73 résultats pour "extérieur"
-
DESCARTES: «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.»
Thème 361 DESCARTES: «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.» PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depui...
-
DESCARTES: de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour re...
-
F. HEGEL: Les choses de la nature
Les choses de la nature n’existent qu’immédiatement et d’une seule façon, tandis que l’homme, parce qu’il est esprit, a une double existence ; il existe d’une part au même titre que les choses de la nature, mais d’autre part, il existe aussi pour soi. Il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n’est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Cette conscience de soi, l’homme l’acquiert de deux manières : primo, théoriquement, parce qu’il doit se pencher sur lu...
-
Le monde extérieur existe-t-il ?
Termes du sujet: MONDE: ensemble des réalités matérielles qui constitue l'univers, mais aussi le monde humain, les relations entre les hommes. EXTERNE/EXTÉRIEUR (adj.) 1. — L'opposition externe/interne, extérieur/intérieur représente une relation spatiale intuitive. 2. — Qui est en dehors de la conscience (monde externe). 3. — Sens externes : a) ceux dont les terminaisons nerveuses sont à la surface du corps (vue, toucher, etc.) ; b) chez KANT, opposé à sens interne ; SYN. intuition, dont la for...
-
Baruch SPINOZA
J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi, Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses. Vous le voyez bien, je ne fais pas...
-
Marx: Le travail aliène-t-il l'être humain ?
arx: En quoi consiste l'aliénation du travail ? D'abord, dans le fait que le travail est extérieur à l'ouvrier, c'est-à-dire qu'il n'appartient pas à son essence, que donc, dans son travail, celui-ci ne s'affirme pas, mais se nie, ne se sent pas à l'aise, mais malheureux ; il n'y déploie pas une libre activité physique et intellectuelle, mais mortifie son corps et ruine son esprit. En conséquence, l'ouvrier ne se sent lui-même qu'en dehors du travail et dans le travail il se sent extérieur à lui...
-
Bergson
"Enfin, pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage, car les mots (à l'exception des noms propres) désignent tous des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s'insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les...
-
Bergson: Langage et généralité
"Enfin, pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage, car les mots (à l'exception des noms propres) désignent tous des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s'insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les...
-
-
Feuerbach: Conscience et sentiment de soi
«Quelle est donc la différence essentielle entre l'homme et l'animal? La plus simple et la plus générale des réponses à cette question est aussi la plus populaire : c'est la conscience. Mais la conscience au sens strict, car la conscience entendue comme sentiment de soi, capacité de distinguer les objets sensibles, de percevoir et même de juger des choses extérieures d'après des caractères sensibles déterminés, une telle conscience ne peut être refusée à l'animal. Mais la conscience au sens le p...
-
Comment suis-je assuré de l'existence d'un monde extérieur ?
Discussion : Il faut ici prendre en considération les réflexions relatives à la perception, et au témoignage toujours sujet à caution de nos sens. Mais l'existence n'est-elle vérifiée que par l'intermédiaire du regard ou du toucher par exemple ? Peut-elle être assurée par l'entendement ? Suggestion de plan : Première partie : Perception et erreur Platon dénigre ce sens qu'est la perception. Il le présente comme étant le sens le plus futile et surtout le moins fiable. Il s'emploie à montrer que...
-
Y a-t-il un problème de la réalité du monde extérieur ?
Position de la question. La réalité du monde extérieur me semble immédiatement donnée dans la perception sensible. Cette table, avec son tapis rouge, sur laquelle j'écris, ces murs avec leurs rayonnages chargés de livres, ces voitures dont j'entends le bruit incessant dans la rue, etc., out cela m'apparaît comme un ensemble de réalités dont l'existence me semble possible à mettre en doute. Réfléchissons cependant, et nous verrons qu'il a là un problème, touchant sinon cette existence même, du mo...
-
Le monde extérieur est-il un produit de l'imagination ?
