87 résultats pour "hume"
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HUME et l'identité personnelle ?
Demande d'échange de corrigé de De oliveira Thomas ([email protected]). Sujet déposé : Commentaire d'un texte de Hume, tiré du "Traité sur la nature humaine" : Pour ma part, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi, je bute toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaud ou de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne peux jamais me saisir, moi, en aucun moment sans une perception et je ne peux rien observe...
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Le génie de David Hume
David Hume
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David HUME: La racine cubique de 64 est égale à la moitié de 10 !
Hume Enquête sur l'entendement humain Section 12 : De la philosophie académique ou sceptique (3ème partie) Texte : Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'il n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le cas est différent pour les scien...
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Hume: Les passions
Thème 462 Hume: Les passions 1. La partialité Si la raison n'est qu'une tendance, la passion est un penchant. Elle nous fait agir. Lorsque nous croyons pouvoir opposer la raison à nos passions, nous nous trompons, parce que jamais la raison ne détermine l'action. Agir raisonnablement, ce n'est qu'être mi par une passion calme, qui ne se fait pas sentir comme telle. D'ordinaire, une passion est violente, c'est-à-dire exclusive. Elle entend obtenir une satisfaction immédiate et se caractér...
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David HUME et la question de l'identité personnelle
Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi-même, je tombe toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaleur, de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne parviens jamais, à aucun moment, à me saisir moi-même sans une perception et je ne peux jamais rien observer d'autre que la perception. Quand mes perceptions sont absentes pour quelque temps, quand je dors profondément, par exemple, je suis, pendant...
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HUME et l'identité personnelle - Où le "moi" ?
« Il y a certains philosophes qui imaginent que nous avons à tout moment la conscience intime de ce que nous appelons notre moi ; que nous sentons son existence et sa continuité d'existence ; et que nous sommes certains, plus que par l'évidence d'une démonstration, de son identité et de sa simplicité parfaites. Pour ma part, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi, je bute toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaud ou de froid, de lumière ou d...
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HUME: Supposez qu'un homme...
Quelle est la relation exacte entre la cause et l'effet dont dépendent un si grand nombre des connaissances humaines ? Y-a-t-il dans la cause quelque chose qui permette de comprendre l'effet qu'elle engendre ? Ainsi, la diminution de la température de l'eau contient-elle en elle-même la cause de son effet, qui est la transformation de cette même eau en glace ? Ce n'est bien entendu pas le cas. En vérité, certains philosophes du XVIIe siècle se sont posé la question de savoir d'où venait la capac...
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Hume: Le beau peut-il être utile ?
HUME: Notre sens de la beauté dépend énormément de ce principe ; quand un objet a une tendance à causer du plaisir à son possesseur, on le regarde toujours comme beau : comme tout objet qui a tendance à produire de la douleur, est désagréable et laid. Ainsi la convenance d'une maison, la fertilité d'un champ, la force d'un cheval, la capacité, la sécurité et la rapidité de navigation d'un vaisseau forment la principale beauté de ces différents objets. Ici l'objet, qu'on appelle beau, plaît...
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David HUME
Il n'est pas contraire à la raison de préférer la destruction du monde à une égratignure de mon doigt. Dans le Traité de la nature humaine (1737), Hume (1711-1776) écrit cette phrase apparemment scandaleuse : «Il n'est pas contraire à la raison de préférer la destruction du monde à une égratignure de mon doigt. » Hume, contemporain de Rousseau, veut montrer par cette formule que l'opposition traditionnelle entre raison et passion est un préjugé. La raison est totalement extérieure aux motifs de...
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David HUME
De même que nous recevons l'idée d'espace de la disposition des objets visibles et tangibles... dans une succession perceptible d'objets changeants. Introduction Hume s'interroge sur la nature du temps. 1. Le temps ne peut se présenter isolément ; l'esprit ne peut jamais le percevoir en tant que tel. 2. Des exemples (l'homme endormi, le charbon ardent qu'on fait tourner) le montrent. 3. C'est que le temps ne se découvre que dans une succession perceptible d'objets changeants. Développement Dune...
