39 résultats pour "disant"
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Qui suis-je moi qui dis je ?
Je peux douter de tout, mais je ne peux douter que j'existe, moi qui doute. J'accède ainsi à la conscience de moi comme existant et à la connaissance de moi comme pur pouvoir de penser. Et il me semble que je suis maître de mes pensées et donc de mes discours. Mais mon je est aussi volonté et contraction de muscles et, ainsi, chair ou corps propre et, dès lors, emprise sur le monde. Certes, je suis moins assuré de l'existence de mon corps et du monde, mais il est fort probable que tout cela ne s...
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Qui suis-je, moi qui dis "je" ?
Je peux douter de tout, mais je ne peux douter que j'existe, moi qui doute. J'accède ainsi à la conscience de moi comme existant et à la connaissance de moi comme pur pouvoir de penser. Et il me semble que je suis maître de mes pensées et donc de mes discours. Mais mon je est aussi volonté et contraction de muscles et, ainsi, chair ou corps propre et, dès lors, emprise sur le monde. Certes, je suis moins assuré de l'existence de mon corps et du monde, mais il est fort probable que tout cela ne s...
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« L'imagination, disait Plutarque, est double : elle touche par sa partie supérieure aux plus humbles des fonctions rationnelles, et par sa partie inférieure, elle rejoint les fonctions sensibles les plus élevées ». Commentez cette pensée. ?
« L'imagination, disait Plutarque, est double : elle touche par sa partie supérieure aux plus humbles des fonctions rationnelles, et par sa partie inférieure, elle rejoint les fonctions sensibles les plus élevées ». Commentez cette pensée. On éprouve une certaine difficulté à définir l'imagination. C'est qu'on désigne de ce nom des fonctions assez diverses. P L U T ARQ UE l'avait déjà noté « L'imagination, disait-il, est double : elle touche par sa partie supérieure aux plus humbles des fonction...
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Qui parle quand je dis "je" ?
Problématique. Parler semble être toujours un acte singulier et à la première personne. Parler à la première personne, c'est exprimer un contenu de conscience qui nous est propre. Or, le sujet conscient de lui n'accède pas à tous ses contenus psychiques inconscients. Avec cette hypothèse de l'existence d'un inconscient psychique, le sujet se trouverait donc comme déposséder de sa propre parole, comme expulsé de son propre "moi". Un roi nu, sans sceptre... "Je est un autre" disait déjà Rimbaud. D...
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Qui parle quand je dis "je" ?
Problématique. Parler semble être toujours un acte singulier et à la première personne. Parler à la première personne, c'est exprimer un contenu de conscience qui nous est propre. Or, le sujet conscient de lui n'accède pas à tous ses contenus psychiques inconscients. Avec cette hypothèse de l'existence d'un inconscient psychique, le sujet se trouverait donc comme déposséder de sa propre parole, comme expulsé de son propre "moi". Un roi nu, sans sceptre... "Je est un autre" disait déjà Rimbaud. D...
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Lagneau: Peut-on connaître sans juger ?
Pour que la philosophie commence, il faut que l'opinion devienne une question pour elle-même. Elle doit s'interroger, s'expliquer, devenir consciente de son propre contenu. Ceci ne peut s'effectuer sans désagrément, sans douleur, puisque cela signifie que l'opinion cesse d'être elle-même, qu'elle accepte de s'effacer. Sans quoi elle reste ignorante de ce qui la constitue, de ses origines, de son fondement. Doit alors se poser à l'opinion la question de la vérité, question qui, au lieu d'un vain...
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Qui suis-je, moi qui dis "je" ?
Définitions: MOI (n. m.) 1. — Désigne le sujet en tant qu'il se pense lui-même. 2. — Idée que se fait de lui-même un individu quelconque. 3. — (Psychan.) Instance de la seconde topique freudienne (opposé au ça et au surmoi), le moi (das Ich) dépend des revendications du ça et des impératifs du surmoi ; il apparaît comme un facteur de liaison des processus psychiques et représente le pôle défensif de la personnalité. Je peux douter de tout, mais je ne peux douter que j'existe, moi qui doute. J'a...
