96 résultats pour "contraire"
-
Discuter ce jugement de G. Lanson : « Le reproche qu'on pourrait faire à Corneille, ce serait plutôt, tout au contraire de ce qu'on a dit, d'avoir trop exclusivement tiré l'action des caractères : à tel point que sa tragédie a parfois quelque chose de fa
Discuter ce jugement de G. Lanson : « Le reproche qu'on pourrait faire à Corneille, ce serait plutôt, tout au contraire de ce qu'on a dit, d'avoir trop exclusivement tiré l'action des caractères : à tel point que sa tragédie a parfois quelque chose de factice, l'air d'un jeu concerté, d'une partie liée et soumise à des conventions préalables. Les personnages ne comptent pas assez avec le hasard et les circonstances... Rien n'intervient qui dérange leur action; et le miracle, précisément, c'est q...
-
La croyancce en Dieu est-elle contraire à la raison ?
sujet n°1 5 Dissertation E9t-Ü dér� de crtJire m Dieu ? les notions mises enjeu : La raison, la démonstratio n , la rel igion, la croyance . Ce qu11 faut se demander: Quelles sont les principales raisons de poser ou de rejeter l 'existe nce de Dieu ? Quels sont les enjeux philosophiques de cette q uestion, si l 'on considère l ' i m portance de la tradition théolo gique en philosophie ? Quelle différence faut-il fai re entre déraisonnable et irrationnel ? Quelques références utilisables :...
-
L'irrespect est-il contraire au devoir ?
Termes du sujet: Contraire: ce qui s'oppose à. RESPECT : Sentiment éprouvé face à une valeur jugée éminente ou absolue, et qui conduit à s'interdire tout ce qui pourrait lui porter atteinte. Le respect est, selon Kant, le seul mobile subjectif possible de l'action morale désintéressée, c'est-à-dire d'une action déterminée objectivement par la seule représentation de la loi ( ou impératif catégorique). Le respect est alors ce que l'on doit à autrui en tant que personne morale. CONTRAINTE : Force...
-
La religion est-elle contraire à la raison ?
La religion est-elle contraire à la raison ? Introduction Si la raison est la faculté de discerner le vrai du faux, de fonder des connaissances objectives par les démonstrations rationnelles qu’elle permet d’élaborer, la religion quant à elle relève du domaine de la croyance et de la foi que l’on y associe. En ce sens, la religion renvoie au sentiment religieux, sentiment spéculatif qui n’est pas fondé en raison mais relève de la subjectivité individuelle. Au premier abord, tout laisse d...
-
Parler, est-ce le contraire d'agir ?
COMPRÉHENSION ET ANALYSE DU SUJET • Sens des termes du sujet Ici, nous avons deux termes : «parler», «agir». Quel est le sens de chacun d'eux ? Parler : exprimer, communiquer ses sentiments et ses pensées par la parole. Ne pas oublier que la parole est la production verbale d'un individu et donc un «acte» individuel par lequel s'exerce la faculté du langage. Agir : accomplir, exécuter une action mais aussi transformer, créer, réaliser un être (réaliser hors de soi une chose matérielle ou une cho...
-
Parler, est-ce le contraire d’agir ?
Sujet L'énoncé du sujet est sans ambiguïté : nous sommes invités à réfléchir sur la validité d'une opposition banale et communément acceptée, selon laquelle lorsque nous parlons nous n'agissons pas. La réflexion pourra s'engager dans de multiples directions, par exemple en examinant les pouvoirs psychologiques du langage, notamment dans la psychanalyse. Pour notre part, nous nous limiterons ici essentiellement à deux aspects du problème : d'une part l'approche linguistique des actes du langage,...
-
Platon
Un homme est juste de la même manière que l'État est juste. – C'est une conclusion qui est aussi de toute nécessité. – Mais nous n'avons pas oublié que l'État est juste par le fait que chacun des trois ordres qui le composent remplit sa fonction. (...) Après cela, il nous reste, je crois, à examiner l'injustice. – Évidemment. – N'est-elle pas nécessairement un désaccord de ces trois parties, une ingérence indiscrète, un empiétement des unes sur les fonctions des autres, et la révolte de certaine...