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David HUME
Rien, à première vue, ne peut sembler plus affranchi de toute limite que la pensée de l'homme ; non seulement elle défie toute puissance et toute autorité humaine, mais elle franchit même les bornes de la nature et de la réalité. Il n'en coûte pas plus à l'imagination de produire des monstres et de joindre ensemble des formes et des visions discordantes que de concevoir les objets les plus naturels et les plus familiers [...] Ce qu'on n'a jamais vu ou entendu est cependant concevable; et il n'es...
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David HUME
"Au moment où je suis las du divertissement et de la compagnie et que je me laisse aller à rêver dans ma chambre ou au cours d'une promenade solitaire au bord de l'eau, je sens mon esprit tout ramassé sur lui-même et je suis naturellement incliné à porter mes vues sur tous ces sujets sur lesquels j'ai rencontré tant de discussions au cours de mes lectures et de mes conversations. Je ne peux m'empêcher d'être curieux de connaître les principes du bien moral et du mal, la nature et le principe du...
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David HUME
HUME : LE VRAI POUVOIR C'EST L'OPINION Dans son Discours de la servitude volontaire, Etienne de La Boétie, l'ami de Montaigne, demandait pourquoi un nombre infini d'hommes obéissent à un seul, non seulement lui obéissent mais le servent. En effet, observait-il, il suffirait qu'ils décidassent de ne plus le servir pour être aussitôt libres. C'est pourquoi l'on peut penser avec Hume que le pouvoir des chefs repose davantage sur l'opinion que sur la force. « Rien ne paraît plus surprenant à ceux q...
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Hume et l'histoire
Les hommes sont si bien les mêmes, à toutes les époques et en tous les lieux, que l'histoire ne nous indique rien de nouveau ni d'étrange sur ce point. Son principal usage est seulement de nous découvrir les principes constants et universels de la nature humaine en montrant les hommes dans toutes les diverses circonstances et situations, et en nous fournissant des matériaux d'où nous pouvons former nos informations et nous familiariser avec les ressorts* réguliers de l'action et de la conduite h...
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David HUME
«Qu'on présente un objet à un homme dont la raison et les aptitudes soient, par nature, aussi fortes que possibles ; si cet objet lui est entièrement nouveau, il sera incapable, à examiner avec la plus grande précision ses qualités sensibles, de découvrir l'une de ses causes ou l'un de ses effets. Adam, bien qu'on admette l'entière perfection de ses facultés rationnelles dès son tout premier moment, n'aurait pu inférer de la fluidité et de la transparence de l'eau que celle-ci le suffoquerait, o...
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David HUME
Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moimême, je tombe toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaleur, de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne parviens jamais, à aucun moment, à me saisir moi-même sans une perception et je ne peux jamais rien observer d'autre que la perception. Quand mes perceptions sont absentes pour quelque temps, quand je dors profondément, par exemple, je suis, pendant tout ce...
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David HUME
«Quand se présente un objet ou un événement naturels, toute notre sagacité et toute notre pénétration sont impuissantes à découvrir ou même à conjecturer sans expérience quel événement en résultera ou à porter nos prévisions au-delà de l'objet immédiatement présent à la mémoire et aux sens. Même après un cas ou une expérience unique où nous avons observé qu'un événement en suivait un autre, nous ne sommes pas autorisés à former une règle générale ou à prédire ce qui arrivera dans des cas analogu...
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David HUME
Commentaire de texte Ce qu'on n'a jamais vu, ce dont on n'a jamais entendu parler, on peut pourtant le concevoir ; et il n'y a rien au-dessus du pouvoir de la pensée, sauf ce qui implique une absolue contradiction. Mais, bien que notre pensée semble posséder cette liberté illimitée, nous trouverons, a l'examiner de plus près, qu'elle est réellement resserrée en de très étroites limites et que tout ce pouvoir créateur de l'esprit ne monte a rien de plus qu'a la faculté de composer, de transposer,...
