55 résultats pour "forcément"
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ROUSSEAU: On le forcera à être libre.
On le forcera à être libre. On trouve cette formule énigmatique au septième chapitre du premier livre du « Contrat social ». Rousseau affirme que celui qui refuse d'obéir aux lois peut y être contraint par le corps social, mais il ajoute que cette contrainte sert en fait la liberté de celui qui y est soumis. Ce paradoxe met en évidence la tension qui existe entre notre existence d'individu et notre existence de citoyen, et interroge sur la conciliation de l'obéissance civique avec la liberté. Ro...
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L'expérimentation consiste-t-elle à forcer la nature à répondre aux questions qu'on lui pose ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Le Vocabulaire de la philosophie de Lalande. Expérience : « A) Le fait d'éprouver quelque chose, en tant que ce fait est considéré non seulement comme un phénomène transitoire, mais comme élargissant ou enrichissant la pensée : « Faire une dure expérience ». B) Ensemble des modifications avantageuses qu'apporte l'exercice à nos facultés, des acquisitions que fait l'esprit par cet exercice, et d'une façon générale, de tous les progrès mentaux résultant de la vie. C) L'exerci...
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Ce qui est moderne est-il forcément bon ?
Modernis1ne Ce qui est moderne est-il forcément bon? ~ Ce qui est moderne est synonyme de progrès, 4D et le progrès est forcément bon. Les apports de la modernité peuvent constituer une régression par rapport au passé.
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Peut-on forcer quelqu'un à être libre ?
Si, être libre, c'est n'être ni esclave ni prisonnier, alors on peut très bien forcer quelqu'un à être libre : il suffit de lui retirer sa condition d'esclave ou de prisonnier (de lui ouvrir les portes de la prison ou de lui retirer ses chaînes), et il sera bien obligé d'être libre (même s'il commet des délits pour retourner en prison, il faudra bien qu'il fasse usage de sa liberté pour commettre des crimes). Autrement dit, chaque fois que la liberté peut être assimilée à une situation matériell...
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Peut-on forcer quelqu'un à être libre ?
Problématique: Si, être libre, c'est n'être ni esclave ni prisonnier, alors on peut très bien forcer quelqu'un à être libre : il suffit de lui retirer sa condition d'esclave ou de prisonnier (de lui ouvrir les portes de la prison ou de lui retirer ses chaînes), et il sera bien obligé d'être libre (même s'il commet des délits pour retourner en prison, il faudra bien qu'il fasse usage de sa liberté pour commettre des crimes). Autrement dit, chaque fois que la liberté peut être assimilée à une situ...
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Peut on forcer quelqu'un à être libre ?
La liberté peut être définie de deux manières 1) négativement comme le fait de ne pas subir de contrainte externe de la part d'un autre qui limiterait notre pouvoir d'action 2) positivement, comme la capacité de se déterminer soimême à prendre un parti plutôt qu'un autre. Or si l'on prétendait forcer quelqu'un à être libre, cela signifierait qu'il serait contraint de l'extérieur à l'être et que donc le premier sens de la liberté ne pourrait pas être respecté. Mais la liberté au premier sens est...
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Peut-on forcer quelqu'un à être libre ?
Peut-on forcer quelqu'un à être libre ? Il est surprenant de constater que beaucoup d'être humains font le choix de vivre sous une forme de soumission. C'est par exemple le cas de tous ceux qui s'engagent dans des mouvements politiques fondés sur le culte du chef, et dans lesquels on doit obéir sans discussion aux ordres de ce dernier. Si de tels comportements nous étonnent, c'est parce que nous croyons que tous les hommes, de par leur nature, aimeraient et chercheraient la liberté. En se f...
