64 résultats pour "choisissons"
-
Choisissons-nous d'être ce que l'on est ?
Introduction Si nous sommes déterminés par un ensemble de facteurs psychologiques, sociaux et historiques, alors comment pouvons-nous prétendre au libre-arbitre et affirmer que nous choisissons d'être ce que l'on est? Quand bien même on accorderait la liberté comme idée nécessaire de la raison, et comme fondement de la dignité humaine, quelle est la nature véritable de ce choix? Que choisit-on quand nous choisissons d'être ce que l'on est? Peut-on choisir autre chose? Première partie - Les déter...
-
Suis-je ce que j'ai choisi d'être ?
La question « suis-je ce que j'ai choisi d'être ? » nous invite à poser le problème de la liberté. En effet, si je suis ce que j'ai choisi d'être, cela signifie que j'ai la liberté de faire correspondre ma propre vie à mes projets, de me faire devenir ce que j'ai décidé d'être. En revanche, si je ne suis pas ce que j'ai choisi d'être, cela signifie que ma liberté est impuissante à me faire devenir l'être que j'ai décidé d'incarner, que d'autres que moi ont décidé de ce que j'allais devenir. Qui...
- Platon: L'homme est-il libre de choisir qui il est ?
-
Choisissons-nous notre passé ?
Sujet : Choisissons-nous notre passé ? Analyse du sujet : l l l l l Ce sujet paraît paradoxal : notre passé, non seulement est un fait, mais en plus, précisément, se trouve dans un temps sur lequel nous n'avons plus de prise. Il faut se demander qui peut désigner le « nous » : ■ moi, toi, chacun d'entre nous individuellement : ■ une collectivité : une nation, par exemple. Il faut également se demander ce qu'on peut entendre par « passé ». ■ l'ensemble de ce qui m'est arrivé de ma naissance...
-
Choisit-on d'être celui qu'on est ?
VOCABULAIRE: CHOIX: Action consistant à se déterminer en arrêtant une conduite à tenir, retenue entre plusieurs possibles. La capacité de choisir est considérée traditionnellement comme caractéristique du libre arbitre. Approche problématique Le souci de soi a toujours poussé l'homme à dépasser des limites qu'il s'était lui-même fixées. Pour avancer, évoluer vers un état sans cesse meilleur, faire progresser l'humanité ou soi même. Ainsi nous pensons intrinsèquement que nous pouvons devenir autr...
-
Choisit-on d'être celui qu'on est ?
l’Homme, au cours de sa vie est soumis à des choix, des dilemmes impliquant des conséquences. Il est donc sensé être le maître de ses choix, cependant est-il vraiment libre de choisir tout ce qui le concerne ? Est-il donc apte à se choisir lui-même, celui qu’il est sensé être ? Ainsi, choisit-on d’être celui qu’on est ? Tout d’abord, il faut savoir ce qu’est « être », il représente ici, notre « nous » intérieur mais aussi notre apparence auprès d’autrui ; il s’agit d’un tout. Une question e...
-
Choisit-on d'être celui qu'on est ?
VOCABULAIRE: CHOIX: Action consistant à se déterminer en arrêtant une conduite à tenir, retenue entre plusieurs possibles. La capacité de choisir est considérée traditionnellement comme caractéristique du libre arbitre. Approche problématique Le souci de soi a toujours poussé l'homme à dépasser des limites qu'il s'était lui-même fixées. Pour avancer, évoluer vers un état sans cesse meilleur, faire progresser l'humanité ou soi même. Ainsi nous pensons intrinsèquement que nous pouvons devenir autr...
-
Choisit-on ses désirs ?
PROBLEMATIQUE DE L'ELEVE: Nous entendons communément dire que nous voulons faire ce que nous avons envie de faire et nous considérons cela comme le signe de notre liberté. En d'autres termes, nous considérons comme libre celui qui suit ses désirs et comme contraint, celui qui ne peut pas faire ce qu'il a envie de faire. Les désirs apparaissent en premier lieu comme la manifestation de nos choix. Pourtant, l'expérience semble sans cesse nous montrer que nos désirs s'imposent à nous. En effet, je...
-
-
Choisit-on d'être moral ?
