30 résultats pour "impuissance"
-
PLATON: «Ce qui donne naissance à une cité, c'est, repris-je, l'impuissance où se trouve chaque individu de se suffire à lui-même.»
Les échanges donnent naissance à la société et la consolident. «Ce qui donne naissance à une cité, c'est, repris-je, l'impuissance où se trouve chaque individu de se suffire à lui-même.» Platon, La République (i av. J.-C.). • Selon Platon, c'est le fait que l'individu ne produise pas lui-même toutes les ressources dont il a besoin (nourriture, logement, vêtement), qui est à l'origine de la formation de la société. La société repose sur le principe de la division du travail, qui permet de ré...
-
Sommes-nous impuissants face à la mort ?
« Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder en face » : cette maxime de La Rochefoucauld nous invite à considérer la mort comme un évènement que l'homme ne peut envisager sans effroi ni un sentiment d'incompréhension qui confine à celui de l'absurde. En ce sens, nous pouvons nous demander si l'homme n'est pas impuissant face à la mort, c'est-à-dire s'il n'est pas incapable de lutter contre les effets de celle-ci sur lui-même. Ces effets peuvent être de deux sortes : d'une part, les effets qui...
-
Le temps est il la marque de mon impuissance ?
INTRODUCTION. — L'espace et le temps encadrent notre existence et par là même la limitent. Aussi situons-nous Dieu hors de l'espace et hors du temps, caractéristiques de la finitude. Il n'en est pas moins vrai que c'est grâce à notre temporalité et à notre spatialité que nous sommes ce que nous sommes, limités sans doute, mais néanmoins réels. La question peut toutefois se poser de la valeur respective de l'espace et du temps. Des deux, quel est celui qui nous limite le plus, quel est celui qui...
-
Le temps est-il la marque de mon impuissance ?
INTRODUCTION. — L'espace et le temps encadrent notre existence et par là même la limitent. Aussi situons-nous Dieu hors de l'espace et hors du temps, caractéristiques de la finitude. Il n'en est pas moins vrai que c'est grâce à notre temporalité et à notre spatialité que nous sommes ce que nous sommes, limités sans doute, mais néanmoins réels. La question peut toutefois se poser de la valeur respective de l'espace et du temps. Des deux, quel est celui qui nous limite le plus, quel est celui qui...
-
Est-il de l'essence de la vérité d'être impuissante ?
Introduction L'essence de la vérité postule l'adéquation de la pensée à l'être. Non seulement le vrai porte l'empreinte du réel, mais surtout l'affirmation d'une réalité que rien ne modifie. Est vrai tout ce qui nécessaire ou irréfutable. Est vrai tout ce qui nous interdit de pouvoir penser ou agir autrement. La vérité donc, en consacrant le réel (l'ordre des choses) le confirme dans sa nécessité indéfectible. Le vrai ressasserait ainsi l'être dans sa nécessité. La vérité n'est ce qu'elle est qu...
-
Le doute est il impuissance ou force de l'esprit?
Introduction Le doute peut se définir comme un état d'esprit qui suspend son jugement, ou diffère une décision, dans l'indétermination des raisons ou des motifs qui le pousse vers le vrai, le bien ou l'utile. On peut aussi distinguer deux formes du doute : le doute naturel (ou spontané) qui désigne une hésitation due à l'incertitude d'une affirmation ou à la non prépondérance des raisons d'agir, et le doute philosophique qui repose sur une résolution de douter, dans lequel sont inclus le doute s...
-
Le doute est il l'impuissance de la raison?
Introduction Le doute peut se définir comme un état d'esprit qui suspend son jugement, ou diffère une décision, dans l'indétermination des raisons ou des motifs qui le pousse vers le vrai, le bien ou l'utile. On peut aussi distinguer deux formes du doute : le doute naturel (ou spontané) qui désigne une hésitation due à l'incertitude d'une affirmation ou à la non prépondérance des raisons d'agir, et le doute philosophique qui repose sur une résolution de douter, dans lequel sont inclus le doute s...
-
Le doute est-il impuissance ou force de l'esprit ?
Introduction Le doute peut se définir comme un état d'esprit qui suspend son jugement, ou diffère une décision, dans l'indétermination des raisons ou des motifs qui le pousse vers le vrai, le bien ou l'utile. On peut aussi distinguer deux formes du doute : le doute naturel (ou spontané) qui désigne une hésitation due à l'incertitude d'une affirmation ou à la non prépondérance des raisons d'agir, et le doute philosophique qui repose sur une résolution de douter, dans lequel sont inclus le doute s...
-
-
le doute est il l'impuissance de la raison?
Introduction Le doute peut se définir comme un état d'esprit qui suspend son jugement, ou diffère une décision, dans l'indétermination des raisons ou des motifs qui le pousse vers le vrai, le bien ou l'utile. On peut aussi distinguer deux formes du doute : le doute naturel (ou spontané) qui désigne une hésitation due à l'incertitude d'une affirmation ou à la non prépondérance des raisons d'agir, et le doute philosophique qui repose sur une résolution de douter, dans lequel sont inclus le doute s...
