29 résultats pour "étonnement"
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LA PHILOSOPHIE ET L'ÉTONNEMENT
LA PHILOSOPHIE ET L'ÉTONNEMENT "S'étonner : voilà un sentiment qui est tout à fait d'un philosophe. La philosophie n'a pas d'autre origine." Platon, Théétète, 389-369. La philosophie es fille de l'étonnement (thaumazein). Dans l'expérience de l'étonnement, il y a la découverte que si l'être humain se sait vivant, rien ne justifie en droit son existence. La vie est donnée et il y a dans ce don l'origine de tous les pourquoi. L'homme de Tautavel qui regardait la voûte étoilée était assurémen...
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Aristote: étonnement et philosophie
" Ce fut l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (et c'est pourquoi aimer les mythes est, en quelq...
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Aristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique
Demande d'échange de corrigé de Bouniol Nicolas ([email protected]). Sujet déposé : A ristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique « C 'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. A u début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lu...
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Aristote: La philosophie commence avec l'étonnement
C'est l'étonnement qui a poussé les premiers penseurs aux spéculations philosophiques et qui motive toujours la quête de savoir. L'humanité a commencé à penser lorsqu'elle s'est heurtée aux premières difficultés de la vie ordinaire, et c'est progressivement que sa recherche s'est étendue à des problèmes plus importants, tels que la raison de la course des étoiles dans le ciel, ou celui de l'origine de l'univers. S'étonner face à un problème, c'est reconnaître sa propre ignorance, et le philo...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l’antiquité, à travers l’existence de Socrate et de Platon, l’origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l’homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu’est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans ce te...
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Arthur SCHOPENHAUER: Homme, animal métaphysique
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l'antiquité, à travers l'existence de Socrate et de Platon, l'origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l'homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu'est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans...
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L'étonnement, origine de la philosophie ?
VOCABULAIRE: ORIGINE (n. f.) 1. — Commencement réel d'un phénomène, d'une activité, d'une institution ; par ext., point d'où l'on convient de faire partir une mesure, un repère. 2. — Source ; ensemble des réalités et des processus à partir desquels un phénomène a pris naissance : l'origine des espèces. 3. — Principe, raison d'être de quelque chose. 4. — Développement rationnel des étapes idéales par lesquelles une réalité quelconque se constitue et qui permet d'en expliquer les propriétés actuel...
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l'étonnement est-il a la base de l'acte de philosopher ?
Introduction : Le sujet pose une question des plus déconcertantes. En effet, alors que l'origine de la philosophie remonte à Héraclite ou à Parménide pour le monde occidental – c'est-à-dire il y a plus de VI siècle ! –, alors que nous n'avons cessé de penser et de philosopher depuis lors, il nous demande si l'étonnement est à la base de l'acte de philosopher. Comme si nous pouvions nous étonner encore après plus de vingt-sept siècles de philosophie. Comme s'il y avait encore des sujets inexploré...
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Aristote et l'étonnement en philosophie (explication)
L’homme est un animal curieux qui éprouve le besoin de connaitre et de comprendre le monde dans lequel il vit. Le problème que nous allons soulever est Mais qu’est-que connaitre ? Dans ce texte Aristote s’interroge sur la définition de la philosophie. Pour la thèse Aristote reprend la définition platonicienne la connaissance est étonnement et amour et sagesse. Elle vise essentiellement une contemplation désintéresse du monde. Nous allons procède a l’analyse de cette thèse, qui amène a exam...
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« La science est fille de l'étonnement. » (Aristote.)
« Ce fut l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (et c'est pourquoi aimer les mythes est, en quelq...
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Schopenhauer: l'homme, cet "animal métaphysique" (Commentaire de texte)
Schopenhauer: l'homme, cet "animal métaphysique" (Commentaire de texte) Selon Schopenhauer, bien que, comme tout être, l'Homme meurt, cet « animal métaphysique » est particulier, car il ne peut s'empêcher de s'étonner de son existence, et se poser la question de la Création. L'étonnement, c'est là la base de la philosophie. Ayant accédé à la conscience de soi, doué d'intelligence, et conscient de sa finitude, l'Homme voudrait comprendre pourquoi il existe. Il est ainsi différent de tous le...
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Aristote
Sujet 2070 Pourquoi philosophe-t-on ? "C'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit ; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des Étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Or, apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est...
