454 résultats pour "dissertations+philo+spinoza"
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L'éthique de Spinoza permet-elle à l'homme de se réaliser librement ?
Baruch Spinoza 1677 L'éthique d Spinoza rmet·elle à l'homme d se réaliser librement? ~ C'est par la connaissance de sa nature et de l'ordre du monde que l'homme devient libre. Connaître les lois qui nous déterminent pour s'y conformer, c'est se transformer en esclave volontaire. a.
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La bonne volonté a-t-elle une valeur ?
Emmanuel Kant 1785 Foodem La bonne vo~onté a-t-ell une valeur? ~La valeur m orale se situe dans la bonne volonté qui con siste à faire son devoir par respect de la loi. La bonne volonté est une fiction. L'homme agit toujours selon ses désirs, ses inclinations ou ses intérêts. ce
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La politique détermine-t-elle l'évolution historique ?
Friedric h Engels 1878 La politi ue déter ine-t-elle l'évolution historique? ~C ' est la politique qui détermin e l'histoire. L'économ ie ne s'expliqu e que par la politique . ~ Ce sont les rapports économiq ues qui condition nent la politique. L'État est toujours l'instrum ent de la classe dominant e.
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L'économie détermine-t-elle l'histoire de l'homme ?
1905 Max Weber L'Éthique L'économie déte mine·t· elle l'his oire de I' omme? ~ La manière de produire des richesses, d 'organiser et les échanges forgent l'histoire des sociétés humaines. travail le La religion est première par rapport à l'économie. En tant que conception du monde, elle détermine l'organisation du travail et des échanges. cD
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L'homme est-il libre par rapport à la volonté de Dieu ?
Martin Luther La Llbertf du chritlen Le chrétien est-il libre par rapport à la volonté de Dieu? c:,m, Seule la foi est rédemptrice. Le chrétien est libre lorsque, grâce à elle, il accepte le don de Dieu. En tant qu'être corporel, le chrétien n'est pas libre. Il lui faut combattre toute forme de concupiscence. 48
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La guerre est-elle une manifestation de la volonté divine ?
Joseph de Maistre 1821 La guerr est-elle u e mani· festation e la volonté divine? ~ La guerre est une manifestation de la providence divine. Elle sert à purifier le monde du mal. La guerre ne peut pas être un effet de la providence. Elle est le mal même. 48
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Peut-on concilier les lois de la nature et la volonté de Dieu ?
Gottfried \Vilhelm Leibniz Principes de 1718 {posth.J dés en raison Peut-on concilier les lois de la nature et la volonté de Dieu? ~Tous les éléments de l'univers sont liés entre e ux selon une harmonie voulue par Dieu. Les corps de l'univers obéissent à des lois mathématiques indépendantes de la volonté divine. G>
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La philosophie conduit-elle toujours à la vertu ?
Plutarque vers 80-125 La philosophie comduit·elle toujours à la vertu? ~ La philosophie, discipline de la raison, contrarie l'inclination naturelle de l'âme à suivre ses penchants vicieux. C9 La philosophie peut n'être qu'une joute intellectuelle flattant celui qui s'y livre et n 'ayant aucune finalité morale.
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Y a-t-il des méthodes pour atteindre l'absolu ?
1862 Herbert Spencer Premlen Principes Peut-on parler de connais· san es absol es? ~ Il existe des vérités premières qui constituen t le fondement et la source de tous les phénomèn es. a . L'esprit ne peut pas accéder à !'A bsolu. Cela signifie que toutes nos connaissan ces sont relatives.
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Le courage n'est-il qu'une vertu guerrière ?
Platon Vers 390 av. J.-C. Le courage n est-il qu'une ertu guerrière? ~ Est courageux celui qui demeure sans crainte en présence d'une noble mort ou d'un péril pouvant entraîner la mort. 49 Il ne faut pas confondre courage et témérité. L'homme courageux est un homme qui sait affronter sa peur.
- La dissertation philosophique (méthodologie)
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Tout savoir sur Baruch SPINOZA...
Baruch Spinoza naît le 24 novembre 1632, à Amsterdam, capitale des Provinces-Unies, dans une famille de commerçants juifs portugais, importateurs aisés. En 1647, Uriel Da Costa, qui met en question la signification de l'Écriture, est condamné par la communauté juive à la flagellation et se suicide après la cérémonie. Spinoza suit, en hébreu et en espagnol, l'enseignement de l'école rabbinique où il a pour professeur Menasseh Ben Israël, mais il apprend le latin avec un ancien Jésuite, médecin et...
