186 résultats pour "cause"
-
Mourir pour une cause plaide-t-il pour cette cause ?
Problématique: C'est l'argument dit "du sacrifice". On peut se sacrifier pour une cause juste, mais on peut se tromper sur sa légitimité. Dire que des hommes ou des femmes se sont sacrifiés ne prouve rien, et peut même cacher le secret sentiment de l'inutilité profonde de leur propre vie. de sorte que la "cause" n'est qu'un prétexte. Lorsqu'on meurt pour une cause, cela signifie que la mort est la conséquence d'une cause, ou d'un idéal que l'on a reconnu comme étant suffisamment important pour q...
-
Mourir pour une cause plaide-t-il pour cette cause ?
Problématique: C'est l'argument dit "du sacrifice". On peut se sacrifier pour une cause juste, mais on peut se tromper sur sa légitimité. Dire que des hommes ou des femmes se sont sacrifiés ne prouve rien, et peut même cacher le secret sentiment de l'inutilité profonde de leur propre vie. de sorte que la "cause" n'est qu'un prétexte. [La valeur d'une cause que l'on défend au risque de sa vie est au-delà de toute critique. Par sa mort, le héros prouve que cette cause était juste. Sa mort p...
-
« Savoir vraiment, c'est savoir par les causes. » pensez-vous que la science puisse aujourd'hui souscrire à cet aphorisme de Bacon ?
INTRODUCTION Le savant, c'est celui qui sait; mais ¡I y a diverses manières, plus ou moins savantes, de savoir, depuis la simple description de l'objet naturel, comme cela se voit dans les commencements de la science, jusqu'à ce savoir hautement mathématisé que l'on rencontre, par exemple, en optique géométrique ou dans certaines branches les plus évoluées de la mécanique. « Savoir vraiment, nous dit Bacon, c'est savoir par les causes »; sans doute, encore convient-il de préciser le sens de...
-
MOURIR POUR UNE CAUSE PLAIDE-T-IL EN FAVEUR DE CETTE CAUSE ?
Problématique: C'est l'argument dit "du sacrifice". On peut se sacrifier pour une cause juste, mais on peut se tromper sur sa légitimité. Dire que des hommes ou des femmes se sont sacrifiés ne prouve rien, et peut même cacher le secret sentiment de l'inutilité profonde de leur propre vie. de sorte que la "cause" n'est qu'un prétexte. [La valeur d'une cause que l'on défend au risque de sa vie est au-delà de toute critique. Par sa mort, le héros prouve que cette cause était juste. Sa mort prouve...
-
« L'idée de cause et d'effet est dérivée de l'expérience qui, nous présentant certains objets constamment unis, produit en nous une telle habitude de les envisager dans cette relation, que nous ne pouvons plus sans nous faire sensiblement violence les en
Aux yeux de Hume la notion de causalité est très énigmatique parce qu'au nom de ce principe de causalité, nous affirmons à tout moment plus que nous ne voyons, nous ne cessons de dépasser l'expérience immédiate. Par exemple, au nom du principe de causalité (les mêmes causes produisent les mêmes effets, or l'échauffement est la cause de l'ébullition) je dis que l'eau que je viens de mettre sur le feu va bouillir ; je prévois l'ébullition de cette eau, je tire donc « d'un objet une conclusion qui...
-
DESCARTES: «...car j'ai dessein
d'expliquer les effets par leurs causes, et non les causes par leurs
effets.»
DESCARTES: «...car j'ai dessein d'expliquer les effets par leurs causes, et non les causes par leurs effets.» La raison a raison, même contre l'expérience. «...car j'ai dessein d'expliquer les effets par leurs causes, et non les causes par leurs effets.» Descartes, Les Principes de la philosophie (1644), II, 4. • Descartes est le représentant par excellence d'un rationalisme non empirique. Pour lui, en effet, la science physique est à peine plus expérimentale que les mathématiques (qui, elles, s...
-
Comte, Cause et loi: la science
décrit les lois des phénomènes, elle n'explique pas leurs causes
Indications générales Auguste Comte (1798-1857) est le fondateur de l'école positiviste. Scientifique et philosophe des sciences, il développe un projet global de refondation rationnelle de la société, à partir d'une nouvelle science – dont il invente le nom: la «sociologie», qui est pour lui le point d'aboutissement de toutes les sciences. Dans les sciences, le positivisme, s'opposant à la métaphysique, substitue à la recherche du «pourquoi?» la recherche du «comment?». Citation «Le caractère f...