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mouvements et forces spc
MOUVEMENTS & FORCES PHYSIQUE TP 2 DOC 1 : Première loi de Newton – Principe d’inertie Dans un référentiel galiléen, le centre de masse d’un système persévère dans son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme si et seulement si la somme vectorielle des forces qui s’exercent sur lui est nulle ou s’il n’est soumis à aucune force. Pour un système se déplaçant à la vitesse 𝑣𝑣⃗, cette loi peut s’écrire : �𝑺𝑺⃗ = ∑ �𝑭𝑭⃗ = 𝟎𝟎 �⃗ ⟺ 𝒗𝒗 �⃗ est constant Remarque - Un référentie...
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A-t-on le droit de forcer la volonté humaine ?
Analyse du sujet : L'intitulé même du sujet montre une contradiction dans les termes ; en effet, comment penser une volonté qui serait contrainte ? Une rapide analyse du terme « volonté » éclaire ce paradoxe. La volonté est la capacité raisonnée et consciente qui effectue délibérément et librement un acte afin de réaliser une fin possible. La volonté humaine est alors une capacité de délibération qui échappe au déterminisme ; là où l'âne de Buridan aurait eu besoin d'un facteur extérieur qui le...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
"En fait, le royaume de la liberté commence seulement là où l'on cesse de travailler par nécessité et opportunité imposée de l'extérieur ; il se situe donc, par nature, au-delà de la sphère de production matérielle proprement dite. De même que l'homme primitif doit lutter contre la nature pour pourvoir à ses besoins, se maintenir en vie et se reproduire, l'homme civilisé est forcé, lui aussi, de le faire et de le faire quels que soient la structure de la société et le mode de la production. Avec...
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Marx: Travail et liberté
PRESENTATION DU "CAPITAL" DE MARX Ce livre inachevé a un destin paradoxal. Seul le premier tome, consacré à la production, fut achevé et publié en 1867 du vivant de Marx (1818-1883), les deux autres consacrés à « la circulation » et au « procès d'ensemble » du capital, fragmentaires, furent publiés par Engels de manière posthume. Élaboration intellectuelle, dense et complexe, usant de tous les styles d'écriture (ironique, polémique, théorique) et de tous les types de références, Le Capital est d...
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Enseignement scientifique Le changement climatique et la migration forcée.
Enseignement scientifique Le changement climatique et la migration forcée. Plan: ✓ Introduction ✓ I. Les causes du changement climatique et ses effets A. Les principales causes de changement climatique B. Les effets du changement climatique sur l'environnement et les humains ✓ II. La migration forcée due au changement climatique A. Les causes de la migration forcée liée au changement climatique B. Les populations les plus touchées par la migration forcée due au changement climatique...
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FREUD: Le moi n'est pas maitre dans sa propre maison.
Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent si l'on admet l'hypothèse de l'inconscient. Il y aurait en nous u « réservoir » de forces et de désirs (ou pulsions) dont nous n'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous.. P our le dire brutalement, en ce sens, l'homme n'agirait pas (ne choisirait pas ses actes e toute connaissance de cause, dans la clarté), mais serait agi (c'est-à-dire subirait, malgré lui, des forces le contrai...
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L'imagination nous éloigne-t-elle forcément du réel ?
Approche : Il convient de se demander de quoi on parlera lorsqu'on parlera d'« imagination » : faut donc s'efforcer de distinguer les sens possibles de ce terme. Remarquer que le sujet n'est pas : L'imagination peut-elle nous éloigner du réel ? mais « L'imagination nous éloignet-elle forcément du réel ». Il sera sans doute opportun de s'interroger sur la notion d'« éloignement » et surtout sur celle de « réel » : une mise à distance d'un certain « réel » (conçu ou appréhendé comme tel) ne pourra...
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Le droit n'est-il que l'expression de rapports de forces ?
