24 résultats pour "montesquieu"
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Montesquieu
"Comme dans les démocraties le peuple paraît à peu près faire ce qu'il veut, on a mis la liberté dans ces sortes de gouvernements, et on a confondu le pouvoir du peuple avec la liberté du peuple. Il est vrai que dans les démocraties le peuple paraît faire ce qu'il veut ; mais la liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut. Dans un État, c'està-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point con...
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Montesquieu
"1. Il y a dans chaque État trois sortes de pouvoirs : la puissance législative, la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens' et la puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil. Par la première, le prince ou le magistrat' fait des lois pour un temps ou pour toujours, et corrige ou abroge celles qui sont faites. Pour la seconde, il fait la paix ou la guerre, envoie ou reçoit des ambassades, établit la sûreté, prévient les invasions. Par la troisième, il punit...
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Montesquieu
« Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois, la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois. Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité : car quelle plus grande absurdité qu'une fatali...
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Montesquieu
"L'effet naturel du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes: si l'une a intérêt d'acheter, l'autre a intérêt de vendre; et toutes les unions sont fondées sur des besoins mutuels. Mais, si l'esprit de commerce unit les nations, il n'unit pas de même les particuliers. Nous voyons que dans les pays où l'on n'est affecté que de l'esprit de commerce, on trafique de toutes les actions humaines, et de toutes les vertus morales : les pl...
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Montesquieu
"Il ne faut pas beaucoup de probité pour qu'un gouvernement monarchique ou un gouvernement despotique se maintienne ou se soutienne. La force des lois dans l'un, le bras du prince toujours levé dans l'autre, règlent ou contiennent tout. Mais dans un état populaire, il faut un ressort de plus, qui est la vertu. Ce que je dis est confirmé par le corps entier de l'histoire et est très conforme à la nature des choses. Car il est clair que dans une monarchie, où celui qui fait exécuter les lois se ju...
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Montesquieu
« C'est dans le gouvernement républicain que l'on a besoin de toute la puissance de l'éducation. La crainte des gouvernements despotiques naît d'elle-même parmi les menaces et les châtiments ; l'honneur des monarchies est favorisé par les passions, et les favorise à son tour : mais la vertu politique est un renoncement à soi-même, qui est toujours une chose très pénible. On peut définir cette vertu, l'amour des lois et de la patrie. Cet amour, demandant une préférence continuelle de l'intérêt pu...
- Montesquieu
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MONTESQUIEU et la politique
Dans les gouvernements despotiques, où, comme nous avons dit, on n'est déterminé à agir que par l'espérance des commodités de la vie, le prince qui récompense n'a que de l'argent à donner. Dans une monarchie, où l'honneur règne seul, le prince ne récompenserait que par des distinctions, si les distinctions que l'honneur établit n'étaient jointes à un luxe qui donne nécessairement des besoins: le prince y récompense donc par des honneurs qui mènent à la fortune. Mais, dans une république, où la v...
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Montesquieu: Les êtres particuliers intelligents
Les êtres particuliers intelligents peuvent avoir des lois qu'ils ont faites : mais ils en ont aussi qu'ils n'ont pas faites. Avant qu'il y eût des êtres intelligents, ils étaient possibles ; ils avaient donc des rapports possibles, et par conséquent des lois possibles. Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'y a rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle,...
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« Aujourd'hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières. » Montesquieu, Esprit des lois, IV, 1748. Pense
DIFFICULTÉS... CONSEILS... PROPOSITIONS... • Cette citation est extraite de la quatrième partie de L'Esprit des Lois, dont le titre est « Que les lois de l'éducation doivent être relatives aux principes du gouvernement ». Le paragraphe que commence notre phrase se termine par cette explication : « Cela vient, en quelque partie, du contraste qu'il y a parmi nous entre les engagements de la religion et ceux du monde ; chose que les anciens ne connaissent pas. » Montesquieu donne donc une raison à...
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COMMENTEZ: « Si on ne voulait être qu'heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile, parce que nous croyons les autres plus heureux qu'ils ne sont ». Mes Pensées. Montesquieu, Char
COMMENTEZ: « Si on ne voulait être qu'heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile, parce que nous croyons les autres plus heureux qu'ils ne sont ». Mes Pensées. Montesquieu, Charles de Secondat, baron de Analyse : Le bonheur se définit simplement comme un état de plénitude et de satisfaction complet et durable. Or le paradoxe de cette réside en plusieurs point. Premièrement, Montesquieu affirme que le bonheur est un r...
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« Je dirai de l'argent ce qu'on disait de Caligula, qu'il n'y avait jamais eu un si bon esclave et un si méchant maître ». Mes Pensées, 1127 Montesquieu, Charles de Secondat, baron de ?
« Je dirai de l'argent ce qu'on disait de Caligula, qu'il n'y avait jamais eu un si bon esclave et un si méchant maître ». Mes Pensées, 1127 Montesquieu, Charles de Secondat, baron de Introduction : L'argent est le moyen ou l'instrument permettant d'acquérir des biens. Caligula était un empereur romain qui, atteint d'une grave maladie, tomba dans le despotisme et la mégalomanie. Quel peut être alors le rapport que dresse Montesquieu entre l'argent et Caligula ? A n'en pas douter, il s'agit d'un...
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Montesquieu et la politique
L'effet naturel du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes : si l'une a intérêt d'acheter, l'autre a intérêt de vendre ; et toutes les unions sont fondées sur des besoins mutuels. Mais, si l'esprit de commerce unit les nations, il n'unit pas de même les particuliers. Nous voyons que dans les pays où l'on n'est affecté que de l'esprit de commerce, on trafique de toutes les actions humaines, et de toutes les vertus morales : les p...
