1106 résultats pour "dissertations philo chose"
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Peut-on rendre compte des choses avec les mots ?
L'homme entre en contact avec le monde de deux manières différentes : tout d'abord il l'observe, le perçoit par le truchement de ces cinq sens, puis, il rend ce qu'il a vu par le truchement de moyen de communication ; le plus connu étant la parole. Mais alors, peut-on rendre compte des choses par les mots. En effet la question se pose, car les choses et les mots n'appartiennent pas au même monde : les choses font parties du monde matériel concret, tandis que les mots sont de la famille des chose...
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Peut-on rendre compte des choses par les mots ?
L'homme entre en contact avec le monde de deux manières différentes : tout d'abord il l'observe, le perçoit par le truchement de ces cinq sens, puis, il rend ce qu'il a vu par le truchement de moyen de communication ; le plus connu étant la parole. Mais alors, peut-on rendre compte des choses par les mots. En effet la question se pose, car les choses et les mots n'appartiennent pas au même monde : les choses font parties du monde matériel concret, tandis que les mots sont de la famille des chose...
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Baruch SPINOZA
« 1 – J’appelle cause adéquate celle dont on peut percevoir l’effet clairement et distinctement par elle-même ; j’appelle cause inadéquate ou partielle celle dont on ne peut connaître l’effet par elle seule. 2 – Je dis que nous sommes actifs, quand, en nous ou hors de nous, quelque chose se fait dont nous sommes la cause adéquate, c'est-à-dire (définition précédente) quand, en nous ou hors de nous, il suit de notre nature quelque chose qui se peut par elle seule connaître clairement et distincte...
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Platon: Eros philosophe
PLATON : LE DÉSIR PEUT ÊTRE PHILOSOPHIQUE Tout désir n'est pas mauvais. Aux désirs immoraux, on peut opposer d'autres désirs. Ne peut-on découvrir, dans l'âme, un désir de savoir, de connaître la vérité et la sagesse ? Platon, au coeur du désir amoureux, met en évidence l'inquiétude d'un désir qui, s'il est bien compris, doit animer toute recherche réellement philosophique. « - Nul dieu ne philosophe, ni ne désire devenir savant (ils le sont tous) et quelqu'un de savant ne philosophe pas ; les...
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Peut-on comparer la connaissance de soi avec la connaissance des choses ?
Introduction : On a coutume de dire que l'on se connaît mieux que personne. En effet, nous seuls savons ce que nous voulons, ce que nous pensons, ce que nous ressentons. Pourtant, tout cela n'est pas toujours si simple à exprimer, et l'on s'aperçoit qu'il est parfois plus facile de donner la définition d'un objet ou de résoudre un problème de mathématique que de d'expliquer la complexité de notre être. La connaissance de soi est-elle alors plus simple que la connaissance des choses ? N'est-il pa...
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La vie: un jeu ou une chose sérieuse ?
Introduction : Bien définir les termes du sujet : - « La vie » : Ici, il ne s'agit pas de la vie sous son aspect purement biologique et organique. Puisque cette vie peut être un jeu ou une chose sérieuse, cela signifie qu'elle est l'objet d'une réflexion, d'un regard. De ce fait, il s'agit de la vie comme proprement humaine, celle qui désigne les diverses activités de l'homme, les activités dans lesquelles il s'investit, les rapports qu'il entretient avec autrui et son environnement. - « Un jeu»...
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La mauvaise conscience est-elle chose bienfaisante ?
VOCABULAIRE: MAUVAIS: 1) Opposé à bon. 2) Mauvaise conscience: état de celui qui doute de la légitimité de ses actes ou éprouve du remords. CHOSE (n. f.) 1. — Désigne la réalité (res en latin : chose) en gén. ; cf. DESCARTES : « chose pensante » (âme), « chose étendue » (matière). 2. — Désigne la réalité, envisagée comme déterminée et statique, existant hors de la représentation ; en ce sens, KANT utilise l'expression « chose en soi ». 3. — (Par ext.) À partir du sens 2, désigne la réalité inani...