[Introduction] Le droit substitue au règne de la force celui de la justice. Les conflits entre les particuliers cessent de tourner à l'avantage du plus puissant; ils sont désormais arbitrés par des juges appelés à appliquer avec impartialité les lois. Cependant, si le droit doit être plus qu'un bel idéal, il faut qu'il s'impose dans un monde gouverné par la loi du plus fort. Il doit avoir la force nécessaire pour vaincre tout ce qui s'oppose à lui. Dès lors, n'est-il pas lui-même tributaire des...
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PEUT-ON FORCER QUELQU'UN À ÊTRE LIBRE ?
PREMIER CORRIGE Problématique: Forcer quelqu'un à faire quoi que ce soit, c'est nier sa liberté. Pourtant, on peut parfois aider une personne vers un progrès dont elle n'est pas consciente. Il s'agit alors d'une perte de liberté provisoire, qui peut cependant donner lieu à des abus, faute d'une réflexion morale sur la légitimité d'une telle action. Traitement: LE POUVOIR ET LA FORCE "Le consentement des hommes réunis en société est le fondement du pouvoir. Celui qui ne s'est établi que par la f...
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Peut-on forcer quelqu’un à être libre ?
TD (6) - Du rapport entre l’homme et la liberté : la liberté, le devoir, l’État, la justice et la morale. Peut-on forcer quelqu’un à être libre ? ● ● ● Objectif : analyser un sujet et formuler le problème qu’il pose en un minimum de temps. Consignes : Commencer par une analyse du présupposé et accorder lui un certain sens (concession) ; ensuite passer à une analyse critique du présupposé qui montre les limites de sa signification. Enfin, terminer par une conséquence que votre anal...
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Ce qui n'est pas rationnel est-il forcément sans vérité ?
Aide du professeur: Le rationnel est par définition ce qui est conforme à la raison et l'irrationnel, ce qui lui est contraire. L'irrationnel concerne donc tout ce dont la raison humaine ne sait pas rendre compte. Ainsi, on voit difficilement comment la vérité aurait à s'occuper de l'irrationnel. Toutefois, on peut remarquer que ce qui est considéré comme irrationnel à un moment donné ne le sera plus nécessairement avec les progrès de la science. Ainsi, dans l'antiquité le tonnerre pouvait paraî...
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Le bonheur résidet-il dans l'égalité des désirs et des forces ?
INTRODUCTION Il est difficile de prétendre que notre bonheur dépend entièrement de nous. Les circonstances nous donnent notre lot. Mais il nous appartient de le saisir ou non, de faire fructifier nos chances ou de les laisser se perdre. C'est là que le moraliste a son mot à dire. Selon Fromentin, « le bonheur réside dans l'égalité des désirs et des forces ». Il ne propose pas là une formule magique, mais plutôt une sorte de formule scientifique : appliquons à la multiplicité des cas un même rapp...
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Alain
La mentalité de l'homme moderne, de l'homme de l'Occident', s'est, depuis le début du xviie siècle, et surtout, selon Alain, sous l'influence de Descartes', tout imprégnée de l'esprit scientifique. La science, aussi bien par l'extension des connaissances que par le développement de ses applications, a progressivement chassé devant elle la superstition et fait disparaître les pratiques magiques. Le monde est devenu pour l'homme moderne le lieu de l'indifférence. C'est ce monde que décrit ici Alai...
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Hume: La société améliore-t-elle l'être humain ?
ume: C'est par la société seule qu'il [l'homme] est capable de suppléer à ses déficiences, de s'élever à l'égalité avec ses compagnons de création et même d'acquérir sur eux la supériorité. La société compense toutes ses infirmités ; bien que, dans ce nouvel état, ses besoins se multiplient à tout moment, ses capacités sont pourtant encore augmentées et le laissent, à tous égards, plus satisfait et plus heureux qu'il lui serait jamais possible de le devenir dans son état de sauvagerie et de soli...
