689 résultats pour "moraux"
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Cicéron et les devoirs
Introduction : - Thème (ce dont il est question) : Il s'agit ici d'un extrait d'un texte de Cicéron dans lequel l'auteur mène à la fois une analyse morale et politique du comportement de comportement de l'homme juste envers autrui. - Problème (ce qui fait question) : Cicéron pose la question de savoir si le fait de se comporter conformément à des principes universels suffit à être juste, ou si au contraire, il ne faut pas en plus s'occuper d'autrui, surtout si il est en position de faiblesse. -...
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La vie morale en l'homme est-elle exclusivement un produit de la société ?
SUJET : La vie morale en l'homme est-elle exclusivement un produit de la société ? Introduction. — La soc iologie exerce une influence croissante sur toutes les études se rapportant à l'homme et à la s ociété, notamment sur la morale. O n tend, aujourd'hui, à considérer en l'homme la vie morale comme un produit de la société. Q ue penser de cette thèse ? 1e partie. — Pour la thèse. Les idées morales sont transmises et surtout les sentiments moraux sont formés par l'influence de: A . — la famille...
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La Fontaine avait beaucoup de goût pour les lectures et discussions philosophiques. Il lisait, s'il faut l'en croire, Platon; il discutait le système de Descartes; il s'engouait, grâce à son ami Bernier, de la philosophie de Gassendi, etc. Dans quelle me
La Fontaine avait beaucoup de goût pour les lectures et discussions philosophiques. Il lisait, s'il faut l'en croire, Platon; il discutait le système de Descartes; il s'engouait, grâce à son ami Bernier, de la philosophie de Gassendi, etc. Dans quelle mesure, selon vous, peut-on trouver dans les Fables un intérêt philosophique ? Il y a lieu, tout d'abord, d'éviter une méprise. Ne pas confondre philosophie et morale. La nature de la morale de La Fontaine n'en fait pas un philosophe. On n'est pas...
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Le progrès technique implique-t-il un progrès moral ?
Termes du sujet: PROGRESSER /PROGRÈS: * Progresser: évoluer du moins bien vers le mieux, (s') améliorer. * Progrès: 1) Passage graduel du moins bien vers le mieux, évolution dans le sens d'une amélioration. 2) Le Progrès: marche en avant de la civilisation, par le biais du développement des sciences et techniques. TECHNIQUE Tout ensemble de procédés pour produire un résultat utile. La technique moderne s'appuie sur la science; mais elle s'en distingue puisque la science est un effort pour expliq...
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Etre moral, est-ce contrarier ou suivre sa nature ?
Les deux verbes "contrarier" et "suivre" soulignent, pour le premier, l'action et, pour le second, la passivité. Contrarier, c'est s'opposer, résister à quelque chose ou à quelqu'un. Suivre, c'est accompagner, se conformer. Être moral, serait-ce de s'opposer à tout ce qui en nous relève de la nature ou au contraire se conformer à la nature en chacun de nous ? Ce qui relève de la nature humaine : la raison et la passion. Mais ce qui distingue l'homme de l'animal est cette capacité de se perfectio...
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La moralité consiste-t elle à chercher ou à fuir le plaisir et l'intérêt ?
SUJET : La moralité consiste-t elle à chercher ou à fuir le plaisir et l'intérêt ? Introduction. — Parmi les moralistes, les uns conseillent de chercher le plaisir (état agréable) ou l'Intérêt ; les autres recommandent de fuir le plaisir et l'intérêt, du moins le plaisir et l'intérêt terrestres. Comment résoudre un tel conflit ? 1e partie. — La moralité consiste-t-elle à chercher plaisir ou intérêt ? A. — Oui, selon a) Aristippe de Cyrène (plaisir) ; Épicure (intérêt personnel) ; b) Bentham (int...
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La morale consiste-t-elle à suivre la nature ou à vaincre la nature ?