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David HUME
HUME : LA RAISON EST ÉTRANGÈRE À LA MORALE Malebranche, comme Descartes, voit dans la raison une faculté de bien juger en général, c'est-à-dire de distinguer tant le bien du mal que le vrai du faux. Mais n'est-ce pas là une conception erronée de la raison ? En effet (comme le remarque ici Hume à propos des passions) la raison étant la faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner logiquement des concepts ou des propositions, elle ne peut se prononcer que sur le vrai et le faux, et non pas sur l...
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David HUME
Hume Enquête sur l’entendement humain Section 12 : De la philosophie académique ou sceptique (3ème partie) Texte : Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'il n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le cas est différent pour les scien...
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David HUME: CONTEMPLATION ET BEAUTE
« Il est impossible de poursuivre dans la pratique de la contemplation de quelque genre de beauté que ce soit sans être fréquemment obligé de faire des comparaisons entre les nombreuses sortes et degrés de réussites, et d'estimer leurs proportions les unes par rapport aux autres. Un homme qui n'a point l'occasion de comparer les différents genres de beautés est bien entendu disqualifié pour émettre son opinion concernant un objet qui lui est présenté. Par la comparaison seule nous détermi...
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David HUME
« Ce qu'on n'a jamais vu, ce dont on n'a jamais entendu parler, on peut pourtant le concevoir ; et il n'y a rien au-dessus du pouvoir de la pensée, sauf ce qui implique une absolue contradiction. Mais, bien que notre pensée semble posséder cette liberté illimitée, nous trouverons, à l'examiner de plus près, qu'elle est réellement resserrée en de très étroites limites et que tout ce pouvoir créateur de l'esprit ne monte à rien de plus qu'à la faculté de composer, de transposer, d'accroître ou de...
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David HUME
Les historiens, et même le bon sens, peuvent nous faire connaître que, pour séduisantes que puissent paraître ces idées d'égalité parfaite , en réalité elles sont, au fond, impraticables, et si elles ne l'étaient pas, elles seraient extrêmement pernicieuses pour la société humaine. Rendez les possessions aussi égales que possible : les degrés différents de l'art, du soin, du travail des hommes rompront immédiatement cette égalité. Ou alors, si vous restreignez ces vertus, vous réduisez la sociét...
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David HUME
La différence (...) est très vaste entre le jugement et le sentiment. Tout sentiment est juste, parce que le sentiment n'a référence à rien au-delà de lui-même et qu'il est partout réel où l'homme en est conscient. Mais toutes les déterminations de l'entendement ne sont pas justes, parce qu'elles portent référence à quelque chose au-delà d'elles-mêmes, c'est-à-dire, à la réalité, et qu'elles ne sont pas toujours conformes à cette norme. (...) Au contraire, un millier de sentiments différents, ex...
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David HUME
J'ai déjà observé que la justice naît de conventions humaines ; et que celles-ci ont pour but de remédier à des inconvénients issus du concours de certaines qualités de l'esprit humain et de la situation des objets extérieurs. Les qualités de l'esprit sont l'égoïsme et la générosité restreinte : la situation des objets extérieurs est la facilité de les échanger jointe à leur rareté en comparaison des besoins et des désirs des hommes (...). On remarque aisément qu'une affection cordiale met tout...
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David HUME
Il est certain qu'aucune inclination de l'esprit humain n'a à la fois une force suffisante et une orientation appropriée pour contrebalancer l'amour du gain et changer les hommes en membres convenables de la société, en faisant qu'ils s'interdisent les possessions d'autrui. La bienveillance à l'égard de ceux qui nous sont étrangers est trop faible pour cette fin; quant aux autres passions, elles attisent plutôt cette avidité, quand nous observons que plus étendues sont nos possessions, plus gran...