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Aristote: Pourquoi philosophe-t-on
?
"C'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit ; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des Étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Or, apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance [...]....
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L'étonnement est-il le point de départ de toute connaissance ?
[L'étonnement est le point de départ de la philosophie.] L'étonnement est la première vertu philosophique « Ce fut l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Apercevoir une diff...
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Aristote
" Ce qui, à l'origine, poussa les hommes aux premières recherches philosophiques, c'était, comme aujourd'hui, l'étonnement. Entre les objets qui les étonnaient et dont ils ne pouvaient rendre compte, ils s'appliquèrent d'abord à ceux qui étaient à leur portée ; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à s'expliquer de plus grands phénomènes, par exemple les divers états de la lune, le cours du soleil et des astres, enfin la formation de l'univers. (...) Par conséquent, si les premiers p...
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Aristote
" Ce fut l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s’avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l’Univers. Apercevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance (et c’est pourquoi aimer les mythes est, en quelq...
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Nietzsche et la politique
Le criminel qui connaît tout l'enchaînement des circonstances ne considère pas, comme son juge et son censeur, que son acte est en dehors de l'ordre et de la compréhension : sa peine cependant lui est mesurée exactement selon le degré d'étonnement qui s'empare de ceux-ci, en voyant cette chose incompréhensible pour eux, l'acte du criminel. - Lorsque le défenseur d'un criminel connaît suffisamment le cas et sa genèse, les circonstances atténuantes qu'il présentera, les unes après les autres, fini...
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La formation de l'idée d'objet.
La formation de l'idée d'objet. INTRODUCTION. - Le propre du penseur et du philosophe est de s'étonner de choses que le vulgaire juge des plus naturelles et des plus simples, de se poser des questions qui ne viennent à l'esprit de personne. A insi, dites à l'homme de la rue qu'il y a bien des raisons de se demander si le monde extérieur existe et si tout ne se réduit pas à notre propre pensée; qu'on éprouve beaucoup de difficulté à expliquer comment nous parvenons à concevoir l'existence d'une r...
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Nietzsche
Le criminel qui connaît tout l'enchaînement des circonstances ne considère pas, comme son juge et son censeur, que son acte est en dehors de l'ordre et de la compréhension : sa peine cependant lui est mesurée exactement selon le degré d'étonnement qui s'empare de ceux-ci, en voyant cette chose incompréhensible pour eux, l'acte du criminel. Lorsque le défenseur d'un criminel connaît suffisamment le cas et sa genèse, les circonstances atténuantes qu'il présentera, les unes après les autres, finiro...
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Question posée : en quoi les textes du corpus cherchent-ils à étonner le lecteur ?
v Correction du bac blanc : question de corpus 21 février 2018 Remarques de forme : Titres de textes entre parenthèses. Ex : « le pou », « le porc ». Titres d’œuvres en caractères italiques sur le document distribué mais à souligner sur toute copie manuscrite. Ex. : Connaissance de l’Est. Quatre est invariable. Eviter l’abus des structures répétitives et très lourdes : « on peut + INF. » conjuguez le verbe, la signification est la même. « on va + INF. » conjuguez le...
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KANT et le respect de la personne humaine
"Le respect s'applique toujours uniquement aux personnes, jamais aux choses. Les choses peuvent exciter en nous de l'inclination et même de l'amour; si ce sont des animaux (par exemple des chevaux, des chiens, etc.), ou aussi de la crainte, comme la mer, un volcan, une bête féroce, mais jamais de respect. Une chose qui se rapproche beaucoup de ce sentiment., c'est l'admiration et l'admiration comme affection, c'est-à-dire l'étonnement, peut aussi s' appliquer aux choses, aux montagnes qui...
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Commentez cette opinion d'André GIDE: "Il me semble que les qualités que nous nous plaisons à appeler classiques sont surtout des qualités morales et volontiers je considère le classicisme comme un harmonieux faisceau de vertus dont la première est la mo
Commentez cette opinion d'André GIDE: "Il me semble que les qualités que nous nous plaisons à appeler classiques sont surtout des qualités morales et volontiers je considère le classicisme comme un harmonieux faisceau de vertus dont la première est la modestie." Introduction Alors que le mot « classique » implique de façon usuelle une certaine froideur, bien éloignée de l'élan qui nous semble propre à la quête d'une morale, on a voulu voir parfois dans l'attitude du créateur classique, plus qu'u...