-
Blaise PASCAL: Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le coeur...
La mutuelle tromperie entre les hommes - PASCAL Si Pascal affirme que les hommes ne font que se mentir entre eux, ce n'est pas qu'ils sont foncièrement mauvais mais que le mensonge est nécessaire à l'amour-propre de chacun. "La vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle ; on ne fait que s'entretromper et s'entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu...
-
l'espace c'est notre puissance, le temps, notre impuissance
INTRODUCTION. — L'espace et le temps encadrent notre existence et par là même la limitent. Aussi situons-nous Dieu hors de l'espace et hors du temps, caractéristiques de la finitude. Il n'en est pas moins vrai que c'est grâce à notre temporalité et à notre spatialité que nous sommes ce que nous sommes, limités sans doute, mais néanmoins réels. La question peut toutefois se poser de la valeur respective de l'espace et du temps. Des deux, quel est celui qui nous limite le plus, quel est celui qui...
-
Blaise PASCAL: Nous connaissons la vérité
La mutuelle tromperie entre les hommes - PASCAL Si Pascal affirme que les hommes ne font que se mentir entre eux, ce n'est pas qu'ils sont foncièrement mauvais mais que le mensonge est nécessaire à l'amour-propre de chacun. "La vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle ; on ne fait que s'entretromper et s'entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu...
-
Blaise PASCAL
"Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le coeur. C'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part essaie de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point. Quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais non...
-
Blaise PASCAL: Le coeur et la raison
"Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le coeur. C'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part essaie de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point. Quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, m...
-
Faut-il dire de l'espace qu'il est la marque de ma puissance et du temps qu'il est la marque de mon impuissance ?
INTRODUCTION. — L'espace et le temps encadrent notre existence et par là même la limitent. Aussi situons-nous Dieu hors de l'espace et hors du temps, caractéristiques de la finitude. Il n'en est pas moins vrai que c'est grâce à notre temporalité et à notre spatialité que nous sommes ce que nous sommes, limités sans doute, mais néanmoins réels. La question peut toutefois se poser de la valeur respective de l'espace et du temps. Des deux, quel est celui qui nous limite le plus, quel est celui qui...
-
Pascal: La raison peut-elle faire l'économie de la croyance ?
Le plus souvent, avoir raison, c'est s'imaginer que l'on dispose d'une opinion certaine ou que l'on peut l'imposer par la persuasion ou la force : " avoir le dernier mot ". Mais une telle conviction apparaît vite comme peu solide et nous conduit au relativisme : chacun a raison s'il croit avoir raison. D'où la tentation de chercher dans la sensation un critère plus fiable de la vérité. Hélas la sensibilité ne nous permet pas davantage d'échapper au relativisme. En tout ceci, la raison risque de...
-
-
LE TEMPS, dit Lagneau, EST LA FORME DE MON IMPUISSANCE, L'ÉTENDUE, LA FORME DE MA PUISSANCE ». Qu'en pensez-vous ?
L'espace et le temps, disait Unamuno, sont « nos plus cruels tyrans ». Ils figurent concrètement cet Infini qui m'enveloppe et que je ne puis comprendre, puisque je peux toujours imaginer un « après » et un u plus loin ». Surtout l'espace et le temps me signifient nia propre finitude et la contingence de ma situation. Pourquoi êtes-vous né à cette date et pourquoi en tel lieu ? C'est ainsi, vous n'y pouvez rien. Vous êtes tributaire du hic et du nunc. de l'ici et du maintenant. Vous n'avez pas l...
-
Le temps, dit Lagneau, est la forme de mon impuissance, l'étendue, la forme de ma puissance. Qu'en pensez-vous ?
Définition des termes du sujet: ESPACE (n. m.) 1. — (Sens vulg.) Milieu où nous situons tous les corps et tous les mouvements, souvent SYN. de étendue au sens 1. Les particularités d'une représentation déterminée de la spatialité sont souvent rapportées à celles des objets qu'on y rencontre (espace pictural), du sens qui la saisit (espace visuel, tactile) ou de l'activité qui s'y déploie (espace vital). 2. — Philosophiquement, l'espace correspond plus à un problème qu'à un concept déterminé ; to...
-
Blaise Pascal: La raison peut-elle
juger de tout ?
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
-
Blaise PASCAL
Nous connaissons la vérité non seulement par la raison, mais encore par le coeur' ; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part, essaye de les combattre. Les pyrrhonien? qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point ; quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais...
-
Platon vs Glaucon: De l'origine de la justice
« Il vaut mieux subir l'injustice que de la commettre » Le tyran est non seulement impuissant, mais c'est aussi le plus malheureux des hommes. Contre l'opinion commune, pour qui l'homme qui fait tout ce qu'il désire ne peut être qu'heureux, Socrate va soutenir que commettre l'injustice, ce n'est pas seulement nuire à autrui, c'est se nuire à soi-même. Car il n'y a pas de pire mal que celui qu'on fait à son âme. Voilà pourquoi Socrate peut soutenir le paradoxe selon lequel « il vaut mieux subir l...
