand il n'est pas, voilà qui est vraiment nécessaire. Mais cela ne veut pas dire que tout ce qui est doive nécessairement exister, et que tout ce qui n'est pas doive nécessairement ne pas exister; car ce n'est pas la même chose de dire que tout être, quand il est, est nécessairement, et de dire, d'une manière absolue, qu'il est nécessairement. Il en est de même pour tout ce qui n'est pas. — C'est la même distinction qui s'...
-
Le droit (cours complet)
1/28 Le droit I. Notions: A) Distinction entre droit et fait Le droit s’oppose d’abord au fait. Un fait, c’est un événement, qui obéit aux lois de la nature, qui se produit ici et maintenant. Ce fait peut être révoltant : tel individu se fait dépouiller de son maigre bien par une crapule, tel individu se voit assassiné « sous prétexte qu’il est né » (c’est ainsi qu’est défini le crime contre l’humanité), tel peuple se voit colonisé, maltraité, exploité. « Le fait est (que) », comme on...