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COURS INTRODUCTIF: Qu'est-ce que la philosophie ?
* PHILOSOPHIE: terme grec signifiant « amour de la sagesse ». La sagesse étant conçue comme aspiration à la vertu et connaissance du monde. Les ressorts de la pensée philosophique: * A la question: qu'est-ce qui est à l'origine de la philosophie? Aristote & Platon répondent l'étonnement. Homme n'admettant pas comme allant de soi le monde, mais s'étonne et pose la question fondamentale: « Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien? Qu'est-ce qui agit derrière les phénomènes? Pourquoi vivons-...
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LEIBNIZ et l'ars combinatoria
Je voulais montrer qu'à côté des catégories qui font référence à des classes de concepts simples, il doit y avoir une nouvelle sorte de catégorie qui embrasse les propositions elles-mêmes ou les termes complexes dans leur ordre naturel. A cette époque-là je n'avais aucune idée des méthodes de preuve, et je ne savais pas que ce que j'étais en train de proposer était déjà fait par les géomètres quand ils arrangent leurs propositions dans un ordre consécutif de telle façon que dans une preuve u...
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LEIBNIZ: catégories et concepts
Je voulais montrer qu'à côté des catégories qui font référence à des classes de concepts simples, il doit y avoir une nouvelle sorte de catégorie qui embrasse les propositions elles-mêmes ou les termes complexes dans leur ordre naturel. A cette époque-là je n'avais aucune idée des méthodes de preuve, et je ne savais pas que ce que j'étais en train de proposer était déjà fait par les géomètres quand ils arrangent leurs propositions dans un ordre consécutif de telle façon que dans une preuve une p...
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Franz Liszt
Franz Liszt Essayer d'évoquer en quelques brèves lignes la personnalité et l'Oeuvre de Franz Liszt, le musicien et virtuose prodigieux dont l'existence fut une suite ininterrompue d'aventures étonnantes, le compositeur qui signa des pages innombrables et dont la correspondance remplirait à elle seule vingt volumes, n'est-ce pas là une véritable gageure ? De fait, si l'on se penche sur cette destinée étrange qui débute en 1811, à Raiding en Hongrie, sous le signe symbolique d'une comète prometteu...
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Un critique contemporain définit l'esprit du XVIIIe siècle en ces termes: "Il fallait édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme." Dans quelle mesure et avec quelles nuances ce jugement se trouve-t-il vérifié
Introduction Quand on considère l'œuvre du XVIIIe siècle dans son ensemble, elle apparaît comme diverse, contradictoire, voire chaotique. Il semble presque impossible de lui trouver une unité, autrement dit de définir l'esprit du « siècle philosophique ». N'y aurait-il pas moyen, en se plaçant à la source créatrice de ses exigences intellectuelles, de saisir cette unité, cet esprit dans une volonté de reconstruire les valeurs humaines, sans jamais les rattacher à quelque chose qui les dépasserai...
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Commenter ce texte de Poincaré : « La foi du savant ne ressemble pas à celle que les orthodoxes puisent dans le besoin de certitude. Il ne faut pas croire que l'amour de la vérité se confonde avec l'amour de la certitude [...]; non, la foi du savant ress
Commenter ce texte de Poincaré : « La foi du savant ne ressemble pas à celle que les orthodoxes puisent dans le besoin de certitude. Il ne faut pas croire que l'amour de la vérité se confonde avec l'amour de la certitude [...]; non, la foi du savant ressemblerait plutôt à la foi inquiète de l'hérétique, à celle qui cherche toujours et qui n'est jamais satisfaite.» INTRODUCTION Les étonnants progrès réalisés par la science moderne dès le milieu du XIXe siècle ont engendré de grands espoirs. En én...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Avoir l'esprit philosophique, c'est être capable de s'étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d'étude ce qu'il y a de plus général et de plus ordinaire... A une époque où la philosophie abstraite de Hegel domine, Schopenhauer lui oppose une philosophie de la vie pathétique, concrète, colorée, que l'on pourrait qualifier, avec Jaspers, de prophétique. Garder vivace la capacité de s'émerveiller, telle est sa préoccupation, et dans Le Monde comme V...