-
FREUD: Il est encore une autre cause de désillusion
PRESENTATION DU "MALAISE DANS LA CIVILISATION" DE FREUD Freud (1856-1939) propose ici une réflexion sur la dimension tragique de la condition humaine. Pour cerner l'origine du « malaise » de l'homme civilisé, il s'appuie sur l'hypothèse, introduite dans Au-delà du principe de plaisir (1920), d'un dualisme fondamental du psychisme humain, divisé entre les pulsions de vie (pulsions sexuelles et d'autoconservation) et les pulsions de mort (pulsions d'autodestruction et d'agressivité). L'inter...
-
-
HOBBES: La cause finale, le but, le dessein que poursuivent les hommes
La cause finale, le but, le dessein que poursuivent les hommes, eux qui par nature aiment la liberté et l'empire exercé sur autrui, lorsqu'ils se sont imposé des restrictions au sein desquelles on les voit vivre dans les républiques, c'est le souci de pourvoir à leur propre préservation et de vivre plus heureusement par ce moyen : autrement dit de s'arracher à ce misérable état de guerre qui est, je l'ai montré, la conséquence nécessaire des passions naturelles des hommes, quand il n'exist...
-
Aristote et la causalité
« On appelle cause, en un premier sens, la matière immanente dont une chose est faite: l'airain est la cause de la statue, l'argent, celle de la coupe; et aussi le genre de l'airain et de l'argent est cause. - Dans un autre sens, la cause, c'est la forme et le paradigme, c'est-à-dire la définition de la quiddité; et ses genres : par exemple, pour l'octave c'est le rapport de 2 à 1, et, d'une manière générale, le nombre; la cause est aussi les parties de la définition. - La cause est encore...
-
L'idée de cause ?
Si l'on ne peut rien dire de certain concernant l'étymologie du mot latin causa qui a donné en français aussi bien « cause » que « chose », on peut en revanche constater que ce terme possède plusieurs significations que l'on retrouve en français. C'est d'abord ce qui est à l'origine de, ce qui produit quelque chose, puis la raison ou le motif. Nous apprenons aussi que la cause appartient au vocabulaire juridique, comme d'ailleurs au vocabulaire médical ou bien encore au vocabulaire grammatical....
-
Est-il certain que tout a une cause?
Est-il certain que tout a une cause? Cette question soulève une grosse difficulté; elle a été discutée par Kant,-et c'est un des points les moins accessibles de sa doctrine. On va chercher à en donner un exposé aussi simple que possible. Commençons d'abord par bien préciser les notions de cause et de causalité. La causalité, c'est la liaison rationnelle que nous mettons entre les termes d'une série de faits pour en expliquer l'ordre. Soient les faits a, b, c, d. Nous disons que a est cause de b,...
-
Aristote et la technique
(...) Les animaux autres que l'homme (...) produisent sans technique, et sans recherche ni délibération : ce qui pose la question de savoir si c'est par la pensée ou quelque autre faculté analogue que travaillent les araignées, les fourmis et les autres animaux du même ordre. Mais si l'on va un peu plus loin dans ce sens, on verra apparaître dans les plantes elles-mêmes des moyens utiles à la fin, par exemple des feuilles qui ont pour but d'abriter le fruit. De sorte que si c'est indissolublemen...
-
HUME: Supposez qu'un homme...
Quelle est la relation exacte entre la cause et l'effet dont dépendent un si grand nombre des connaissances humaines ? Y-a-t-il dans la cause quelque chose qui permette de comprendre l'effet qu'elle engendre ? Ainsi, la diminution de la température de l'eau contient-elle en elle-même la cause de son effet, qui est la transformation de cette même eau en glace ? Ce n'est bien entendu pas le cas. En vérité, certains philosophes du XVIIe siècle se sont posé la question de savoir d'où venait la capac...
-
Platon
Or voici qu'un jour j'entendis faire une lecture dans un livre qui était, disait-on, d'Anaxagore et où était tenu ce langage : « C'est en définitive l'Esprit qui a tout mis en ordre, c'est lui qui est cause de toutes choses. » Une telle cause fit ma joie; il me sembla qu'il y avait, en un sens, avantage à faire de l'Esprit une cause universelle : s'il en est ainsi, pensai-je, cet Esprit ordonnateur, qui justement réalise l'ordre universel, doit aussi disposer chaque chose en particulier de la me...