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SPINOZA: RAISON ET PASSIONS
Introduction Le désir pour Spinoza est une puissance d'affirmation de soi. Le désir est source de toute évaluation, la mise en relief du monde à partir des valeurs qu'il produit. Nous ne désirons pas une chose parce que nous la jugeons bonne. C'est au contraire parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne. Telle est la thèse que l'on doit tirer de Ethique, Troisième partie proposition 6. Selon Spinoza le désir exprime le conatus c'est-à-dire l'effort pour persévérer dans l'être, qui défi...
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Baruch SPINOZA: Pour former l'État...
PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'autre ont leur royaume propre » (XV). Pour examiner les...
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L'ETHIQUE DE SPINOZA (Analyse et critique) ?
La doctrine philosophique de Spinoza est surtout renfermée dans les cinq livres de l'Ethique. Cet ouvrage est ainsi appelé à cause des conclusions morales qui découlent du spinozisme. Le premier livre traite de Dieu ; le second, de la nature humaine ; le troisième, des passions; le quatrième, de la servitude humaine; le cinquième, de la liberté humaine. Le spinozisme, tel que nous le trouvons dans l'Ethique, est exposé d'une manière géométrique, par axiomes, définitions et corollaires. Spinoza p...
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Baruch SPINOZA: Les philosophes et la politique
Les philosophes conçoivent les affections(1) qui se livrent bataille en nous, comme des vices dans lesquels les hommes tombent par leur faute ; c'est pourquoi ils ont accoutumé de les tourner en dérision, de les déplorer, de les réprimander, ou, quand ils veulent paraître plus moraux, de les détester. Ils croient ainsi agir divinement et s'élever au faîte de la sagesse, prodiguant toute sorte de louanges à une nature humaine qui n'existe nulle part, et flétrissant par leurs discours celle qui ex...
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Ce qui est naturel est il mauvais ?
Introduction La publicité utilise le naturel comme un argument destiné à nous faire préférer tel produit à tel autre. Cette tendance exploite évidemment les craintes et les rejets suscités par des formes d'industrialisation massive. Nous sommes induits à croire que la nature est synonyme d'harmonie et d'absence de dangers pour nos organismes. Or, s'il est vrai que certaines maladies sont dues à la pollution, il ne faut pas oublier que nos ancêtres mouraient bien plus jeunes. De même, être nature...
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L'HOMME ET LA MORALE chez SPINOZA
L'homme n'est pour Spinoza qu'une petite partie de la nature. Il est un mode fini de la substance infinie : nous pouvons nous le représenter sous deux aspects, sous deux attributs de la substance : un corps, c'est-à-dire un tout petit fragment de l'étendue infinie, une âme, parcelle infime de la Pensée infinie. Comme tous les êtres de la nature, l'homme se propose de «persévérer dans son être», c'est-à-dire d'augmenter sa puissance. Mais n'oublions pas que ce mode fini que je suis est enserré pa...
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SPINOZA (Ethique): D'une prétendue volonté de Dieu
Demande d'échange de corrigé de jean de près ([email protected]). Sujet déposé : SPINOZA (Ethique): D'une prétendue volonté de Dieu "Par exemple, supposez qu'une pierre tombe du toit d'une maison sur la tête d'un homme et lui donne la mort, ils diront que cette pierre est tombée tout exprès pour tuer cet homme. Comment, en effet, si Dieu ne l'avait fait tomber à cette fin, tant de circonstances y auraient-elles concouru (et il est vrai de dire que ces circonstances sont souvent en très-...
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dissert philo: Pour être libre, faut-il se détacher des autres ?
dissert philo: Pour être libre, faut-il se détacher des autres ? Pour commencer mes relations avec les autres sont toujours asservissantes et de ce fait m’empêchent d'être libre. En effet, cela se traduit tout d’abord par l’impossibilité de contrôler le comportement des individus qui m’entourent. Nous ne pouvons pas faire faire ce que nous voulons aux autres, ce qui est tout à fait normal, dans un contexte de liberté totale le meurtre, le banditisme ou les crimes de manière générale serai...