-
Baruch SPINOZA
Des fondements de l'État tels que nous les avons expliqués ci-dessus, il résulte avec la dernière évidence que sa fin dernière n'est pas la domination; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répèt...
-
-
David HUME
HUME : LA RAISON EST ÉTRANGÈRE À LA MORALE Malebranche, comme Descartes, voit dans la raison une faculté de bien juger en général, c'est-à-dire de distinguer tant le bien du mal que le vrai du faux. Mais n'est-ce pas là une conception erronée de la raison ? En effet (comme le remarque ici Hume à propos des passions) la raison étant la faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner logiquement des concepts ou des propositions, elle ne peut se prononcer que sur le vrai et le faux, et non pas sur l...
-
David HUME: Passion déraisonnable et jugement
HUME : LA RAISON EST ÉTRANGÈRE À LA MORALE Malebranche, comme Descartes, voit dans la raison une faculté de bien juger en général, c'est-à-dire de distinguer tant le bien du mal que le vrai du faux. Mais n'est-ce pas là une conception erronée de la raison ? En effet (comme le remarque ici Hume à propos des passions) la raison étant la faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner logiquement des concepts ou des propositions, elle ne peut se prononcer que sur le vrai et le faux, et non pas...
-
Parler est-ce le contraire d’agir ? (DM)
DM PHILOSOPHIE Parler est-ce le contraire d’agir ? Il est communément admis que les mots contredisent les actes. L'orateur est généralement considéré comme quelqu'un qui ne fait rien, qui ne change rien, qui n'agit pas. Les gens apprécient celui qui change quelque chose, celui qui travaille. Mais les mots contredisent-ils l'acte? On peut dire que l'orateur n'agit pas dans le sens où il ne fait pas d'action, ne produit pas réellement quelque chose. Il semble donc normal de dire que l'o...
-
La morale est-elle contraire à la nature humaine ?
VOCABULAIRE: Définition des termes du sujet: CONTRAINTE : Force ou coercition extérieure qui empêche l'action volontaire. Ne pas confondre avec obligation, qui émane de la volonté. MORAL(E): Moral: 1) qui concerne la morale. 2) qui est conforme aux règles de la morale; opposé à immoral. Morale: ensemble des règles de conduite -concernant les actions permises ou défendues- tenues pour universellement et inconditionnellement valables. Le candidat veillera à distinguer la morale comme un ensemble d...
-
Parler, est-ce le contraire d'agir ?
Vocabulaire: Agir: opération propre à un être animé (agent): avoir une activité qui transforme une réalité donnée. Parler: utilisation personnelle d'une langue. Contraire: ce qui s'oppose à. Parler, c'est exprimer, communiquer ses sentiments et ses pensées par la parole. Mais la parole comme production verbale individuelle est déjà un acte par lequel chacun de nous exerce la faculté de langage. Agir, c'est accomplir, exécuter une action mais aussi transformer, créer. Si parler, c'est communiquer...
-
Le travail est-il nécessairement contraire à la liberté ?
Le travail est-il nécessairement contraire à la liberté ? Introduction [Intérêt du sujet] Tous les hommes, probablement, aspirent à mener une vie libre. Or, l’un des obstacles majeurs à cette liberté est la nécessité de travailler. Il serait donc intéressant de se demander si le travail est nécessairement, c’est-à-dire par définition, contraire à la liberté. [Réponse apparemment évidente] À première vue, il est évident que les deux termes sont radicalement opposés. Le travail, en e...
-
DESCARTES: Pour le libre arbitre, je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit par le Révérend Père
Pour le libre arbitre, je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit par le Révérend Père'. Et pour expliquer plus nettement mon opinion, je désire que l'on remarque sur ce point que l'indifférence me semble signifier proprement cet état dans lequel la volonté se trouve, lorsqu'elle n'est point portée, par la connaissance du vrai ou du bien, à suivre un parti plutôt qu'un autre; et c'est en ce sens que je l'ai prise, quand j'ai écrit que le plus bas degré de la liberté consistait à no...