Le monde extérieur, en tant que réel extérieur à nous, est souvent conçu comme l'oeuvre des sens. Dans un premier temps, il est adéquat à ce que nous voyons, nous sentons,... Le terme "imagination" vient du latin imago, qui est de la même racine que imitari, "imiter". En son sens étymologique, l'imagination serait donc l' "imitation des images". En effet, l'imagination dite "reproductive" consiste dans le fait de se représenter des objets absents. Nous avons donc du mal à comprendre pourquoi l'i...
-
Est ce que le monde extérieur est un produit de l'imagination ?
Le monde extérieur, en tant que réel extérieur à nous, est souvent conçu comme l'oeuvre des sens. Dans un premier temps, il est adéquat à ce que nous voyons, nous sentons,... Le terme "imagination" vient du latin imago, qui est de la même racine que imitari, "imiter". En son sens étymologique, l'imagination serait donc l' "imitation des images". En effet, l'imagination dite "reproductive" consiste dans le fait de se représenter des objets absents. Nous avons donc du mal à comprendre pourquoi l'i...
-
KANT: l'espace n'est pas un concept empirique (explication de texte)
«L'espace n'est pas un concept empirique qui ait été tiré d'expériences externes. En effet, pour que certaines sensations puissent être rapportées à quelque chose d'extérieur à moi (c'est-à-dire à quelque chose situé dans un autre lieu de l'espace que celui dans lequel je me trouve), et de même, pour que je puisse me représenter les choses comme en dehors et à côté les unes des autres, - par conséquent comme n'étant pas seulement distinctes, mais placées dans des lieux différents, - il fa...
-
MARX: « Tu travailleras à la sueur de ton front ! »
Commentaire de texte : « Tu travailleras à la sueur de ton front ! » Cette malédiction, Adam la reçut de la bouche de Jéhovah, et c'est bien ainsi qu'Adam Smith entend le travail ; quant au « repos » il serait identique à la liberté et au « bonheur ». C'est le moindre souci de Smith que « dans son état normal de santé, de force, d'activité, d'habileté, de dextérité », l'individu ait également besoin d'une quantité normale de travail qui mette fin à son repos. Il est vrai que la mesure du travail...
-
Baruch SPINOZA
... Pour ma part, je qualifie de libre une chose qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature ; j'appelle contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une loi précise et déterminée. Dieu par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature... Vous voyez donc que je place la liberté non dans un libre décret mais dans une libre nécessité. Mais descendons au niveau des choses créées qui toutes sont dét...
-
-
Prendre conscience me rend-il extérieur à moi-même ?
Il ne faut pas ramener la prise de conscience à un processus purement intérieur, à une expérience psychologique qui ne nécessiterait aucun rapport avec le monde extérieur. Ce sujet tente de nous faire réfléchir à se paradoxe de la fondation de la conscience qui aurait besoin d'un autre qu'elle-même et qui de fait amènerait le sujet à se décentrer, à sortir de lui-même, à s'ouvrir à l'altérité. C'est aussi en repensant les philosophies existentialistes et phénoménologiques qui ont tenté de donner...
-
Quel est l'intérêt de recourir un regard extérieur pour argumenter ?
1) CORRECTION PHILOSOPHIQUE Le sujet nécessite une analyse serrée d'un certain nombre de termes. Le premier de ces termes est celui d'argumentation qui nous renvoie à une activité précise. L'argumentation désigne en effet un discours qui tend à prouver une thèse. Cette preuve est obtenue dans l'argumentation grâce au raisonnement logique selon lequel toute proposition doit nécessairement découler d'une autre proposition qui la précède et qui est elle-même vraie. L'argumentation apparaît comme un...
-
qu'y a-t-il de donné, qu'y a-t-il de construit dans notre perception du monde extérieur
Qu'y a-t-il de donné, qu'y a-t-il de construit dans la perception du monde extérieur? INTRODUCTION. - Lorsque nous bâtissons des châteaux en Espagne ou lorsque, plus positifs, nous élaborons le projet de quelque machine ou de quelque édifice, adaptant les parties les unes aux autres, allant du résultat à obtenir à l'antécédent qui le commanda, nous avons l'impression d'une grande activité mentale : la représentation ne nous est pas donnée; elle s'élabore en nous et par nous. Le monde de l'imagin...