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Baruch SPINOZA
« L'homme n'est pas un empire dans un empire » (III, préface) La proposition qui vise le statut de l'homme a pour toile de fond une critique de la nature c onçue comme un empire que Dieu régirait en maître. Les deux illusions sont c onjointes : il s'agit de rec tifier et la pensée de Dieu et c elle de la personne humaine. D ieu n'est pas une personne, et l'homme ne s e gouverne pas non plus selon les décrets d'une volonté libre de toute détermination. Si l'homme n'es t pas un « empire », c'est q...
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La pensée peut-elle dépasser les limites du langage ?
Maurice Merleau-Ponty 1969 La pensée peut-elle dépasser les limites du langage? ~La pensée ne devient expressive que lorsqu 'elle fait oublier le langage, qui est pourtant sont seul support. Q> Il n 'y a pas de pensée en dehors du langage. Au-delà des mots, il n 'existe rien qui puisse être compris d 'autrui.
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La pensée ne fonctionne-t-elle que par association d'idées ?
Assoc:iatio nnism e La pensée ne fonctionne-t-elle que par association d'idées? ~ Même dans nos rêveries les plus désordonnées, il y a toujours une association entre les différentes idées qui se succèdent. ~ L'association d'idées ne suffit pas à rendre compte de l'infinie richesse de la pensée que l'on ne peut pas réduire à un simple mécanisme.
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Baruch SPINOZA
VOCABULAIRE SPINOZISTE Nature: ensemble de la réalité. Elle est soumise à des lois déterminées, elle ne comporte aucune finalité et elle est infinie. Totalement autonome et unique, elle comporte une infinité d’aspects différents dont deux nous sont connus parce qu’ils nous constituent directement ce sont la Pensée et l’Étendue, Attributs de la substance, qui est Dieu, c’est-à-dire cette Nature même. Vérité: ce n’est pas seulement l’accord de l’idée et de son objet extérieur: c’est aussi et surto...
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Baruch SPINOZA
Pour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et toutes choses en toute liberté, parce qu'il découle de la seule nécessité de sa nature qu'il comprenne toutes choses....
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Baruch SPINOZA
Sujet 2106 Qu'est-ce que la vérité ? "La première signification donc de Vrai et de Faux semble avoir tiré son origine des récits ; et l'on a dit vrai un récit quand le fait raconté était réellement arrivé; faux quand le fait raconté n'était arrivé nulle part. [Plus tard les Philosophes ont employé le mot pour désigner l'accord ou le non-accord d'une idée avec son objet ; ainsi, l'on appelle Idée Vraie celle qui montre une chose comme elle est en elle-même; Fausse celle qui montre une chose autr...
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Baruch SPINOZA
"Si dans une Cité les sujets ne prennent pas les armes parce qu'ils sont sous l'empire de la terreur, on doit dire, non que la paix y règne, mais plutôt que la guerre n'y règne pas. La paix en effet n'est pas la simple absence de guerre, elle est une vertu qui a son origine dans la force d'âme car l'obéissance est une volonté constante de faire ce qui, suivant le droit de la Cité, doit être fait. Une Cité [...] où la paix est un effet de l'inertie des sujets conduits comme un troupeau et formés...
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Baruch SPINOZA
SPINOZA : LE DROIT, RÉSULTAT D'UN CONTRAT SOCIAL VOCABULAIRE SPINOZISTE Homme: réalité singulière, contingente, constituée par un corps et par l’idée de ce corps (esprit humain). L’existence d’un homme n’est pas logiquement nécessaire mais elle résulte du système des causes naturelles. Droit: possibilité légitime d’accomplir une action. La puissance de fait des individus définit et légitime leur droit de nature (ou droit naturel), tandis que leur puissance délimitée réciproquement, par les indiv...
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Baruch SPINOZA
Pour trouver la meilleure méthode de recherche de la vérité, nous n'aurons pas besoin d'une méthode par laquelle nous rechercherions cette méthode de recherche, et pour rechercher cette seconde méthode nous n'aurons pas besoin d'une troisième et ainsi de suite à l'infini ; car de cette façon nous ne parviendrons jamais à la connaissance de la vérité ni même à aucune connaissance. Il en est de cela tout de même que des instruments matériels, lesquels donneraient lieu à pareil raisonnement. Pour f...
