15 résultats pour "éprouvé"
-
La liberté se prouve plus qu'elle ne s'éprouve ?
Introduction : ‡ Bien définir les termes du sujet : - « Liberté » : le plus généralement, elle consiste dans le fait de pouvoir se mouvoir sans contraintes, de juger et agir en pleine conscience. C'est le pouvoir de se déterminer rationnellement sans y être contraint par une force extérieure. - « Se prouve » : prouver, c'est faire apparaître ou reconnaître quelque chose comme vrai, réel, certain, au moyen de preuves. C'est démontrer. - « S'éprouve » : Terme qui peut avoir plusieurs sens, c'est e...
-
Avez-vous éprouvé le sentiment d'être libre ? Avez-vous éprouvé le sentiment de ne pas être libre ? En quoi consistent ces sentiments et quelle valeur leur attribuez-vous ?
Avez-vous éprouvé le sentiment d'être libre ? Avez-vous éprouvé le sentiment de ne pas être libre ? En quoi consistent ces sentiments et quelle valeur leur attribuez-vous ? INTRODUCTION. — La liberté a été si souvent décrite dans la littérature moderne et contemporaine que l'on ne saurait y penser sans superposer à un schéma réel, originel, une sorte de figuration artificielle qui nous vient par réminiscence. Je me sens libre de choisir entre la Résistance ou la Collaboration, entre le départ po...
-
Alain
La perception est exactement une anticipation de nos mouvements et de leurs effets. Et sans doute la fin est toujours d'obtenir ou d'écarter quelque sensation, comme si je veux cueillir un fruit ou éviter le choc d'une pierre. Bien percevoir, c'est connaître d'avance quel mouvement j'aurai à faire pour arriver à ces fins. Celui qui perçoit bien sait d'avance ce qu'il a à faire. Le chasseur perçoit bien s'il sait retrouver ses chiens qu'il entend, il perçoit bien s'il sait atteindre la perdrix qu...
-
Le doute nécessaire à la recherche scientifique est-il le même que celui qu'on éprouve dans l'inquiétude ?
Le doute nécessaire à la recherche scientifique est-il le même que celui qu'on éprouve dans l'inquiétude ? INTRODUCTION. MONTAIGNE parle du a mol oreiller du doute. Si cette appréciation est assez juste de son attitude qui était à peu près celle d'un dilettante avant la lettre, elle ne vaut pas de toute sorte de doute, en particulier du doute nécessaire à la recherche scientifique et du doute éprouvé dans l'inquiétude : loin de s'y complaire, on cherche à en sortir. Il y a cependant, entre ces d...
-
Sartre et autrui
Introduction : - Thème (ce dont il est question) : Il s'agit ici de mon rapport à autrui, de la manière je le saisi, et dont il me saisit. - Problème (ce qui fait question) : Sartre pose la question de savoir si autrui peut complètement me saisir, de quelle manière, et renverse symétriquement la proposition. Il demande si je peux saisir autrui et de quelle manière. Autrement dit, comment je transforme autrui, et comment autrui me transforme par le regard ? - Thèse (proposition philosophi...
-
Jean-Paul SARTRE: Autrui, en figeant mes possibilités
"Autrui, en figeant mes possibilités, me révèle l'impossibilité où je suis d'être objet, sinon pour une autre liberté. Je ne puis être objet pour moi-même car je suis ce que je suis; livré à ses seules ressources, l'effort réflexif vers le dédoublement aboutit à l'échec, je suis toujours ressaisi par moi. Et lorsque je pose naïvement qu'il est possible que je sois, sans m'en rendre compte, un être objectif, je suppose implicitement par là même l'existence d'autrui. Car comment serais-je obj...
-
Jean-Paul SARTRE: l'insaisissable subjectivite d'autrui
"Autrui, en figeant mes possibilités, me révèle l'impossibilité où je suis d'être objet, sinon pour une autre liberté. Je ne puis être objet pour moi-même car je suis ce que je suis; livré à ses seules ressources, l'effort réflexif vers le dédoublement aboutit à l'échec, je suis toujours ressaisi par moi. Et lorsque je pose naïvement qu'il est possible que je sois, sans m'en rendre compte, un être objectif, je suppose implicitement par là même l'existence d'autrui. Car comment serais-je objet si...
-
HEGEL: Quel but l'homme poursuit-il en imitant la nature ?
