14 résultats pour "mérite"
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Mérite-t-on quoi que ce soit ?
Analyse. Le mérite peut se définir en deux sens : o Le premier sens est social : on mérite une récompense ou une punition, c'est-à-dire qu'il y a donc une valorisation faite par autrui. o Le second sens est moral : il s'agit d'un mérite personnel, de qualités intellectuelles. L'évaluation du mérite est alors personnelle. Dans ces deux cas, le mérite est reconnu par chacun de nous, nous considérons qu'il existe. Si socialement, le mérite peut être facilement compris comme récompense ou puniti...
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Selon Soljenitsyne, « une littérature [...] qui n'ose communiquer à la société ses propres souffrances et ses propres aspirations, qui n'est pas capable d'apercevoir à temps les dangers sociaux et moraux qui la concernent, ne mérite même pas le nom de li
Demande d'échange de corrigé de Zhang William ([email protected]). Sujet déposé : Selon Soljenitsyne, « une littérature [...] qui n'ose communiquer à la société ses propres souffrances et ses propres aspirations, qui n'est pas capable d'apercevoir à temps les dangers sociaux et moraux qui la concernent, ne mérite même pas le nom de littérature. » Pensez-vous, comme Soljenitsyne, qu'une oeuvre littéraire doive assumer une telle responsabilité dans la société de son temps ? Vous fonderez votr...
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Le bonheur se mérite-t-il ?
Que suppose l'idée de mérite ? On mérite une récompense (ou du moins on peut la mériter) quand on a bien agi par exemple. On dit aussi que tout travail mérite salaire. Il semble donc qu'il y ait corrélation par le biais de l'idée de mérite entre deux actes, ou plutôt entre un acte et son résultat. Le travail suppose le salaire ; la bonne action supposerait la récompense. Dès lors que suppose l'hypothèse selon laquelle le bonheur se mériterait, serait lié au mérite ? Il n'y aurait pas de bonheur...
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Est-il vrai que rien ne mérite le sacrifice d'une vie humaine ?
Lorsque quelque chose mérite le sacrifice d'une autre, nous entendons par là qu'elle a d'après nous plus de valeur, qu'elle est préférable, et que pour cette raison il vaut mieux la conserver quand bien même il nous en coûte ce que nous lui préférons. Par vie, orienté en cela par le terme antécédent « sacrifice », nous entendrons le phénomène biologique, et non le contenu existentiel d'un individu qui s'inscrit dans le temps. Il faut bien voir que la formulation du sujet est inséparable d'un pré...
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Est-il vrai que rien ne mérite le sacrifice d'une vie humaine ?
Lorsque quelque chose mérite le sacrifice d'une autre, nous entendons par là qu'elle a d'après nous plus de valeur, qu'elle est préférable, et que pour cette raison il vaut mieux la conserver quand bien même il nous en coûte ce que nous lui préférons. Par vie, orienté en cela par le terme antécédent « sacrifice », nous entendrons le phénomène biologique, et non le contenu existentiel d'un individu qui s'inscrit dans le temps. Il faut bien voir que la formulation du sujet est inséparable d'un pré...
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Si la vertu est une habitude, si d'autre part l'habitude est automatique, d'où vient qu'on attache du mérite à la vertu ?
Si la vertu est une habitude, si d'autre part l'habitude est automatique, d'où vient qu'on attache du mérite à la vertu? A. — « Une hirondelle ne fait pas le printemps », dit Aristote. Un acte de vertu n'est pas non plus la vertu : il lui faut l'habitude, c'est-à-dire la disposition acquise à produire des actes conformes à la loi morale. Mais une question se pose : l'habitude, en diminuant l'effort, ne diminue-t-elle pas aussi la liberté et par conséquent le mérite ? La vertu est ce qui porte un...
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L'existence doit-elle avoir un sens pour mériter d'être vecue ?
Quand on parle de l'existence cela signifie quelque chose comme un but que l'on puisse donner à notre vie, ou au moins une raison à celle-ci. L'homme est sur terre, et notre sujet demande si cette présence resterait soutenable sans quelque chose qui puisse lui indiquer une raison pour laquelle il s'y trouve. L'existence d'un être est très courte, due en partie au hasard, quasi insignifiante, c'est cette conscience de la vacuité de sa propre existence qui peut être insupportable à l'homme. D'où l...