Introduction Agir moralement, c'est pouvoir répondre de ses actes. Or, la responsabilité implique la liberté : on ne sera jugé responsable que de ce qu'on aura librement choisi. Dès lors, il semble intrinsèquement contradictoire de refuser que l'on puisse choisir d'être moral ou non. Il faut pourtant distinguer l'être moral du fait d'agir moralement, en ce sens que cela se réfère à une qualité du sujet, de l'agent, et non de l'action en elle-même. S'interroger sur la possibilité de choisir si l'...
-
Choisissons-nous nos passions ?
Etymologiquement le terme passion vient du latin passio, qui signifie supporter, subir ou souffrir. Comme le dit Descartes au tout début des Passions de l'âme, la passion renvoie donc à ce qui n'est pas choisi, mais qui s'impose à l'homme de l'extérieur et provoque un effet sur son âme. En ce sens on peut dire que par définition la passion en tant que telle n'est pas choisie. Pourtant l'homme est un être rationnel, qui a le choix de suivre certaines passions plutôt que d'autres. Dans ce sens on...
-
Peut-on choisir son identité ?
Peut-on choisir son identité ? Quelques précisions conceptuelles : Peut-on : 2 sens possibles - A t'on le droit moralement ? Sommes nous autorisés à ? Poser la question en ce sens : une question d'éthique qui demande si nous avons le droit de déterminer notre vie. . Dans les sociétés traditionnelles la question peut effectivement se poser (transmission des statuts : le fils de boulanger devient boulanger, et il y a une responsabilité pour lui de continuer le travail du père). Cependant, dans no...
-
Jean-Paul SARTRE: L'existence précède l'essence
Si vraiment l'existence précède l'essence, l'homme est responsable de ce qu'il est. Ainsi, la première démarche de l'existentialisme est de mettre tout l'homme en possession de ce qu'il est et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de son existence. Et, quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l'homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes. Il y a deux sens au mot subjectivisme, et n...
-
Jean-Paul SARTRE: Si vraiment l'existence précède l'essence
Si vraiment l'existence précède l'essence, l'homme est responsable de ce qu'il est. Ainsi, la première démarche de l'existentialisme est de mettre tout l'homme en possession de ce qu'il est et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de son existence. Et, quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l'homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes. Il y a deux sens au mot subjectivisme, et n...
-
Parler ou agir faut-il choisir ?
Sujet L'énoncé du sujet est sans ambiguïté : nous sommes invités à réfléchir sur la validité d'une opposition banale et communément acceptée, selon laquelle lorsque nous parlons nous n'agissons pas. La réflexion pourra s'engager dans de multiples directions, par exemple en examinant les pouvoirs psychologiques du langage, notamment dans la psychanalyse. Pour notre part, nous nous limiterons ici essentiellement à deux aspects du problème : d'une part l'approche linguistique des actes du langage,...
-
Peut-on choisir son destin ?
Analyse du sujet · Eléments de définition ® Choix = 1- Désigne au bien l'acte par lequel on se détermine en faveur d'un parti plutôt que d'un autre que le résultat de cette détermination. 2- Chez Aristote : le choix, ou choix délibéré (proairesis), est un acte accompagné de raison. Il se distingue de l'acte volontaire spontané ou du désir et du souhait. Ethique à Nicomaque, II-IV. 3Chez Descartes : détermination en connaissance de cause. Seul le choix éclairé est la vraie expression de la libe...
-
Être libre est-ce pouvoir choisir ?
Notre interrogation porte sur la validité d'une adéquation, entre un état de fait : « être libre », et une capacité, celle de « pouvoir choisir ». Mais comment examiner la justesse de cette hypothèse ? Ne faut-il pas partir de ce qu'on connaît le mieux : « pouvoir choisir » et demander si cette capacité se fait à l'exclusion de toute cause externe et déterminante ? Dès lors la question semble se confondre avec celle de la possibilité du libre arbitre. Or, nous verrons que les arguments ne manque...
-
-
Sartre: La responsabilité limite-t-
elle la liberté ?
VOCABULAIRE SARTRIEN: Liberté : ce n'est pas une propriété parmi d'autres de l'homme, c'est l'étoffe même de son existence, qui renvoie à cette indétermination (« l'existence précède l'essence ») et à cette ouverture aux possibles qui caractérisent la réalité humaine. Selon une formule récurrente de Sartre, « l'homme est condamné à être libre ». De cette liberté découle sa responsabilité. Elle s'éprouve dans l'angoisse. Responsabilité : découle de la liberté humaine et est aussi radicale que cel...
