615 résultats pour "vie"
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Francisco de Zurbarán
Francisco de Zurbaran (1598-1664). Peintre espagnol. Installé à Séville, il peignit des sujets religieux dans un style austère et puissant, avec souvent pour thème, un seul personnage en train de prier. Zurbarán utilisa des contrastes marqués de lumière et d'ombre pour insufler une spiritualité intense à ses travaux. Il honora des commandes pour des ordres religieux en Espagne et en Amérique du Sud. Au cours des années 1640, le style de Murillo, plus léger et plus doux s'imposa dans le coeur du...
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Les besoins sont-ils des désirs ?
Désir Le désir est d'abord la prise de conscience d'un manque, dont la satisfaction procure du plaisir. Le stoïcisme préconise de discipliner nos désirs si on veut atteindre le bonheur. Platon nous invite quant à lui à nous méfier du désir, car il est insatiable, et de ce fait, source d'insatisfaction toujours recommencée. Besoin: Exigence ou nécessité naturelle, d'ordre physiologique, dont l'assouvissement est nécessaire au maintien de la vie. À distinguer des besoins acquis ou artificiels, d'o...
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Expliquez et discutez cette réflexion de Lanza del Vasto extrait de Le pèlerinage aux sources (1943) « Ceux qui veulent le bien des travailleurs devraient se soucier moins de leur obtenir un bon salaire, de bons congés, de bonnes retraites, qu'un bon tra
Sujet : Expliquez et discutez cette réflexion de Lanza del Vasto extrait de Le pèlerinage aux sources (1943) « Ceux qui veulent le bien des travailleurs devraient se soucier moins de leur obtenir un bon salaire, de bons congés, de bonnes retraites, qu'un bon travail qui est le premier de tous les biens. » Proposition de plan Introduction Nouvelles idées relatives aux conditions de vie : « le bonheur en plus » ; la « qualité de la vie ». Les revendications ne portent plus seulement sur la quantit...
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DESCARTES
Mais il me semble que la différence qui est entre les plus grandes âmes et celles qui sont basses et vulgaires, consiste, principalement, en ce que les âmes vulgaires se laissent aller à leurs passions, et ne sont heureuses ou malheureuses, que selon que les choses qui leur surviennent sont agréables ou déplaisantes ; au lieu que les autres ont des raisonnements si forts et si puissants que, bien qu'elles aient aussi des passions, et même souvent de plus violentes que celles du commun, leur rais...
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Examinez cette pensée de Valéry : « On sait bien qu'on est le même, mais on serait fort en peine de le démontrer. Le moi n'est peut-être qu'une notation commode. » ?
CONSEILS PRELIMINAIRES Paul Valéry n'écrit pas au hasard. Il faut faire attention au choix des mots qu'il emploie, bien qu'ils ne soient pas faciles à expliquer, souvent. Qu'entend-il par une notation commode ? Le plus délicat est évidemment le terme «le même». Ici, tel qu'il est employé, il garde assez de vague pour contenir aussi bien l'identité auquel on songe directement que l'unité qui s'y relie. Un candidat, qui a lu les poèmes ou les essais de' Paul Valéry, se souviendra utilement que ce...
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Economie et Affectivité
Malgré certaines objections, l'expérience humaine peut être considérée comme une réponse à des besoins également impérieux, et contradictoires : le besoin d'assurer la vie et le besoin affectif. Les conduites provoquées par ces besoins sont par essence « calculées » s'il s'agit d'assurer la vie; « inspirées » s'il s'agit d'aimer ou de haïr. Les premières que nous appelons « économiques » sont du domaine de l'avoir; les secondes appartiennent au domaine de l'être. Mais les activités ainsi détermi...
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Bachelard: Pédagogie, sciences et obstacle épistémologique
Dans l'éducation, la notion d'obstacle pédagogique est également méconnue. J'ai souvent été frappé du fait que les professeurs de sciences, plus encore que les autres si c'est possible, ne comprennent pas qu'on ne comprenne pas. Peu nombreux sont ceux qui ont creusé la psychologie de l'erreur, de l'ignorance et de l'irréflexion. [...] Les professeurs de sciences imaginent que l'esprit commence comme une leçon, [...] qu'on peut faire comprendre une démonstration en la répétant point pour point. I...