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Réclamer justice, est-ce défendre seulement ses intérêts ou vouloir faire respecter le droit ?
Introduction Lorsqu'un individu s e dit victime d'une injustice, celui-ci affirme l'idée d'un droit. En effet, parler d'injustice signifie toujours déjà la référence à son contraire. Tout droit se définit en effet comme pouvoir, moralement reconnu, d'exiger quelque chose. Dans ce cadre, ce quelque chose sera conforme soit à une règle précise, soit à un principe de légitimité. Dès lors, réclamer justice, est-ce réclamer la réparation du préjudice personnel, ou est-ce faire appel à un principe...
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Peut-on se tromper en disant qu'une chose est belle ?
[Introduction] Deux cas de figure peuvent se présenter lorsqu'on affirme qu'une chose « est » belle. Soit on en est intimement convaincu, parce que notre sentiment ne laisse aucune place au doute ; soit on la dit telle pour se conformer à un jugement répandu, sans pour autant ressentir au fond de soi cette beauté. Dans le premier cas, on est honnête avec soi-même, mais rien ne nous assure que la chose soit belle dans l'absolu : elle l'est pour nous, mais l'est-elle pour les autres ? Dans le seco...
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Platon
"SOCRATE : Mais avant tout mettons-nous en garde contre un danger. PHÉDON : Lequel ? dis-je. S. – C'est, dit-il, de devenir misologues, comme on devient misanthrope ; car il ne peut rien arriver de pire à un homme que de prendre en haine les raisonnements. Et la misologie vient de la même source que la misanthropie. Or, la misanthropie se glisse dans l'âme quand, faute de connaissance, on a mis une confiance excessive en quelqu'un que l'on croyait vrai, sain et digne de foi, et que, peu de temps...
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Ordre des choses ou ordre de l'esprit ?
Analyse du sujet : Notre sujet prend la forme d'une question fermée disjonctive (« ou ») : il s'agira donc en conclusion de trancher en affirmant que l'ordre est dans les choses, dans l'esprit, dans les deux, ou encore nulle part. L'interprétation la plus évidente du sujet oppose d'emblée choses et esprit quant au fait de savoir si c'est l'esprit humain qui produirait un ordre de la nature, ce qui correspond à la perspective idéaliste, ou si les choses sont déjà en ordre, c'est-à-dire, ne font...
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Peut-on penser à quelque chose qui n'existe pas ?
[Penser, c'est produire des idées. Une idée peut être conforme ou non a la 'tante. Le réel, c'est ce qui existe. Lorsqu'une idée n'est pas le reflet du réel, on pense a quelque chose qui n'existe pas.] La pensée est abstraction Penser, c'est considérer une représentation en l'isolant de l'ensemble des choses auxquelles elle est liée. C'est donc se parer par une opération de l'esprit ce qui, dans la réalité, n'est pas séparé et ne peut pas l'être. Ainsi, l'abstraction consiste a penser a part ce...
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La beauté est-elle dans le regard que l'on porte sur les choses ?
Introduction La beauté est la norme sur laquelle prend appui l'appréciation positive du jugement de goût, que ce jugement porte sur des réalités naturelles ou sur des produits de l'art.. Quand on se demande si la beauté est dans le regard que l'on porte sur les choses, on affirme deux thèses : 1) que la beauté est dépendante en premier lieu, sinon exclusivement du regard qui la perçoit, 2) qu'il faut rechercher une définition de la beauté non pas dans les choses belles (comme un point commun ent...
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Ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes ?
NOTIONS EN JEU Le désir; la morale. DOMAINE DE RÉFLEXION La philosophie morale. REMARQUES ET DIFFICULTÉS Le sujet oppose implicitement ce qui est bon «en soi» à ce que nous estimons bon: il ne s'agit donc pas de se demander si nous ne désirons que les choses bonnes, car il va de soi qu'il nous arrive de désirer des choses que nous croyons bonnes et qui ne le sont pas. Le sujet porte sur la valeur de l'objet du désir. S'il nous est possible de désirer des choses que nous n'estimons pas «bonnes»,...
