29 résultats pour "institution"
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Dissertation sur les Institutions
1 Les hommes comme les animaux forment des sociétés qui ont besoin d’un cadre pour vivre ensemble. Car sans cadre, c’est le chaos qui se produit. Face au monde, les hommes et les animaux veulent perdurer, continuer d’évoluer et de se reproduire. Mais une chose distingue l’homme de l’animal, c’est que celui-ci ne suit pas seulement son instinct, il établit sa propre réalité et suit sa pensée, qui le guide sur les connaissances qui l’a de son monde. Avec cela, l’homme a produit les institu...
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La justice: une institution et une valeur ?
Remarquons tout d'abord que le terme de justice a une signification différente selon qu'il renvoie à une institution ou à une valeur. Selon l'étymologie, la justice, c'est d'abord la décision d'un juge, qui prononce selon le droit. Le terme de « justice » vient en effet du latin jus, qui signifie « droit ». Juger ou judicare, c'est « dire le droit », jus dicare. D'une façon générale, la justice désigne alors l'institution dont la fonction est d'appliquer les lois, c'est-à-dire le pouvoir judicia...
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La justice a-t-elle besoin d'institutions?
Analyse du sujet : « avoir besoin de … » = ne pas pouvoir se passer de … ; le besoin marque une nécessité, un lien de dépendance forte A insi, le sujet invite à s e demander si les institutions sont indispensables à la justice : peut-on penser la justice séparément des institutions, indépendamment des structures politiques et sociales établies par la loi ? Enjeu : la justice n'est-elle affaire que de convention ? Doit-on admettre tout ce qui est légal comme légitime ? Est-il sensé de distinguer...
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L'Etat restreint-il les libertés ?
L'Etat restreint-il les libertés ? Avant toute analyse du sujet, voici deux ou trois petites choses à savoir pour mûrir la réflexion : 1) L'Etat est une institution L'Etat est une entité créée par l'homme. Cette entité est politique : elle orchestre la manière dont les hommes vivent ensemble. Cette création est amenée à changer, à évoluer comme le montrent les révolutions ou les réformes de la Constitution de l'Etat, c'est-à-dire des lois qui définissent le fonctionnement du système politique...
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POPPER: La méthode scientifique
Popper Misère de l'historicisme Texte : « La méthode scientifique elle-même a des aspects sociaux. La science, et plus spécialement le progrès scientifique, est le résultat non pas d'efforts isolés mais de la libre concurrence de la pensée. Car la science réclame toujours plus de concurrence entre les hypothèses et toujours plus de rigueur dans les tests, et les hypothèses en compétition réclament une représentation personnelle, pour ainsi dire : elles ont besoin d'avocats, d'un jury et...
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La famille fondement des institutions sociales
La famille fondement des institutions sociales l- Les institutions sociales L'institution est le socle des sociétés, désignant à la fois ce qui maintient l’existant et ce qui le transforme, à la fois stable et dynamique, soutenant une série de contradictions. Ce processus favorise la régulation de la vie et l’implantation de formes inédites de mouvements de la société à travers des institutions et parmi elles, la famille.La famille a joué ce rôle depuis des siècles et ce groupe est considé...
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Peut-on légitimement instituer une langue universelle ?
Définition des termes du sujet: LÉGITIME: Caractère de ce qui est conforme à l'équité, aux principes supérieures du droit ou de la morale. On oppose légitime et légal. Ainsi, ce que prescrivent des lois despotiques ou racistes peut être légal sans être pour autant légitime cad conforme au droit naturel. UNIVERSEL: a) Qui s'étend à l'univers, qui concerne l'univers. b) Qui ne souffre pas d'exception. c) Qui est valable pour tous les hommes, en tous temps et en tous lieux. Langue Une langue est un...
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Peut-on légitimement instituer une langue universelle ?
La Bible nous raconte qu'un jour les hommes entreprirent de construire une tour qui leur permettrait d'atteindre les cieux et donc de rivaliser avec Dieu lui-même. Dieu les empêcha de réaliser ce projet en confondant leur langage et en les dispersant sur toute la surface de la Terre. L'opinion qui affirme que la diversité des langues est source d'incommunicabilité entre les individus et les peuples et donc de conflit puise sa force dans ce mythe. D'où l'idée d'une langue universelle qui permettr...
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de l'institution des enfants, montaigne
Montaigne, Essais, “De l’Institution des enfants” ● Auteur Michel de Montaigne, né en 1533 et mort en 1592, est un philosophe, humaniste, écrivain et homme politique français de la Renaissance. Issu d’une famille noble bordelaise, sa vie et son éducation ont grandement influencé son œuvre, en particulier les Essais, qui sont considérés comme l'une des œuvres littéraires majeures de la littérature mondiale. En effet, dès son plus jeune âge, il bénéficie d’une éducation humaniste, notam...