-
PASCAL: «D'où il paraît que les
hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter
quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il
ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonner toute sorte d'ordre.
Car
PASCAL: «D'où il paraît que les hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonner toute sorte d'ordre. Car il y en a un et ll y a des limites au modèle géométrique. «D'où il paraît que les hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonn...
-
Jean-Paul Sartre affirme à la fin de son autobiographie Les Mots(1963) : « J’ai longtemps Pris ma plume pour une épée : à présent je connais notre impuissance. N’importe : je fais, je ferai des livres; il en faut; cela sert tout de même. »
Séquence 2 : entraînement à la dissertation – travail en binôme Sujet: Jean-Paul Sartre affirme à la fin de son autobiographie Les Mots(1963) : « J’ai longtemps Pris ma plume pour une épée : à présent je connais notre impuissance. N’importe : je fais, je ferai des livres; il en faut; cela sert tout de même. » Dissertation Les écrivains de tout siècle apporte aux sociétés une manière de pensée différente, une approche des idéaux qui peut s’avérer philosophique, dénonciatrice, didactique...
-
Être homme c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte devant une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir en posant sa pierre que l'on contribue à bâtir le
Sujet : Être homme c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte devant une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir en posant sa pierre que l'on contribue à bâtir le monde. Vous étudierez avec soin cette définition de la responsabilité en indiquant dans quelle mesure elle rejoint votre expérience personnelle. L'idée de responsabilité implique ordinairement la simple conscience de nos actes, de leur s...
-
-
Baruch SPINOZA
« Et ce n'est certes qu'une sauvage et triste superstition qui interdit de prendre du plaisir. Car, en quoi convient-il mieux d'apaiser la faim et la soif que de chasser la mélancolie ? Tels sont mon argument et ma conviction. Aucune divinité, ni personne d'autre que l'envieux ne prend plaisir à mon impuissance et à ma peine et ne nous tient pour vertu les larmes, les sanglots, la crainte, etc., qui sont signes d'une âme impuissante. Au contraire, plus nous sommes affectés d'une plus grande joie...
-
La justice se ramène-t-elle au droit ?
La relation de la justice au droit forme le thème de cet énoncé. Mais il s'agit, plus précisément, de commencer par déterminer la nature propre de la justice. La justice est, dès les théorisations éthiques et politiques platoniciennes, définie comme une vertu cardinale de l'homme. Et par l'homme, vivant en communauté (l'animal politique d'Aristote), elle se trouve mise en œuvre sur le champ politique. Opérant sur le plan politique, le droit se présente alors comme instrument médiatisant son effe...
-
Baruch SPINOZA
VOCABULAIRE SPINOZISTE Nécessité: lien logique entre deux essences ou entre une essence et son existence, lorsque l’une ne peut être rationnellement conçue sans l’autre. Le déploiement existentiel des conséquences nécessaires est le déterminisme. Les lois de la Nature découlent nécessairement de l’essence de la substance. Vérité: c e n’est pas seulement l’accord de l’idée et de son objet extérieur: c’est aussi et surtout l’accord de cette idée avec elle-même, et l’évidence intérieure et immédiat...
-
PLATON: «Ce qui donne naissance à une
cité, c'est, repris-je, l'impuissance où se trouve chaque individu de
se suffire à lui-même.»
Les échanges donnent naissance à la société et la consolident. «Ce qui donne naissance à une cité, c'est, repris-je, l'impuissance où se trouve chaque individu de se suffire à lui-même.» Platon, La République (i av. J.-C.). • Selon Platon, c'est le fait que l'individu ne produise pas lui-même toutes les ressources dont il a besoin (nourriture, logement, vêtement), qui est à l'origine de la formation de la société. La société repose sur le principe de la division du travail, qui permet de réparti...
-
Paul Valéry a dit : « L'enthousiasme n'est pas un état d'âme d'écrivain. » De son côté Julien Benda écrit : « C'est pour moi un des grands signes de l'impuissance moderne de dire : j'écris mes livres sans ordre parce que si j'ordonnais mon émotion je la
Sujet : Paul Valéry a dit : « L'enthousiasme n'est pas un état d'âme d'écrivain. » De son côté Julien Benda écrit : « C'est pour moi un des grands signes de l'impuissance moderne de dire : j'écris mes livres sans ordre parce que si j'ordonnais mon émotion je la perdrais. C'est tout simplement escamoter le problème qui est précisément de l'ordonner sans la perdre, mieux, de l'intensifier par l'ordre qu'on y insère. » Quelle est, selon vous, dans le domaine de la poésie, la portée de telles affirm...
-
La justice et la loi chez Blaise PASCAL
La justice et la loi chez Blaise P A SC A L "Il est juste que ce qui est juste soit suivi, il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants ; la force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force ; et pour cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste. La justice...