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Bergson: échangez de mots et échanges d'idées
D'où viennent les idées qui s'échangent ? Quelle est la portée des mots ? Il ne faut pas croire que la vie sociale soit une habitude acquise et transmise. L'homme est organisé pour la cité comme la fourmi pour la fourmilière, avec cette différence pourtant que la fourmi possède les moyens tout faits d'atteindre le but, tandis que nous apportons ce qu'il faut pour les réinventer et par conséquent pour en varier la forme. Chaque mot de notre langue a donc beau être conventionnel, le langage n'est...
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l'expérience nous apprend-elle quelque chose ?
Introduction A l'intérieur du mot même d'expérience il existe une tension conceptuelle entre les adjectifs. L'expérimental c'est l'observation artificiellement provoquée qui prélève du quantitatif. En revanche l'empirique est un constat qui implique le corps dans une relation spontanée avec le donné qui l'environne. Dans l'écart entre ces notions apparaît un paradoxe : l'expérimental est fait pour nous apprendre les relations entre les phénomènes alors que l'empirique met en valeur un fait. L'ex...
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Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
PREMIERE CORRECTION Problématique Cette question est célèbre. Elle a été posée par Leibniz et reprise par Heidegger. Ainsi se poser cette question c'est établir un présupposé, il y a quelque chose, le rien n'existe pas. Y a t il une intentionnalité derrière l'existence de la matière? Le monde physique est il régit par une puissance métaphysique comme Dieu? L'existence est elle indépendante de notre conscience ou n'y a t il quelque chose que parce que nous sommes là pour le constater? Se demander...
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Pourquoi y a-t-il quelque chose, plutôt que rien ?
PREMIERE CORRECTION Problématique Cette question est célèbre. Elle a été posée par Leibniz et reprise par Heidegger. Ainsi se poser cette question c'est établir un présupposé, il y a quelque chose, le rien n'existe pas. Y a t il une intentionnalité derrière l'existence de la matière? Le monde physique est il régit par une puissance métaphysique comme Dieu? L'existence est elle indépendante de notre conscience ou n'y a t il quelque chose que parce que nous sommes là pour le constater? Se demander...
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Peut-on dire que faire un choix est ce la même chose que faire un souhait ?
Consignes fournies par le prof de l'élève: Il s'agit ici de mettre en évidence une distinction entre deux concepts : le choix et le souhait. On peut d'emblée remarquer qu'ils ne relèvent pas des mêmes facultés. Choisir, c'est agir, souhaiter, c'est désirer. D'un côté on est en présence d'une action qui établit un partage, une différenciation servant de base à l'action (à partir du moment où le choix est fait, on agit en fonction de lui), de l'autre côté, on est en présence de quelque chose qui r...
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Husserl: perception et conscience
« Quant à la perception elle-même, elle est ce qu'elle est, entraînée dans le flux incessant de la conscience et elle-même sans cesse fluante : le maintenant de la perception ne cesse de se convertir en une nouvelle conscience qui s'enchaîne à la précédente, la conscience du vientjustement-de-passer; en même temps s'allume un nouveau maintenant. Non seulement la chose perçue en général, mais toute partie, toute phase, tout moment survenant à la chose, sont, pour des raisons chaque fois ide...
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LA DOUBLE CONCEPTION DU LANGAGE DANS LE CRATYLE.
LA DOUBLE CONCEPTION DU LANGAGE DANS LE CRATYLE Introduction Nous allons étudier la double conception du langage dans le Cratyle de Platon, dialogue dans lequel on trouve déjà une terminologie linguistique, en particulier celle du signifiant et du signifié. Nous trouvons dans cet ouvrage une double conception, en effet, parler est un acte qui concerne les choses, parler correctement, c'est parler de ce que sont les choses, parler à propos de ce que sont les choses. Dans un premier temps, nous é...
