24 résultats pour "crois"
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Le vrai est-il ce que je crois vrai ?
Le thème de l'énoncé porte explicitement sur la nature du vrai. La nature du vrai doit être ici déterminée. Cette détermination doit permettre son identification – dire du vrai ce qu'il est. Mais une telle entreprise de détermination de la nature du vrai suppose la détention de critère(s) afin d'assurer l'identification du vrai. La croyance que quelque chose est vrai peut-elle faire office de critère de ce qui est vrai ? Voilà posé le problème de l'énoncé. Se demander si “ le vrai est ce que...
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Suis-je ce que je crois être ?
Ici c'est l'identité qu'il faut interroger, en effet, poser la question de savoir suis-je ce que je crois être ? revient à se poser la question qui suis-je ? L'identité désigne en psychologie l'unité de l'individu ayant le sentiment de demeurer semblable à lui-même à travers la diversité des états qu'il connaît dans son existence. Ainsi, suffit-il que nous ayons une position sociale, un travail, une famille, une religion, un parti politique pour que nous sachions qui nous sommes ? La question «...
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Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétati
Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant ». Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ? INTRODUCTION REDIGEE C'est traditionnellement à l'auteur...
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Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétatio
Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant. » Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ? C'est traditionnellement à l'auteur de la Poétique et de...
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Parlant de l'émancipation des femmes, Freud écrit en 1883 : « Mais je crois que toute réforme légale ou administrative avortera du fait que, bien avant que l'être humain soit en âge d'accéder à une position dans la société, la Nature a déterminé à l'avan
Sujet : Parlant de l'émancipation des femmes, Freud écrit en 1883 : « Mais je crois que toute réforme légale ou administrative avortera du fait que, bien avant que l'être humain soit en âge d'accéder à une position dans la société, la Nature a déterminé à l'avance la destinée de la femme en termes de beauté, de charme et de douceur. » Qu'en pensez-vous ? Introduction La femme s'est vu longtemps dans notre société refuser le statut d'être humain à part entière. Elle n'avait pas les mêmes droits...
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FREUD: Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton âme
Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton âme, dès que c’est suffisamment important, parce que ta conscience te l’apprendrait alors. Et quand tu restes sans nouvelles d’une chose qui est dans ton âme, tu admets, avec une parfaite assurance, que cela ne s’y trouve pas. Tu vas même jusqu’à tenir « psychique » pour identique à « conscient », c’est-à-dire connu de toi, et cela malgré les preuves les plus évidentes qu’il doit sans cesse se passer dans ta vie psychique bien plus de choses qu’il...
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Freud : Le superstitieux et le paranoïaque
Freud : Le superstitieux et le paranoïaque Ce qui me distingue d'un homme superstitieux, c'est donc ceci : Je ne crois pas qu'un événement, à la production duquel ma vie psychique n'a pas pris part, soit capable de m'apprendre des choses cachées concernant l'état à venir de la réalité; mais je crois qu'une manifestation non intentionnelle de ma propre activité psychique me révèle quelque chose de caché qui, à son tour, n'appartient qu'à ma vie psychique; je crois au hasard extérieur (réel), mai...
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Bergson: Pouvons-nous concevoir un rapport entre le beau et le vrai ?
On s'accorde en général à lier l'idée de la beauté avec celle du plaisir : le beau, c'est d'abord, semble-t-il, ce qui plaît. Cette notion nous renvoie au domaine des sens ou de la sensibilité. Le statut de la pensée, ou de la réflexion, devient dès lors problématique : doit-elle être exclue du plaisir esthétique, comme quelque chose qui en quelque sorte le " parasiterait », ou peut-elle au contraire y être associée ? Quels rapports entretiennent alors la sensibilité et la raison dans l'expérien...
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Alain
Il y a l'avenir qui se fait et l'avenir qu'on fait. L'avenir réel se compose des deux. Au sujet de l'avenir qui se fait, comme orage ou éclipse, il ne sert à rien d'espérer, il faut savoir, et observer avec des yeux secs. Comme on essuie le verre de la lunette, ainsi il faut essuyer la buée des passions sur les yeux. J'entends bien. Les choses du ciel, que nous ne modifions jamais, nous ont appris la résignation et l'esprit géomètre qui sont une bonne partie de la sagesse. Mais dans les choses t...
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Je ne crois que ce que je vois. Qu'en pensez-vous ?