La morale consiste-t-elle à suivre la nature ou à vaincre la nature ? INTRODUCTION. - L'histoire de la philosophie, a-t-on prétendu, n'est que le récit des essais contradictoires tentés par les penseurs pour donner l'explication dernière des choses. La morale n'échappe pas totalement à cette critique : sans doute, quand il s'agit de déterminer les règles particulières de la conduite, les moralistes arrivent ordinairement à s'entendre; mais lorsqu'ils veulent rattacher ces règles à un principe fo...
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L'Engagement, le paradoxe de la
morale chez Sartre
L'Engagement, le paradoxe de la morale chez Sartre VOCABULAIRE SARTRIEN: Responsabilité : découle de la liberté humaine et est aussi radicale que celle-ci. Satire prend le mot au sens courant de « conscience d'être l'auteur incontestable d'un événement ou d'un objet » (EN, p. 612), à condition d'ajouter que nous sommes toujours, quoi qu'il nous arrive, responsables de nous-mêmes en tant que manière d'être et du sens que nous donnons au monde par nos choix. Engagement : désigne à la fois notre êt...
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La morale peut-elle être ramenée à ce qu'Auguste Comte appelle l'altruisme
?
La morale peut-elle être ramenée à ce qu'Auguste Comte appelle l'altruisme ? Ces trois sujets ont d'étroites relations. Le premier consiste dans un simple exposé, les deux autres dans une discussion de la morale positiviste. En ce qui concerne la discussion, l'altruisme étant un sentiment, on voit que la question rentre dans la critique générale des doctrines sentimentales. Pour l'exposé, on va résumer ci-dessous les grandes lignes de la morale de Comte. De tous les philosophes contemporains, Co...
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Agir moralement, est-ce nécessairement lutter contre ses désirs ?
[Introduction] De l'homme qui cède à tous ses désirs, la philosophie et la littérature ont fréquemment dressé un portrait peu encourageant : il "se vautre" dans le plaisir, ne pense qu'à ses satisfactions personnelles immédiates, ne vit que pour lui. Dans une telle optique, le moins qu'on puisse lui reprocher, semble-t-il, est de ne guère se soucier de ce que peut moralement signifier sa conduite. Doit-on en déduire qu'il existe une contradiction insoluble entre les désirs et l'action morale ? N...
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Nietzsche
La science elle-même repose sur une croyance ; il n'est pas de science sans postulat. "La science est-elle nécessaire ?" Il faut, pour qu'elle puisse se former, que cette question ait reçu auparavant une réponse non seulement affirmative, mais affirmative à tel point qu'elle exprime ce principe, cette foi, cette conviction : "Rien n'est plus nécessaire que le vrai ; rien, à son prix, n'a d'importance que secondaire." Qu'est-ce que cette volonté absolue de vérité ? Est-ce volonté de NE PAS SE LAI...
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Agir moralement, est-ce nécessairement lutter contre ses désirs?
[Introduction] De l'homme qui cède à tous ses désirs, la philosophie et la littérature ont fréquemment dressé un portrait peu encourageant : il "se vautre" dans le plaisir, ne pense qu'à ses satisfactions personnelles immédiates, ne vit que pour lui. Dans une telle optique, le moins qu'on puisse lui reprocher, semble-t-il, est de ne guère se soucier de ce que peut moralement signifier sa conduite. Doit-on en déduire qu'il existe une contradiction insoluble entre les désirs et l'action morale ? N...
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L'autorité sociale suffit-elle à fonder l'obligation morale ?
A. — Le devoir d'après la morale sociologique. — Originalité de la conception de cette morale par rapport: — 1° aux morales scientifiques sans obligation (elle reconnaît l'existence et l'obligation du devoir) ; — 2° aux morales rationnelles indépendantes (elle n'admet ni la seule autorité de 1a raison ni l'autonomie de la volonté) ; — 3° aux morales religieuses ( elle rejette tout principe métaphysique et religieux). D'après les défenseurs de la morale sociologique, c'est l'autorité de la sociét...
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La recherche du plaisir est-elle digne d'être érigée en idéal moral ?