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Meditations metaphysiques, meditation VI
Texte : Or il n'y a rien que cette nature m'enseigne plus expressément, ni plus sensiblement, sinon que j'ai un corps qui est mal disposé quand je sens de la douleur, qui a besoin de manger ou de boire, quand j'ai les sentiments de la faim ou de la soif, etc. Et partant je ne dois aucunement douter qu'il n'y ait en cela quelque vérité. // La nature m'enseigne aussi par ces sentiments de douleur, de faim, de soif, etc., que je ne suis pas seulement logé dans mon corps, ainsi qu'un pilote en...
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A quelles conditions les choses attirent-elles notre attention ?
Introduction. — Parents et professeurs déplorent de plus en plus l'inattention des jeunes dont ils sont chargés. Beaucoup d'entre eux incriminent leur mauvaise volonté, comme s'il suffisait de vouloir pour être attentif ! Aussi bien que l'attention spontanée, quoique d'une manière plus complexe, l'attention volontaire est conditionnée par les choses mêmes ainsi que par les dispositions personnelles de celui à qui on demande d'être attentif. Nous avons par là même indiqué deux sortes de condition...
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Qu'est-ce que le platonisme ?
I. LES IDÉES ET LES OMBRES — A — De la sensation à l'Idée. Les contradictions des sensations et les insuffisances de la connaissance sensible (C f. le Théétète) conduisent Platon à chercher la vérité au-delà du monde sensible dans le monde intelligible ou monde des Idées. Il ne saurait y avoir de vérité, en effet, dans cet écoulement perpétuel qui s'offre à nos sens. Le vrai d'une chose, c'est son essence, immuable et parfaite, que Ton ne peut saisir qu'avec l'intelligence seule. « Nous avons co...
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LA SAGESSE MORALE selon EPICTÈTE
Thème 3973 LA SAGESSE MORALE selon ÉPICTÈTE « Dans tout ce qui ne relève pas de ton libre arbitre, sois plein d'assurance ; mais dans tout ce qui en relève, tiens-toi sur tes gardes. Car si le mal est dans un jugement ou dans une volonté coupables, c'est contre ce jugement et contre cette volonté seuls qu'il faut se tenir en garde ; et si toutes les choses qui ne relèvent pas de notre libre arbitre, et qui ne dépendent pas de nous ne sont rien par rapport à nous, il faut user d'assurance vis-à-v...
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Nietzsche
Comme nous avons bonne opinion de nous-mêmes, mais sans aller jusqu'à nous attendre à jamais pouvoir faire même l'ébauche d'une toile de Raphaël ou une scène comparable à celles d'un drame de Shakespeare, nous nous persuadons que pareilles facultés tiennent d'un prodige vraiment au-dessus de la moyenne, représentent un hasard extrêmement rare, ou, si nous avons encore des sentiments religieux, une grâce d'en haut. C'est ainsi notre vanité, notre amourpropre qui nous poussent au culte du génie :...
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cours sur le langage
Le Langage Introduction : Le langage pour dire l’être ? La relation intime du langage et de la vérité dans l'ambition philosophique. Révélation et dissimulation Le langage nous renvoie nécessairement au point de départ de toute réflexion philosophique. Cette notion inaugurait traditionnellement le thème de la Connaissance et la Raison. Si la conscience reste bien la condition première de l'existence même d'une possible activité philosophique, celle-ci ne peut s'accomplir que dans et par l...
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HENRI BERGSON, Le Rire
Un rationalisme universel Pour Zenon, le fondateur du stoïcisme, tout ce qui compose l'univers, tous les êtres, toutes les choses, divines, humaines et naturelles, sont constitués et conduits par l'action de la raison, qu'il appelle le logos. Cette raison stoïcienne n'est pas un pur intellect détaché du monde sensible. Elle est immanente, à l'œuvre dans les moindres détails de la marche du monde. Nulle place n'existe pour l'irrationnel ou le hasard qui ne sont que des illusions et des défau...