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Platon
"SOCRATE : Mais avant tout mettons-nous en garde contre un danger. PHÉDON : Lequel ? dis-je. S. – C'est, dit-il, de devenir misologues, comme on devient misanthrope ; car il ne peut rien arriver de pire à un homme que de prendre en haine les raisonnements. Et la misologie vient de la même source que la misanthropie. Or, la misanthropie se glisse dans l'âme quand, faute de connaissance, on a mis une confiance excessive en quelqu'un que l'on croyait vrai, sain et digne de foi, et que, peu de temps...
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Savoir c'est savoir qu'on sait disait Alain: qu'en pensez-vous ?
Introduction La conscience est fréquemment évoquée comme ce qui différencie l'être humain de l'animal. En soulignant qu'elle est « toujours implicitement morale », Alain renforce ici cette idée, puisque la morale est aussi réservée à l'humanité. Inversement, sont « inconscients », au sens traditionnel, ceux qui ne pratiquent jamais de recul en soi-même pour se juger : il y aurait là l'indice d'une véritable lâcheté, puisqu'il suffit de s'interroger, c'est-à-dire d'abord de le vouloir, pour conna...
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Platon
SOCRATE. – En effet, c'est en vue des biens qu'il faut tout faire – c'était notre opinion, à Polos et a moi-même, te rappelles-tu? Es-tu d'accord, toi aussi, pour dire avec nous que le bien est la fin de toute action, et que c'est en vue du bien que tout le reste doit être fait, au lieu de faire le bien en vue du reste. Donne ton suffrage, comme cela tu seras le troisième à être d'accord! CALLICLÈS. – Oui, je suis d'accord. SOCRATE. – Tout le reste, les choses agréables surtout, est donc à faire...
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Récrivez la scène décrite par Marivaux sous la forme d'un récit évoquant l'accident arrivé à Marianne. Ce récit sera fait par un narrateur qui a été témoin de la scène qui s'est déroulée. Il devra comprendre au moins une description et un dialogue. (Mari
Récrivez la scène décrite par Marivaux sous la forme d'un récit évoquant l'accident arrivé à Marianne. Ce récit sera fait par un narrateur qui a été témoin de la scène qui s'est déroulée. Il devra comprendre au moins une description et un dialogue. (Marivaux, La Vie de Marianne, IIe partie (1731-1742) « J'étais si rêveuse, que je n'entendis pas le bruit d'un carrosse qui venait derrière moi, et qui allait me renverser, et dont le cocher s'enrouait à me crier : Gare ! Son dernier cri me tira de m...
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Peut-on se tromper en disant qu'une chose est belle ?
[Introduction] Deux cas de figure peuvent se présenter lorsqu'on affirme qu'une chose « est » belle. Soit on en est intimement convaincu, parce que notre sentiment ne laisse aucune place au doute ; soit on la dit telle pour se conformer à un jugement répandu, sans pour autant ressentir au fond de soi cette beauté. Dans le premier cas, on est honnête avec soi-même, mais rien ne nous assure que la chose soit belle dans l'absolu : elle l'est pour nous, mais l'est-elle pour les autres ? Dans le seco...
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Il n'y a pas de vérités premières: il n'y a que des erreurs premières disait Bachelard. Qu'en pensez-vous ?
« Il n'y a pas de vérités premières : il n'y a que des erreurs premières », a dit M. Bachelard. — Qu'en pensez-vous ? Martin Heidegger, dans l'un de ses cours inédits, mais néanmoins célèbres, proclame la crise des fondements dans les sciences contemporaines. Après la fausse alerte du début de ce siècle, où une époque scientiste sentait brusquement que tout sombrait dans les découvertes les plus contradictoires et apparemment les plus folles, et où l'on n'hésita point à parler d'une faillite de...
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« Et je dis que la colonisation à la civilisation, la distance est infinie »
Dissertation « Et je dis que la colonisation à la civilisation, la distance est infinie » Nous allons argumenter une citation extraite du discours sur le colonialisme écrit par Aimé de Césaire, un écrivain mais également un homme politique français au XXe siècle : « Et je dis que la colonisation à la civilisation, la distance est infinie ». Ce discours est prononcé pendant le mouvement littéraire de la négritude qui correspond à l’époque de la décolonisation. Il se bat pour abolir la c...
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« Je dirai de l'argent ce qu'on disait de Caligula, qu'il n'y avait jamais eu un si bon esclave et un si méchant maître ». Mes Pensées, 1127 Montesquieu, Charles de Secondat, baron de ?