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David HUME
L'idée de nécessité résulte de quelque impression. Il n'est pas d'impression transmise par nos sens qui puisse donner naissance à cette idée. Il faut donc qu'elle provienne de quelque impression interne, ou impression de réflexion. Il n'y a pas d'impression interne qui soit en relation avec ce dont nous parlons, hormis la tendance, que produit la coutume, à passer d'un objet à l'idée de son concomitant habituel. Telle est donc l'essence de la nécessité. Somme toute, la nécessité est quelque chos...
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David HUME
HUME: VALEUR CONSOLATRICE DE LA RELIGION Il faut, selon Hume, renoncer à l'idée qu'on puisse fonder la religion sur des arguments rationnels, il faut reconnaître avec le scepticisme qu'il est impossible de prouver l'existence de Dieu. N y a-t-il pas, pourtant, une vérité du fait religieux ? Sa valeur ne dépend-elle pas finalement du sentiment plus que de la raison ? « Mon opinion est que tout homme sent, en quelque façon, la vérité de la religion dans son propre coeur ; et que par le sentiment...
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David HUME
Mais une conclusion peut-elle, avec quelque justesse, être transposée des parties au tout ? L'immense disproportion ne prohibe-t-elle pas toute comparaison et toute inférence ? De l'observation de la croissance d'un cheveu, pouvons-nous apprendre quelque chose sur la génération d'un homme ? La façon dont pousse une feuille, fût-elle parfaitement connue, nous instruirait-elle le moins du monde sur la végétation d'un arbre ? Mais dussions-nous prendre les opérations d'une partie de la nature sur u...
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David HUME
«Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'il n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le cas est différent pour les sciences proprement dites. Toute proposition qui n'est pas vraie y est confuse et inintelligible. La racine cubique de 6...
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David HUME
Un pyrrhonien ne peut s'attendre à ce que sa philosophie ait une influence constante sur l'esprit ; ou, si elle en a, que son influence soit bienfaisante pour la société. Au contraire, il lui faut reconnaître, s'il veut reconnaître quelque chose, qu'il faut que périsse toute vie humaine si ses principes prévalaient universellement et constamment. Toute conversation et toute action cesseraient immédiatement, et les hommes resteraient dans une léthargie totale jusqu'au moment où l'inassouvissement...
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David HUME
La relation de cause à effet par laquelle l'esprit pose l'existence d'une connexion nécessaire entre deux phénomènes et tire du présent des conclusions sur l'avenir, est indémontrable : elle ne peut être fondée ni sur l'observation des faits, qui ne fournit que l'idée de leur conjonction constante, ni sur des raisonnements a priori. D'où vient alors le principe de causalité ? Il résulte de l'habitude : l'association répétée de deux phénomènes dans notre expérience passée nous amène à nous attend...
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David HUME
De quoi, alors, pouvons-nous bien discuter ici ? Si le bon sens et le courage, la tempérance et l'application, la sagesse et le savoir forment, de l'aveu général, une part considérable du mérite personnel, si un homme qui possède ces qualités est à la fois mieux satisfait de lui et mieux désigné à la bienveillance, à l'estime et aux services des autres qu'un homme qui en serait totalement dépourvu, si, en un mot, sont semblables les sentiments causés par ces dons et par les vertus sociales, exis...
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David HUME
Cette table même, que nous voyons blanche et que nous sentons dure, nous croyons qu'elle existe indépendamment de notre perception, nous croyons qu'elle est quelque chose d'extérieur à notre esprit qui la perçoit. Notre présence ne lui confère pas l'existence ; notre absence ne l'anéantit pas. Elle conserve une existence invariable et entière, indépendante de la situation des êtres intelligents qui la perçoivent ou la contemplent. Mais cette opinion universelle et primitive de tous les hommes es...