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DESCARTES: libre arbitre et volonté
Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite ; puisqu'en effet je l'expérimente si vague et si étendue, qu'elle n'est renfermée dans aucunes bornes. Et ce qui me semble bien remarquable en cet endroit, est que de toutes les autres choses qui sont en moi, il n'y en a aucune si parfaite et si étendue, que je ne reconnaisse bien qu'elle pourrait être encore plus parfaite. Car, par exemple, si je considère la faculté de con...
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DESCARTES: Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre
« L'indifférence est le plus bas degré de la liberté » Le « je pense, puis la parole m'ont manifesté la liberté : je ne suis pas déterminé par un enchaînement causal, à la différence des animaux ou les êtres matériels en général. Mais la liberté se définit-elle seulement de façon négative, comme le fait de ne pas être déterminé ? « Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite ; puisqu'en effet je l'expérimente si vague...
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Peut-on dire: A quelque chose malheur est bon ?
Introduction : Ne paraît-il pas surprenant ici d'unir les deux termes de « malheur » et de bon » en une formule ? La simple étymologie ou même la logique suffirait à rapprocher le malheur du mal, et à l'inverse, d'unir les termes de bon, de bien, avec le…bonheur. Il peut donc paraître assez stupéfiant de dire que le malheur est bon à quelque chose. Cela reviendrait à dire que le mal est utile… De plus, il peut également paraître déconcertant que l'on parle ici de « chose ». En effet, il se peut...
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La nature fait-elle bien les choses ?
[Introduction] Faire bien les choses, c'est, d'après le dictionnaire Le Robert, travailler consciencieusement, traiter avec largesse, ne pas faire les choses à moitié. Il semble curieux de se poser la question à propos de la nature. Cette question se pose en général lorsqu'il s'agit d'un individu qui a accompli scrupuleusement la tâche qu'il avait à exécuter. Il a techniquement fait ce qu'il fallait faire, mais en plus avec la conscience de bien faire. Que signifie cette expression qui interroge...
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CONSEILS POUR LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE
LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE À l'écrit du baccalauréat, quelle que soit la série, trois sujets sont proposés au choix du candidat : ■ Deux sujets-questions, dont l'énoncé a la forme d'une question, le plus souvent directe:« Qu'est-ce qu'une évidence ? » ou « La fin de l'art est-elle la vérité?». Les autres formes d'énoncés, rares, doivent également être comprises comme des questions : ainsi, « Croire et savoir» doit s'entendre « Quels rapports peut-on établir entre ces deux notions ? »....
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Peut-on être heureux sans croire en quelque chose ?
Dans son ordination des croyances (De utilitate credendi), Augustin à partir de Jean 6, 29 en distingue les types relativement à la fonction prépositionnelle qui leur est accolée – croire en quelque chose, croire à quelque chose, et l'intransitif croire quelque chose. Croire à quelque chose se dit de l'adhésion à un contenu propositionnel. La formulation de l'énoncé interroge le statut des propositions de foi (c'est-à-dire des contenus propositionnels suscitant l'adhésion dans la croyance) comme...
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La beauté est-elle dans le regard ou dans la chose regardée ?
Problématique: Soit, en face de moi, un objet qui me procure une jouissance esthétique. Je dirai par exemple: "cette fleur est belle" ou "ce tableau est beau". Ce jugement, par lequel j'attribue la beauté à un objet, est moins clair qu'il n'y paraît. Dois-je penser que la beauté est une propriété intrinsèque à cette fleur ? Mais alors, comment expliquer que cette fleur (ou ce tableau) peut très bien ne pas plaire à un autre que moi ? La beauté n'aurait-elle qu'une existence pour moi, se réduirai...
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Peut-on douter de tout ? (DM de philo)
Terminale A ---------------------------- -Devoir Maison de Philosophiesujet 2: “ Peut-on douter de tout? ” “peut on douter de tout” est une réflexion intéressante dans la mesure où cette question même est un doute. Le fait de réfléchir à l'utilisation ou non du doute n’est pas chose commune. Car celui-ci est utilisé de manière permanente par l’homme et en est donc devenu commun. être étonné par celui-ci tout en essayant d’en chercher les effets fait de cette question une question philo...