« Je dirai de l'argent ce qu'on disait de Caligula, qu'il n'y avait jamais eu un si bon esclave et un si méchant maître ». Mes Pensées, 1127 Montesquieu, Charles de Secondat, baron de Introduction : L'argent est le moyen ou l'instrument permettant d'acquérir des biens. Caligula était un empereur romain qui, atteint d'une grave maladie, tomba dans le despotisme et la mégalomanie. Quel peut être alors le rapport que dresse Montesquieu entre l'argent et Caligula ? A n'en pas douter, il s'agit d'un...
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Bergson
Les philosophes qui ont spéculé sur la signification de la vie et sur la destinée de l'homme n'ont pas assez remarqué que la nature a pris la peine de nous renseigner là-dessus elle-même. Elle nous avertit par un signe précis que notre destination est atteinte. Ce signe est la joie. Je dis la joie, je ne dis pas le plaisir. Le plaisir n'est qu'un artifice imaginé par la nature pour obtenir de l'être vivant la conservation de la vie ; il n'indique pas la direction où la vie est lancée. Mais la jo...
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La conception pragmatiste de la vérité et ses conséquences métaphysiques ?
Kant disait qu'en cherchant à répondre à la question: qu'est-ce que la vérité ? on risque, si l'on y prend pas garde, "de donner le ridicule spectacle de deux personnes dont l'une trait le bouc (comme disaient les Anciens) tandis que l'autre tient une passoire". Et en effet il n'est pas facile de préciser le sens exact de cette question puisque, comme les Sceptiques savaient déjà bien le faire remarquer, pour lui donner une réponse convenable, c'est-à-dire vraie, il faudrait être d'accord au...
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Epictète: Ce voleur, cet adultère
Quoi ! Ce voleur, cet adultère ne devraient pas être mis à mort ! — Ne parle pas ainsi, dis plutôt : "Cet homme qui est dans l'erreur et qui se trompe sur les sujets les plus importants, qui a perdu la vue, non point la vue capable de distinguer le blanc et le noir, mais la pensée qui distingue le bien du mal, ne devrait-il pas périr ?" Et si tu parles ainsi, tu verras combien tes paroles sont inhumaines ; c'est comme si tu disais : "Cet aveugle, ce sourd ne doit-il pas périr ?" S'il n'y a p...
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LEIBNIZ et la raison paresseuse
Les hommes presque de tout temps ont été troublés par un sophisme que les anciens appelaient la raison paresseuse, parce qu’il allait à ne rien faire ou du moins à n’avoir soin de rien, et à ne suivre que les plaisirs présents. Car, disaiton, si l’avenir est nécessaire, ce qui doit arriver arrivera quoi que je puisse faire. Or l’avenir, disait-on, est nécessaire, soit parce que la divinité prévoit tout, et le préétablit même, en gouvernant toutes les choses de l’univers ; soit parce que cel...
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Baruch SPINOZA
« 1 – J’appelle cause adéquate celle dont on peut percevoir l’effet clairement et distinctement par elle-même ; j’appelle cause inadéquate ou partielle celle dont on ne peut connaître l’effet par elle seule. 2 – Je dis que nous sommes actifs, quand, en nous ou hors de nous, quelque chose se fait dont nous sommes la cause adéquate, c'est-à-dire (définition précédente) quand, en nous ou hors de nous, il suit de notre nature quelque chose qui se peut par elle seule connaître clairement et distincte...
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Kant: L'inconscient m'empêche-t-il d'être libre ?
ANT: Le Je » prouve que j'agis par moi-même, que je suis un principe et non un résultat. J'ai conscience des déterminations et des actions, et un sujet qui a conscience de ses déterminations et de ses actions a une absolue liberté. Que le sujet possède une liberté absolue, parce qu'il est conscient, prouve qu'il n'est pas un sujet qui pâtit, mais qui agit. C'est seulement dans la mesure où j'ai conscience d'une action effective, dans la mesure où j'agis à partir du principe interne de l'activité...