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Victor Hugo a écrit : « Améliorer la vie matérielle, c'est améliorer la vie morale. Faites les hommes heureux, vous les- ferez meilleurs. » Est-il vrai que le progrès matériel entraîne nécessairement le progrès moral ?
La moral renvoie à une excellence du caractère, elle fait appelle aux catégories du bien et du mal. Elle a une portée abstraite, puisqu'elle engage le domaine des valeurs. Rapporter son évolution et sa réalisation à la sphère matérielle ne va pas sans poser de problèmes. Viser l'enrichissement peut-il se faire en accord avec la vertu. Plus encore, est-ce en visant ce progrès matériel que nous pouvons atteindre un idéal de moralité ? Ces deux ordres sont-il interdépendants l'un de l'autre ? Le to...
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FREUD: les passions instinctives sont plus fortes que les intérêts rationnels
Sujet 2074 L'homme est-il naturellement violent ? PRESENTATION DU "MALAISE DANS LA CIVILISATION" DE FREUD Freud (1856-1939) propose ici une réflexion sur la dimension tragique de la condition humaine. Pour cerner l'origine du « malaise » de l'homme civilisé, il s'appuie sur l'hypothèse, introduite dans Au-delà du principe de plaisir (1920), d'un dualisme fondamental du psychisme humain, divisé entre les pulsions de vie (pulsions sexuelles et d'autoconservation) et les pulsions de mort (p...
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KANT
"Avant l'éveil de la raison, il n'y avait ni prescription ni interdiction, par conséquent encore aucune infraction, mais, lorsqu'elle commença d'exercer son action et, toute faible qu'elle était, à lutter corps à corps avec l'animalité dans toute sa force, c'est alors que durent apparaître des maux et, ce qui est pire, au stade de la raison cultivée, des vices qui étaient totalement étrangers à l'état d'ignorance et, par conséquent, d'innocence. Le premier pas hors de cet état fut donc du point...
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HENRI BERGSON, Le Rire
Un rationalisme universel Pour Zenon, le fondateur du stoïcisme, tout ce qui compose l'univers, tous les êtres, toutes les choses, divines, humaines et naturelles, sont constitués et conduits par l'action de la raison, qu'il appelle le logos. Cette raison stoïcienne n'est pas un pur intellect détaché du monde sensible. Elle est immanente, à l'œuvre dans les moindres détails de la marche du monde. Nulle place n'existe pour l'irrationnel ou le hasard qui ne sont que des illusions et des défau...
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Tout savoir sur Karl MARX...
Karl Marx naît à Trèves, ville rhénane récemment annexée à la Prusse. Son père est avocat. Ayant étudié le droit et la philosophie aux Universités de Bonn et de Berlin, Marx soutient en 1841 une thèse sur La différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure. En 1842, il devient rédacteur en chef d'un journal d'opposition, la Gazette rhénane, interdit en 1843. A Paris, il collabore avec Heine au journal Vorwiirts (En avant) et fonde les Annales franco-allemandes. Il publie, avec...
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LA CONSCIENCE (cours de philosophie)
Dans le langage courant, le mot conscience désigne essentiellement la conscience morale, c'est-à-dire une activité de jugement. Mais on parle aussi d'états de conscience pour désigner les données psychologiques que sont nos représentations, nos affections et nos voûtions. I. LA CONSCIENCE ET SES ÉTATS - A - L'empirisme naïf. On appelle conscience «l'intuition (plus ou moins complète, plus ou moins claire) qu'a l'esprit de ses états et de ses actes » (Lalande : Vocabulaire de la philosophie). Le...
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Rousseau, plantes et botanique !
Les plantes semblent avoir été semées avec profusion sur la terre, comme les étoiles dans le ciel, pour inviter l'homme, par l'attrait du plaisir et de la curiosité, à l'étude de la nature; mais les astres sont placés loin de nous; il faut des connaissances préliminaires, des instruments, des machines, de bien longues échelles, pour les atteindre et les rapprocher à notre portée. Les plantes y sont naturellement. Elles naissent sous nos pieds, et dans nos mains, pour ainsi dire, et si la petites...