-
Hegel: Est-on libre de changer le
monde ?
Thème 2328 Hegel: Est-on libre de changer le monde ? D'un côté, la nature enferme l'homme dans un réseau de déterminations biologiques préétablies, mais de l'autre, elle le soustrait au monde artificiel de la civilisation, rendu possible par le travail qui transforme tout. Le travail impose à l'homme des contraintes aliénantes mais l'aide aussi à assumer ses potentialités, donc à se libérer. Quand le travail représente un véritable plaisir et une réalisation de soi-même, il se rapproche alors d...
-
HEGEL: Les choses de la nature
PRESENTATION de "ESTHETIQUE" DE HEGEL Publiées à titre posthume en 1832, les Leçons d'esthétique reprennent les cours professés par Hegel (17701831) à l'université de Berlin de 1818 à 1829. Dans cette introduction, l'auteur défend le projet d'une philosophie de l'art : « mode de manifestation particulier de l'esprit » (I, I, 2), l'art doit faire l'objet d'une étude rationnelle, seule à même d'en ressaisir la signification. Depuis le milieu du siècle, l'esthétique suscite de nombreux débats porta...
-
David HUME
J'ai déjà observé que la justice naît de conventions humaines ; et que celles-ci ont pour but de remédier à des inconvénients issus du concours de certaines qualités de l'esprit humain et de la situation des objets extérieurs. Les qualités de l'esprit sont l'égoïsme et la générosité restreinte : la situation des objets extérieurs est la facilité de les échanger jointe à leur rareté en comparaison des besoins et des désirs des hommes (...). On remarque aisément qu'une affection cordiale met tout...
-
La liberté de l'homme se réduit-elle à l'absence de contraintes extérieures ?
Penser que la liberté se réduit à une absence d e contraintes extérieures est une vision assez réductrice d e la liberté. L'homme peut difficilement abstraction de toutes contraintes extérieures puisqu'il est un être social, politique, domestique, et c'est croire de surcroît que toute structure sociale est forcément aliénante et liberticide, que l'homme ne serait libre qu'en dehors de la civilisation et de la société. Ce souhait de regagner une liberté perdue en dehors de toute contrainte social...
-
Karl Heinrich MARX (1818-1883)
L'aliénation n'apparaît pas seulement dans le résultat, mais aussi dans l'acte même de la production, à l'intérieur de l'activité productive elle-même. Comment l'ouvrier ne serait-il pas étranger au produit de son activité si, dans l'acte même de la production, il ne devenait étranger à lui-même ? D'abord, le travail est extérieur au travailleur, il n'appartient pas à son être : dans son travail, l'ouvrier ne s'affirme pas, mais il se nie ; il ne s'y sent pas à l'aise, mais malheureux ; il n'y d...
-
-
Karl Heinrich MARX (1818-1883)
En quoi consiste la dépossession du travail ? D'abord dans le fait que le travail est extérieur à l'ouvrier, c'est-à-dire qu'il n'appartient pas à son être ; que, dans son travail, l'ouvrier ne s'affirme pas, mais se nie ; qu'il ne s'y sent pas satisfait, mais malheureux ; qu'il n'y déploie pas une libre énergie physique et intellectuelle, mais mortifie son corps et ruine son esprit. C'est pourquoi l'ouvrier n'a le sentiment d'être à soi qu'en dehors du travail ; dans le travail, il se sent exté...
-
Freud : Le superstitieux et le paranoïaque
Freud : Le superstitieux et le paranoïaque Ce qui me distingue d'un homme superstitieux, c'est donc ceci : Je ne crois pas qu'un événement, à la production duquel ma vie psychique n'a pas pris part, soit capable de m'apprendre des choses cachées concernant l'état à venir de la réalité; mais je crois qu'une manifestation non intentionnelle de ma propre activité psychique me révèle quelque chose de caché qui, à son tour, n'appartient qu'à ma vie psychique; je crois au hasard extérieur (réel), mai...