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Malebranche et la liberté
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DE LA RECHERCHE DE LA VERITE" DE MALEBRANCHE Cette première oeuvre de Malebranche (1638-1715), imposante, et qu'il ne cessera de compléter et de parfaire au point qu'on ne puisse la lire sans ses nombreux Éclaircissements, est de dix années postérieure à son ordination et à sa découverte simultanée et enflammée de la philosophie de Descartes. Sa vocation uniment religieuse et philosophique va consister à compléter et à corriger l'un par l'autre Saint Augustin et l'aute...
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MALEBRANCHE: nous avons le sentiment intérieur de notre liberté
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DE LA RECHERCHE DE LA VERITE" DE MALEBRANCHE Cette première oeuvre de Malebranche (1638-1715), imposante, et qu'il ne cessera de compléter et de parfaire au point qu'on ne puisse la lire sans ses nombreux Éclaircissements, est de dix années postérieure à son ordination et à sa découverte simultanée et enflammée de la philosophie de Descartes. Sa vocation uniment religieuse et philosophique va consister à compléter et à corriger l'un par l'autre Saint Augustin et l'...
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Platon
"Quand on a cru, sans connaître l'art de raisonner, qu'un raisonnement est vrai, il peut se faire que peu après on le trouve faux, alors qu'il l'est parfois et parfois ne l'est pas, et l'expérience peut se renouveler sur un autre et un autre encore. Il arrive notamment, tu le sais, que ceux qui ont passé leur temps à controverser finissent par s'imaginer qu'ils sont devenus très sages et que, seuls, ils ont découvert qu'il n'y a rien de sain ni de sûr ni dans aucune chose ni dans aucun raisonnem...
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Merleau-Ponty
PRESENTATION DE LA "PHENOMENOLOGIE DE LA PERCEPTION" DE MERLEAU-PONTY Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) est le représentant, avec Sartre et Levinas, d'une phénoménologie française qui a su s'approprier de manière originale la volonté de Husserl de décrire les expériences et les opérations fondamentales de la conscience. Intégrant à l'inspiration phénoménologique les résultats des sciences de son temps, Merleau-Ponty construit son discours en réfutant les thèses qui lui semblent désormais factice...
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Percevoir, c'est unifier - Merleau-Ponty
Percevoir, c'est unifier C'est un lieu commun de dire que nous avons cinq sens et, à première vue, chacun d'eux est comme un monde sans communication avec les autres. La lumière ou les couleurs qui agissent sur l'oeil n'agissent pas sur les oreilles ni sur le toucher. Et cependant on sait depuis longtemps que certains aveugles arrivent à se représenter les couleurs qu'ils ne voient pas par le moyen des sons qu'ils entendent. Par exemple un aveugle disait que le rouge devait être quelque chose co...
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Platon
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la figure...
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Platon
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la figure...
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Y a-t-il une expérience en métaphysique ?
Y a-t-il une expérience en métaphysique ? Les philosophes que nous venons de voir répondaient par la négative : l'un (Kant) disant que le domaine métaphysique est par définition au-delà de l'expérience, l'autre (Comte) disant qu'elle est illusoire et relève d'une attitude spirituelle historiquement dépassée, le troisième la relativisant comme un langage ou comme une religion expressive d'une forme socio-culturelle parmi d'autres, objet d'une expérience anthropologique. Mais c'est prendre le mot...
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Baruch SPINOZA
... Pour ma part, je qualifie de libre une chose qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature ; j'appelle contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une loi précise et déterminée. Dieu par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature... Vous voyez donc que je place la liberté non dans un libre décret mais dans une libre nécessité. Mais descendons au niveau des choses créées qui toutes sont dét...
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Kant: L'inconscient m'empêche-t-il d'être libre ?
ANT: Le Je » prouve que j'agis par moi-même, que je suis un principe et non un résultat. J'ai conscience des déterminations et des actions, et un sujet qui a conscience de ses déterminations et de ses actions a une absolue liberté. Que le sujet possède une liberté absolue, parce qu'il est conscient, prouve qu'il n'est pas un sujet qui pâtit, mais qui agit. C'est seulement dans la mesure où j'ai conscience d'une action effective, dans la mesure où j'agis à partir du principe interne de l'activité...