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Cicéron
"Ce qu'il y a de plus insensé, c'est de croire que tout ce qui est réglé par les institutions ou les lois des peuples est juste. Quoi ! même les lois des tyrans ? Si les Trente avaient voulu imposer aux Athéniens des lois, et si tous les Athéniens avaient aimé ces lois dictées par des tyrans, devrait-on les tenir pour justes ? [...] Le seul droit est celui qui sert de lien à la société, et une seule loi l'institue : cette loi qui établit selon la droite raison des obligations et des interdiction...
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Les philosophes du XVIIIe siècle
Les philosophes du XVIIIe siècle «Ecrasons l'infâme...». Le mouvement philosophique apparaît comme un phénomène de contestation générale visant les institutions politiques et religieuses et remettant parfois même en cause des bases de la société. Les signes avant-coureurs se font jour à la fin du XVIIe siècle avec Bayle, Vauban, Fénelon. Mais le mouvement débute surtout avec Montesquieu qui publie, en 1721, ses Lettres persanes, satire des mœurs et des institutions, avant de faire paraître,...
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Montaigne - Commentaires sur l'institution des enfants
Montaigne - De l’institution des enfants. Merci pour le choix de ce texte très dense. « On ne nait pas homme, on le devient » Comment ? Sources : - Texte en français contemporain - Quarto - Texte ancien - Dictionnaire amoureux de Montaigne – André Comte-Sponville - Un été avec Montaigne – Antoine Compagnon - Mes philosophes – Edgar Morin L’essentiel La renaissance prétend avoir rompu avec l’obscurantisme et privilégie le volume, la quantité enseignée, au détriment de la qualité de son...
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Justice: vertu et institution ?
Qu'un individu soit condamné alors qu'il est innocent, conduit spontanément à penser que « c'est injuste ». C ela fait référence à deux aspects où l'idée de justice est impliquée. D'une part, nous sommes émus, choqués ou scandalisés par une telle situation, nous éprouvons un sentiment, et il nous semble que tout individu devrait être affecté de la même manière, que c'est une question de conscience. Mais c'est d'autre part, l'expression d'un irrespect de la loi, en référence à un code juridique....
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Le fait de parler la même langue institue-t-il entre les hommes des liens privilégiés ?
Le thème de cet énoncé porte sur le rôle et le statut du (partage du) langage dans la constitution des relations interhumaines. Chercher à saisir la particularité de la fonction du langage dans l'élaboration de tels liens doit permettre de déterminer le privilège ou la médiocrité de leur institution, autrement dit à comprendre la valeur de la notion de communication. Le problème d'un tel énoncé réside dans la dynamique causale supposée par le rapport entre liens et langue (ou langage, ce terme e...
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Platon: Les mots sont-ils institués par nature ou par convention ?
Dans le dialogue Cratyle, Platon met en scène deux protagonistes qui soutiennent des thèses opposées. Pour Cratyle, la nature aurait attribué aux noms un sens propre. On trouverait au coeur de chaque mot une identité de la chose et de son nom : la matière sonore ou phonique du mot serait inspirée de la chose qu'il désigne. Si les mots doivent correctement représenter les objets, le meilleur moyen pour cela est de les rendre aussi semblables à eux que possible. Les éléments des mots sont les lett...
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LA RELIGION (cours de philosophie) ?
Une religion est un ensemble de croyances et de dogmes, d'institutions et de rites, qui situent l'homme et la nature par rapport à des êtres surnaturels. I. LE FAIT RELIGIEUX - A - La religion comme principe d'explication. L'état théologique ou fictif (c'est-à-dire dominé par l'imagination) est, selon Auguste Comte, le premier état de toutes nos connaissances. C'est dire que la religion apparaît d'abord comme un ensemble de conceptions naïves relatives à l'univers, le recours aux dieux éta...
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Fiche de cours en philo : LA SOCIETE .
• L'étude de la société et de l'État sont indissociables (quelle forme d'État est en effet souhaitable pour la société?). Nous étudions ici le problème (théorique) de la nature sociale de l'homme et réservons à l'analyse de l'État (p. 160) le thème des grandes doctrines politiques concernant le gouvernement de l'État. • De même, lisez la fiche consacrée à «Nature et culture» qui traite en fait le même problème : la consubstantialité de l'homme et de la société. • La société se définit c...