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David HUME
De tous les être animés qui peuplent le globe, il n'y en a pas contre qui, semble-t-il à première vue, la nature se soit exercée avec plus de cruauté que contre l'homme, par la quantité infinie de besoins et de nécessités dont elle l'a écrasé et par la faiblesse des moyens qu'elle lui accorde pour subvenir à ces nécessités. Dans les autres créatures, ces deux circonstances se compensent généralement l'une l'autre. Si nous considérons le lion en tant qu'animal vorace et carnivore, nous découvriro...
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le droit n'est-il que l'expression de rapport de forces ?
[Introduction] Le droit substitue au règne de la force celui de la justice. Les conflits entre les particuliers cessent de tourner à l'avantage du plus puissant; ils sont désormais arbitrés par des juges appelés à appliquer avec impartialité les lois. Cependant, si le droit doit être plus qu'un bel idéal, il faut qu'il s'impose dans un monde gouverné par la loi du plus fort. Il doit avoir la force nécessaire pour vaincre tout ce qui s'oppose à lui. Dès lors, n'est-il pas lui-même tributaire des...
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Nietzsche: La volonté de puissance comme essence de la vie
La règle de conduite commune aux individus est la réciprocité, à la condition qu'ils appartiennent au même corps social, avec les mêmes valeurs et les mêmes critères. Chacun considère ainsi la volonté d'autrui comme égale à la sienne, s'abstient par conséquent de commettre des actes de violence, d'offenser ou de voler, afin qu'il ne lui soit pas fait de même. Nous vivons d'ordinaire sous l'impératif de la moralité évangélique : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse...
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Forces et faiblesses de la puissance de l’Union européenne
Forces et faiblesses de la puissance de l’Union européenne L'Union européenne est un ensemble de pays liés par diverses conventions ratifiées collectivement. C'est une organisation politique et économique. Elle réunit 27 Etats, représente 492 millions d’habitants et s’étend sur une superficie de 4 millions de Km2. Le but de ces rapprochements successifs est de favoriser le commerce au sein de l'Union et de redonner au « Vieux Continent » toute sa puissance face aux nouveaux géants comme les...
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La technique implique-t-elle une vision du monde ?
La technique implique-t-elle une vision du monde ? Tout groupe social, voire toute société globale, admet pour vivre un certain nombre de représentations de la nature, de la vie et des rapports humains, de Dieu (ou des dieux). C'est ce qu'on appelle une vision du monde, elle désigne les notions et représentations communes, les modèles éducatifs, et les comportements. Dans cette optique Lucien Febvre dans Problème de l'incroyance ; pense que le cadre de vie quotidien, les gestes et les travaux c...
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Cl. Bernard écrit : « Dans sa marche à travers les siècles, la médecine constamment forcée d'agir, a tenté d'innombrables essais dans le domaine de l'empirisme et en a tiré d'utiles enseignements. Si elle a été sillonnée et bouleversée par des systèmes d
Cl. Bernard écrit : « Dans sa marche à travers les siècles, la médecine constamment forcée d'agir, a tenté d'innombrables essais dans le domaine de l'empirisme et en a tiré d'utiles enseignements. Si elle a été sillonnée et bouleversée par des systèmes de toute espèce que leur fragilité a fait successivement disparaître, elle n'en a pas moins exécuté des recherches, acquis des notions et entassé des matériaux précieux, qui auront plus tard leur place et leur signification dans la médecine scient...
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Les désirs sont-ils forcément immoraux ?
Analyse • Le désir est un mouvement qui nous porte vers quelque chose dont on pense trouver satisfaction. Il ne faut pas confondre le désir avec le besoin, ce dernier répondant à une nécessité (pour sa conservation, par exemple : le besoin de manger) et pouvant être assouvi. Le besoin de manger se traduit par la faim et évite la mort ; le désir de manger ne répond pas nécessairement à un besoin et s'apparente à la gourmandise. Mais le désir n'est pas non plus la pulsion, et contrairement à elle,...
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L'opinion a-t-elle forcément tort ?