Demande d'échange de corrigé de Poupon Cédric ([email protected]). Sujet déposé : La recherche du plaisir est-elle digne d'être érigée en idéal moral ? Reformulation possible du sujet; "est-ce que je peux faire de la quête de la satisfaction quelque chose de parfait, d'idéal ? Nous quêtons le plaisir tout au long de notre existence, et ce dés nos premier instants: le nourrisson qui pleure attend le plaisir des soins, des caresses de la tétée. Mais cette quête s'égare parfois dans des chemins su...
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Peut-on fonder la morale sur l'intérêt particulier bien compris ?
On voyait jadis dans le bon père de famille un type supérieur de moralité. Nous en avons connu, au moins par la lecture de biographies ou de romans, de ces hommes qui ont fait une» maison ou l'ont maintenue au niveau auquel d'autres l'avaient haussée : d'une dignité de vie irréprochable, maîtres d'eux-mêmes, leur grand souci était de préparer l'avenir de leurs enfants, moins en augmentant les biens qu'ils leur légueraient qu'en inculquant de nobles idées. De tels hommes étaient une de ces! « aut...
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L'autorité sociale suffit-elle à fonder l'obligation morale ?
L'autorité sociale suffit-elle à fonder l'obligation morale? Interprétation sociologique. — 1° EXPOSÉ,. Les sociologues reconnaissent le caractère obligatoire du devoir, et ils essayent de l'interpréter. Comment expliquer ce caractère catégorique et transcendant des impératifs moraux ? C'est que, répondent-ils, ces règles émanent de la conscience collective, elles ont une origine sociale. Ces philosophes partent de ce principe que seul « un être réel ou idéal, conçu comme constituant une puissan...
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Pourquoi s'incliner devant la loi morale et lui obéir ?
Pourquoi s'incliner devant la loi morale et lui obéir ? Il existe, en effet, une loi plus conforme à l'essence de l'homme, la norme morale s'imposant au sujet sous l'aspect de l'impératif catégorique : Tu dois, et ceci sans condition... Agis de telle sorte que tu puisses vouloir que la maxime de ton action soit considérée comme une loi universelle. Obéis au devoir, à la loi étrangère à tout mobile empirique de la sensibilité. Mais pourquoi obéir à la morale, qui humilie précisément notre libre s...
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Selon vous, l´apologue donne-t-il la primauté au récit ou à la moralité ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet comporte trois mots-clés : apologue, récit et morale L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale pratique. Il englobe différentes formes de textes, comme la fable, le conte, l'utopie, la parabole, le mythe ou encore l'exemplum. C oncernant notre sujet on s'appuiera sur les apologues comportant...
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Quels sont selon vous la valeur et le danger du sport pour le développement moral ?
[Le corps est un instrument au service de ma volonté. Il est de mon devoir de l'entretenir. Le sport est une école de courage. L'homme, grâce à lui, apprend à se surpasser, à se libérer des contraintes physiques.] Je dois entretenir l'instrument de ma liberté Ainsi que l'écrit Kant, «la culture des forces corporelles (la gymnastique proprement dite) consiste à prendre soin de ce qui constitue en l'homme l'instrument (la matière) sans lequel les fins de l'être humain demeureraient inaccomplies»...
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A quoi tient le pouvoir des fables : au récit ou à la morale ?
Ainsi formulée, la proposition distingue deux fonctions du genre fabulaire, qu'elle oppose : l'une proprement littéraire, dont la finalité serait la même que tout texte narratif, et l'autre d'ordre discursif, attachée à produire une démonstration. N'est-il pas possible de proposer un statut du genre fabulaire au sein duquel les deux tendances ne se définiraient pas uniquement comme une opposition, mais comme un mouvement maïeutique d'apports mutuels ? Le pouvoir des fables n'est-il pas justement...
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Peut-on parler d'une vérité morale dans le même sens et au même titre que d'une vérité physique
Peut-on parler d'une vérité morale dans le même sens et au même titre que d'une vérité physique ? INTRODUCTION. Nos certitudes les plus assurées nous viennent des 'sens. Si nous pouvons dire : « je l'ai v u d e m e s yeux », « je l'ai touché de mes doigts », notre affirmation nous paraît indiscutablement vraie. Nous sommes là dans le domaine de la vérité physique qui, pour l'esprit incarné que nous s o m m e s , représente le type m ê m e d e la vérité. Aux vérités physiques, on oppose parfois l...