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« L'école classique qui ne mêlait pas la vie des auteurs à leurs ouvrages se privait d'un puissant moyen d'appréciation. » (Chateaubriand, le Génie du Christianisme.). Expliquez cette opinion et appréciez-la en indiquant comment elle a pu renouveler la c
« L'école classique qui ne mêlait pas la vie des auteurs à leurs ouvrages se privait d'un puissant moyen d'appréciation. » (Chateaubriand, le Génie du Christianisme.) Expliquez cette opinion et appréciez-la en indiquant comment elle a pu renouveler la critique littéraire au XIXe siècle. PLAN Début. — Chateaubriand pose les principes d'une critique nouvelle, pour soutenir sa thèse fondamentale dans le Génie du C hristianisme. 1. La critique classique ne jugeait que d'après des règles générales sa...
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Madame de Staël écrit on 1800 dans De la Littérature (Première Partie, chap. 11 ) : « Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. Les esprits médiocres sont, en général, assez satisfaits de la vi
Introduction Pendant des siècles la civilisation occidentale avait offert à l'homme comme idéal l'accomplissement de sa propre nature. Ceci, qui est évident dans l'humanisme issu de l'Antiquité, est vrai aussi dans le christianisme traditionnel : même préoccupés de leur salut ni le chrétien médiéval ni le chrétien classique ne ressentent de profond malaise dans leur présence au monde. Certes le péché les scandalise, mais il ne leur semble pas qu'il faille pour autant porter une condamnation tota...
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« Les choses absurdes sont les seules agréables, les seules belles, les seules qui donnent de la grâce à la vie et qui nous empêchent de mourir d'ennui. Un poème, une statue, un tableau raisonnable feraient bâiller tous les hommes, même les hommes raison
« Les choses absurdes sont les seules agréables, les seules belles, les seules qui donnent de la grâce à la vie et qui nous empêchent de mourir d'ennui. Un poème, une statue, un tableau raisonnable feraient bâiller tous les hommes, même les hommes raisonnables » (Livre de mon ami) Que pensez-vous de cette boutade d'A natole France ? INTRODUCTION REDIGEE Plus que nulle autre, notre époque s'impose par son amour du nouveau, de l'inédit, voire de l'étrange ou de l'inaccoutumé. O n peut trancher d'u...
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La place de la femme dans l'histoire
Le XIXème siècle L’INÉGALITÉ ENTRE L’HOMME ET LA FEMME, EXCLUE DU VOTE ET INFÉRIEURE JURIDIQUEMENT La place de la femme dans l’histoire L’Antiquité La femme reste une mineure sous la tutelle d’un maître (père, mari, enfants mâles). Elle n’a aucun droit politique et fait partie des exclues. Le Moyen-Âge Les conditions de vie des femmes dépendent de leur rang social : les filles de la noblesse n’ont la choix qu’entre un mariage arrangé ou le couvent, les filles paysannes participent à la vie de la...
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Husserl: se replier sur soi-même
« Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra « une fois dans sa vie » se replier sur soi-même et, au-dedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu'ici et tenter de les reconstruire. La philosophie - la sagesse - est en quelque sorte une affaire personnelle du philosophe. Elle doit se constituer en tant que sienne, être sa sagesse, son savoir qui, bien qu'il tende vers l'universel, soit acquis par lui et qu'il doit pouvoir justifier dès l'origine et à chacune de...
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Baruch SPINOZA
"Si dans une Cité les sujets ne prennent pas les armes parce qu'ils sont sous l'empire de la terreur, on doit dire, non que la paix y règne, mais plutôt que la guerre n'y règne pas. La paix en effet n'est pas la simple absence de guerre, elle est une vertu qui a son origine dans la force d'âme car l'obéissance est une volonté constante de faire ce qui, suivant le droit de la Cité, doit être fait. Une Cité [...] où la paix est un effet de l'inertie des sujets conduits comme un troupeau et formés...