-
Repères: ABSOLU / RELATIF
Le terme d' ABSOLU vient du latin "ab-solutus" qui signifie: sans lien, délié de tout. Ainsi, on désigne par ce terme, ce qui existe par soi-même, sans dépendre d'aucune cause étrangère. Par exemple, pour Spinoza, Dieu est absolu car cause de lui-même (causa sui). En revanche, est relatif, ce qui ne peut exister que par et pour une extériorité, une cause étrangère. Ainsi, les créatures (comme les hommes, les animaux, etc.) ne sont que des relatifs par rapport à Dieu.
-
-
Les preuves de l'existence de Dieu et leur critique ?
On comprendra aisément que la philosophie médiévale ait consacré de nombreuses recherches aux démonstrations de l'existence de Dieu, et mis au point bien des arguments. Ce fut un des mérites de Kant que d'en tenter la systématisation. A vec lui nous distinguerons d'abord les preuves rationnelles de la preuve morale. a) Les arguments rationnels peuvent être ramenés à trois : 1. L'argument dit « physico-théologique » ou argument de la « contingence du monde ». Si nous considérons un événement quel...
-
Baruch SPINOZA
... Pour ma part, je qualifie de libre une chose qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature ; j'appelle contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une loi précise et déterminée. Dieu par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature... Vous voyez donc que je place la liberté non dans un libre décret mais dans une libre nécessité. Mais descendons au niveau des choses créées qui toutes sont dét...
-
COURNOT: En histoire [...], la curiosite anecdotique...
COURNOT : CAUSES ET RAISONS DES FAITS HISTORIQUES L'historien ne peut ni tout connaître ni tout décrire et les événements passés n'ont pas tous la même importance. S'il veut expliquer ces événements, l'historien, dit Cournot, ne peut se contenter d'exposer des causes qui n'en donnent pas l'intelligence. Il lui faut chercher d découvrir les raisons des faits, qui donnent d leur enchaînement dans le temps une réelle nécessité. « En histoire [...], la curiosité anecdotique s'adonne à la recherche...
-
Baruch SPINOZA
« 1 – J’appelle cause adéquate celle dont on peut percevoir l’effet clairement et distinctement par elle-même ; j’appelle cause inadéquate ou partielle celle dont on ne peut connaître l’effet par elle seule. 2 – Je dis que nous sommes actifs, quand, en nous ou hors de nous, quelque chose se fait dont nous sommes la cause adéquate, c'est-à-dire (définition précédente) quand, en nous ou hors de nous, il suit de notre nature quelque chose qui se peut par elle seule connaître clairement et distincte...
-
Baruch SPINOZA
J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi, Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses. Vous le voyez bien, je ne fais pas...
-
Blaise PASCAL
"Toutes les fois que, pour trouver la cause de plusieurs phénomènes connus, on pose une hypothèse, cette hypothèse peut être de trois sortes. Car quelquefois on conclut un absurde manifeste de sa négation, et alors l'hypothèse est véritable et constante ; ou bien on conclut un absurde manifeste de son affirmation, et alors l'hypothèse est tenue pour fausse ; et lorsqu'on n'a pu encore tirer d'absurde, ni de sa négation, ni de son affirmation, l'hypothèse demeure douteuse ; de sorte que, pour fai...
-
COURNOT
COURNOT : CAUSES ET RAISONS DES FAITS HISTORIQUES L'historien ne peut ni tout connaître ni tout décrire et les événements passés n'ont pas tous la même importance. S'il veut expliquer ces événements, l'historien, dit Cournot, ne peut se contenter d'exposer des causes qui n'en donnent pas l'intelligence. Il lui faut chercher d découvrir les raisons des faits, qui donnent d leur enchaînement dans le temps une réelle nécessité. « En histoire [...], la curiosité anecdotique s'adonne à la recherche...
-
KANT: Prenons un acte volontaire, par exemple un mensonge pernicieux
Prenons un acte volontaire, par exemple un mensonge pernicieux, par lequel un homme a introduit un certain désordre dans la société, dont on recherche d'abord les raisons déterminantes qui lui ont donné naissance, pour juger ensuite comment il peut lui être imputé avec toutes ses conséquences. Sous le premier point de vue, on pénètre le caractère empirique de cet homme jusque dans ses sources que l'on recherche dans la mauvaise éducation, dans les mauvaises fréquentations, en partie aussi...
-
-
Dieu est-il la cause absolue ?