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Etre moral, est-ce contrarier ou suivre sa nature ?
Les deux verbe du sujet soulignent, pour le premier, l'action et, pour le second, la passivité. Contrarier, c'est s'opposer, gêner, résister. Suivre, c'est accompagner, se conformer, évoluer dans la même direction. Être moral, serait-ce de s'opposer à tout ce qui en nous relève de la nature ou au contraire se conformer à la nature en chacun de nous ? Ce qui relève de la nature humaine : la raison et la passion. Mais ce qui distingue l'homme de l'animal est cette capacité de se perfectionner. La...
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L'hypothèse de l'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
La conscience morale désigne la faculté de discerner le bien du mal, donc de choisir entre le bien et le mal. Ce choix suppose un sujet conscient, libre de penser tout ce qu'il pense, non déterminé. Mais Freud a mis l'accent sur l'importance du déterminisme psychique dans la vie de chacun. Ce déterminisme ruine-t-il la morale? 1) La dépossession morale de soi L'inconscient est bien un danger pour le moi puisqu'il le manipule à son insu et rend illusoire le privilège de la conscience (vérité prem...
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KANT: «La vraie politique ne peut
donc pas faire un pas sans avoir auparavant rendu hommage à la
morale...»
Thème 383 KANT: «La vraie politique ne peut donc pas faire un pas sans avoir auparavant rendu hommage à la morale...» Morale et politique sont distinctes mais c'est nécessairement la morale qui sert de guide à la politique. «La vraie politique ne peut donc pas faire un pas sans avoir auparavant rendu hommage à la morale; et si la politique est par elle-même un art difficile, l'union de la politique avec la morale n'est pas du tout un art: la morale tranche le noeud que la politique ne peut délie...
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Sommes-nous responsables moralement, non seulement de nos actes, mais encore de nos pensées ?
Sommes-nous responsables moralement, non seulement de nos actes, mais encore de nos pensées ? Introduction. — La justice légale ne se prononce que sur les actions extérieures. Du point de vue moral, au contraire, nous nous sentons satisfaits ou mécontents des pensées qui hantent notre esprit. En sommes-nous donc responsables ? Il n'y a pas de responsabilité morale sans liberté. Or, c'est bien librement, dans certains cas, que nous fixons notre esprit sur un objet déterminé ou que, mettant fin à...
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KANT: un usage pratique de la raison
Introduction: Ce texte est un extrait de la préface à la seconde édition de la Critique de la raison pure. Dans cette préface, Kant explicite ce qu'est la démarche critique et en montre tous les enjeux. La critique consiste, non pas à étendre plus loin notre savoir, mais au contraire à adopter un point de vue réflexif sur la production de ce savoir et ses conditions de légitimité. Il s'agit pour la raison de se retourner sur elle-même et de déterminer les bornes de son pouvoir, les limites de so...
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La beauté physique est-elle une garantie de la beauté morale ?
[si le beau est aussi bon. Alors la beauté du corps est le reflet de la beauté morale. Il n'y a pas de beauté sans bonté.] La beauté fascine Quelqu'un de physiquement beau n'attire pas que les regards, il donne envie d'être connu de lui. On voudrait s'en faire un ami. Si nous agissons ainsi, c'est parce que la beauté physique est comme un rayonnement. Elle vient de l'intérieur. Elle rend visible quelque chose d'invisible mais de beaucoup plus important: les qualités morales d'un homme. Les grecs...
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Quels sont les traits de la morale de Platon qui ont le plus contribué à sa gloire ?
Quels sont les traits de la morale de Platon qui ont le plus contribué à sa gloire ? A. — On peut ramener à quatre les principaux traits de la morale de Platon : — a) la critique du plaisir; — b) la doctrine de l'union de la sensibilité et de la raison ; — c) la théorie de l'imitation de Dieu; — d) la théorie du bonheur. 1° Critique du plaisir. — Dans le Philèbe, Platon montre que k plaisir n'est pas le bien et qu'il ne saurait servir de base à la science de la vie. a) Le plaisir n'est pas le bi...