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Baruch SPINOZA
PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'autre ont leur royaume propre » (XV). Pour examiner les...
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Baruch SPINOZA
PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'autre ont leur royaume propre » (XV). Pour examiner les...
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Baruch SPINOZA
Il nous reste à montrer, en conclusion, qu'entre la foi et la théologie d'une part, la philosophie de l'autre, il n'y a aucun rapport, aucune affinité. Pour ne point savoir cela, il faudrait tout ignorer du but et du principe de ces deux disciplines, radicalement incompatibles. La philosophie ne se propose que la vérité, et la foi, comme nous l'avons abondamment démontré, que l'obéissance, la ferveur de la conduite. En outre, la philosophie a pour principes des notions généralement valables et e...
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Baruch SPINOZA
Après que l'expérience m'eût appris que tout ce qui arrive communément dans la vie ordinaire est vain et futile, et que je vis que tout ce qui était pour moi objet de crainte ne contenait rien de bon ni de mauvais en soi, mais seulement en tant que l'âme en était mue, je me décidai finalement à rechercher s'il n'y avait pas quelque chose qui fût un bien véritable, capable de se communiquer, et tel que l'âme, rejetant tout le reste, pût être affectée, par lui seul ; bien plus, s'il n'y avait pas...
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Baruch SPINOZA
Tout homme est sous la dépendance d'un autre, aussi longtemps que cet autre le tient en sa puissance. Il est indépendant, aussi longtemps qu'il est capable de tenir tête à n'importe quelle force, de se venger à son gré de tout préjudice qui lui serait causé, en un mot aussi longtemps qu'il peut vivre exactement comme bon lui semble. Pour parvenir à garder un autre individu en sa puissance, on peut avoir recours à différents procédés. On peut l'avoir immobilisé par des liens, on peut lui avoir en...
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Les pensées portent-elles sur le monde extérieur ?
Franz Brentano 1874 Psychologie du point de vue empirique Les pensées portent-elles sur le monde extérieur? ~ L'intentionnalité - le fait de viser un objet extérieur - est le propre de la pensée. Q> Il est impossible qu'une pensée porte, d'elle-même, sur quoi que ce soit.
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Baruch SPINOZA
Les philosophes conçoivent les affections(1) qui se livrent bataille en nous, comme des vices dans lesquels les hommes tombent par leur faute ; c'est pourquoi ils ont accoutumé de les tourner en dérision, de les déplorer, de les réprimander, ou, quand ils veulent paraître plus moraux, de les détester. Ils croient ainsi agir divinement et s'élever au faîte de la sagesse, prodiguant toute sorte de louanges à une nature humaine qui n'existe nulle part, et flétrissant par leurs discours celle qui ex...
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Baruch SPINOZA
Une société, garantie par les lois et par le pouvoir de se conserver, s'appelle cité, et ceux qu'elle défend de son droit, citoyens; par où l'on comprend aisément qu'il n'y a dans l'état naturel rien qui soit bien ou mal de l'avis unanime; puisque chacun, dans l'état naturel, ne veille qu'à son utilité, et décide du bien et du mal selon son tempérament et en n'ayant pour règle que son utilité, et que personne ne l'oblige à obéir à une loi, que lui seul. Et, par suite, dans l'état naturel le péch...
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Baruch SPINOZA
Il reste à montrer enfin qu'entre la Foi ou la Théologie et la Philosophie il n'y a nul commerce, nulle parenté ; nul ne peut l'ignorer qui connaît le but et le fondement de ces deux disciplines, lesquels sont entièrement différents. Le but de la Philosophie est uniquement la vérité ; celui de la Foi, comme nous l'avons abondamment montré, uniquement l'obéissance et la piété. En second lieu, les fondements de la Philosophie sont les notions communes et doivent être tirés de la Nature seule ; ceu...
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Baruch SPINOZA
On pense que l’esclave est celui qui agit par commandement et l’homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n’est pas absolument vrai, car en réalité être captif de son plaisir et incapable de rien voir ni faire qui nous soit vraiment utile, c’est le pire esclavage et la liberté n’est qu’à celui qui, de son entier consentement, vit sous la seule conduite de la Raison. Quant à l’action par commandement, c’est à dire à l’obéissance, elle ôte bien en quelque manière la liberté,...
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Baruch SPINOZA
Sujet 2118 La superstition est-elle déraisonnable ? PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'aut...