-
En quoi toute forme d'esclavage est-elle contraire au droit ?
Pendant longtemps, l'esclavage a été légal ; c'était le cas dans l'antiquité, ce fut le cas dans les colonies jusqu'au XIXe siècle. Peut-on alors dire que toute forme d'esclavage est contraire au droit ? Il faut d'abord remarquer qu'il y a des lois contraires au droit, des lois «scélérates ». On se rapporte alors à l'idée de droit naturel pour critiquer les droits positifs. Lorsqu'un droit positif admet l'esclavage, pourquoi est-on en droit de le critiquer au nom du droit naturel ? On peut obser...
-
-
SARTRE: «Par le je pense,
contrairement à la philosophie de Descartes [...], nous nous atteignons
nous-mêmes en face de l'autre...»
PRESENTATION DE "L'EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME" DE SARTRE Marqué comme oeuvre de circonstance et de vulgarisation, le texte est tiré d'une conférence donnée à Paris en Octobre 1945, qui devait donner l'occasion à Sartre (1905-1980) de répondre à une série d'objections. Il montre que les accusations d'anti-humanisme sont infondées, car sa philosophie ne conduit en rien au mépris de la réalité humaine et de sa valeur. La définition annoncée par le titre est donc en réalité la défense d'une ph...
-
Expliquer ce mot de Schopenhauer : « Le devoir, c'est ce qui est contraire à la nature. »
Expliquer ce mot de Schopenhauer : « Le devoir, c'est ce qui est contraire à la nature ». La vie morale constitue un ordre de choses supérieur à la nature, et comme un quatrième règne au-dessus des trois autres. La nature est étrangère, indifférente à la moralité. Elle suit ses lois, qui sont fatales ; elle est gouvernée par un mécanisme inconscient ; dans l'ordre cosmique, bien et mal sont des termes dépourvus de sens. Écoutons la nature parler par la bouche du poète : Elle me dit : « Je suis l...
-
L'obéissance est-elle nécessairement contraire à la liberté ? Spinoza
Introduction - La liberté constitue la faculté de déterminer sa volonté indépendamment de toute influence extérieure, notamment celle venant des sens. - L'obéissance constitue la soumission à une règle donnée, à partir de laquelle seulement notre action doit trouver sa norme. -Il y a ainsi toutes les apparences qu'obéir revient à renoncer à sa liberté, puisqu'ils s'agit alors de soumettre son action à une règle qui lui est extérieure. - Or, n'y a-t-il pas certaines modalités de l'obéissance qui,...
-
Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. ?
En tant qu'êtres humains conscient de nous-mêmes, capables de choix, nous pouvons, contrairement aux animaux déterminer notre vie, lui donner un sens, une direction. Cependant notre liberté n'est pas absolue, la conscience ne se meut pas dans une fiction qu'elle construit mais bien dans la vie réelle avec ses lois et ses obstacles. Dès lors quoique conscients, échappe-t-on vraiment à une détermination vitale ? Notre conscience domine-t-elle réellement les besoins (se nourrir, la libido) et les l...
-
Commenter cette opinion d'un penseur contemporain : « Croire n'est pas quelque chose de moins, mais quelque chose de plus que savoir. Celui qui croit ajoute le poids de tout son être à ce qu'il pense. » ?
Commenter cette opinion d'un penseur contemporain : « Croire n'est pas quelque chose de moins, mais quelque chose de plus que savoir. Celui qui croit ajoute le poids de tout son être à ce qu'il pense. » INTRO. — Habituellement, le verbe croire est employé au sens faible et marque un assentiment imparfait pouvant comporter, comme l'opinion, toutes sortes de degrés. Au contraire, on n'applique le verbe savoir qu'aux connaissances admises comme certaines. Lorsque, me fondant sur un vague bruit, je...