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La désobéissance peut-elle être morale ?
Déso bé ir peut- i l être un devoir ? � Dès lors qu'il est question de défendre la justice, la dignité de l'homme, c'est un devoir de désobéir. L'obéissance à la loi, le respect des commandements de la morale sont les garants de la liberté.
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Le progrès scientifique est-il nécessairement suivi du progrès moral ?
Le progrès scientifique est-il nécessairement suivi du progrès moral ? Il ne faut pas hésiter à répondre non. On a cru, on croit encore dans certains milieux à la vertu moralisatrice de la science : c'est une illusion. Les faits l'ont prouvé : le développement de la culture scientifique, la diffusion de la science, considérable depuis un siècle et demi, et dont les effets sociaux sont connus de tous, n'ont amené aucune amélioration morale; s'il y a eu parallèlement progrès moral, ce progrès doit...
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Rousseau: Education et sanction
«Je reviens à la pratique. J'ai déjà dit que votre enfant ne doit rien obtenir parce qu'il le demande, mais parce qu'il en a besoin, ni rien faire par obéissance, mais seulement par nécessité. Ainsi les mots d'obéir et de commander seront proscrits de son dictionnaire, encore plus ceux de devoir et d'obligation ; mais ceux de force, de nécessité, d'impuissance et de contrainte y doivent tenir une grande place. Avant l'âge de raison, l'on ne saurait avoir aucune idée des êtres moraux ni des relat...
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Agir moralement, est-ce nécessairement lutter contre ses désirs ?
Approche problématique La morale est un ensemble de normes qui sont censées diriger les actes de l'homme en société en vertu d'un ordre établi. Elle découle de la raison et pour l'appliquer l'homme doit le plus souvent aller contre ses passions, il doit faire appel à sa volonté pour l'appliquer. C et ensemble de codes peut apparaître comme des contraintes, c'est un devoir éthique que l'homme doit accomplir pour atteindre une cohésion sociale. Être moral, c'est être vertueux, juste. A insi, agir...
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Le programme de la technique peut-il invalider, détruire nos conceptions morales?
Par ce sujet, il faut entendre que la technique aurait un pouvoir sur le domaine moral, que la moralité ne serait en rien indépendante des progrès techniques. En somme, les progrès techniques réclameraient une nouvelle morale adaptée à ceux-ci. Aussi, c'est dans la nature de la technique qu'il faut chercher les raisons de ces changements. La technique moderne n'est en rien comparable avec celle des temps anciens : génétique, robotique, énergie atomique, informatique réclament de nouvelles règles...
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Nietzsche
Dans le christianisme, ni la morale, ni la religion ne sont en contact avec la réalité. Rien que des causes imaginaires (« Dieu », « l’âme », « moi », « esprit », « libre arbitre » - ou même l’arbitre qui n ‘est « pas libre ») ; rien que des effets imaginaires (« le péché », « le salut », « la grâce », « l’expiation », « le pardon des péchés »). Une relation entre des êtres imaginaires (« Dieu », « esprits », « âmes ») ; une imaginaire science naturelle (anthropocentrique ; une absence totale de...
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Quelle confiance pouvons-nous accorder au témoignage spontané de notre conscience morale ?
Y a-t-il des inventions ou des découvertes en morale comme il en existe en matière de science ? INTRODUCTION. — La morale est conçue ordinairement comme un code de lois, comme une collection d'ordres et d'interdictions. Dès lors, quelles inventions et quelles découvertes peut-elle comporter ? I. Tout d'abord, un code moral étant donné, nombre de découvertes sont possibles. A. Nous pouvons d'abord découvrir bien des choses dans ce code lui-même : a) mieux connaître ses lois; b) surtout mieux comp...
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Nier la Liberté est-ce retirer toute signification à la morale ?