-
La liberté, est-ce pouvoir choisir ?
VOCABULAIRE: CHOIX: Action consistant à se déterminer en arrêtant une conduite à tenir, retenue entre plusieurs possibles. La capacité de choisir est considérée traditionnellement comme caractéristique du libre arbitre. LIBERTÉ: Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre. Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité. S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans...
-
Puis-je choisir mon identité ?
L'identité est un mot qui provient du bas-latin, et plus précisément du terme « identitas », qui désigne le caractère de ce qui est le même. L'identité est donc le fondement d'une permanence de l'être à travers les modifications imposées par le temps au corps et à la conscience. Dans un sens plus psychologique, l'identité est le sentiment de la persistance du moi à travers le temps. Le problème au centre du concept d'identité est de nature temporelle : en effet, l'identité est cette notion qui i...
-
Jean-Paul SARTRE
Quand nous parlons d'une toile de Picasso, nous ne disons jamais qu'elle est gratuite ; nous comprenons très bien qu'il s'est construit tel qu'il est en même temps qu'il peignait, que l'ensemble de son oeuvre s'incorpore à sa vie. Il en est de même sur le plan moral. Ce qu'il y a de commun entre l'art et la morale, c'est que, dans les deux cas, nous avons création et invention. Nous ne pouvons décider a priori de ce qu'il y a à faire. Je crois vous l'avoir assez montré en vous parlant du cas de...
-
Jean-Paul SARTRE: l'homme est angoisse
VOCABULAIRE SARTRIEN: Cogito, conscience : pour Sartre, aucune philosophie ne peut éviter de partir du cogito (« Je pense, donc je suis », Descartes, Méditations métaphysiques, II). Mais Sartre sous-tend le cogito réflexif cartésien (la conscience de soi réfléchie) par un cogito pré-réflexif : une conscience non thétique (irréfléchie) de soi engagée dans toute conscience d'un donné. En outre, le cogito cartésien est modifié par Sartre dans le sens de l'intentionnalité : il n'est absolument pa...
-
Jean-Paul SARTRE: EXISTENCE ET ANGOISSE
VOCABULAIRE SARTRIEN: Cogito, conscience : pour Sartre, aucune philosophie ne peut éviter de partir du cogito (« Je pense, donc je suis », Descartes, Méditations métaphysiques, II). Mais Sartre sous-tend le cogito réflexif cartésien (la conscience de soi réfléchie) par un cogito pré-réflexif : une conscience non thétique (irréfléchie) de soi engagée dans toute conscience d'un donné. En outre, le cogito cartésien est modifié par Sartre dans le sens de l'intentionnalité : il n'est absolument pas s...
-
Jean-Paul SARTRE: L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme
PRESENTATION DE "L'EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME" DE SARTRE Marqué comme oeuvre de circonstance et de vulgarisation, le texte est tiré d'une conférence donnée à Paris en Octobre 1945, qui devait donner l'occasion à Sartre (1905-1980) de répondre à une série d'objections. Il montre que les accusations d'anti-humanisme sont infondées, car sa philosophie ne conduit en rien au mépris de la réalité humaine et de sa valeur. La définition annoncée par le titre est donc en réalité la défense d'un...
-
Comment choisir entre l'injustice et le désordre ?
Définition des termes du sujet: Injuste / Injustice: un mal, ce qui est contraire à la loi, une inégalité. CHOIX: Action consistant à se déterminer en arrêtant une conduite à tenir, retenue entre plusieurs possibles. La capacité de choisir est considérée traditionnellement comme caractéristique du libre arbitre. ORDRE: (n. m., étym. : latin ordo : file, disposition régulière) 1. — Arrangement, disposition ; principe de disposition ; en part., logique : « L'ordre consiste en cela seulement que le...
-
-
Est-il vrai qu'être libre, c'est pouvoir choisir ?