Interrogez-vous sur la valeur de l'opinion et son rapport à la connaissance. Faites varier le sens du mot : l'opinion désigne à la fois l'idée spontanée que l'on se fait d'une question, mais aussi cette mystérieuse entité constituée par la majorité supposée des membres d'une même communauté. Or, dans les deux cas, il s'avère que l'opinion est rarement dans le vrai, qu'elle est " pense mal " comme dit Bachelard, et ceci, qu'elle soit individuelle ou collective. Attention cependant de ne pas perdr...
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Les lois sont-elles forcément justes ?
[Un roi, s'il veut conserver et renforcer son pouvoir, doit se faire aimer de son peuple. Pour cela, il doit défendre l'équité des lois. Si le pouvoir appartient à la volonté générale, celle-ci ne peut aller contre ses intérêts en votant des lois injustes.] La soif du pouvoir est toujours par amour du pouvoir que l'on devient prince, dit Hobbes. Or, un prince veut toujours plus de pouvoir. S'il est raisonnable, il doit comprendre que, pour parvenir à cette fin, il doit garantir la justice afin...
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Le travail humain est-il facteur de détérioration ou d'épanouissement ?
Le travail a acquis de nos jours une valeur fondamentale et constitue d'ailleurs un problème très présent. La fonction sociale est rattachée au travail et il s'agit pour tous d'avoir accès à l'emploi. Il n'en a pas toujours été ainsi. Le travail se définit généralement comme une activité orientée vers une fin autre qu'elle même à la différence du jeu qui comporte sa finalité en lui-même. On considère le travail comme ce qui est utile socialement. En ce sens, le terme renvoie aussi bien au labeur...
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L'intuition peut-elle, par ses seules forces, assurer le progrès de l'esprit et l'extension de nos connaissances ?
L'intuition peut-elle, par ses seules forces, assurer le progrès de l'esprit et l'extension de nos connaissances ? Dans les diverses branches de l'activité humaine, l'importance de la méthode employée est absolument capitale. La philosophie ancienne, généralement rationaliste, a surtout utilisé le raisonnement discursif. Mais DESCARTES dénonçait le formalisme de ce dernier et préconisait l'intuition portant sur des « idées claires et distinctes ». Ce genre de connaissance a fait fortune dans sa...
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Husserl: le cercle des philosophes
Les conservateurs, satisfaits dans la tradition, et le cercle des philosophes vont se combattre mutuellement, et leur combat va sûrement se répercuter sur le plan des forces politiques. Dès le début de la philosophie on commence à persécuter, à mépriser les philosophes. Et pourtant les idées sont plus fortes que toutes les forces empiriques. Ici il faut encore faire entrer en ligne de compte un nouveau fait: la philosophie tire sa croissance de son attitude critique universelle, dirigée contr...
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Aristote
"[...] L'instant qui paraît délimiter le passé et le futur, est-ce qu'il subsiste un et identique, ou est-il toujours nouveau? Ce n'est pas facile à voir. En effet, s'il est toujours différent, comme aucune partie d'une succession temporelle ne coexiste avec aucune autre [...], et comme ce qui actuellement n'est pas, mais a été auparavant, doit forcément avoir été détruit à un moment, de même aussi les instants ne coexisteront pas les uns avec les autres, et celui qui précède sera forcément touj...
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Rousseau: Où chercher la vérité : dans les sens ou dans la raison ?
J'existe, et j'ai des sens par lesquels je suis affecté. Voilà la première vérité qui me frappe et à laquelle je suis forcé d'acquiescer. Ai-je un sentiment propre de mon existence, ou ne la sens-je que par mes sensations ? Voilà mon premier doute, qu'il m'est, quant à présent, impossible de résoudre. Car, étant continuellement affecté de sensations, ou immédiatement, ou par la mémoire, comment puis-je savoir si le sentiment du moi est quelque chose hors de ces mêmes sensations, et s'il peut êtr...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
Le domaine de la liberté commence seulement là où cesse le travail qui est déterminé par la nécessité et la finalité extérieure ; d'après sa nature, ce domaine se situe donc au-delà de la sphère de la production à proprement parler matérielle. Comme le sauvage doit lutter avec la nature pour satisfaire ses besoins, pour continuer et produire sa vie, de même l'homme civilisé y est obligé et il l'est dans toutes les formes de la société et dans toutes les manières possibles de la production. A mes...