La liberté, au sens premier du terme, désigne la possibilité pour chacun de faire ce qu'il veut, c'est-à-dire la possibilité pour tout être vivant de décider les actions qu'il veut accomplir. La morale définie un ensemble de règles qu'il faut tenir en vue de bien agir, d'être juste. Ainsi, on dit souvent de quelqu'un qu'il est immoral, parce qu'il n'a pas de règle de conduite et que le Bien, en tant que valeur, ne l'intéresse pas. Pourtant la moral suppose et demande un individu responsable, c'e...
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La politique vous paraît-elle devoir obéir à d'autres principes que la morale
La politique vous paraît-elle devoir obéir à d'autres principes que la morale ? introduction. — Un chapitre de la morale est consacré à la politique. Mais, par ailleurs, il est plutôt courant d'opposer les deux points de vue : on estime assez communément que, dans le domaine politique, la réussite s'accommode mal des exigences de la morale. La politique doit-elle donc obéir à d'autres principes que la morale ? La question paraît assez claire. Néanmoins si « morale » ne prête pas à équivoque, il...
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Le mensonge va-t-il contre la morale ?
OBSERVATION. — Le fait que le sujet ait été proposé au Certificat de Psychologie nous montre que la question n'est pas seulement d'ordre moral. Il y a une psychologie du mensonge, que nous aurons à esquisser et qui nous servira ici à le juger moralement. Introduction. Bien des questions peuvent se poser à propos du mensonge. Nous chercherons d'abord à faire la psychologie du menteur. Après quoi, nous poserons la question sur le terrain moral. I. Psychologie du mensonge. A. — Mentir, a-t-on dit,...
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La morale est-elle une technique analogue aux techniques qui se dégagent des
sciences positives ?
La morale est-elle une technique analogue aux techniques qui se dégagent des sciences positives ? A. — Exposé de la morale scientifique. — 1) Opinion que l'on s'efforce d'accréditer aujourd'hui : La morale doit être une science positive, absolument indépendante de toute hypothèse métaphysique. Il faut faire table rase de toutes ces notions idéales qui encombrent l'éthique traditionnelle, et n'appliquer à la science morale que la méthode réaliste et positive, qui a été pour les autres sciences l...
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Peut-on fonder la morale sur l'idée du beau, identifiée a celle du bien ?
Peut-on fonder la morale sur l'idée du beau, identifiée a celle du bien ? A.— Esthétisme.— Certains philosophes (Herbart, Wieland, s'inspirant de Platon, ont proposé l'idée du beau comme principe de morale. Le souverain bien de l'homme serait la beauté de sa vie . Sois beau dans ta conduite et tu seras bon. (Remarquer que cette conception lient une certaine place dans la doctrine stoïcienne). B. — Critique. — Sans doute le beau peut aider au développement de la moralité par l'élévation de nos fa...
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Kant: On ne flétrira pas leurs erreurs
Texte : « On ne flétrira pas leurs erreurs sous le nom d'absurdités, de jugements ineptes, etc., mais on supposera plutôt qu'il doit y avoir dans leurs opinions quelque chose de vrai, et on l'y cherchera ; en même temps aussi, on s'appliquera à découvrir l'apparence qui les trompe (le principe subjectif des raisons déterminantes de leurs jugements, qu'ils prennent par mégarde pour quelque chose d'objectif) et, en expliquant ainsi la possibilité de leurs erreurs, on saura garder encore un certain...
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Démocratie: conception politique et/ou morale ?
Forme de l'énoncé. C'est un énoncé-citation ; il faut donc mettre sous forme interrogative la proposition affirmative qui nous est proposée. Si nous nous contentons de faire précéder la citation de la formule « Est-il vrai que... », cela ne nous avance guère; si nous faisons porter l'interrogation sur le verbe, nous arrivons à « La démocratie est-elle non seulement une conception politique, mais aussi et surtout une conception morale! » Nous ne sommes pas plus avancés. Ce qu'il faut, c'est d'abo...
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La connaissance de soi est-elle le fondement à la fois nécessaire et suffisant de toute morale ?
La connaissance de soi est-elle le fondement à la fois nécessaire et suffisant de toute morale ? Par connaissance de soi, il ne faut pas entendre ici la conscience des traits caractéristiques par lesquels on se distingue des autres : cette connaissance, indispensable pour se diriger dans la vie, ne peut guère servir à fonder la morale. Il n'en est pas de même des caractères essentiels qui font de nous des hommes : la raison et la liberté. 1° Il est nécessaire de se savoir raisonnable et libre po...