[Il n'y a qu'une seule cause au sens rigoureux du terme, c'est-à-dire cause efficiente, et c'est Dieu. Dieu seul possède l'efficace, la puissance d'agir. Les «causes naturelles» ne sont que les «occasions» de son action.] La toute-puissance souveraine de Dieu est absolue Dieu seul est créateur. Imaginer qu'il y a dans la nature des causes efficaces, c'est blasphémer. C'est supposer de petites divinités à l'oeuvre dans les choses, c'est sombrer dans le paganisme. Pour Malebranche, inventeur de l...
-
Tout ce qui arrive a-t-il forcément une cause ?
[Le principe de causalité selon lequel «tout événement a une cause» fonde l'idée du déterminisme naturel qui est au coeur de la science moderne et au fondement de la notion de loi physique.] Il n'y a pas de phénomène sans cause N'importe quel état des choses est déterminé par un état antérieur et, à son tour, en détermine un autre après lui. Que l'on songe ici à une boule de billard qui en percuterait une autre. Toute cause est un effet et tout effet est une cause. Il n'est point d'objet ni de f...
-
L'objet du désir en est-il la cause ?
Introduction : Ë Bien définir les termes du sujet : - « Le désir » : C'est ce que l'on ressent lorsqu'un besoin spontané s'est transformé en une tendance consciente orientée vers un but conçu ou imaginé. Le désir témoigne d'un manque, mais ce manque n'est pas tel qu'il puisse être comblé, ce pourquoi il faut distinguer entre désir et besoin. Le désir est donc inapaisable en soi, et contrairement au besoin, il s'articule à "l'imaginaire" (vs le réel), ce pourquoi il ne saurait être véritablement...
-
Y a-t-il lieu de distinguer des vérités d'expérience et des vérités de raison ? Les vérités de raison ne sont-elles elles-mêmes que d'anciennes acquisitions de l'expérience? Ou bien faut-il penser qu'elles sont déjà nécessaires à l'homme pour comprendre
Y a-t-il lieu de distinguer des vérités d'expérience et des vérités de raison? Les vérités de raison ne sontelles elles-mêmes que d'anciennes acquisitions de l'expérience? Ou bien faut-il penser qu'elles sont déjà nécessaires à l'homme pour comprendre les enseignements de l'expérience ? Voilà un sujet on ne peut plus classique, mais posé sous une forme nouvelle et en même temps parfaitement claire. Tout candidat qui connaît l'essentiel du problème de la raison a les éléments nécessaires et suffi...
-
Spinoza Peut-on dire que la liberté
est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?
VOCABULAIRE SPINOZISTE Nature: ensemble de la réalité. Elle est soumise à des lois déterminées, elle ne comporte aucune finalité et elle est infinie. Totalement autonome et unique, elle comporte une infinité d’aspects différents dont deux nous sont connus parce qu’ils nous constituent directement ce sont la Pensée et l’Étendue, Attributs de la substance, qui est Dieu, c’est-à-dire cette Nature même. Nécessité: lien logique entre deux essences ou entre une essence et son existence, lorsque l’une...
-
Alain: Ces temps de destruction mécanique
Ces temps de destruction mécanique ont offert des exemples tragiques de cette détermination par les causes sur lesquels des millions d'hommes ont réfléchi inévitablement. Un peu moins de poudre dans la charge, l'obus allait moins loin, j'étais mort. L'accident le plus ordinaire donne lieu à des remarques du même genre ; si ce passant avait trébuché, cette ardoise ne l'aurait point tué. Ainsi se forme l'idée déterministe populaire, moins rigoureuse que la scientifique, mais tout aussi raisonnable...
-
Averroès
Averroès 1126-1198 De l'Orient du Dâr al-Islâm, nous passons à son Extrême-Occident. Le climat spirituel est autre ; tandis qu'en Orient s'élabore le platonisme néo-zoroastrien de Sohramardî (préfigurant le dessein du Byzantin Gémiste Pléthon), nous venons ici en un climat où domine un penseur qui se veut consciemment et délibérément aristotélicien. La réputation des grands philosophes de l'Andalousie (Ibn Masarra, Ibn Badja, Ibn Tofayl) pâlit quelque peu devant le nom d'Averroès (Ibn Ruchd...
-
HOBBES: Dieu tout-puissant est incompréhensible
« Comme le Dieu tout-puissant est incompréhensible, il s'ensuit que nous ne pouvons avoir de conception ou d'image de la Divinité ; conséquemment tous ses attributs n'annoncent que l'impossibilité de concevoir quelque chose touchant sa nature dont nous n'avons d'autre conception, sinon que Dieu existe. Nous reconnaissons naturellement que les effets annoncent un pouvoir de les produire avant qu'ils aient été produits, et ce pouvoir suppose l'existence antérieure de quelque Être revêtu de...