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Loin d'être un initiateur, André Chénier est la dernière expression d'un art expirant. C'est à lui qu'aboutissent le goût, l'idéal, la pensée du XVIIIe siècle. Il résume le style Louis XVI et l'esprit encyclopédique. Il est la fin d'un monde. Ce jugement
Loin d'être un initiateur, André Chénier est la dernière expression d'un art expirant. C'est à lui qu'aboutissent le goût, l'idéal, la pensée du XVIIIe siècle. Il résume le style Louis XVI et l'esprit encyclopédique. Il est la fin d'un monde. C e jugement d'un critique contemporain vous , paraît-il définir exactement la poésie d'André Chénier ? Depuis Sainte-Beuve, Chénier est considéré comme le premier en date des poètes romantiques. Au contraire, ce jugement le reporte dans le passé et le ratt...
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Merleau-Ponty
Le malaise est essentiel à la philosophie. Nous l'avons un peu oublié. Le philosophe moderne est souvent un fonctionnaire, toujours un écrivain, et la liberté qui lui est laissée dans ses livres admet une contrepartie : ce qu'il dit entre d'emblée dans un univers académique où les options de la vie sont amorties et les occasions de la pensée voilées. Sans les livres, un certaine agilité de la communication aurait été impossible, et il n'y a rien à dire contre eux. Mais ils ne sont enfin que des...
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Alain
L'Inconscient est une méprise sur le Moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de son Inconscient ; là se trouve logée la faute capitale. Un autre Moi me conduite qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. « Voilà mon père qui se réveille, voilà celui qui me conduit. Je suis par lui possédé » [...] On voit que toute l'erreur consiste à gonfler un terme technique qui n'est qu'un genre de folie. La vertu de l'enfance est une simplicité qui fuit de telles pens...
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Expliquer et discuter ce jugement de Barbey d'Aurevilly sur La Fontaine : « Il y a eu des conteurs et des poètes avant et depuis La Fontaine. Mais il n'y en a jamais eu ayant joint, dans une fusion de cette harmonie, à la poésie la plus divine une bonhom
Expliquer et discuter ce jugement de Barbey à d'Aurevilly sur La Fontaine : « Il y a eu des conteurs et des poètes avant et depuis La Fontaine. Mais il n'y en a jamais eu ayant joint, dans une fusion de cette harmonie, à la poésie la plus divine une bonhomie plus divine encore. » Il faut commencer par une explication, une analyse des expressions : poésie la plus divine et bonhomie plus divine encore. Nous pouvons négliger l'épithète de divin. Barbey d'Aurevilly, romantique souvent grandiloquent,...
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On parle souvent des méfaits du bruit, des vertus du silence d'un seuil à l'autre, n'y a-t-il pas une gamme de sons divers qui nous pénètrent où nous frôlent agréablement sans nous égratigner. Vous étudierez l'invasion du bruit et ses inconvénients pour
On parle souvent des méfaits du bruit, des vertus du silence d'un seuil à l'autre, n'y a-t-il pas une gamme de sons divers qui nous pénètrent où nous frôlent agréablement sans nous égratigner. Vous étudierez l'invasion du bruit et ses inconvénients pour l'être humain. - élément pour une dissertation - Il est évident que le bruit constitue l'un des facteurs perturbants majeurs de la vie moderne : il interfère avec notre comportement, modifiant le niveau de vigilance et altérant du même coup d'a...
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A l'aide d'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d'auditeur, commentez cette opinion d'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l'homme qui n'apprend que de sa propre expérience tan
A l\'aide d\'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d\'auditeur, commentez cette opinion d\'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l\'homme qui n\'apprend que de sa propre expérience tandis que l\'expérience des autres ne le touche pas. L\'art transmet d\'un homme à l\'autre, pendant leur bref séjour sur la terre, tout le poids d\'une très longue et inhabituelle expérience, avec ses fardeaux, ses couleurs, la sève de sa vi...
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KANT: le monde est-il mauvais ?