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FREUD et la tâche principale de la civilisation
" C'est précisément à cause de ces dangers dont la nature nous menace que nous nous sommes rapprochés et avons créé la civilisation qui, entre autres raisons d'être, doit nous permettre de vivre en commun. À la vérité, la tâche principale de la civilisation, sa raison d'être essentielle est de nous protéger contre la nature. On le sait, elle s'acquitte, sur bien des chapitres, déjà fort bien de cette tâche et plus tard elle s'en acquittera évidemment un jour encore bien mieux. Mais personn...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l’homme et la nature. L’homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d’une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement, afin de s’assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie. En même temps qu’il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie, il modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y sommeillent. Nous ne nous arr...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
... En ce qui concerne l'art on sait que certaines époques de floraison artistique ne sont nullement en rapport avec l'évolution générale de la société, ni donc avec le développement de la base matérielle qui est comme l'ossature de son organisation. Par exemple les Grecs comparés aux modernes, ou encore Shakespeare. Pour certaines formes de l'art, l'épopée par exemple, on va jusqu'à reconnaître qu'elles ne peuvent jamais être produites dans la forme classique où elles font époque. Dès que la pr...
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La métaphysique est-elle forcément une réflexion sur Dieu ?
Aristote 350 av. J.-C. env. . ......,...... La métap ysique e telle forcé· ment un réflexion ur Dieu? ~ Si la métaphysique est une réflexion sur l'«Être en tant qu'être», elle est forcément une réflexion sur Dieu. 48 La métaphysique n'est pas au-dessus des sciences et elle ne s'occupe pas seulement de Dieu.
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Karl Heinrich MARX: L'usage ou l'emploi de la force de travail
L'usage ou l'emploi de la force de travail, c'est le travail. L'acheteur de cette force la consomme en faisant travailler le vendeur. Pour que celui-ci produise des marchandises, son travail doit être utile, c'est-à-dire se réaliser en valeurs d'usage. C'est donc une valeur d'usage particulière, un article spécial que le capitaliste fait produire par son ouvrier. De ce que la production de valeurs d'usage s'exécute pour le compte du capitaliste et sous sa direction, il ne s'ensuit pas, bien ente...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
L'usage ou l'emploi de la force de travail, c'est le travail. L'acheteur de cette force la consomme en faisant travailler le vendeur. Pour que celui-ci produise des marchandises, son travail doit être utile, c'est-à-dire se réaliser en valeurs d'usage. C'est donc une valeur d'usage particulière, un article spécial que le capitaliste fait produire par son ouvrier. De ce que la production de valeurs d'usage s'exécute pour le compte du capitaliste et sous sa direction, il ne s'ensuit pas, bien ente...
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KANT: les enfants, l'éducation et le travail
Il est de la plus grande importance d'apprendre aux enfants à travailler. L'homme est le seul animal qui soit voué au travail. Il lui faut d'abord beaucoup de préparation pour en venir à jouir de ce qui est nécessaire à sa conservation. La question de savoir si le Ciel ne se serait pas montré beaucoup plus bienveillant à notre égard, en nous offrant toutes choses déjà préparées, de telle sorte que nous n'aurions pas besoin de travailler, cette question doit certainement être résolue négati...
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Les crises au sein d'une société sont-elles le signe de sa vitalité ?