-
-
Les causes du rire ? Pourquoi rions-nous ?
Comme le dit Bergson, au début de l'étude si ingénieuse et si, pénétrante qu'il a consacrée au rire, « les plus grands penseurs, depuis Aristote, se sont attaqués à ce petit problème, qui toujours se dérobe sous l'effort, glisse, s'échappe, se redresse, impertinent défi jeté à la spéculation philosophique ». On trouve des études, des théories ou des remarques sur le rire dans les écrits d'Aristote, de Platon, de Kant, de Hegel, de Darwin, de Spencer, de Léon Dumont. Le petit livre de Bergson sur...
-
Aristote
La plus importante question à poser, ce serait de demander quel concours apportent les Idées aux êtres sensibles, qu'il s'agisse des êtres éternels ou des êtres générables et corruptibles. En effet, elles ne sont pour ces êtres causes d'aucun mouvement, ni d'aucun changement. Elles ne sont plus d'aucun secours pour la science des autres êtres (elles n'en sont pas, en effet, la substance, sinon elles seraient en eux), ni pour expliquer leur existence, car elles ne sont du moins pas immanentes aux...
-
L'ignorance est-elle la cause de nos erreurs ?
Explication des termes: CAUSE / CAUSALITÉ: 1) Ce qui fait qu'une chose est ou qu'un événement se produit. 2) Le rapport de causalité désigne le lien entre le phénomène qui produit (cause) et le phénomène qui est produit (effet). 3) Le principe de causalité affirme que les mêmes causes produisent les mêmes effets. ERREUR : Affirmation fausse. A la différence du mensonge, l'erreur implique la bonne foi; l'erreur, dit Platon, est une ignorance double, c'est-à-dire une ignorance qui ne se sait pas i...
-
LEIBNIZ
PRESENTATION DES "ESSAIS DE THEODICEE" DE LEIBNIZ Cet ouvrage tardif et volumineux, écrit dans un style exotérique, contraste avec les courts traités très ramassés et techniques que sont le Discours de métaphysique ou la Monadologie. Il a pour objet la justice de Dieu. Le néologisme « théodicée » est formé à partir des deux mots grecs de Dieu et de justice. Leibniz (1646-1716) y reprend la question théologique lancinante de l'existence du mal dans le monde, qui semble une injure incompatib...
-
SPINOZA (Ethique): D'une prétendue volonté de Dieu
Demande d'échange de corrigé de jean de près ([email protected]). Sujet déposé : SPINOZA (Ethique): D'une prétendue volonté de Dieu "Par exemple, supposez qu'une pierre tombe du toit d'une maison sur la tête d'un homme et lui donne la mort, ils diront que cette pierre est tombée tout exprès pour tuer cet homme. Comment, en effet, si Dieu ne l'avait fait tomber à cette fin, tant de circonstances y auraient-elles concouru (et il est vrai de dire que ces circonstances sont souvent en très-...
-
L'imagination est-elle la cause de notre malheur ?
Introduction On peut définir l'imagination en l'opposant à la fois au réel et à la raison. L'imagination s'oppose au réel : elle nous porte en effet dans un monde où tout est possible, où les fantaisies les plus délirantes deviennent plausibles (chevaux ailés, dragons...). Mais l'imagination s'oppose aussi à la raison : en effet, elle a affaire à des images, autrement dit à des caractères et des marques sensibles ; la raison, au contraire, a affaire à des concepts. Dès lors, n'est-il pas clair q...
-
Nietzsche
"Que des martyrs prouvent quelque chose quant à la vérité d'une cause, cela est si peu vrai que je veux montrer qu'aucun martyr n'eut jamais le moindre rapport avec la vérité. Dans la façon qu'a un martyr de jeter sa certitude à la face de l'univers s'exprime un si bas degré d'honnêteté intellectuelle, une telle fermeture d'esprit devant la question de la vérité, que cela ne vaut jamais la peine qu'on le réfute. La vérité n'est pas une chose que l'un posséderait et l'autre non (…). Plus on s'ava...
-
Baruch SPINOZA
D'ailleurs, tous les préjugés que j'entreprends de signaler ici dépendent d'un seul : les hommes supposent communément que toutes les choses naturelles agissent, comme eux-mêmes, en vue d'une fin, et bien plus, ils considèrent comme certain que Dieu lui-même dispose tout en vue d'une certaine fin, car ils disent que Dieu a fait toutes choses en vue de l'homme, mais il _a fait l'homme pour en recevoir un culte. C'est donc ce seul préjugé que je considérerai d'abord, en cherchant en premier lieu p...