-
DESCARTES: L'indifférence me semble signifier proprement l'état dans lequel se trouve la volonté...
« L'indifférence me semble signifier proprement l'état dans lequel se trouve la volonté lorsqu'elle n'est pas poussée d'un côté plutôt que de l'autre par la perception du vrai ou du bien ; et c'est en ce sens que je l'ai prise lorsque j'ai écrit que le plus bas degré de la liberté est celui ou nous nous déterminons aux choses pour lesquelles nous sommes indifférents./ Mais peut-être d'autres entendent-ils par indifférence la faculté positive de se déterminer pour l'un ou l'autre de deux contr...
-
KANT
« Dans sa signification subjective l'ignorance peut être ou bien savante, scientifique, ou bien vulgaire. Celui qui voit distinctement les limites de la connaissance, par conséquent le champ de l'ignorance, à partir d'où il commence à s'étendre, [...] est ignorant de façon technique ou savante. Au contraire celui qui est ignorant sans apercevoir les raisons des limites de l'ignorance et sans s'en inquiéter, est ignorant de façon non savante. Un tel homme ne sait même pas qu'il ne sait rien. Car...
-
SUJET : PARLER EST-CE LE CONTRAIRE D’AGIR ?
SUJET : PARLER EST-CE LE CONTRAIRE D’AGIR ? Difficultés du sujet : mettre en relation la parole et l’action soit comme identité, soit dans un rapport de réciprocité ; définir de manières diverses le fait d’agir, qui n’est pas nécessairement limité à un aspect manuel ; éviter de concevoir l’action comme l’effet simple de la parole. Problématique possible : il est généralement considéré que théorie et pratique s’opposent, de même que les discours servent à certains pour n’avoir pas à ag...
-
-
L'inconscient est-il contraire à la liberté ?
Demande d'échange de corrigé de kodia leance ([email protected]). Sujet déposé : L'inconscient est-il contraire à la liberté? Par inconscient on entend généralement tout ce qui échappe au contrôle de la raison et de la conscience. Tout ce dont l'homme ne maitrise pas. Quant à la liberté c'est le fait d'agir volontairement sans contrainte aucune. De cet analyse conceptuel découle que l'inconscient et liberté sont diamétralement opposés. Car l'inconscient suppose l'aliénation de l'homme. De m...
-
La psychologie du désir.
Amoureux des faits d'observation bien nets, dont il est facile de suivre les contours et de discerner les éléments, le psychologue s'attarde vol cuillers à l'étude de quelques rares phénomènes qui se passent en pleine lumière, au foyer de la conscience; au contraire, de l'importante activité mentale qui reste dans la pénombre du subconscient et ne paraît au jour que par instants fugitifs, il ne traite que rapidement et, le plus souvent, pour éclairer encore un peu mieux quelqu'un de ces autres p...
-
Le travail est-il le contraire du jeu ?
A priori, n'a-t-on pas naturellement tendance à considérer que le travail n'a rien à voir avec le jeu ? Le jeu renvoie au temps du loisir, de l'insouciance, du plaisir tandis que le travail apparaît comme son antithèse. D'ailleurs, étymologiquement, on peut remarquer que le mot " travail " renvoie à un ancien instrument de torture. Par ailleurs, traditionnellement, le travail est vécu comme une nécessité à laquelle l'homme ne peut se substituer, comme s'il s'agissait d'une contrainte, voire d'un...
-
Le travail est il le contraire du jeu ?
Le travail est une contrainte aliénante Il faut distinguer ici « exploitation » et « aliénation ». Ce ne sont pas des termes équivalents : le mot « exploitation » désigne la réalité économique d'un travail non payé, au moins en partie. Le mot « aliénation » renvoie à une situation où le travailleur ne se « reconnaît » plus dans son travail. Il ne s'agit plus seulement de la dimension économique. La dénonciation se fait en fonction d'une certaine idée de ce que devrait représenter le travail pour...
-
La fonction de l'État : assurer la liberté
La fonction de l'État : assurer la liberté Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de b...
