23 résultats pour "législatif"
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Montesquieu
"1. Il y a dans chaque État trois sortes de pouvoirs : la puissance législative, la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens' et la puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil. Par la première, le prince ou le magistrat' fait des lois pour un temps ou pour toujours, et corrige ou abroge celles qui sont faites. Pour la seconde, il fait la paix ou la guerre, envoie ou reçoit des ambassades, établit la sûreté, prévient les invasions. Par la troisième, il punit...
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Locke: Le droit de propriété est-il une entrave à la vie en société ?
Locke: La raison pour laquelle les hommes entrent en société, c'est qu'ils veulent sauvegarder leur propriété ; la fin qu'ils se proposent lorsqu'ils choisissent et habilitent un pouvoir législatif, c'est de faire adopter des lois et établir des règles, qui servent de protection et de clôture à la propriété dans la société entière, de façon que chaque élément, ou chaque membre de celle-ci, détienne seulement un pouvoir limité et une autorité tempérée. En aucun cas, on ne saurait imaginer que...
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Locke: Le droit de propriété est-il une entrave à la vie en société ?
Locke: La raison pour laquelle les hommes entrent en société, c'est qu'ils veulent sauvegarder leur propriété ; la fin qu'ils se proposent lorsqu'ils choisissent et habilitent un pouvoir législatif, c'est de faire adopter des lois et établir des règles, qui servent de protection et de clôture à la propriété dans la société entière, de façon que chaque élément, ou chaque membre de celle-ci, détienne seulement un pouvoir limité et une autorité tempérée. En aucun cas, on ne saurait imaginer que la...
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La quête du bonheur peut-elle servir de principe législatif ?
Introduction : Chaque homme semble rechercher son bonheur, c'est-à-dire un état durable de plénitude, de joie, sans peine. En ce sens, cette quête du bonheur comme but de tous les hommes semblent être la chose la plus commune au genre humain. Or, l'homme vit en société, il est comme le définit Aristote un « animal politique ». La politique est l'art de gouverner la cité des hommes, et a pour fonction de produire un droit positif développant des lois, c'est-àdire un ensemble législatif cohérent....
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Aristote: L'équitable, tout en étant juste, n'est pas le juste selon la loi
"(...) L'équitable, tout en étant juste, n'est pas le juste selon la loi, mais un correctif de la justice légale. La raison en est que la loi est toujours quelque chose de général, et qu'il y a des cas d'espèce pour lesquels il n'est pas possible de poser un énoncé général qui s'y applique avec rectitude. Dans les matières, donc, où on doit nécessairement se borner à des généralités et où il est impossible de le faire correctement, la loi ne prend en considération que les cas les plus fréqu...
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Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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Le droit est-il fondé sur la nature des choses ou sur la volonté du législateur ?
Le droit est ce qui nous permet de vivre ensemble, en effet, chaque individu a des droits qui sont les mêmes que son voisin ainsi l'égalité, grâce au droit, a cours. C'est parce que chaque homme retrouve dans autrui les mêmes droits que les siens, que l'entente préalable crée par le contrat social peut perdurer. Mais alors, quel est le fondement du droit ? Est-il naturel ou artificiel ? Autrement dit s'institut-il naturellement sans l'intervention d'un être humain, ou bien est-il le fruit d'un s...
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Aristote
La loi est toujours quelque chose de général.. et il v a des cas d'espèces pour lesquels il n'est pas possible de poser un énoncé général qui s'y applique avec rectitude. Dans les matières, donc, où on doit nécessairement se borner à des généralités et où il est impossible de le faire correctement, la loi ne prend en considération que les cas les plus fréquents. sans ignorer d'ailleurs les erreurs que cela peut entraîner. La loi n'en est pas moins sans reproche, car la faute n'est pas à la loi.....
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KANT et la Loi fondamentale de la raison pure pratique
Loi fondamentale de la raison pure pratique. Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse toujours valoir en même temps comme principe d'une législation universelle [...] L'autonomie de la volonté est le principe unique de toutes les lois morales et des devoirs qui y sont conformes ; au contraire toute hétéronomie du libre choix, non seulement n'est la base d'aucune obligation, mais elle est plutôt opposée au principe de l'obligation et à la moralité de la volonté. Le principe uni...
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Aristote: L'équitable, tout en étant supérieur à une certaine justice
L'équitable, tout en étant supérieur à une certaine justice, est lui-même juste, et ce n'est pas comme appartenant à un genre différent qu'il est supérieur au juste. Il y a donc bien identité du juste et de l'équitable, et tous deux sont bons, bien que l'équitable soit le meilleur des deux. Ce qui fait la difficulté, c'est que l'équitable, tout en étant juste, n'est pas le juste selon la loi, mais un correctif de la justice légale. La raison en est que la loi est toujours quelque chose de...
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KANT
« La République de Platon est devenue proverbiale, comme exemple prétendu frappant d'une perfection imaginaire qui ne peut avoir son siège que dans le cerveau d'un penseur oisif. Mais il vaudrait bien mieux s'attacher davantage à cette idée et (là où cet homme éminent nous laisse sans secours) la mettre en lumière grâce à de nouveaux efforts, que de la rejeter comme inutile, sous le très misérable et très honteux prétexte qu'elle est irréalisable. Une constitution ayant pour but la plus grande l...