Notre interrogation porte sur la validité d'une adéquation, entre un état : « être libre », et une capacité, celle de « pouvoir choisir ». Mais comment examiner la justesse de cette hypothèse ? Ne faut-il pas partir de ce qu'on connaît le mieux : « pouvoir choisir » et demander si cette capacité se fait à l'exclusion de toute cause externe, de tout déterminisme ? Dès lors la question semble se confondre avec celle de la possibilité du libre arbitre. Or, nous verrons que les arguments ne manquent...
-
Le gouvernement pour le peuple engendre-t-il spontanément la liberté ?
Introduction : Le gouvernement est l'ensemble des institutions qui ont pour but de conduire l'Etat. Le gouvernement pour et par le peuple désigne la démocratie (étymologiquement le pouvoir du peuple). La liberté se laisse comprendre en son sens le plus général comme le pouvoir de faire ce que l'on veut et dans son acception spécifiquement politique, comme le fait d'être gouverné par des lois que l'on a soi-même choisi. Dans la mesure où le peuple ne peut vouloir servir que son intérêt, il s...
-
DESCARTES
[...] obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance, et me gouvernant, en toute autre chose, suivant les opinions les plus modérées, et les plus éloignées de l'excès, qui fussent communément reçues en pratique par les mieux sensés avec lesquels j'aurais à vivre. [...] Et entre plusieurs opinions également reçues, je ne choisissais que les plus modérées : tant à cause que ce sont toujours les plus co...
-
Choisir de se taire peut-il se justifier ?
Choisir de se taire peut-il se justifier ? Réfléchir sur l'acte de se taire, c'est avant tout réfléchir sur la signification de la parole. Parce que choisir de ne pas parler, c'est avant tout ne pas vouloir tenir l'engagement nécessaire de tout acte de dire. Qu'est-ce que la parole? A proprement parler, c'est une fonction d'expression verbale et extérieure de la pensée et nous pouvons ajouter proprement individuelle. Parler, c'est dire quelque chose à quelqu'un. Or, dire quelque chose à quelqu'...
-
Avoir conscience, est-ce toujours choisir ?
Dans quelle mesure peut-on dire qu'avoir conscience, c'est toujours choisir ? Introduction. L'ancien empirisme, s'inspirant d'une conception purement statique de la pensée, avait considéré la conscience comme une sorte de miroir reflétant plus ou moins fidèlement les choses extérieures. Se plaçant au contraire à un point dynamique, la Psychologie moderne ne saurait se contenter d'une telle conception. I. La conscience spontanée. Elle constate d'abord que, même sous sa forme la plus spontanée (co...
-
Blaise PASCAL: le pari
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas édito...
-
Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
-
Disons-nous la vérité par respect de la vérité ?
Introduction : Ë Bien définir les termes du sujet : - « la vérité » : c'est le caractère des jugements auxquels on peut accorder son assentiment, c'est-à-dire qui s'imposent à l'esprit, et qui est le fondement de l'accord universel entre tous les esprits. Ce sont des propositions dont est absente toute contradiction, quelle soit logique ou réelle. Il ne faut pas la confondre avec la réalité car contrairement à cette dernière, la vérité est de l'ordre du discours. - « Par respect » : c'est le fai...
-
-
Bergson: Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'etre spontanee pour devenir automatique ?
Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s'en retire. Dans l'apprentissage d'un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu'il vient de nous, parce qu'il résulte d'une décision et implique un choix; puis, à mesure que ces mouvements s'enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns les autres, nous dispensant ainsi de nous décider et de c...
-
Entre croire et savoir, faut-il choisir ?
Analyse du sujet : Croire : Assentiment donné à une idée non démontrée c'est à dire non vérifiée par des procédures rationnelles, c'est à dire que croire c'est tenir pour vrai une idée dont ne sait pas si elle est vrai ou fausse. Il faut distinguer trois types de croyances : l'opinion, la superstition et la foi. La première tient pour vraie une proposition non-démontrée. (Ex. : « Je crois qu'il existe une autre forme de vie dans l'univers. ») La seconde tient pour vraie l'association entre une p...
-
Entre croire et savoir faut-il choisir ?