« Que le monde est mauvais, c'est là une plainte aussi ancienne que l'histoire et même que la poésie plus vieille encore, bien plus, aussi ancienne que le plus vieux de tous les poèmes, la religion des prêtres. Pour eux tous néanmoins le monde commence par le Bien ; par l'âge d'or, la vie au Paradis, ou par une vie plus heureuse encore, en commun avec des êtres célestes. Toutefois ils font bientôt disparaître ce bonheur comme un songe ; et alors c'est la chute dans le mal (le mal moral ave...
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MARC AURÈLE (121-180)
Le temps de la vie de l'homme, un instant ; sa substance, fluente ; ses sensations, indistinctes ; l'assemblage de tout son corps, une facile décomposition ; son âme, un tourbillon ; son destin, difficilement conjecturable ; sa renommée, une vague opinion. Pour le dire en un mot, tout ce qui est de son corps est eau courante ; tout ce qui est de son âme, songe et fumée. Sa vie est une guerre, un séjour sur une terre étrangère ; sa renommée posthume, un oubli. Qu'est-ce donc qui peut nous guider...
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FREUD
Si on veut se rendre compte de l'essence grandiose de la religion, il faut se représenter ce qu'elle entreprend d'accomplir pour les hommes. Elle les informe sur l'origine et la constitution du monde, elle leur assure protection et un bonheur fini dans les vicissitudes de la vie, elle dirige leurs opinions et leurs actions par des préceptes qu'elle soutient de toute son autorité. Elle remplit donc trois fonctions. Par la première, elle satisfait le désir humain de savoir, elle fait la même chose...
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Quels sont les problèmes moraux, métaphysiques et psychologiques engagés dans la question de la liberté ou libre arbitre et du déterminisme ?
Quels sont les problèmes moraux, métaphysiques et psychologiques engagés dans la question de la liberté ou libre arbitre et du déterminisme ? INTRODUCTION. - « Je trouve bon, dit PASCAL, qu'on n'approfondisse pas l'opinion de COPERNIC : mais ceci... ! Il importe à toute la vie de savoir si l'âme est immortelle. » En effet, s'il peut rester indifférent à certains problèmes qui ont préoccupé les savants, l'homme cultivé ne peut se désintéresser de questions qui le concernent, surtout des problèmes...
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DESCARTES: Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales
Sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j’ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s’est servi jusqu’à présent, j’ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu’il est en nous, le bien général de tous les hommes. Car elles m’ont fait voir qu’il est possible de par...
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L'homme a-t-il perdu le sens du sacré ?
L'ho les erdu ré? ~L'esprit religieux a cédé le pas à la science, à la technique , aux impératif s de la vie économiq ue. ~Même si l'homme contemp orain n'est plus gouverné par la religion, il reste inconscie mment attaché au sacré.
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FREUD
" Il existe notamment un chemin de retour qui conduit de la fantaisie à la réalité : c'est l'art. L'artiste est en même temps un introverti qui frise la névrose. Animé d'impulsions et de tendances extrêmement fortes, il voudrait conquérir honneurs, puissance, richesses, gloire et amour des femmes. Mais les moyens lui manquent de se procurer ces satisfactions. C'est pourquoi, comme tout homme insatisfait, il se détourne de la réalité et concentre tout son intérêt, et aussi sa libido, sur les dési...
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FREUD: L'interdit de penser édicté par la religion
PRESENTATION DE "L'AVENIR D'UNE ILLUSION" DE FREUD Cette oeuvre s'inscrit dans une réflexion sur la culture, à la lumière des découvertes de la psychanalyse. Analysant le rapport de la religion au désir, Freud (1856-1939) montre sa nature d'illusion. Il critique sa valeur, tant pour le bonheur individuel que pour le maintien de la société, et invite à son dépassement rationnel. Mais Freud se garde ici de tout scientisme : renoncer à la religion ne consiste pas à la remplacer par une autre...
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Alain
"L'inconscient est une méprise sur le Moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de l'inconscient: là se trouve logée la faute capitale. Un autre Moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. "Voilà mon père qui se réveille ; voilà celui qui me conduit. Je suis par lui possédé". Tel est le texte des affreux remords de l'enfance: de l'enfance qui ne peut porter ce fardeau : de l'enfance. qui ne peut jurer ni promettre; de l'enfance, qui n'a pas fo...