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Peut-on légitimement instituer une langue universelle ?
Le problème ici, c'est la question d e la légitimité. Elle oriente en effet le sujet vers une dimension morale et politique. Instituer une langue universelle, c'est mettre en place une langue qui serait parlée par tout le monde. Interrogez-vous sur l'intérêt d'une telle démarche. N'est-ce pas souhaitable ? Ne vaut-il pas mieux que les hommes " s'entendent " au sens propre, pour qu'ils puissent ensuite " s'entendre " au sens figuré ? Que gagnerait-on à parler la même langue ? C'est en tous les ca...
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Nietzsche
La valeur d'une chose réside parfois non dans ce qu'on gagne en l'obtenant, mais dans ce qu'on paye pour l'acquérir, - dans ce qu'elle coûte. Je cite un exemple. Les institutions libérales cessent d'être libérales aussitôt qu'elles sont acquises : il n'y a, dans la suite, rien de plus foncièrement nuisible à la liberté que les institutions libérales. On sait bien à quoi elles aboutissent : elles minent sourdement la volonté de puissance, elles sont le nivellement de la montagne et de la vallée é...
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Auguste COMTE
"Il n'y a donc pas et il ne saurait y avoir de régime politique absolument préférable à tous les autres, il y a seulement des états de civilisation plus perfectionnés les uns que les autres. Les institutions bonnes à une époque peuvent être et sont même le plus souvent mauvaises à une autre, et réciproquement. Ainsi, par exemple, l'esclavage, qui est aujourd'hui une monstruosité, était certainement, à son origine, une très belle institution, puisqu'elle avait pour objet d'empêcher le fort d'égor...
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La fonction de l'État : assurer la liberté
La fonction de l'État : assurer la liberté Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de b...
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La fonction de l'Etat est d'assurer la liberté (SPINOZA)
Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d'automates, mais au contrai...
- « C'est un fait d'expérience courante qu'il y a une foule de choses contradictoires, d'institutions contradictoires, etc., dont la contradiction n'a pas seulement sa source dans la rétlexion extérieure, mais réside dans les choses et les institutions ell
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Baruch SPINOZA: Les philosophes et la politique
Les philosophes conçoivent les affections(1) qui se livrent bataille en nous, comme des vices dans lesquels les hommes tombent par leur faute ; c'est pourquoi ils ont accoutumé de les tourner en dérision, de les déplorer, de les réprimander, ou, quand ils veulent paraître plus moraux, de les détester. Ils croient ainsi agir divinement et s'élever au faîte de la sagesse, prodiguant toute sorte de louanges à une nature humaine qui n'existe nulle part, et flétrissant par leurs discours celle qui ex...
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Le mot "droit "a t-il un sens indépendamment des institutions humaines ?
1° La Nature nous indique ce que nous devons faire en dehors et envers les institutions humaines. Le discours de Calliclès. " Certes, ce sont les faibles, la masse des gens, qui établissent les lois, j'en suis sûr. C'est donc en fonction d'euxmêmes et de leur intérêt personnel que les faibles font les lois, qu'ils attribuent des louanges, qu'ils répartissent des blâmes. Ils veulent faire peur aux hommes plus forts qu'eux et qui peuvent leur être supérieurs. C'est pour empêcher que ces hommes ne...
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Baruch SPINOZA
La fin dernière de l'État n'est pas la domination ; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à cel...
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LA SOCIÉTÉ (cours de philosophie) ?
Le sociologue allemand Tönnies (1855-1936) distinguait les rapports communautaires, profonds et vivants, des rapports de société proprement dits, impersonnels et extérieurs (opposer, par exemple, une «communauté religieuse» et une «société de commerce») et il définissait la société humaine comme « une pure juxtaposition d'individus indépendants les uns des autres». I. L'HOMME, ANIMAL SOCIAL - A - La critique utopiste de la société. Le Rousseau des premiers Discours soutenait que l'homme, b...
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Baruch SPINOZA
Des fondements de l'État tels que nous les avons expliqués ci-dessus, il résulte avec la dernière évidence que sa fin dernière n'est pas la domination; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répèt...
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La violence est-elle l'échec de la justice ?
Un enfant qui en maltraiterait un autre dans la cour de l'école en exerçant sur lui une violence physique serait sans doute immédiatement puni par une institutrice attentive aux événements de la récréation. Dès lors, nous pouvons nous demander en quoi la violence peut être l'échec de la justice ou si elle est au contraire ce qui engendre la nécessité d'avoir recours à cette dernière. Nous tenterons tout d'abord de dégager une définition des termes du sujet et à en déterminer les enjeux, puis nou...