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Nietzsche
L'ART POUR L'ART. — La lutte contre la fin en l'art est toujours une lutte contre les tendances moralisatrices dans l'art, contre la subordination de l'art à la morale. L'art pour l'art veut dire : « Que le diable emporte la morale ! » Mais cette inimitié même dénonce encore la puissance prépondérante du préjugé. Lorsque l'on a exclu de l'art le but de moraliser et d'améliorer les hommes, il ne s'ensuit pas encore que l'art doive être absolument sans fin, sans but et dépourvu de sens, en un mot,...
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Ne sommes-nous moralement responsables que de ce que nous avons expressément voulu ?
Position de la question. La responsabilité est l'expression morale de la personnalité consciente et libre. Il semble donc qu'elle s'attache essentiellement à nos actes expressément volontaires. Peut-on l'étendre au delà de cette limite ? I. La responsabilité essentielle. Il faut, croyons-nous, maintenir le principe que la responsabilité, étant essentiellement personnelle, s'attache primordialement à ceux de nos actes qui sont l'émanation de ce qu'il y a de plus personnel en nous: notre volonté d...
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Nietzsche
« L'art est le plus grand stimulant à la vie » La doctrine de l'art pour l'art est, dans une certaine mesure, une révolte contre la subordination de l'art à un idéal « plus haut ». Cependant cela ne suffit pas à comprendre la nature de l'art. « L'ART POUR L'ART. — La lutte contre la fin en l'art est toujours une lutte contre les tendances moralisatrices dans l'art, contre la subordination de l'art à la morale. L'art pour l'art veut dire : « Que le diable emporte la morale ! » — Mais cette inimit...
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synthèse du texte de Nietzsche « Humain, trop humain »: le jugement moral
Philosophie : Nietzsche, « Humain, trop humain. » Ce texte est un extrait de l'ouvrage de Nietzsche, « Humain, trop humain » paru en 1878. Ce texte porte principalement sur la morale à travers les exemples choisis sur la politique (la société, l'Etat, la justice et le droit). C'est un texte polémique, qui remet en question la philosophie morale classique. La question qui traverse le texte peut se formuler ainsi : la condamnation morale d'une action humaine a-t-elle un sens ? De quel droit...
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Aristote: Sujet, morale et politique
En menant une existence relâchée les hommes sont personnellement responsables d'être devenus eux-mêmes relâchés, ou d'être devenus injustes ou intempérants, dans le premier cas en agissant avec perfidie et dans le second en passant leur vie à boire ou à commettre des excès analogues. En effet, c'est par l'exercice des actions particulières qu'ils acquièrent un caractère du même genre qu'elles. On peut s'en rendre compte en observant ceux qui s'entraînent en vue d'une compétition ou d'une activit...
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Se conduire moralement, est-ce aller contre la nature ?
Discussion : Le présupposé d'un tel sujet est que la nature et la morale s'opposent radicalement en ce que la morale ne saurait correspondre qu'à un état de société et à une forme de développement et de raffinement des groupes humains. La nature ce serait l'instinct, la brute en l'homme et la jouissance immédiate sans que compte soit tenu de l'intégrité ou de la liberté de l'autre. Suggestion de plan : Première partie : La nature amorale Il faut considérer la nature comme « amorale » c'est-à-dir...
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Quels rapports la politique entretient-elle avec la morale ?
Introduction On dit souvent que les peuples heureux n'ont pas d'histoire ; sans doute pourrait-on dire sur le même modèle que les peuples vertueux n'ont pas de politique. Si en effet les peuples pratiquaient la vertu, il n'y aurait pas besoin d'État pour la faire respecter ni de politique pour la promouvoir. Comme l'un et l'autre paraissent s'imposer aux sociétés, ne faut-il pas voir dans la constitution d'un ordre politique un mal nécessaire destiné à suppléer au défaut de vertu des individus....