PREMIERE PARTIE Analyse du sujet : Cette interrogation est une interrogation totale : elle attend donc une réponse soit affirmative, soit négative – autrement dit : « Il ne faut croire que ce que l'on voit. » ou bien « il ne faut pas croire tout que ce que l'on voit ». Le caractère exclusif de l'interrogation que l'on retrouve dans le « ne...que » impliquerait en cas d'une réponse affirmative que seul l'objet de la perception visuelle pourrait être objet de croyance. Mais avant de tenter de répo...
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RUSSELL
Il semble assez évident que, s'il n'y avait pas de croyance, il ne pourrait y avoir rien de faux ni rien de vrai, dans le sens où le vrai est un corrélatif du faux. Si nous imaginons un monde uniquement matériel, il n'y aurait là aucune place pour le faux et bien qu'il dût contenir ce qu'on peut appeler « des faits », il ne contiendrait pas de vérités dans le sens où le vrai est une entité du même ordre que le faux. En réalité, le vrai et le faux sont des propriétés que possèdent les croyances e...
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La formule "je ne crois que ce que je vois" est-elle justifiable ?
Analyse du sujet : Cette interrogation est une interrogation totale : elle attend donc une réponse soit affirmative, soit négative – autrement dit : « Il ne faut croire que ce que l'on voit. » ou bien « il ne faut pas croire tout que ce que l'on voit ». Le caractère exclusif de l'interrogation que l'on retrouve dans le « ne...que » impliquerait en cas d'une réponse affirmative que seul l'objet de la perception visuelle pourrait être objet de croyance. Mais avant de tenter de répondre à cette que...
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Je ne crois que ce que je vois. Peut-on en rester à ce principe ?
PREMIERE CORRECTION Analyse du sujet : Cette interrogation est une interrogation totale : elle attend donc une réponse soit affirmative, soit négative – autrement dit : « Il ne faut croire que ce que l'on voit. » ou bien « il ne faut pas croire tout que ce que l'on voit ». Le caractère exclusif de l'interrogation que l'on retrouve dans le « ne...que » impliquerait en cas d'une réponse affirmative que seul l'objet de la perception visuelle pourrait être objet de croyance. Mais avant de tenter de...
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Le vrai est-il ce que je crois vrai ?
PREMIERE APPROCHE: La réponse la plus simple est celle-ci : la vrai est ce que je crois être tel cad que le jugement vrai se reconnaît à ses caractères intrinsèques qui emporte mon adhésion, ma croyance : la vérité se révèle vrai par elle-même, elle se manifeste par son évidence. C'est le point de vue de Spinoza (Éthique II, 43). « La vérité est à elle-même son propre signe «(verum index sui). » Celui qui a une idée vraie sait en même temps qu'il a cette idée et ne peut douter... Quelle règle de...
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Tout savoir n'est-il au fond qu'une croyance ?
Introduction Quelle différence peut-il y avoir entre savoir et croire que l'on sait ? La différence consiste essentiellement dans le fait que celui qui sait détient une vérité, tandis que celui qui croit quelque chose ou croit en quelque chose peut se tromper. Pourtant, il arrive aussi que l'on croit avec justesse : la croyance ne se distingue donc pas du savoir par le simple critère de la vérité. Il semblerait plutôt que la différence provienne de l'attitude face à l'objet de connaissance : cel...
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Peut-on ne pas croire au progrès technique ?
Dans notre société de consommation, basée sur un idéal du résultat immédiat, on a l'habitude de considérer le progrès technique comme le parachèvement continu de notre quotidien. Pourtant dans ses Pièces de Guerre, Edward Bond nous présente l'avatar hypothétique de notre société, accentuant la désocialisation de chacun et surtout l'extrême tension qu'a provoqué la pluralisation de l'arme atomique. De même dans son Meilleur des mondes, Aldous Huxley fait le portrait d'une société fondée sur l'exa...
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Platon
Un homme est juste de la même manière que l'État est juste. – C'est une conclusion qui est aussi de toute nécessité. – Mais nous n'avons pas oublié que l'État est juste par le fait que chacun des trois ordres qui le composent remplit sa fonction. (...) Après cela, il nous reste, je crois, à examiner l'injustice. – Évidemment. – N'est-elle pas nécessairement un désaccord de ces trois parties, une ingérence indiscrète, un empiétement des unes sur les fonctions des autres, et la révolte de certaine...