Analyse du sujet : Croire : Assentiment donné à une idée non démontrée c'est à dire non vérifiée par des procédures rationnelles, c'est à dire que croire c'est tenir pour vrai une idée dont ne sait pas si elle est vrai ou fausse. Il faut distinguer trois types de croyances : l'opinion, la superstition et la foi. La première tient pour vraie une proposition non-démontrée. (Ex. : « Je crois qu'il existe une autre forme de vie dans l'univers. ») La seconde tient pour vraie l'association entre une p...
-
Entre croire et savoir, faut-il choisir?
Analyse du sujet : Croire : Assentiment donné à une idée non démontrée c'est à dire non vérifiée par des procédures rationnelles, c'est à dire que croire c'est tenir pour vrai une idée dont ne sait pas si elle est vrai ou fausse. Il faut distinguer trois types de croyances : l'opinion, la superstition et la foi. La première tient pour vraie une proposition non-démontrée. (Ex. : « Je crois qu'il existe une autre forme de vie dans l'univers. ») La seconde tient pour vraie l'association entre une p...
-
Faut-il choisir entre le travail et le loisir ?
RAPPEL DE COURS: TRAVAIL & LOISIR Nous vivons dans une société où nous travaillons de moins en moins et où le temps libre est devenu temps de loisir. Et il y a dans le loisir bien autre chose que le simple repos. Nous sommes tenus de bien organiser nos loisirs : sortir, bricoler, lire, courir, voyager... de toute façon être actif. Le temps libre ne doit pas être du temps perdu. Comme si les loisirs étaient chargés de permettre plus qu'une simple détente, le véritable épanouissement physique et i...
-
Aristote
"Le choix n'est certainement pas la même chose que le souhait, bien qu'il en soit visiblement fort voisin. Il n'y a pas de choix, en effet, des choses impossibles, et si on prétendait faire porter son choix sur elles on passerait pour insensé ; au contraire, il peut y avoir souhait des choses impossibles, par exemple de l'immortalité. D'autre part, le souhait peut porter sur des choses qu'on ne saurait d'aucune manière mener à bonne fin par soi-même, par exemple faire que tel acteur ou tel athlè...
-
SARTRE: et la signification de l'imaginaire
Préférer l'imaginaire ce n'est pas seulement préférer une richesse, une beauté, un luxe en image à la médiocrité présente malgré leur caractère irréel. C'est adopter aussi des sentiments et une conduite « imaginaires », à cause de leur caractère imaginaire. On ne choisit pas seulement telle ou telle image, on choisit l'état imaginaire avec tout ce qu'il comporte, on ne fuit pas uniquement le contenu du réel (pauvreté, amour déçu, échec de nos entreprises, etc.), on fuit la forme même du réel, so...
-
Jean-Paul SARTRE et la formune "Qu'est-ce que la liberté ?"
SARTRE : QU'EST-CE QU'ÊTRE LIBRE ? VOCABULAIRE: EMPIRIQUE (adj.): Qui découle de l’expérience ou qui ne se règle que sur elle. Le savoir empirique découle largement de l’habitude, qui lui permet de repérer des régularités dans l’expérience (par exemple, telle plante soulage toujours telle douleur). Ce savoir s’obtient par tâtonnements, par essais et erreurs, mais ce n’est pourtant pas un savoir scientifique ou expérimental. En effet, il ne sait pas vraiment expliquer ce qu’il observe, il ig...
-
-
L'homme est-il libre de choisir qui il est ?
VOCABULAIRE: CHOIX: Action consistant à se déterminer en arrêtant une conduite à tenir, retenue entre plusieurs possibles. La capacité de choisir est considérée traditionnellement comme caractéristique du libre arbitre. HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puis...
-
Aristote
Le choix n'est certainement pas la même chose que le souhait, bien qu'il en soit visiblement fort voisin. Il n'y a pas de choix, en effet, des choses impossibles, et si on prétendait faire porter son choix sur elles on passerait pour insensé; au contraire, il peut y avoir souhait des choses impossibles, par exemple de l'immortalité. D'autre part, le souhait peut porter sur des choses qu'on ne saurait d'aucune manière mener à bonne fin par soi-même, par exemple faire que tel acteur ou tel athlète...