"Quel but l'homme poursuit-il en imitant la nature ? Celui de s'éprouver luimême, de montrer son habileté et de se réjouir d'avoir fabriqué quelque chose ayant une apparence naturelle. Mais cette joie et cette admiration de soi-même ne tardent pas à tourner en ennui et mécontentement, et cela d'autant plus vite et plus facilement que l'imitation reproduit plus fidèlement le modèle naturel. Il y a des portraits dont on a dit assez spirituellement qu'ils sont ressemblants jusqu'à la nausée. D...
-
-
THÉORIE ET EXPÉRIENCE (cours de philosophie)
Il est banal d'opposer le théoricien à l'homme d'expérience, en reconnaissant une supériorité dans le domaine spéculatif au premier, et une supériorité dans le domaine pratique au second. Mais cette opposition radicale ne semble pas recouvrir une analyse précise des notions. I. OPPOSITION - A - La théorie. La théorie est très exactement une vue de l'esprit (le grec «theorein» signifie : contempler), c'est-à-dire, selon le sens commun, une conception à laquelle ne correspond aucune réalité...
-
HEGEL: L'art comme imitation de la nature.
"Quel but l'homme poursuit-il en imitant la nature ? Celui de s'éprouver lui-même, de montrer son habileté et de se réjouir d'avoir fabriqué quelque chose ayant une apparence naturelle. Mais cette joie et cette admiration de soi-même ne tardent pas à tourner en ennui et mécontentement, et cela d'autant plus vite et plus facilement que l'imitation reproduit plus fidèlement le modèle naturel. Il y a des portraits dont on a dit assez spirituellement qu'ils sont ressemblants jusqu'à la nausée...
-
André Chénier a dit : « De toutes les nations de l'Europe, les Français sont ceux qui aiment le moins la poésie et qui s'y connaissent le moins. » Renchérissant sur ce jugement, Baudelaire écrivait : « La France éprouve une horreur congénitale de la poés
André Chénier a dit : « De toutes les nations de l'Europe, les Français sont ceux qui aiment le moins la poésie et qui s'y connaissent le moins. » Renchérissant sur ce jugement, Baudelaire écrivait : « La France éprouve une horreur congénitale de la poésie ». Enfin un critique contemporain, Gustave Lanson, déclare : « Le lyrisme n'est qu'un accident chez nous, la création en a été tardive et laborieuse : la source du lyrisme s'ouvre en effet assez rarement au fond de l'âme française. » En rappro...
-
Pascal a écrit : « Le moi est haïssable. » Vous semble-t-il que le « moi » de Pascal soit absent des Pensées ?
Pascal a écrit : « Le moi est haïssable. » Vous semble-t-il que le « moi » de Pascal soit absent des Pensées ? C'est avant tout un sujet d'analyse auquel vous pourrez ajouter une partie explicative. Vous avez à faire l'analyse de cette idée du moi, puis à faire l'analyse (on pourrait dire aussi bien la description du moi que l'on trouve dans les Pensées pour comparer avec ce que vous aurez dit de la littérature personnelle. Vous pourrez enfin expliquer ce qu'il y a de personnel. Une œuvre...
-
Quelles difficultés éprouve-t-on à bien connaître autrui ?
Forme de l'énoncé. Le sujet est énoncé sous forme d'une question ouverte; nous avons à énumérer ces difficultés, en les ordonnant. Discussion. Nous devons avant tout bien saisir le sens de l'expression « connaître autrui ». 1° C ela peut avoir un sens de connaître un individu, un être singulier, « un Tel », selon l'expression familière. Mais connaître cet individu c'est connaître sa physionomie particulière, son caractère propre, sa vie qui ne ressemble exactement à aucune autre. C 'est précisém...
-
FREUD: Représentons-nous la vie psychique du petit enfant
Représentons-nous la vie psychique du petit enfant. […] La libido suit la voie des besoins narcissiques et s’attache aux objets qui assurent leur satisfaction. Ainsi la mère, qui satisfait la faim, devient le premier objet d’amour et certes de plus la première protection contre tous les dangers indéterminés qui menacent l’enfant dans le monde extérieur ; elle devient, peut-on dire, la première protection contre l’angoisse. La mère est bientôt remplacée dans ce rôle par le père plus fort, e...
-
Les passions: entre vices et vertus ?
Si toute la philosophie, qui est une méditation de la vie, se propose de distinguer ce que l'homme doit poursuivre et ce qu'il doit craindre, donc de reconnaître les biens et les maux, on ne peut guère concevoir une analyse des passions à part d'une théorie des vertus. Il n'y a pas de psychologie sans quelque idée de l'homme et de ses fins; c'est sa manière d'être positive. La passion, tout simplement, c'est Phèdre. Si la littérature ne s'y est pas trompée, les philosophes n'ont pas été aussi un...