19 résultats pour "impulsif"
-
Epictète: le jugement, l'impulsion, le désir, l'aversion
"1. Partage des choses : ce qui est à notre portée, ce qui est hors de notre portée. À notre portée le jugement, l'impulsion, le désir, l'aversion : en un mot, tout ce qui est notre oeuvre propre; hors de notre portée, le corps, l'avoir, la réputation, le pouvoir : en un mot, tout ce qui n'est pas notre oeuvre propre. 2. Et si ce qui est à notre portée est par nature libre, sans empêchements, sans entrave, ce qui est hors de notre portée est inversement faible, esclave, empêché, étranger....
-
«L'histoire humaine peut bien dans ses passions, dans ses préjugés, dans tout ce qui relève de ses impulsions immédiates être un éternel recommencement, mais il y a des pensées qui ne recommencent pas, ce sont les pensées qui ont été rectifiées, élargies
«L'histoire humaine peut bien dans ses passions, dans ses préjugés, dans tout ce qui relève de ses impulsions immédiates être un éternel recommencement, mais il y a des pensées qui ne recommencent pas, ce sont les pensées qui ont été rectifiées, élargies, complétées». (Bachelard). Appréciez. INTRODUCTION «La colère d'Achille, illustre entre toutes et depuis trois mille ans célébrée, enferme toutes les colères. Toutes les passions comparaissent en cette scène sublime où la tente du héros étant en...
-
Quelles différences apercevez-vous entre un acte impulsif et un acte volontaire ?
Tout être vivant agit, mais son activité ne surgit pas des mêmes sources profondes de l'être. L'anima] se déplace, en réaction au milieu extérieur et a u x obstacles qu'il rencontre. Mais, à ce niveau nous ne pouvons parler d'acte. Il est donc nécessaire tout d e suite de marquer qu'il existe une différence entre n'importe quel mouvement et un acte. Si le mot réaction convient mieux aux déplacement de l'animal inférieur, c'est que son m o u v e m e n t n'est q u e la résultante d e s forces phys...
-
Le langage est le propre de l'homme - DESCARTES
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup plu...
-
Baruch SPINOZA
Pour ma part, je dis que cette chose est libre et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et toutes choses en toute liberté, parce qu'il découle de la seule nécessité de sa nature qu'il comprenne toutes choses. Vous voyez...
-
Baruch SPINOZA
... Pour ma part, je qualifie de libre une chose qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature ; j'appelle contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une loi précise et déterminée. Dieu par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature... Vous voyez donc que je place la liberté non dans un libre décret mais dans une libre nécessité. Mais descendons au niveau des choses créées qui toutes sont dét...
-
Baruch SPINOZA
Je passe maintenant à cette définition de la liberté que m'attribue votre ami; mais je ne sais d'où il l'a tirée. Pour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et tout...
-
DESCARTES: les bêtes sont dénuées de pensée
De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup plus aisément que d'autres ce qu'on leur enseigne ; et bien que toutes nous signifient très facilement leurs impulsions naturelles, telles que la colère, la crainte, la faim, ou d'...
-
-
KANT: Juste après l'instinct de nutrition...
"Juste après l'instinct de nutrition, par lequel la nature conserve chaque individu, le plus important est l'instinct sexuel grâce auquel la nature pourvoit à la conservation de chaque espèce. Or la raison, une fois éveillée, ne tarda pas non plus à manifester, ici aussi, son influence. L'homme ne tarda pas à comprendre que l'excitation sexuelle, qui chez les animaux repose seulement sur une impulsion passagère et le plus souvent périodique, était susceptible chez lui d'être prolongée et m...
-
Descartes et le langage
Tous les hommes sans exception, même fous ou stupides, sont capables de parler ou d'employer des signes pour faire connaître leur pensée. Au contraire, il n'existe aucun animal qui soit capable d'employer le langage, sinon pour le répéter sans le comprendre (les pies ou les perroquets par exemple). Si les animaux ne parlent pas, ce n'est donc pas par défaut d'organes convenables les imitations peuvent être très bonnes pour certains oiseaux -, mais ils ne pensent pas ce qu'ils disent, et ne...
-
Peut-on gouverner ses désirs ?
" Ce désir est plus fort que moi ! ". On a entendu cette remarque qui est l'aveu que l'on peut être conduit par ses désirs. Il apparaît alors que le désir est ingouvernable, non-maîtrisable. Nous verrons dans un premier temps que le désir par essence est une impulsion qui nous porte vers de nombreux objets et qui est exigeante. Les désirs ont quelque chose d'irrépressible. Ils s'imposent à nous sans que nous le voulions toujours. de nature illimitée, ils ne sont pas contrôlables. Ainsi dans un s...
-
Le langage est le propre de l'homme - DESCARTES
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que' chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup p...
-
Le langage est le propre de l'homme
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup pl...
-
Le langage est le propre de l'homme
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup pl...
-
SPINOZA, le désir comme essence de l'homme
Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose. EXPLICATION : Nous avons dit plus haut, dans le scolie de la proposition de cette partie, que le désir est l'appétit qui a conscience de lui-même, et que l'appétit est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est déterminée à faire les choses qui sont utiles à sa conservation. Mais, dans le même scolie, j'ai fait observer aussi qu'en réalité,...
-
Baruch SPINOZA
Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose. EXPLICATION : Nous avons dit plus haut, dans le scolie de la proposition de cette partie, que le désir est l'appétit qui a conscience de lui-même, et que l'appétit est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est déterminée à faire les choses qui sont utiles à sa conservation. Mais, dans le même scolie, j'ai fait observer aussi qu'en réalité, ent...
-
-
Baruch SPINOZA
J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi, Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses. Vous le voyez bien, je ne fais pas...
-
L'esprit scientifique doit se former contre la nature, contre ce qui est, en nous et hors de nous, l'impulsion et l'instruction de la nature, contre l'entraînement naturel, contre le fait coloré et divers. Bachelard, La formation de l'esprit scientifique
"L'esprit scientifique doit se former contre la nature, contre ce qui est, en nous et hors de nous, l'impulsion et l'instruction de la nature, contre l'entraînement naturel, contre le fait coloré et divers." Bachelard, La formation de l'esprit scientifique. Commentez et critiquez. La perspective de Bachelard sur la science consiste à étudier les obstacles qu'elle rencontre et qu'elle doit surmonter pour parvenir à penser les phénomènes naturels objectivement, c'est-à-dire tels qu'ils sont en eux...
- David HUME