-
Aristote
Le choix n'est certainement pas la même chose que le souhait, bien qu'il en soit visiblement fort voisin. Il n'y a pas de choix, en effet, des choses impossibles, et si on prétendait faire porter son choix sur elles on passerait pour insensé; au contraire, il peut y avoir souhait des choses impossibles, par exemple de l'immortalité. D'autre part, le souhait peut porter sur des choses qu'on ne saurait d'aucune manière mener à bonne fin par soi-même, par exemple faire que tel acteur ou tel athlète...
-
Aristote
"Le choix n'est certainement pas la même chose que le souhait, bien qu'il en soit visiblement fort voisin. Il n'y a pas de choix, en effet, des choses impossibles, et si on prétendait faire porter son choix sur elles on passerait pour insensé ; au contraire, il peut y avoir souhait des choses impossibles, par exemple de l'immortalité. D'autre part, le souhait peut porter sur des choses qu'on ne saurait d'aucune manière mener à bonne fin par soi-même, par exemple faire que tel acteur ou tel athlè...
-
Pensez-vous que la conscience puisse nuire à l'homme ?
Introduction Il paraît à première vue incongru d e penser que la conscience puisse nuire, tant elle s e présente naturellement comme un élément omniprésent d e notre existence et d e notre rapport au monde. C'est au contraire l'absence d e conscience qui s e trouve qualifiée d e néfaste : une personne "inconsciente" est ainsi décrite comme moralement irresponsable, incapable d'une vie pleinement humaine. Cependant, la nécessité de la conscience doit être interrogée : constitue-t-elle une libérat...
-
-
Alors que la plupart des moralistes recommandent à l'homme de limiter ses besoins, économistes et sociologues s'accordent assez communément pour voir, dans la multiplication des besoins, le signe d'une civilisation plus avancée. S'agit-il là, à votre avi
Alors que la plupart des moralistes recommandent à l'homme de limiter ses besoins, économistes et sociologues s'accordent assez communément pour voir, dans la multiplication des besoins, le signe d'une civilisation plus avancée. S'agit-il là, à votre avis, d'un irréductible conflit entre deux conceptions de l'homme ? Introduction. — Nous sommes les témoins, et les victimes, de mouvements revendicatifs dont l'arme essentielle est la grève. Or que demandent généralement ces grévistes ? Une augment...
-
LA VALEUR MORALE DU TRAVAIL ET LE PROBLÈME DU LOISIR ?
LA VALEUR MORALE DU TRAVAIL ET LE PROBLÈME DU LOISIR Préambule. Notions élémentaires concernant la production Karl MARX a montré que le premier objet — et peut-être le seul objet — de l'économie politique est la production. Il ne peut y avoir distribution ni consommation avant que les choses utiles ne soient produites. Et il est historiquement certain que les modes de production ont déterminé les modes de répartition des richesses sans que jamais l'inverse se produise. Mais la notion de producti...
-
Harry G. Frankfurt, « Partis contraires et responsabilité morale » (trad. M. Neuberg)
Intro Harry G. Frankfurt, « Partis contraires et responsabilité morale » (trad. M. Neuberg), in Principe des parties Marc Définition du(dir.), principe On est moralement La responsabilité, Neuberg PUF, 1997 repris de « Alternate Possibilitiesresponsable contraires and Moral Responsability », Journal of Philosophy, LXVI, 1969d’un acte que si on avait pu agir autrement (pouvoir sur les actes) Corollaire On n’est pas responsable d’un acte si on n’a pas pu agir autrement (tous les...
-
SOMMES NOUS TOUJOURS LIBRES DE NOS DECISIONS ?
Demande d'échange de corrigé de berardi flo ([email protected]). Sujet déposé : SOMMES NOUS TOUJOURS LIBRES DE NOS DECISIONS ? Décider c'est préférer, c'est émettre un choix personnel, c'est dire oui à un élément en excluant les autres possibilités. La liberté présuppose le pouvoir de l'esprit et ainsi la capacité de prendre soi même une décision. Le choix est un acte de la conscience, de la pensée mais est-il totalement libre ou au contraire soumis aux influences étrangères à l'esprit ? Ainsi, nou...