-
Les pensées portent-elles sur le monde extérieur ?
Franz Brentano 1874 Psychologie du point de vue empirique Les pensées portent-elles sur le monde extérieur? ~ L'intentionnalité - le fait de viser un objet extérieur - est le propre de la pensée. Q> Il est impossible qu'une pensée porte, d'elle-même, sur quoi que ce soit.
-
Peut-on prouve l'existence du monde extérieur ?
Maine de Biran 1813 Peut-on rouver I' xistence du m nde exté ieur? ~L'expérience de l'effort me permet de prendre conscience de mon corps et, par extension, du monde extérieur. Tout ce qui existe n'existe que dans l'acte d'être perçu. Il est impossible de proùver l'existence du monde extérieur. 48
-
KANT
La forme constante de la réceptivité que nous appelons sensibilité est une condition nécessaire de tous les rapports dans lesquels nous intuitionnons les objets comme extérieurs à nous, et, si l'on fait abstraction de ces objets, elle est une intuition pure qui porte le nom d'espace. Comme nous ne saurions faire des conditions particulières de la sensibilité les conditions de la possibilité des choses, mais celles seulement de leur manifestation phénoménale, nous pouvons bien dire que l'espace c...
-
Suffit-il d'ouvrir les yeux pour découvrir la vérité ?
Introduction : Il est de tradition philosophique de douter des données visuelles : Platon nous enseigne, dans son « mythe de la Caverne » que les prisonniers se leurrent en ne voyant que les ombres de marionnettes sur la paroi d'une grotte ; Descartes nous invite à douter des données des sens en les relativisant par ceux du rêve. Cependant, les yeux ou le regard symbolisent la conscience de la vérité ou de la réalité: « il faut le voir pour le croire » dit-on, et le regard ( d'abord des yeux ) d...
-
Etre libre, est-ce faire ce qui nous plait ?
Etre libre, est-ce faire ce qui nous plait ? Comment dire libre l'être qui ne pourrait pas lui-même décider de ce qu'il peut faire et faire par là ce dont il a envie ? Aussi nous semble-t-il spontanément que la liberté consiste à faire ce qui nous plait, c'est-à-dire réside dans l'indépendance de l'individu à l'égard de toute autorité extérieure. La soumission à une autorité extérieure (l'autorité extérieure par exemple), dans la mesure où celle-ci décide pour nous de ce que nous pouvons faire,...
-
Quelles sont les raisons qui peuvent conduire le philosophe à douter de la réalité du monde extérieur ?
La forme de la question indique clairement qu'il s'agit de rechercher les raisons d'un problème à poser, et non d'engager une discussion du problème de la réalité du monde extérieur, encore moins d'en apporter une solution. Mais, puisqu'il s'agit de définir les raisons de douter, il faut bien chercher en quel sens le problème se pose, et, pour cela, préciser la signification du terme « réalité ». Il est en effet tout de suite évident que l'attitude du philosophe qui doute n'équivaut aucunement à...
-
-
La connaissance que nous avons du monde extérieur n’est-elle possible que par l’intermédiaire des sciences ?
Introduction : La connaissance peut se définir comme l'ensemble des propositions positives ayant un degré de certitude et de scientificité définissant un savoir ou le savoir en général. Dans ce cas, il semble que seule la science ou les sciences si on les particularise puisse nous offrir une connaissance réel du monde. Tout autre mode de connaissance ne serait pas assez certain et ne pourrait nous conduire qu'à une connaissance approchée, c'est-à-dire à une conjecture empreinte d'erreurs et d'il...
-
Le devoir est-il une loi de la raison ?
«Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres.» Parole de Jésus-Christ, Évangile selon saint jean, (Ier siècle ap. J.C.). • La notion de devoir nous renvoie à celle de commandement: il y a devoir parce que quelqu'un nous ordonne quelque chose. La religion, quelle qu'elle soit, énon...
-
Emmanuel KANT: Principe universel du droit
PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calcu...