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Descartes: L'homme est chose pensante
Les M éditations sont une entreprise de doute radical en vue de trouver une vérité s olide qui puisse servir de fondement à l'édification de la s c i e n c e. O n peut supposer, a v e c D e s c a r t e s , q u e tout e s t faux : le monde extérieur n'existe peut-être pas , m e s s e n s me trompent perpétuellement, mon corps lui-même n'est peut-être qu'une illusion. A la place de Dieu, on peut poser un "malin génie" qui use de toute son indus trie et de sa puissanc e pour m'induire tout le temps...
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Désirons-nous tous la meme chose ?
Introduction Le bonheur est désirable, montrait Aristote, suprêmement désirable, et c'est ce qui le définit : « Tout art et toute investigation, et pareillement toute action et tout choix tendent vers quelque bien, à ce qu'il semble. Aussi a-t-on déclaré avec raison que le bien est ce à quoi toutes choses tendent » (A ristote, première phrase de l'Ethique à Nicomaque ). M ais qu'est-ce que le désir ? Platon, dans Le Banquet, avait déjà répondu. Le désir est manque : « C elui qui désire, désire u...
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Fiches bac philo terminale
Vérité / Raison Platon, République 7 ( Allégorie de la Caverne) Il y a une opposition entre le fait de croire et le fait de savoir. Savoir, c’est avoir une croyance vraie justifiée. Platon, avec son allégorie de la Caverne, peut illustrer cette distinction. Imaginons des hommes enfermés dans une caverne depuis leur naissance, voyant des ombres projetées par un feu à l’entrée de la caverne : ils prendront ces ombres pour les objets eux-mêmes, ils croiront ainsi savoir mais seront en réali...
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Quelques rappels de méthode DISSERTATION
Quelques rappels de méthode DISSERTATION 1) Analysez chaque question posée – cela peut être utile de noter à côté de chaque sujet la réponse qui vous paraît évidente. Une dissertation n'est pas la récitation d'un cours, mais un travail de réflexion qui consiste à résoudre un problème posé par un sujet. 2) Les sujets de dissertation, le jour du bac, se présentent sous une forme interrogative. Formuler une problématique ce n'est pas simplement répéter cette question, c'est la transformer e...
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L'ART (cours de philo complet)
Chapitre : L’art Introduction : Le terme d’art vient du latin ars et du grec technè, et désignent tous les deux le savoir-faire, le talent, l’habileté. L’art désigne une certaine disposition qui permet à l’individu de produire. Cette conception semble être générale, car on parle de l’art de la guerre, de diriger une nation, de diriger une famille. L’art désigne à cet effet l’habileté, c’est-à-dire le pouvoir de réaliser une opération ou une action de la façon la plus exacte, la plus conforme...
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La politique peut-elle viser à autre chose qu'à l'efficacité?
Introduction A près La Fontaine, Jean Anouilh a récrit la C igale et la Fourmi, en abrégeant le titre qui aurait pu devenir la C igale et le Renard, ou mieux la Revanche de la cigale : ici, en effet, les rôles sont inversés et la morale est également différente. C 'est ce que met en valeur « la verve incisive » d'un dramaturge qui a appris de son modèle Fart de manier le vers libre. Développement I. — L'Imitation. C e modèle, Jean A nouilh prend un malin plaisir à le rappeler par des citations e...
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Y a-t-il quelque chose de vrai dans la sensation ?
VOCABULAIRE: VRAI: * Se dit d'une affirmation conforme à la réalité ou qui n'implique pas contradiction et à laquelle l'esprit ne peut que souscrire : Il n'y a pas grand-chose de vrai dans son récit. * Qui appartient à la réalité et n'est pas une création de l'esprit : Rechercher les vraies causes d'un phénomène. * Qui est bien conforme à son apparence : Une vraie rousse. * Se dit, dans le domaine artistique et littéraire, des êtres et des choses créés qui donnent l'impression de la vie, du natu...