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KANT: invention et découverte en art et en science
« Inventer est tout autre chose que découvrir. Car ce qu'on découvre est considéré comme déjà existant sans être révélé, par exemple l'Amérique avant Colomb ; mais ce qu'on invente, la poudre à canon par exemple, n'était pas connu avant l'artisan qui l'a fabriqué. Les deux choses peuvent avoir leur mérite. On peut trouver quelque chose qu'on ne cherche pas et ce n'est pas un mérite. Le talent d'inventeur s'appelle le génie, mais on n'applique jamais ce nom qu'à un créateur, c'est-à-dire à c...
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Cicéron et les devoirs
Introduction : - Thème (ce dont il est question) : Il s'agit ici d'un extrait d'un texte de Cicéron dans lequel l'auteur mène à la fois une analyse morale et politique du comportement de comportement de l'homme juste envers autrui. - Problème (ce qui fait question) : Cicéron pose la question de savoir si le fait de se comporter conformément à des principes universels suffit à être juste, ou si au contraire, il ne faut pas en plus s'occuper d'autrui, surtout si il est en position de faiblesse. -...
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Une théorie ancienne et dépassée mérite-t-elle encore d'être appelée scientifique ?
DIRECTIONS DE RECHERCHE • Bien distinguer lois et théories. — Une théorie se juge d'une part sur son aptitude à « synthétiser » le maximum de faits en lois connues de façon rationnelle et coordonnée, d'autre part sur son caractère « heuristique » c'est-à-dire sur le fait qu'elle permet de prévoir, par la déduction des phénomènes, des lois encore inconnues. — En va-t-il de même pour une « loi »? • Si l'on se place sur un plan strictement « instrumentaliste », « utilitaire », sur le plan de « la s...
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Sartre et la responsabilité
PRESENTATION DE "L'EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME" DE SARTRE Marqué comme oeuvre de circonstance et de vulgarisation, le texte est tiré d'une conférence donnée à Paris en Octobre 1945, qui devait donner l'occasion à Sartre (1905-1980) de répondre à une série d'objections. Il montre que les accusations d'anti-humanisme sont infondées, car sa philosophie ne conduit en rien au mépris de la réalité humaine et de sa valeur. La définition annoncée par le titre est donc en réalité la défense d'une ph...
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Sartre: La responsabilité limite-t-
elle la liberté ?
VOCABULAIRE SARTRIEN: Liberté : ce n'est pas une propriété parmi d'autres de l'homme, c'est l'étoffe même de son existence, qui renvoie à cette indétermination (« l'existence précède l'essence ») et à cette ouverture aux possibles qui caractérisent la réalité humaine. Selon une formule récurrente de Sartre, « l'homme est condamné à être libre ». De cette liberté découle sa responsabilité. Elle s'éprouve dans l'angoisse. Responsabilité : découle de la liberté humaine et est aussi radicale que cel...
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Raymond Aron, Dimensions de la conscience historique.
« La science historique n'est pas plus une reproduction pure et simple de ce qui a été que la physique n'est une reproduction de la nature. Dans les deux cas, l'esprit intervient et élabore un monde intelligible à partir du donné brut. Mais si l'histoire est une reconstruction comme la physique, elle est une reconstruction de type tout différent. La physique vise la loi, l'histoire le singulier […]. A ucune science ne retient jamais tout du réel, chacune a un mode propre de sélection, visant à d...
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Pourquoi faire l'éloge du travail ?
Le travail est devenu une des préoccupations les plus importantes dans notre société et l'intégration sociale dépend hautement de la fonction occupée. Il n'en a pas toujours été ainsi et le changement de valeur associée au travail nous servira dans le présent travail de point de départ. Le travail se définit généralement comme une activité orientée vers une fin autre qu'elle même à la différence du jeu qui comporte sa finalité en lui-même. On considère le travail comme ce qui est utile socialeme...