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Baruch SPINOZA
SPINOZA : ORIGINE DE LA SUPERSTITION VOCABULAIRE SPINOZISTE Sagesse: attitude sereine de l’homme libre, atteinte par la connaissance philosophique. Elle est caractérisée par le sentiment d’être, et d’être éternel, cette conscience d’être étant permanente et active. Elle est donc joie. Homme: réalité singulière, contingente, constituée par un corps et par l’idée de ce corps (esprit humain). L’existence d’un homme n’est pas logiquement nécessaire mais elle résulte du système des causes naturelles....
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Baruch SPINOZA
Pour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et toutes choses en toute liberté, parce qu'il découle de la seule nécessité de sa nature qu'il comprenne toutes choses....
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Baruch SPINOZA
Il est extrêmement rare que les souveraines Puissances * donnent des ordres d'une extrême absurdité, car, dans leur propre intérêt et afin de conserver leur pouvoir, il leur importe avant tout de veiller au bien général et de fonder leur gouvernement sur les critères raisonnables. (...) On sait que le but et le principe de l'organisation en société consistent à soustraire les hommes au règne absurde de la convoitise et de les faire avancer - autant que possible - sur la voie de la raison, de sor...
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Baruch SPINOZA
" Et il ne faut pas oublier ici que les partisans de cette doctrine, qui ont voulu faire étalage de leur talent en assignant des fins aux choses, ont, pour prouver leur doctrine, apporté un nouveau mode d’argumentation : la réduction, non à l’impossible, mais à l’ignorance ; ce qui montre qu’il n’y avait aucun autre moyen d’argumenter en faveur de cette doctrine. Si, par exemple, une pierre est tombée d’un toit sur la tête de quelqu’un et l’a tué, ils démontreront que la pierre est tombée pour t...
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La politique peut-elle recevoir son principe de l'éthique ?
Politique La politique peut-elle recevoir son principe de l'éthique? ~ La politique, en dehors de l'éthique, n'a aucun fonde- ment véritable. Les fins que vise la politique sont morales. Seul le critère d'efficacité sert de principe à la politique. Son unique but est de préserver l'ordre et l'indépendance nationale.
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Baruch SPINOZA
Il est vrai sans doute qu'on doit expliquer l'Écriture par l'Écriture aussi longtemps qu'on peine à découvrir le sens des textes et la pensée des prophètes, mais une fois que nous avons enfin trouvé le vrai sens, il faut user nécessairement de jugement et de la Raison pour donner à cette pensée notre assentiment. Que si la Raison, en dépit de ses réclamations contre l'Écriture, doit cependant lui être entièrement soumise, je le demande, devons-nous faire cette soumission parce que nous avons une...
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Baruch SPINOZA
Comme le libre jugement des hommes est tout à fait divers et que chacun pense à lui seul tout savoir, et qu'il est impossible que tous pensent également la même chose, et parlent d'une seule voix, ils ne pourraient vivre en paix si chacun n'avait pas renoncé au droit d'agir selon le seul décret de sa pensée. C'est donc seulement au droit d'agir selon son propre décret que l'individu a renoncé, non au droit de raisonner et de juger; par suite personne ne peut, sans danger pour le droit du pouvoir...
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Baruch SPINOZA
Des fondements de l'État tels que nous les avons expliqués ci-dessus, il résulte avec la dernière évidence que sa fin dernière n'est pas la domination; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répèt...
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Baruch SPINOZA
Ce n'est pas seulement parce qu'elle protège contre les ennemis que la Société est très utile et même nécessaire au plus haut point, c'est aussi parce qu'elle permet de réunir un grand nombre de commodités, car, si les hommes ne voulaient pas s'entraider, l'habileté technique et le temps leur feraient également défaut pour entretenir leur vie et la conserver autant qu'il est possible. Nul n'aurait, dis-je, le temps ni les forces s'il lui fallait labourer, semer, moissonner, moudre, cuire, tisser...
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L'homme d'aujourd'hui attend-il encore quelque chose de l'avenir ?
L'homme encore qu i attend·il el'avenir? ~ Il est faux de penser que nous sommes parvenus à la fin de l'histoire. On peut espérer la naissance d 'un nouvel ordre social. L'homme contemporain n 'attend rien. Il se contente de cultiver un individualisme confortable et sans prétention. .a