Introduction : La crise peut se comprendre comme le moment de rupture d'un équilibre. Elle est la remise en cause d'un ordre que nous pensions le plus souvent acquis et immuable. La crise naît de l'incapacité d'une structure à répondre de manière adéquate à un ensemble de problèmes posées par une situation actuelle. Or si l'activité se comprend comme la vitalité même, le présent ; une société en crise est alors une société qui n'est plus adaptée à ce même présent. Elle se mortifie. Dès lors les...
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LA VALEUR MORALE DU TRAVAIL ET LE PROBLÈME DU LOISIR ?
LA VALEUR MORALE DU TRAVAIL ET LE PROBLÈME DU LOISIR Préambule. Notions élémentaires concernant la production Karl MARX a montré que le premier objet — et peut-être le seul objet — de l'économie politique est la production. Il ne peut y avoir distribution ni consommation avant que les choses utiles ne soient produites. Et il est historiquement certain que les modes de production ont déterminé les modes de répartition des richesses sans que jamais l'inverse se produise. Mais la notion de producti...
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Baruch SPINOZA
VOCABULAIRE SPINOZISTE Nécessité: lien logique entre deux essences ou entre une essence et son existence, lorsque l’une ne peut être rationnellement conçue sans l’autre. Le déploiement existentiel des conséquences nécessaires est le déterminisme. Les lois de la Nature découlent nécessairement de l’essence de la substance. Vérité: c e n’est pas seulement l’accord de l’idée et de son objet extérieur: c’est aussi et surtout l’accord de cette idée avec elle-même, et l’évidence intérieure et immédiat...
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Hobbes: Hors de l'état civil
Texte de Hobbes : Dès le début du XV Ième siècle, une crise religieuse entraîne la remise en question de la légitimité du pouvoir et de l'organisation de la société. C e qui est remis en cause c'est bien l'obéissance qui vient d'une perte de valeur. C'est pourquoi des penseurs comme Hobbes, Spinoza, Rousseau se sont efforcés de construire une théorie rationnelle de l'état. Il s'agit dans ce texte de montrer que la société civile est la meilleure solution, qu'elle apporte paix et bonheur. C ommen...
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Platon, Philèbe 21a - 21d.
"SOCRATE - Consentirais-tu, Protarque, à passer toute ta vie dans la jouissance des plus grands plaisirs ? PROTARQUE - Pourquoi non ? - Croirais-tu avoir encore besoin de quelque chose, si tu en avais la jouissance complète ? - Pas du tout - Examine bien si tu n'aurais pas besoin de penser, de comprendre, de calculer tes besoins, et de toutes les facultés de ce genre ? - En quoi en aurais-je besoin ? J'aurais tout, je pense, si j'avais le plaisir. - Alors, en vivant ainsi, tu jouirais des plus g...
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La vie est-elle le résultat de forces et de mécanismes physiques et chimiques ?
La vie, à quelque degré qu'on l'envisage, peut-elle être la résultante des forces physiques et chimiques ? PLAN SOMMAIRE I — La spécificité des phénomènes vitaux A) — Les cinq ou six caractères a) communs à tous les êtres vivants, depuis l'infusoire jusqu'à l'homme b) et, semble-t-il, spécifiques du monde vivant puisqu'on ne les trouve pas dans le règne minéral c) à savoir : l'organisation, la nutrition, la génération et l'évolution, l'irritabilité, la mémoire inconsciente. B) — Et dont le trait...
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Ce qui est naturel, est-il forcément bon ?
Ce sujet est un peu délicat car il articule deux notions assez difficiles à manier : la nature et le Bien. Il faut commencer ici par déterminer ce qu'on entend par naturel : ce qui est naturel, c'est au premier abord ce qui existe indépendamment de l'intervention de l'homme. Vous pouvez alors partir d'expressions simples ou de l'usage courant que l'on fait du terme "naturel". On considère généralement qu'est naturel ce qui n'a pas été transformé, trafiqué. Vous pouvez, en outre remarquer qu'on p...