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Baruch SPINOZA
Après que l'expérience m'eût appris que tout ce qui arrive communément dans la vie ordinaire est vain et futile, et que je vis que tout ce qui était pour moi objet de crainte ne contenait rien de bon ni de mauvais en soi, mais seulement en tant que l'âme en était mue, je me décidai finalement à rechercher s'il n'y avait pas quelque chose qui fût un bien véritable, capable de se communiquer, et tel que l'âme, rejetant tout le reste, pût être affectée, par lui seul ; bien plus, s'il n'y avait pas...
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Les mots reflètent-ils les choses qu'ils nomment ?
1916 dellaplad.-e~Ie Les rn reflètent-ils le chose ? cmz, Les mots sont conformes par nature aux choses. Ils permettent de recenser tous les objets du réel. ~ Le langage n'est pas une nomenclature. Il ne reflète pas les choses. Il désigne des concepts.
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Y a t-il quelque chose que le langage ne puisse dire ?
Termes du sujet: DIRE: signifie ici affirmer en connaissance de cause, mais cela désigne aussi l'opinion qui dit n'importe quoi, qui se contente d'affirmer ce qu'elle affirme, qui transforme son désir en vérité universelle. CHOSE (n. f.) 1. — Désigne la réalité (res en latin : chose) en gén. ; cf. DESCARTES : « chose pensante » (âme), « chose étendue » (matière). 2. — Désigne la réalité, envisagée comme déterminée et statique, existant hors de la représentation ; en ce sens, KANT utilise l'expre...
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Y a-t-il quelque chose que le langage ne puisse dire ?
Termes du sujet: DIRE: signifie ici affirmer en connaissance de cause, mais cela désigne aussi l'opinion qui dit n'importe quoi, qui se contente d'affirmer ce qu'elle affirme, qui transforme son désir en vérité universelle. CHOSE (n. f.) 1. — Désigne la réalité (res en latin : chose) en gén. ; cf. DESCARTES : « chose pensante » (âme), « chose étendue » (matière). 2. — Désigne la réalité, envisagée comme déterminée et statique, existant hors de la représentation ; en ce sens, KANT utilise l'expre...
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Platon
Un homme est juste de la même manière que l'État est juste. – C'est une conclusion qui est aussi de toute nécessité. – Mais nous n'avons pas oublié que l'État est juste par le fait que chacun des trois ordres qui le composent remplit sa fonction. (...) Après cela, il nous reste, je crois, à examiner l'injustice. – Évidemment. – N'est-elle pas nécessairement un désaccord de ces trois parties, une ingérence indiscrète, un empiétement des unes sur les fonctions des autres, et la révolte de certaine...
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Avons-nous quelque chose à apprendre de nos erreurs ?
Avons-nous quelque chose à apprendre de nos erreurs ? Au quotidien nous sommes amenés à faire des choix que ce soit pour nos études ou pour notre travail par exemple. Apprendre quelque chose signifie qu’à travers des expériences quelconque de la vie, nous recevons des informations vraies ou fausses à vérifier de façon méthodique. Si celles-ci sont vérifiés, alors ces informations deviennent des connaissances. Le verbe apprendre signifie donc qu’en engrangeant des informations, celles-ci pe...
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L'oeuvre d'art peut-elle nous apprendre quelque chose ?
Termes du sujet: CHOSE (n. f.) 1. — Désigne la réalité (res en latin : chose) en gén. ; cf. DESCARTES : « chose pensante » (âme), « chose étendue » (matière). 2. — Désigne la réalité, envisagée comme déterminée et statique, existant hors de la représentation ; en ce sens, KANT utilise l'expression « chose en soi ». 3. — (Par ext.) À partir du sens 2, désigne la réalité inanimée, hors de son rapport à la pensée (le monde des choses). Rem. : la chose se distingue de l'objet en ce que ce dernier es...