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Nietzsche: Travaille-t-on uniquement pour survivre ?
ietzsche: Dans les pays civilisés presque tous les hommes maintenant sont égaux en ceci qu'ils cherchent du travail en vue du salaire ; pour eux tous, le travail est un moyen et non le but lui-même ; c'est pourquoi ils mettent peu de finesse au choix du travail, pourvu qu'il procure un gain abondant. Or il y a des hommes rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans que le travail leur procure de la joie : ils sont minutieux et difficiles à satisfaire, ils ne se contentent pas d'un gai...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
Dégagez l'intérêt philosophique du texte suivant en procédant à son étude ordonnée : “ On a l'habitude de dire que l'oisiveté est la mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher le mal. Mais aussi bien la cause redoutée que le moyen recommandé vous convaincront facilement que toute cette réflexion est d'origine plébéienne *. L'oisiveté, en tant qu'oisiveté, n'est nullement la mère de tous les maux, au contraire, c'est une vie vraiment divine lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'enn...
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Freud : Le superstitieux et le paranoïaque
Freud : Le superstitieux et le paranoïaque Ce qui me distingue d'un homme superstitieux, c'est donc ceci : Je ne crois pas qu'un événement, à la production duquel ma vie psychique n'a pas pris part, soit capable de m'apprendre des choses cachées concernant l'état à venir de la réalité; mais je crois qu'une manifestation non intentionnelle de ma propre activité psychique me révèle quelque chose de caché qui, à son tour, n'appartient qu'à ma vie psychique; je crois au hasard extérieur (réel), mai...
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Aristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique
Demande d'échange de corrigé de Bouniol Nicolas ([email protected]). Sujet déposé : A ristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique « C 'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. A u début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lu...
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KANT
En fait, nous remarquons que, plus une raison cultivée s'occupe de poursuivre la jouissance de la vie et du bonheur, plus l'homme s'éloigne du vrai contentement. Voilà pourquoi, chez beaucoup, et chez ceux-là mêmes qui ont été le plus versés dans l'usage de la raison, il se produit, pourvu qu'ils soient assez sincères pour l'avouer, un certain degré de misologie, c'est-à-dire de haine de la raison. En effet, après avoir fait le compte de tous les avantages qu'ils retirent, je ne dis pas de la dé...
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Husserl et la vision scientifique du monde
Nous qui n'avons pas seulement un héritage spirituel, m a i s qui encore ne s o m m e s d e part en part rien d'autre que de (tels) "devenus" dans l'histoire de l'esprit, nous avons ainsi et ainsi seulement une tâche à accomplir qui nous soit véritablement propre. Nous ne la gagnons pas par la critique d e n'importe quel système actuel ou transmis par u n e tradition déjà ancienne, par la critique d'une "vision du monde" scientifique ou pré-scientifique - et pourquoi pas à la fin d'une visio...
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Bergson: Pouvons-nous concevoir un rapport entre le beau et le vrai ?
On s'accorde en général à lier l'idée de la beauté avec celle du plaisir : le beau, c'est d'abord, semble-t-il, ce qui plaît. Cette notion nous renvoie au domaine des sens ou de la sensibilité. Le statut de la pensée, ou de la réflexion, devient dès lors problématique : doit-elle être exclue du plaisir esthétique, comme quelque chose qui en quelque sorte le " parasiterait », ou peut-elle au contraire y être associée ? Quels rapports entretiennent alors la sensibilité et la raison dans l'expérien...
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Merleau-Ponty: Le malaise est essentiel a la philosophie.
Le malaise est essentiel à la philosophie. Nous l'avons un peu oublié. Le philosophe moderne est souvent un fonctionnaire, toujours un écrivain, et la liberté qui lui est laissée dans ses livres admet une contrepartie : ce qu'il dit entre d'emblée dans un univers académique où les options de la vie sont amorties et les occasions de la pensée voilées. Sans les livres, un certaine agilité de la communication aurait été impossible, et il n'y a rien à dire contre eux. Mais ils ne sont enfin que des...