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Hume et l'art
L'anatomiste ne devrait jamais rivaliser avec le peintre ; dans ses dissections soigneuses et ses descriptions précises des moindres éléments du corps humain, il ne prétend pas donner à ses représentations une attitude ou une expression gracieuse et séduisante. Il y a même quelque chose de repoussant, ou au moins d'étriqué, dans les vues qu'il donne des choses. Il est nécessaire de placer les objets plus à distance et de les protéger davantage du regard pour les rendre plus séduisants pour l'oei...
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David HUME
« Parmi un millier d'opinions différentes que les hommes divers entretiennent sur le même sujet, il y en a une, et une seulement, qui est juste et vraie. Et la seule difficulté est de la déterminer et de la rendre certaine. Au contraire, un millier de sentiments différents, excités par le même objet, sont justes, parce qu'aucun sentiment ne représente ce qui est réellement dans l'objet. Il marque seulement une certaine conformité ou une relation entre l'objet et les organes ou facultés de l'espr...
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David HUME: Relation d'idées et relation de faits.
Tous les objets de la raison humaine ou de nos recherches peuvent se diviser en deux genres, à savoir les relations d'idées et les faits. Du premier genre sont les sciences de la géométrie, de l'algèbre et de l'arithmétique et, en bref, toute affirmation qui est intuitivement ou démonstrativement certaine. Le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux côtés de l'angle droit, cette proposition exprime une relation entre ces figures. Trois fois cinq est égal à la moitié de trent...
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David HUME
« Dans toutes les créatures qui ne font pas des autres leurs proies et que de violentes passions n'agitent pas, se manifeste un remarquable désir de compagnie, qui les associe les unes aux autres. Ce désir est encore plus manifeste chez l'homme ; celui-ci est la créature de l'univers qui a le désir le plus ardent d'une société, et il y est adapté par les avantages les plus nombreux. Nous ne pouvons former aucun désir qui ne se réfère pas à la société. La parfaite solitude est peut-être la plus g...
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David HUME
Tous les objets de la raison humaine ou de nos recherches peuvent se diviser en deux genres, à savoir les relations d'idées et les faits. Du premier genre sont les sciences de la géométrie, de l'algèbre et de l'arithmétique et, en bref, toute affirmation qui est intuitivement ou démonstrativement certaine. Le carré de l'hypoténuse est égal au carré des deux côtés, cette proposition exprime une relation entre ces figures. Trois fois cinq est égal à la moitié de trente exprime une relation entre c...
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David HUME
Il semble, à première vue, que de tous les animaux qui peuplent le globe terrestre, il n’y en ait pas un à l’égard duquel la nature ait usé de plus de cruauté qu’envers l’homme: elle l’a accablé de besoins et de nécessités innombrables et l’a doté de moyens insuffisants pour y subvenir. Chez les autres créatures, ces deux éléments se compensent l’un l’autre. Si nous regardons le lion en tant qu’animal carnivore et vorace, nous aurons tôt fait de découvrir qu’il est très nécessiteux; mais si nous...
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David HUME
Tous les objets de la raison humaine ou de nos recherches peuvent se diviser en deux genres, à savoir les relations d'idées et les faits. Du premier genre sont les sciences de la géométrie, de l'algèbre et de l'arithmétique et, en bref, toute affirmation qui est intuitivement ou démonstrativement certaine. Le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux côtés de l'angle droit, cette proposition exprime une relation entre ces figures. Trois fois cinq est égal à la moitié de trent...
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David HUME
De tous les être animés qui peuplent le globe, il n'y en a pas contre qui, semble-t-il à première vue, la nature se soit exercée avec plus de cruauté que contre l'homme, par la quantité infinie de besoins et de nécessités dont elle l'a écrasé et par la faiblesse des moyens qu'elle lui accorde pour subvenir à ces nécessités. Dans les autres créatures, ces deux circonstances se compensent généralement l'une l'autre. Si nous considérons le lion en tant qu'animal vorace et carnivore, nous découvriro...