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La loi vise l'intérêt général - Saint Thomas
La loi vise l'intérêt général Toute loi, avons-nous dit, vise l'intérêt commun des hommes, et c'est seulement dans cette mesure qu'elle acquiert force et valeur de loi. Dans la mesure, au contraire, où elle ne réalise pas ce but, elle perd sa force d'obligation [...j. Or, il arrive fréquemment qu'une disposition légale utile à observer pour le bien public en règle générale devienne, en certains cas, extrêmement nuisible. Car le législateur, ne pouvant envisager tous les cas particuliers, rédige...
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Aristote
L'amitié semble aussi constituer le lien des cités, et les législateurs paraissent y attacher un plus grand prix qu'à la justice même : en effet, la concorde, qui paraît bien être un sentiment voisin de l'amitié, est ce que recherchent avant tout les législateurs, alors que l'esprit de faction, qui est son ennemi, est ce qu'ils pourchassent avec le plus d'énergie. Et quand les hommes sont amis il n'y a plus besoin de justice, tandis que s'ils se contentent d'être justes ils ont en outre besoin d...
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La loi vise l'intérêt général
La loi vise l'intérêt général Toute loi, avons-nous dit, vise l'intérêt commun des hommes, et c'est seulement dans cette mesure qu'elle acquiert force et valeur de loi. Dans la mesure, au contraire, où elle ne réalise pas ce but, elle perd sa force d'obligation [...]. Or, il arrive fréquemment qu'une disposition légale utile à observer pour le bien public en règle générale devienne, en certains cas, extrêmement nuisible. Car le législateur, ne pouvant envisager tous les cas particuliers, rédige...
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KANT: Qu'est-ce donc, au demeurant, la religion ?
"Qu'est-ce donc, au demeurant, la religion ? La religion est la loi présente en nous pour autant qu'elle reçoit son poids d'un législateur et juge au-dessus de nous (...). Chants de louange, prières, fréquentation de l'église ne sont destinés qu'à donner à l'homme des forces nouvelles, un courage neuf pour s'amender, ou à servir d'expression à un coeur animé de la représentation du devoir. Elles ne sont que préparations à des oeuvres de bien, mais non oeuvres de bien elles-mêmes, et l'on n...
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La cité idéale chez PLATON
Corrigé envoyé par Milena (1ière année HEC) La cité idéale Le but politique de Platon est de donner les caractéristiques de la cité idéale, la cité bien gouvernée. Pour ce faire, il la décrit dans la République et il en donne la législation dans les Lois. En premier lieu, il convient de définir ce qui est considéré comme une société parfaite chez Platon. Le législateur, qui prend dans la République, ouvrage fondamental, la figure de Socrate, va déduire les spécificités de la cité réellement bonn...
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Blaise Pascal: Les critères du juste
sont-ils relatifs ?
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Baruch SPINOZA
Il convient de ne jamais oublier le but poursuivi par l'état de société. Ce but n'est autre que la paix et la sécurité de la vie. Le meilleur État, par conséquent, est celui où les hommes vivent dans la concorde, et où la législation nationale est protégée contre toute atteinte. En effet, il est certain que les séditions, les guerres, l'indifférence systématique ou les infractions effectives aux lois sont bien plus imputables aux défauts d'un État donné qu'à la méchanceté des hommes. Car les hom...
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Le droit a t-il besoin d'un fondement ?
Introduction Le droit a-t-il besoin d'un fondement ? Le droit peut être défini comme l'ensemble des règles à caractère contraignant régissant les rapports des hommes en société et impliquant une répartition équitable des biens, des prérogatives et des libertés. C 'est le sens que l'on donne au mot droit quand on dit : « faire des études de droit », pour signifier l'étude des textes de loi et de l'appareil législatif des États. M ais le terme droit désigne également un droit en particulier : « j...
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Commenter : « Agis toujours de telle sorte que la maxime de ta volonté,
c'est-à-dire la règle à laquelle tu obéis, puisse revêtir la forme d'un principe de législation universelle » ?
Observation. — On reconnaît ici le premier principe de la Raison pratique dans la Morale de Kant. Mais le texte est quelque peu altéré. Le texte authentique est le suivant : « Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir qu'elle devienne une loi universelle. » Un peu plus bas, Kant donne- cette autre version de la formule : « Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature » (Fondement de la Métaphysique des Moeurs, 2e sec...
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Aristote: Des lois bien faites
« Des lois bien faites doivent, à la vérité, déterminer elles-mêmes autant de cas qu'il se peut, en laisser le moins possible à la décision des juges... il ne se peut que le législateur prévoie ces choses. » ARISTOTE. Introduction Lorsqu'il s'agit de juger un délit ou de résoudre un litige, deux instances interviennent : la loi qui définit le cadre du jugement, et le juge qui applique la loi en l'adaptant au cas particulier. Pour faire de bonnes lois, il est nécessaire de réfléchir au rôl...
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HOBBES
Je remarque les maladies de la République qui procèdent du poison des doctrines séditieuses. L'une de ces doctrines, c'est que chaque particulier est juge des actions bonnes ou mauvaises. C'est vrai dans l'état de pure nature, ou n'existent pas de lois civiles ; c'est vrai aussi sous un gouvernement civil, dans les cas qui ne sont pas réglés par la loi. Mais dans les autres cas, il est évident que c'est la loi civile qui est la mesure des actions bonnes ou mauvaises ; et que c'est le législateur...