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ALAIN: Penser et Croire
Penser n'est pas croire. Peu de gens comprennent cela. Presque tous, et ceux-là même qui semblent débarrassés de toute religion, cherchent dans les sciences quelque chose qu'ils puissent croire. Ils s'accrochent aux idées avec une espèce de fureur ; et, si quelqu'un veut les leur enlever, ils sont prêts à mordre. [...] Lorsque l'on croit, l'estomac s'en mêle et tout le corps est raidi ; le croyant est comme le lierre sur l'arbre. Penser, c'est tout à fait autre chose. On pourrait dire : pens...
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MALEBRANCHE: PASSIONS ET RAISON
« De toutes les passions, celles dont les jugements sont les plus éloignés de la raison et les plus à craindre, sont toutes les espèces d'aversions, il n'y a point de passions qui corrompent davantage la raison en leur faveur, que la haine et que la crainte; la haine dans les bilieux principalement ou dans ceux dont les esprits sont dans une agitation continuelle, et la crainte dans les mélancoliques ou dans ceux dont les esprits grossiers et solides ne s'agitent et ne s'apaisent pas avec facili...
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Regards croisés 2 – Quelle action publique pour l’environnement ?
Regards croisés 2 – Quelle action publique pour l’environnement ? 1 Les objectifs du programme - Savoir identifier les différents acteurs (pouvoirs publics, ONG, entreprises, experts, partis, mouvements citoyens) qui participent à la construction des questions environnementales comme problème public et à leur mise à l’agenda politique ; comprendre que ces acteurs entretiennent des relations de coopération et de conflit. - Comprendre que l’action publique pour l’environnement articule...
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LA METTRIE: «Je crois la pensée si
peu incompatible avec la matière organisée qu'elle semble en être une
propriété...»
La pensée est une propriété du corps organisé. «Je crois la pensée si peu incompatible avec la matière organisée qu'elle semble en être une propriété, telle que l'électricité, la faculté motrice, l'impénétrabilité, l'étendue, etc. » La Mettrie, L'Homme-machine (1748). L'homme-machine dérive de l'animal-machine de Descartes mais La Mettrie entend pousser le mécanisme cartésien jusqu'au maximum de ses conséquences logiques: tout ce que la métaphysique cartésienne attribuait à l'âme (pensées, ides...
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TOCQUEVILLE: «Le hasard [...] entre
pour beaucoup dans tout ce que nous voyons sur le théâtre du monde;
mais je crois fermement que le hasard n'y fait rien qui ne soit
préparé à l'avance.»
La rationalité de l'historien : faire le tri entre le nécessaire et le contingent. «Le hasard [...] entre pour beaucoup dans tout ce que nous voyons sur le théâtre du monde; mais je crois fermement que le hasard n'y fait rien qui ne soit préparé à l'avance.» • Tocqueville déclare qu'il déteste «ces systèmes absolus, qui font dépendre tous les événements de l'histoire de grandes causes premières». Une trop grande systématicité, de la part de l'historien, l'amène nécessairement, selon lui, à laiss...
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« Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton âme, dès que c'est suffisamment important, parce que ta conscience te l'apprendrait alors. » Freud, Essais de psychanalyse appliquée, 1917. Commentez.
Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton âme, dès que c'est suffisamment important, parce que ta conscience te l'apprendrait alors. Et quand tu restes sans nouvelles d'une chose qui est dans ton âme, tu admets, avec une parfaite assurance, que cela ne s'y trouve pas. Tu vas même jusqu'à tenir « psychique » pour identique à « conscient », c'est-à-dire connu de toi, et cela malgré les preuves les plus évidentes qu'il doit sans cesse se passer dans ta vie psychique bien plus de choses qu'il ne...
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L'histoire des croisades
L'histoire des croisades Expéditions militaires entreprises entre 1095 et 1270 par des chrétiens d'Europe occidentale. Elles sont généralement menées sur ordre du pape. Elles visent à récupérer Jérusalem et les lieux de pèlerinage qui sont aux mains des musulmans. L'emblème des croisés est la croix. Le mot "croisades" vient du latin. Ce terme s'applique aussi aux guerres contre les peuples païens, les hérétiques chrétiens et les ennemis de la papauté. L'origine des croisades remonte au milie...