-
Platon: L'homme est-il la mesure de
toute vérité ?
"Protagoras: — Car j'affirme moi, que la vérité est telle que je l'ai définie, que chacun de nous est la mesure de ce qui est et de ce qui n'est pas, mais qu'un homme diffère infiniment d'un autre précisément en ce que les choses sont et paraissent autres à celui-ci et autres à celui-là. Quant à la sagesse et à l'homme sage, je suis bien loin d'en nier l'existence; mais par homme sage j'entends précisément celui qui changeant la face des objets, les fait apparaître et être bons, à celui à qui il...
-
Platon
"Dans les autres cités, il est naturel que ceux qui sont devenus philosophes ne participent point aux travaux de la vie publique, puisqu'ils se sont formés euxmêmes, malgré le gouvernement de ces cités ; or il est juste que celui qui se forme soi-même et ne doit sa nourriture à personne ne veuille en payer le prix à qui que ce soit. Mais vous, nous vous avons formés dans l'intérêt de l'État comme dans le vôtre pour être ce que sont les chefs et les rois dans les ruches : nous vous avons donné un...
-
Jean-Paul SARTRE
VOCABULAIRE SARTRIEN: Liberté : ce n'est pas une propriété parmi d'autres de l'homme, c'est l'étoffe même de son existence, qui renvoie à cette indétermination (« l'existence précède l'essence ») et à cette ouverture aux possibles qui caractérisent la réalité humaine. Selon une formule récurrente de Sartre, « l'homme est condamné à être libre ». De cette liberté découle sa responsabilité. Elle s'éprouve dans l'angoisse. Cogito, conscience : pour Sartre, aucune philosophie ne peut éviter de parti...
-
De la souffrance morale. Comment la distinguez-vous de la souffrance physique ? Quelles sont ses principales modalités ? Quelle est sa valeur ?
De la souffrance morale. Comment la distinguez-vous de la souffrance physique ? Quelles sont ses principales modalités ? Quelle est sa valeur ? INTRODUCTION. - Les états affectifs d'ordre physique nous sont communs avec les animaux; au contraire, c'est le propre de l'homme de jouir et de souffrir moralement. C'est donc un fait bien spécifiquement humain que nous pourrons observer en étudiant la souffrance morale, dans laquelle nous retrouverons tout l'homme. Sa nature. — On précise la nature de...
-
-
Alain
"L'inconscient est une méprise sur le Moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de l'inconscient: là se trouve logée la faute capitale. Un autre Moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. "Voilà mon père qui se réveille ; voilà celui qui me conduit. Je suis par lui possédé". Tel est le texte des affreux remords de l'enfance: de l'enfance qui ne peut porter ce fardeau : de l'enfance. qui ne peut jurer ni promettre; de l'enfance, qui n'a pas fo...
-
Cours sur la notion de DEVOIR.
Certains fondent toute morale sur le devoir, tenu pour une obligation inconditionnée et absolue; d'autres sur un droit positif, défini à partir de la force (Hobbes), ou d'une réalité donnée. Les uns et les autres aboutissent à des morales de l'obligation, où la conscience a surtout à se soumettre. On peut penser au contraire que le devoir et le droit n'ont de sens que par rapport au Bien, valeur que la conscience morale oppose à ce qui est, valeur qui lui paraît plus désirable que contraignante,...
-
FREUD: les passions instinctives sont plus fortes que les intérêts rationnels
Sujet 2074 L'homme est-il naturellement violent ? PRESENTATION DU "MALAISE DANS LA CIVILISATION" DE FREUD Freud (1856-1939) propose ici une réflexion sur la dimension tragique de la condition humaine. Pour cerner l'origine du « malaise » de l'homme civilisé, il s'appuie sur l'hypothèse, introduite dans Au-delà du principe de plaisir (1920), d'un dualisme fondamental du psychisme humain, divisé entre les pulsions de vie (pulsions sexuelles et d'autoconservation) et les pulsions de mort (p...