-
DESCARTES: «S'il y avait de telles
machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou
de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour
reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces
Thème 361 DESCARTES: «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.» PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'i...
-
Epictète
INSPIREZ-V OUS DE C ES LIGNES. NE LES REC OPIEZ PA S ;-) "Les choses elles-mêmes sont indifférentes, mais l'usage qu'on en fait ne l'est pas. Comment donc pourra-t-on sauvegarder la fermeté d'âme, le calme, et garder en même temps un esprit attentif et aussi éloigné de l'irréflexion que de la nonchalance? Il suffit d'imiter les joueurs de dés. Les jetons sont indifférents, les dés sont indifférents. Comment saurais-je donc ce qui va tomber? Mais jouer avec attention et avec habileté celui...
-
Epictète: Les choses elles-memes sont indifferentes
INSPIREZ-VOUS DE C ES LIGNES. NE LES RECOPIEZ PA S ;-) "Les choses elles-mêmes sont indifférentes, mais l'usage qu'on en fait ne l'est pas. Comment donc pourra-t-on sauvegarder la fermeté d'âme, le calme, et garder en même temps un esprit attentif et aussi éloigné de l'irréflexion que de la nonchalance? Il suffit d'imiter les joueurs de dés. Les jetons sont indifférents, les dés sont indifférents. Comment saurais-je donc ce qui va tomber? Mais jouer avec attention et avec habileté celui -q...
-
LA CONSCIENCE (cours de philosophie)
Dans le langage courant, le mot conscience désigne essentiellement la conscience morale, c'est-à-dire une activité de jugement. Mais on parle aussi d'états de conscience pour désigner les données psychologiques que sont nos représentations, nos affections et nos voûtions. I. LA CONSCIENCE ET SES ÉTATS - A - L'empirisme naïf. On appelle conscience «l'intuition (plus ou moins complète, plus ou moins claire) qu'a l'esprit de ses états et de ses actes » (Lalande : Vocabulaire de la philosophie). Le...
-
La finalité de la philosophie est-elle son propre apprentissage ?
Incipit : Il est courant de reprocher à la philosophie son absence de finalité autre que l'entretien perpétuel de son activité. Ce qui lui est alors reproché est son manque de prise sur le réel, son inefficacité, son inutilité pratique efficiente. La philosophie n'aurait-elle donc pour finalité que celle de son propre apprentissage ? A cela, le philosophe répond, pour autant qu'il soit un minimum hégélien (E. Weil, La logique de la philosophie), qu'accepter de discuter l'inutilité de la philosop...
-
-
Baruch SPINOZA: La puissance de l'homme est extrêmement limitée et infiniment surpassée
Thème 3081 Baruch SPINOZA ... La puissance de l'homme est extrêmement limitée et infiniment surpassée par celle des causes extérieures; nous n'avons donc pas un pouvoir absolu d'adapter à notre usage les choses extérieures. Nous supporterons, toutefois, d'une âme égale les événements contraires à ce qu'exige la considération de notre intérêt, si nous avons conscience de nous être acquittés de notre office, savons que notre puissance n'allait pas jusqu'à nous permettre de les éviter, et av...
-
«Si on cherche à définir la création technique, on est tenté d'y voir un mouvement comparable à celui par lequel l'amibe pousse hors de sa masse une expansion qui enrobe progressivement l'objet de sa convoitise.» Que pensez-vous de cette affirmation de L
«Si on cherche à définir la création technique, on est tenté d'y voir un mouvement comparable à celui par lequel l'amibe pousse hors de sa masse une expansion qui enrobe progressivement l'objet de sa convoitise.» Que pensez-vous de cette affirmation de Leroi-Gourhan ? Compréhension du sujet A. Sens des mots de l'énoncé : — La création technique est l'action de l'homme qui explique l'apparition d'outils, de machines, depuis la hache préhistorique jusqu'aux machines IBM. — L'amibe est un organisme...
-
HEGEL: une multitude de choses contradictoires...