-
-
Baruch SPINOZA
Pour montrer [...] que la Nature n'a aucune fin à elle prescrite et que toutes les causes finales ne sont rien que des fictions des hommes, il ne sera pas besoin de longs discours. Je crois en effet l'avoir déjà suffisamment établi [...] par tout ce que j'ai dit qui prouve que tout dans la nature se produit avec une nécessité éternelle et une perfection suprême. J'ajouterai cependant ceci : que cette doctrine finaliste renverse totalement la Nature. Car elle considère comme effet ce qui, en réal...
-
Baruch SPINOZA
Pour ma part, je dis que cette chose est libre et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et toutes choses en toute liberté, parce qu'il découle de la seule nécessité de sa nature qu'il comprenne toutes choses. Vous voyez...
-
Aristote: La doctrine des quatre
causes
Thème 432 Aristote: La doctrine des quatre causes 1. La critique des Idées D'abord élève de Platon, Aristote s'en est éloigné pour notamment critiquer, chez lui, le statut des Idées (Platon cherchant une unité, celle de l'Idée, derrière la diversité des phénomènes de ce monde). Platon a tort de poser l'existence d'un monde d'Idées séparées pour rendre compte de notre monde : ces Idées, parce qu'elles sont inconnaissables pour nous, ne permettent donc pas de connaître ce dont elles sont dites êtr...
-
KANT: L'art est distingué de la nature comme le «faire»
"L'art est distingué de la nature comme le «faire» (facere) l'est de l'« agir» ou du « causer » en général (agere), et le produit ou la conséquence de l'art se distingue en tant qu'oeuvre (opus) du produit de la nature en tant qu'effet (effectus). En droit, on ne devrait appeler art que la production par liberté, c'est-à-dire par un libre arbitre, qui met la raison au fondement de ses actions. On se plaît à nommer une oeuvre d'art (Kunstwerk) le produit des abeilles (les gâteaux de cire r...
-
Nietzsche
Dans le christianisme, ni la morale, ni la religion ne sont en contact avec la réalité. Rien que des causes imaginaires (« Dieu », « l’âme », « moi », « esprit », « libre arbitre » - ou même l’arbitre qui n ‘est « pas libre ») ; rien que des effets imaginaires (« le péché », « le salut », « la grâce », « l’expiation », « le pardon des péchés »). Une relation entre des êtres imaginaires (« Dieu », « esprits », « âmes ») ; une imaginaire science naturelle (anthropocentrique ; une absence totale de...
-
Baruch SPINOZA
Je passe maintenant à cette définition de la liberté que m'attribue votre ami; mais je ne sais d'où il l'a tirée. Pour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et tout...
-
David HUME: La racine cubique de 64 est égale à la moitié de 10 !
Hume Enquête sur l'entendement humain Section 12 : De la philosophie académique ou sceptique (3ème partie) Texte : Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'il n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le cas est différent pour les scien...
-
L'ignorance est-elle la seule cause de nos erreurs ?
Explication des termes: CAUSE / CAUSALITÉ: 1) Ce qui fait qu'une chose est ou qu'un événement se produit. 2) Le rapport de causalité désigne le lien entre le phénomène qui produit (cause) et le phénomène qui est produit (effet). 3) Le principe de causalité affirme que les mêmes causes produisent les mêmes effets. ERREUR : Affirmation fausse. A la différence du mensonge, l'erreur implique la bonne foi; l'erreur, dit Platon, est une ignorance double, c'est-à-dire une ignorance qui ne se sait pas i...
-
-
Baruch SPINOZA
Pour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et toutes choses en toute liberté, parce qu'il découle de la seule nécessité de sa nature qu'il comprenne toutes choses....
-
HEGEL: MOBILES ET VOLONTE
On dit volontiers : mon vouloir a été déterminé par ces "mobiles", circonstances, excitations et impulsions. La formule implique d'emblée que je me sois ici comporté de façon passive. Mais, en vérité, mon comportement n'a pas été seulement passif ; il a été actif aussi, et de façon essentielle, car c'est mon vouloir qui a assumé telles circonstances à titre de mobiles, qui les fait valoir comme mobiles. Il n'est ici aucune place pour la relation de causalité. Les circonstances ne jouent point le...