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Fiche Descartes Discours de la méthode
DISCOURS DE LA MÉTHODE – PARTIE 1 ET 2 Le refus de l’argument d’autorité 1. L'ancienneté d'un savoir n'est pas un gage de vérité Les maîtres de collège ne font que transmettre des dogmes sans même les remettre en question, imposant ainsi l'ancienneté d'un savoir comme la vérité. Pour Descartes, un savoir que l'on n'a pas éprouvé ni expérimenté soi-même n'est qu'ignorance ou préjugé : il fait tenir pour acquis quelque chose que l'on n'a pas réellement compris. Il n'y a de vraie connaissanc...
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Etre libre, est-ce faire ce qui nous plait ?
Etre libre, est-ce faire ce qui nous plait ? Comment dire libre l'être qui ne pourrait pas lui-même décider de ce qu'il peut faire et faire par là ce dont il a envie ? Aussi nous semble-t-il spontanément que la liberté consiste à faire ce qui nous plait, c'est-à-dire réside dans l'indépendance de l'individu à l'égard de toute autorité extérieure. La soumission à une autorité extérieure (l'autorité extérieure par exemple), dans la mesure où celle-ci décide pour nous de ce que nous pouvons faire,...
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Dois-je me préoccuper du bonheur d'autrui ?
Analyse du sujet : - - - Il est légitime de se demander si le bonheur d'autrui doit avoir quelque importance pour moi, puisque autrui est un autre que moi, et que son existence n'a pas forcément d'incidence sur la mienne. Par ailleurs, la société reposant en grande partie sur le principe de la compétition, il semble naturel que, pour parvenir à son bonheur personnel, il faille écraser ses comparses. Toutefois, si autrui n'est pas moi-même, il faut reconnaître que je ne suis pas gra...
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Jean-Baptiste Chardin
Jean-Baptiste Chardin Jean-Baptiste Siméon Chardin, naquit, vécut et mourut dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. On en sait peu de sa formation artistique, sinon qu'il travailla sous la tutelle des peintres Cazes et Coypel. En 1724, il fut reçu maître peintre à l'Académie de Saint-Luc, et quatre ans plus tard sans doute grâce à l'appui bienveillant du peintre de cour Nicolas de Largillière il devint membre de l'Académie Royale. Dans les années 1730, il réalisa ses premiers tableaux de fi...
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David HUME
Un pyrrhonien ne peut s'attendre à ce que sa philosophie ait une influence constante sur l'esprit ; ou, si elle en a, que son influence soit bienfaisante pour la société. Au contraire, il lui faut reconnaître, s'il veut reconnaître quelque chose, qu'il faut que périsse toute vie humaine si ses principes prévalaient universellement et constamment. Toute conversation et toute action cesseraient immédiatement, et les hommes resteraient dans une léthargie totale jusqu'au moment où l'inassouvissement...
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FREUD: La dictature de la raison
PRESENTATION DE "L'AVENIR D'UNE ILLUSION" DE FREUD Cette oeuvre s'inscrit dans une réflexion sur la culture, à la lumière des découvertes de la psychanalyse. Analysant le rapport de la religion au désir, Freud (1856-1939) montre sa nature d'illusion. Il critique sa valeur, tant pour le bonheur individuel que pour le maintien de la société, et invite à son dépassement rationnel. Mais Freud se garde ici de tout scientisme : renoncer à la religion ne consiste pas à la remplacer par une autre illusi...
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Notes de cours: RAISON - IDEE - JUGEMENT.
1) Qu'est-ce que la raison? L'homme commence par se fier à ses sens et à ses impressions. Mais, il lui apparaît que sensations et impressions sont imparfaites, relatives, et qu'elles doivent être contrôlées par un travail de critique. Un arbitrage est nécessaire. C'est la raison qui le rendra possible. Par opposition aux formes inférieures de la conscience, la raison se définit d'abord comme la faculté de l'universel. Elle se montre comme la faculté de mettre d'accord les esprits entre eux. Les...