L'expérience commune énonce elle-même qu'il y a pour le moins une multitude de choses contradictoires, d'organisations contradictoires, etc., dont la contradiction n'est pas présente simplement dans une réflexion extérieure, mais dans ellesmêmes. Mais, en outre, la contradiction n'est pas à prendre simplement comme une anomalie qui se rencontrerait seulement ici et là, car elle est le négatif dans sa détermination essentielle, le principe de tout auto-mouvement, lequel ne consiste en rien d...
-
HEGEL: le réel et la raison
En effet, le rationnel qui est synonyme de l'idée, en entrant avec sa réalité dans l'existence extérieure, acquiert ainsi une richesse infinie de formes, d'apparences et de manifestations, il s'enveloppe comme un noyau d'une écorce dans laquelle la conscience se loge d'abord mais que le concept pénètre enfin pour découvrir la pulsation intérieure et la sentir battre même sous l'apparence extérieure. [...] Concevoir ce qui est, c'est la tâche de la philosophie, car ce qui est, c'est la raison...
-
Bergson
Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage. Car les mots (à l'exception des noms propres) désignent des genres... Et ce ne sont pas seulement les objets extérieurs, ce sont aussi nos propres états d'âme qui se dérobent à nous dans ce qu'ils ont d'intime, de personnel, d'originalement vécu. Quand nous éprouvons de l'amour ou de la haine, quand...
-
FREUD et l'étude du refoulé dans la vie psychique
Aussi longtemps que nous avions à nous consacrer à l'étude du refoulé dans la vie psychique, nous n'éprouvions pas le besoin de partager l'anxiété de ceux qui se préoccupaient de savoir où nous avions laissé ce qu'il y a de supérieur en l'homme. Maintenant que nous nous risquons à l'analyse du moi, nous pouvons répondre à tous ceux qui, ébranlés dans leur conscience éthique, se sont récriés qu'il doit pourtant y avoir dans l'homme un être supérieur : certainement, et voici cet être supérie...
-
Bergson
Texte : Quand je me promène pour la première fois, par exemple, dans une ville où je séjournerai, les choses qui m'entourent produisent en même temps sur moi une impression qui est destinée à durer, et une impression qui se modifiera sans cesse. Tous les jours j'aperçois les mêmes maisons, et comme je sais que ce sont les mêmes objets, je les désigne constamment par le même nom, et je m'imagine aussi qu'elles m'apparaissent toujours de la même manière. Pourtant, si je me reporte, au bout d'un as...
-
LOCKE: l'âme est une table rase
Supposons donc qu'au commencement l'âme est ce qu'on appelle une table rase, vide de tous caractères, sans aucune idée, quelle qu'elle soit. Comment vient-elle à recevoir des idées ? Par quel moyen en acquiert-elle cette prodigieuse quantité que l'imagination de l'homme, toujours agissante et sans bornes, lui présente avec une variété presque infinie ? D'où puise-t-elle tous ces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances ? À cela, je réponds en...
-
-
Les conditions du dialogue authentique : reconnaissance et compréhension d'autrui.
Les conditions du dialogue authentique : reconnaissance et compréhension d'autrui. Le mot de « dialogue » est à la mode ; il évoque la rencontre, la communication, la coopération, ou, à défaut, la négociation. Il faut se garder de tomber dans le piège des mots et, au-delà de la demande ou de la promesse de dialogue, il faut voir d'abord si les conditions du dialogue authentique sont réunies, car, dans les techniques actuelles de la propagande ou de la « guerre psychologique », le « dialogue » ou...
-
Bergson: La liberté se confond-elle
avec la réalisation de soi-même ?
Si notre culture et notre éducation nous conditionnent et restreignent notre liberté, en même temps elles nous forment l'esprit en nous dispensant la connaissance et l'apprentissage de la rationalité. Elles apparaissent donc à la fois comme un obstacle et une condition de la liberté, ce qui constitue une problématique. Il peut arriver que la liberté se fonde sur l'ignorance, faisant ainsi l'économie du savoir. À travers le risque qu'elle implique, l'épreuve du doute et la notion de responsabilit...