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Montesquieu: L'esprit des lois
Les hommes sont soumis à de multiples lois de différents ordres, des lois de la nature physique aux lois de l'État, des lois du droit naturel aux lois de la religion. On donne certaines lois à un État en fonction d'un certain esprit : c'est l'esprit des lois, dont Montesquieu cherche à montrer le principe. 1. L'esprit général d'une nation A. Les lois Les moeurs sont les coutumes de la conduite intérieure, les manières celles de la conduite extérieure des hommes. Elles se distinguent des lois, qu...
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lettre XXX, Montesquieu - Lettres Persanes
PA Lettres Persanes Introduction : Montesquieu utilise la mode de l’Orient dans son roman épistolaire Lettres Persanes. Le philosophe présente un ouvrage léger en apparence tout en révélant une satire féroce de la société parisienne à l’époque de la Régence. Deux personnages dans le roman : Usbek et Rica, quittent Ispahan pour « aller chercher laborieusement la sagesse ». Ils découvrent les coutumes des parisiens et s’étonnent des traditions politiques et religieuses, différentes des l...
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Explication linéaire n°2 Montesquieu : De l’esprit des lois (1748)
Explication linéaire n°2 Montesquieu : De l’esprit des lois (1748) Introduction : De l’esprit des lois est un essai de réflexion politique. Montesquieu cherche à y définir des Institutions qui garantiraient l’égalité entre les Hommes. 5 mvts : - mvt mvt mvt mvt mvt 1 2 3 4 5 (l.1-2) : mise en place d’une énonciation ironique (l.3-6) : arguments économiques (l.7-16) : arguments physiques (l.17-22) : arguments de l’esprit (l.23-fin) : appel au prince Pblm : Comment Mo...
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Analyse linéaire : Lettres persanes lettre 30 de Montesquieu
Analyse linéaire : Les Lettres persanes Lettre XXX Intro Montesquieu est un philosophe et écrivain français. Il fait partie du siècle des Lumières. Dans les Lettres Persanes, écrites en 1721, Montesquieu utilise le roman épistolaire pour faire une critique de la société européenne. Il met en scène 2 persans, Usbek et Rica, qui entreprennent un voyage d’étude en Europe puis en France. Rica a un sens aigu de l’observation et porte un regard neuf sur un monde qui ne cesse de le surprendre. I...
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MONTESQUIEU: «II faut que, par la
disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.»
Organiser l'État pour garantir la liberté des citoyens «Il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.» Montesquieu, De l'esprit des lois (1748). • La question de la réalisation de la liberté par l'État ne peut pas être résolue de manière univoque car il existe toute une gamme possible entre la démocratie idéale et la dictature la plus sévère. Il faut donc se poser la question de la nature de l'organisation de l'État. • Montesquieu analyse les trois pouvoirs constituti...
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Sujet : Montesquieu évoque en ces termes Manon Lescaut
Sujet : Montesquieu évoque en ces termes Manon Lescaut : « Je ne suis pas étonné que ce roman, dont le héros est un fripon et l’héroïne une catin qui est menée à la Salpêtrière, plaise, parce que toutes les actions du héros, le chevalier Des Grieux, ont pour motif l’amour qui est toujours un motif noble, quoique la conduite soit basse. » Ce point de vue de Montesquieu correspond-il à votre lecture du texte de l’abbé Prévost ? Le roman libertain de l’abbé Prevost met en scene l’histoi...
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Dissertation Lettres Persanes de Montesquieu: éloignement et exotisme
Introduction Dissertation N°1 Le courant des Lumières apparaît au XVIIIème siècle et a une véritable dimension européenne. L’objectif de ce courant est avant tout d’éclairer les esprits par l’exercice de la raison et des connaissances. Ainsi, afin de réaliser cette objectif, les philosophes des Lumières utilisent régulièrement le thème du voyage. Ce thème du voyage permet aux philosophes de disposer un regard étranger et surtout éloigné. C’est notamment le cas dans le roman épistolaire de...
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Montesquieu lettres persanes, 1721-Lettre 161
L. L. n° 4 : Montesquieu lettres persanes, 1721-Lettre 161 1. Présentation générale Parcours Ecrire et combattre pour la liberté Objet d’étude La littérature d’idées du XVIe au XVIIIe siècle Auteur Montesquieu Titre de l’œuvre étudiée Lettres persanes Siècle XVIIIe siècle (1721) Genre Roman épistolaire Mouvement littéraire Les lumières 2. Présentation du passage et de son intérêt principal Situation du passage (incipit, milieu, excipit…) La l...
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Montesquieu, La séparation des pouvoirs: «il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir»
Indications générales Montesquieu (1689-1755), dans De l'Esprit des lois, veut appliquer aux faits politiques la même approche rigoureuse que les newtoniens en sciences physiques. Il s'agit donc de montrer les liens rationnels qui unissent certains types de population avec certaines formes de gouvernements, et ceux-ci avec certaines lois. C'est aussi sur ce modèle de la physique que repose la notion d'équilibre des pouvoirs. Citation «Il y a, dans chaque État, trois sortes de pouvoir: la puissan...
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Les philosophes du XVIIIe siècle
Les philosophes du XVIIIe siècle «Ecrasons l'infâme...». Le mouvement philosophique apparaît comme un phénomène de contestation générale visant les institutions politiques et religieuses et remettant parfois même en cause des bases de la société. Les signes avant-coureurs se font jour à la fin du XVIIe siècle avec Bayle, Vauban, Fénelon. Mais le mouvement débute surtout avec Montesquieu qui publie, en 1721, ses Lettres persanes, satire des mœurs et des institutions, avant de faire paraître,...