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David HUME
Certains penseurs ont affirmé que la justice naît de conventions humaines et qu'elle procède du choix volontaire, du consentement ou des combinaisons des hommes. Si, par convention, on entend ici promesse (et c'est le sens le plus habituel du mot), il ne peut rien y avoir de plus absurde que cette thèse. L'observation des promesses est elle-même l'une des parties les plus importantes de la justice et nous ne sommes certainement pas tenus de tenir parole parce que nous avons donné notre parole de...
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David HUME
« Il est impossible de poursuivre dans la pratique de la contemplation de quelque genre de beauté que ce soit sans être fréquemment obligé de faire des comparaisons entre les nombreuses sortes et degrés de réussites, et d'estimer leurs proportions les unes par rapport aux autres. Un homme qui n'a point l'occasion de comparer les différents genres de beautés est bien entendu disqualifié pour émettre son opinion concernant un objet qui lui est présenté. Par la comparaison seule nous déterminons le...
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Hume: Empirisme et Scepticisme
À l'image de ce que Newton avait fait pour la nature physique, Hume entreprend de construire une science de la nature humaine en recherchant les principes généraux qui règlent les pensées et les passions de l'homme. David Hume est empiriste. Cela signifie qu'il fait de l'expérience l'origine de nos idées, qui sont les « copies » d'impressions sensibles. Il en fait également le fondement de la validité des idées : le seul moyen de savoir si une idée a un contenu objectif et n'est pas qu'un mot vi...
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David HUME: une puissance invisible et intelligente
« N'importe quelle affection humaine' peut nous conduire à la notion d'une puissance invisible et intelligente, l'espoir aussi bien que la crainte, la gratitude aussi bien que l'affliction. Mais si nous examinons notre propre coeur ou observons ce qui se passe autour de nous, nous découvrirons que les hommes s'agenouillent bien plus souvent sous l'effet de la mélancolie que sous celui des passions agréables. Nous acceptons facilement la prospérité comme notre dû, et nous nous interrogeons peu...
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David HUME: pour qu'une société puisse se former
Mais, pour qu'une société puisse se former, il est nécessaire, non seulement qu'elle soit avantageuse, mais encore que les hommes soient conscients de ces avantages ; et il est impossible, en leur état sauvage et inculte, que par l'étude et la réflexion seules ils soient jamais capables de parvenir à ce savoir. C'est donc très heureusement qu'il y a, à côté de ces besoins dont la satisfaction est éloignée et complexe, une autre nécessité que l'on peut considérer à juste titre comme le princ...
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David HUME: La beauté est-elle dans les choses ou dans l'esprit ?
« Parmi un millier d'opinions différentes que les hommes divers entretiennent sur le même sujet, il y en a une, et une seulement, qui est juste et vraie. Et la seule difficulté est de la déterminer et de la rendre certaine. Au contraire, un millier de sentiments différents, excités par le même objet, sont justes, parce qu'aucun sentiment ne représente ce qui est réellement dans l'objet. Il marque seulement une certaine conformité ou une relation entre l'objet et les organes ou facultés de...
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David HUME: la vérité de la religion au dedans de son propre coeur
Chaque homme sent, en quelque façon, la vérité de la religion au dedans de son propre coeur, et c'est la conscience de sa faiblesse et de sa misère, plutôt qu'aucun raisonnement, qui le porte à chercher protection en cet Être, dont il dépend ainsi que toute la nature. Il y a tant d'inquiétude et tant d'ennui jusque dans les meilleures scènes de la vie, que le futur reste toujours l'objet de tous nos espoirs et de toutes nos craintes. Nous ne cessons de regarder en avant, et de nous efforce...
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hume
I. Les principes universels Un pyrrhonien ne peut s'attendre à ce que sa philosophie ait une influence constante sur l'esprit; ou, si elle en a, que son influence soit bienfaisante pour la société, Au contraire, il lui faut reconnaître, s'il veut reconnaître quelque chose, qu'il faut que périsse toute vie humaine si ses principes prévalaient universellement et constamment. Toute conversation et toute action cesseraient immédiatement, et les hommes resteraient dans une léthargie totale...