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Kant: le jugement de gout et le jugement d'agrément
En ce qui concerne l'agréable, chacun consent à ce que son jugement fondé sur un sentiment particulier et par lequel il affirme qu'un objet lui plaît, soit restreint à une seule personne. Il admet donc quand il dit: le vin des Canaries est agréable, qu'un autre corrige l'expression et lui rappelle qu'il doit dire : il m'est agréable ; il en est ainsi non seulement pour le goût de la langue, du palais et du gosier, mais aussi pour ce qui plaît aux yeux et aux oreilles de chacun (...). Il en...
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KANT: l'agréable et le beau
PRESENTATION DE LA "CRITIQUE DE LA FACULTE DE JUGER" DE KANT Dans cette troisième et dernière Critique, Kant (1724-1804) obéit à des motifs apparemment disparates. Un objectif interne de complétude architecturale : il s'agit de trouver un moyen terme de liaison entre le monde nouménal de la liberté transcendantale constitué par la raison dans son usage pratique et le monde naturel de la nécessité mécanique constitué par l'entendement, moyen terme qui permettrait de saisir dans le monde les effet...
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« PAS LE BONHEUR, LE PLAISIR », DISAIT OSCAR WILDE. QU'EN PENSEZ-VOUS ?
Introduction — De nos jours, le plaisir tient le devant de la scène (magazines, etc). — L'idée de bonheur peut sembler, par contraste, mièvre et ennuyeuse. — «Pas le bonheur, le plaisir», disait Oscar Wilde. Cette formule est-elle imputable au cynisme désabusé d'un homme maltraité dans sa vie privée ou doit-elle nous servir à tous de devise ? Première partie (= Thèse) Le plaisir paraît être une sensation ponctuelle, quasi instantanée, tandis que le bonheur se définit comme un état permanent. Une...
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Are we beholders of a dis-united kingdom ?
Are we beholders of a dis-united kingdom ? Plan : I - gaps within England A - North and south divide - the north of England has seen £59bn less in transport spending compared to London over the last 10 years - The total value of all the houses in the UK has passed the £6tn mark for the first time, according to research by Halifax which also highlights the vast concentration of property wealth in London and the south-east. The value of homes in London is now more than all the houses in S...
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Connais-toi toi-même disait Socrate. Mais par quels moyens et jusqu'à quel point est-il possible d'y parvenir ?
Sujet : « Connais-toi toi-même », disait Socrate. Mais par quels moyens et jusqu'à quel point est-il possible d'y parvenir ? INTRODUCTION SOCRATE passant un jour devant le temple de Delphes lut sur le fronton cette inscription : « Connais-toi toi-même. » Ce fut pour lui une révélation. Il y découvrit comme un résumé de cette « sagesse » qu'il cherchait à définir. Mais en quoi consiste exactement cet idéal socratique ? Comment SOCRATE l'entendait-il ? N'avons-nous pas aujourd'hui des moyens supér...
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Vigny écrit dans le Journal d'un poète : « J'aime peu la comédie, qui tient toujours plus ou moins de la charge et de la bouffonnerie ». Il précise plus loin sa pensée en disant : « Je sais apprécier la charge dans la comédie, mais elle me répugne parce
Vigny écrit dans le Journal d'un poète : « J'aime peu la comédie, qui tient toujours plus ou moins de la charge et de la bouffonnerie ». Il précise plus loin sa pensée en disant : « Je sais apprécier la charge dans la comédie, mais elle me répugne parce que, dans tous les arts, elle enlaidit et appauvrit l'espèce humaine et, comme homme, elle m'humilie ». Qu'en pensez-vous ? La comédie, dans le sens d e cette pièce de théâtre qui représente de façon plaisante les caractères et les mœurs des homm...
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Sujet : « C'est plus fort que moi... » Que signifie cette formule ?
Sujet : « C'est plus fort que moi… » Que signifie cette formule ? Qui n'a jamais dit « je n'ai pas fait exprès, c'était plus fort que moi ! » ? L'expression retentit comme une formule récurrente, une excuse. Peut-être voulons nous nous cacher derrière une sorte de d'excuse pour braver la honte du geste. Mais peut-être est-ce seulement « plus fort que moi ». En effet, « plus fort » signifie déjà une sorte de limite indépassable, une puissance trop immense pour être surpassée et contrôlée. Notre d...
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Baruch SPINOZA
Pour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et toutes choses en toute liberté, parce qu'il découle de la seule nécessité de sa nature qu'il comprenne toutes choses....