-
Descartes: Est-il nécessaire de
douter pour connaître ?
escartes : 1. Que pour examiner la vérité il est besoin, une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute, autant qu'il se peut. Comme nous avons été enfants avant que d'être hommes, et que nous avons jugé tantôt bien et tantôt mal des choses qui se sont présentées à nos sens, lorsque nous n'avions pas encore l'usage entier de notre raison, plusieurs jugements ainsi précipités nous empêchent de parvenir à la connaissance de la vérité, et nous préviennent de telle sorte qu'il n'y a point d'ap...
-
Nietzsche
CROYANCE A L’INSPIRATION. — Les artistes ont intérêt à ce qu'on croie aux intuitions soudaines, aux prétendues inspirations ; comme si l'idée de l’oeuvre d’art, du poème, la pensée fondamentale d'une philosophie, tombait du ciel comme un rayon de la grâce. En réalité, l’imagination du bon artiste ou penseur produit constamment du bon, du médiocre et du mauvais, mais son jugement, extrêmement aiguisé, exercé, rejette, choisit, combine ; ainsi, l'on se rend compte aujourd'hui d'après les carnets d...
-
Kierkegaard et l'existence
□ Kierkegaard décrit trois « sphères » de l'existence temporelle, qui sont comme trois possibilités, ou non, d'entrer en rapport avec ce qui est éternel : les sphères esthétique, éthique et religieuse. □ Don Juan illustre la première, celle de l'homme qui, dans sa quête insatiable de sensualité, vit dans l'immédiateté de l'instant. À ce stade, l'homme ne choisit pas ce qu'il veut être mais conduit sa vie en la réglant sur l'extériorité du paraître. C'est pourquoi il ne peut, au fond, qu'épro...
-
Sujet choisi : "Doit-on imposer des limites à la recherche scientifique ?"
Sujet choisi : "Doit-on imposer des limites à la recherche scientifique ?" INTRODUCTION : La recherche scientifique, par sa quête de connaissances et son potentiel d'innovation, a révolutionné notre monde et ouvert de nouvelles perspectives. Cependant, cette liberté de recherche soulève des interrogations quant à la nécessité d'imposer des limites. La problématique qui se pose est donc la suivante : faut-il instaurer des restrictions à la recherche scientifique ? Dans cette argumentation,...
-
Faut-il choisir entre être heureux et être libre?
Discussion : La question posée semble soulever une contradiction, car la notion de choix soulignée dans l'intitulé sous-entendrait que l'on ne pourrait pas obtenir les deux à la fois : être libre et être heureux. Pourtant, il paraît presque évident que l'un des deux concepts ne peut pas fonctionner sans l'autre. C'est-à-dire que l'on ne puisse pas envisager un aspect du bonheur qui se construirait dans l'asservissement à une autre personne, au contraire il semblerait que la liberté soit la condi...
-
Titre du sujet choisi : Emmanuel KANT, Qu’est-ce que les Lumières ?
Titre du sujet choisi : Emmanuel KANT, Qu’est-ce que les Lumières ? Le texte d’Emmanuel KANT est extrait d’un article publié en 1784 dans la revue Berlinische Monatsschrift en réponse à la question Qu’est-ce ce que les Lumières ? Dans ce texte, Emmanuel Kant définit les Lumières comme la sortie de l’état de minorité dans lequel l’homme se trouve et se complaît. Cet état l’empêche de penser par lui-même. Il expose ce qu’il entend par minorité, à savoir l'état de dépendance intellectuelle vis...
-
-
Faut-il choisir entre la foi et la raison ?
Avant de partir dans de grandes déclamations « pour ou contre », il peut être judicieux de demander à quel propos et sur quel terrain une confrontation de la foi et de la raison peut être envisagée. A. On peut d'abord les comparer par rapport à un de leurs objets communs, par exemple la conception de la divinité. S'opposent alors le concept rationnel d'une première cause ou d'un premier principe, premier moteur ou cause de soi (« le dieu des philosophes et des savants »), et la figure historique...
-
David HUME
HUME : LA RAISON EST ÉTRANGÈRE À LA MORALE Malebranche, comme Descartes, voit dans la raison une faculté de bien juger en général, c'est-à-dire de distinguer tant le bien du mal que le vrai du faux. Mais n'est-ce pas là une conception erronée de la raison ? En effet (comme le remarque ici Hume à propos des passions) la raison étant la faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner logiquement des concepts ou des propositions, elle ne peut se prononcer que sur le vrai et le faux, et non pas sur l...