-
Feuerbach: Conscience et sentiment de soi
«Quelle est donc la différence essentielle entre l'homme et l'animal? La plus simple et la plus générale des réponses à cette question est aussi la plus populaire : c'est la conscience. Mais la conscience au sens strict, car la conscience entendue comme sentiment de soi, capacité de distinguer les objets sensibles, de percevoir et même de juger des choses extérieures d'après des caractères sensibles déterminés, une telle conscience ne peut être refusée à l'animal. Mais la conscience au sens le p...
-
Epictète
INSPIREZ-V OUS DE C ES LIGNES. NE LES REC OPIEZ PA S ;-) "Les choses elles-mêmes sont indifférentes, mais l'usage qu'on en fait ne l'est pas. Comment donc pourra-t-on sauvegarder la fermeté d'âme, le calme, et garder en même temps un esprit attentif et aussi éloigné de l'irréflexion que de la nonchalance? Il suffit d'imiter les joueurs de dés. Les jetons sont indifférents, les dés sont indifférents. Comment saurais-je donc ce qui va tomber? Mais jouer avec attention et avec habileté celui...
-
Epictète: Les choses elles-memes sont indifferentes
INSPIREZ-VOUS DE C ES LIGNES. NE LES RECOPIEZ PA S ;-) "Les choses elles-mêmes sont indifférentes, mais l'usage qu'on en fait ne l'est pas. Comment donc pourra-t-on sauvegarder la fermeté d'âme, le calme, et garder en même temps un esprit attentif et aussi éloigné de l'irréflexion que de la nonchalance? Il suffit d'imiter les joueurs de dés. Les jetons sont indifférents, les dés sont indifférents. Comment saurais-je donc ce qui va tomber? Mais jouer avec attention et avec habileté celui -q...
-
Vocabulaire: CONTRADICTION.
CONTRADICTION. Principe de contradiction ou de non-contradiction : « Il est impossible d'affirmer et de nier à la fois une même chose sous le même rapport. » — Pour Hegel, le principe de contradiction n'est pas une loi absolue de la pensée, mais seulement la loi de la pensée discursive et abstraite. La pensée absolue concilie les contraires. — Pour Renouvier, c'est, au contraire, la règle de toute métaphysique.
-
Le pardon est-il contraire aux exigences du droit ?
[Le droit exige que celui qui a commis une faute ou lésé quelqu'un soit puni. Le pardon est dangereux pour le respect du droit et la pérennité sociale.] Le droit exige la punition L'un des principes fondamentaux du droit est son effectivité. En effet que serait une loi non appliquée ? Aussi, toute infraction doit-elle être sanctionnée. Ainsi, les délits du plus anodin ou plus grave doivent être sanctionnés par des peines proportionnées. Si cette règle est violée alors l'ordre et la cohésion soci...
-
-
Est-il contraire à la raison de croire en Dieu
Analyse. · · · · · Nous avons ici trois notions qui se présentent : la raison, la croyance, et le concept de Dieu. Pour pouvoir aborder sereinement notre étude, nous devrons d'abord définir ces notions : o La raison d'abord. Le terme vient du latin, et signifie le calcul, la faculté de calculer. Dans notre sujet, la raison concerne la faculté de penser, de concevoir de l'homme. Est compris comme raisonnable ce qui est compris, reconnu. o La croyance, ensuite. Ce terme s'oppose ici à celui de...
-
Dissert Le déterminisme est-il contraire à la Liberté
DM TG1 Sujet de Dissertation : Le déterminisme est-il contraire à la liberté ? La liberté humaine fait en philosophie l’objet d’une large controverse, elle est pourtant l’un de ses sujets fondamentaux. Les courants qui s’y sont succédés peuvent d’ailleurs nous conforter dans l’appréhension d’une liberté opposée au déterminisme. On peut évidemment penser que l’individu saisi dans l’engrenage des causes antécédentes ne correspond pas à celui qui est libre, exempté de toute contrainte...