663 résultats pour "commentaires commentaires philo 24 seul"
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Gil Blas de Santillane d’Alain-René Lesage Commentaire
Un étrange médecin Gil Blas de Santillane d’Alain-René Lesage Commentaire Architecture du texte : Le texte suit l’ordre chronologique. Lignes 1 à 6 : sorte d’introduction à la scène. - Lignes 1 à 3 : Nouveau jour, nouvel épisode. Début de journée assez rapide = sommaire. Lignes 3 à 6 : Considérations générales du narrateur-personnage qui préparent la scène qui suit. Lignes 6 à la fin : scène dont la tension va crescendo - Lignes 6 à 20 : confrontation polie des deux médecins. G...
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SPINOZA, le désir comme essence de l'homme
Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose. EXPLICATION : Nous avons dit plus haut, dans le scolie de la proposition de cette partie, que le désir est l'appétit qui a conscience de lui-même, et que l'appétit est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est déterminée à faire les choses qui sont utiles à sa conservation. Mais, dans le même scolie, j'ai fait observer aussi qu'en réalité,...
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Baruch SPINOZA
Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose. EXPLICATION : Nous avons dit plus haut, dans le scolie de la proposition de cette partie, que le désir est l'appétit qui a conscience de lui-même, et que l'appétit est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est déterminée à faire les choses qui sont utiles à sa conservation. Mais, dans le même scolie, j'ai fait observer aussi qu'en réalité, ent...
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commentaire composé philosophie d'un texte de pascal: le roseau pensant
Explication d’un texte de Blaise Pascal (1623-1662) extrait des Pensées (fragment 347 de l'édition de Brunschvicg) Texte "L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sai...
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ROUSSEAU: «Mais dès l'instant qu'un
homme eut besoin du secours d'un autre, dès qu'on s'aperçut qu'il
était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité
disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire, et
Thème 417 ROUSSEAU: «Mais dès l'instant qu'un homme eut besoin du secours d'un autre, dès qu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire, et les vastes forêt PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités....
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Aristote: étonnement et philosophie
" Ce fut l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (et c'est pourquoi aimer les mythes est, en quelq...
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DESCARTES: la machinerie du corps
Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu'il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en même façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour e...
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dissertation ses; L’augmentation des facteurs de production est elle la seule source de croissance économique ?
L’augmentation des facteurs de production est elle la seule source de croissance économique ? Les facteurs de productions sont les moyens nécessaires à produire. Ils existent deux facteurs de production important, le facteur capital ainsi que le facteur travail. Leurs augmentations jouent un rôle important dans la croissance économique. La croissance économique est l’augmentation sur une longue période du produit intérieur brut (PIB) en volume. Le PIB est la somme de toutes les valeurs ajo...
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Claude Levis-Strauss: Race et Histoire, chapitre 3 (commentaire)
Claude Lévi-Strauss, né le 28 novembre 1908 à Bruxelles et mort le 30 octobre 2009 à Paris 16e, est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence majeure à l'échelle internationale sur les sciences humaines et sociales dans la seconde moitié du xxe siècle. Il est devenu notamment l'une des figures fondatrices du structuralisme à partir des années 1950 en développant une méthodologie propre, l'anthropologie structurale, par laquelle il a renouvelé en profondeur l'ethnolo...
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Dissert ses Les limites écologiques sont-elles le seul défi posé par la croissance économique ?
DM N1 SES Les limites écologiques sont-elles le seul défi posé par la croissance économique ? La situation actuelle dans le monde liés aux émissions de gazs à effet de serre est à toute sorte de pollution devient de plus en plus préoccupante. L’origine de ce phénomène est la croissance économique, c’est à dire une hausse de la production dans un pays sur une durée donnée d’une certaine quantité de biens et de services. À l'heure où les conséquences du changement climatique et de la dégrad...
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Le sentiment est-il seul à l'œuvre dans la création artistique ou la raison y tient-elle une place ?
Il n'y a pas de recette pour réaliser un chef-d'œuvre, les faussaires procèdent selon des techniques précises qui relèvent de l'artisanat, mais la création artistique en elle-même ne procède pas de façon mécanique. L'artiste n'est pas un artisan ni un mécanicien, la formation de son œuvre ne tient pas à la réalisation rationnelle d'un plan. Ce n'est pas la raison mais le sentiment qui guide l'artiste, l'inspire, lui indique quel chemin prendre et quel geste abandonner. Cependant il nous faut dem...
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Arthur Sshopenhauer: L'histoire
est-elle une science ?
Seule l'histoire ne peut vraiment pas prendre rang au milieu des autres sciences, car elle ne peut pas se prévaloir du même avantage que les autres : ce qui lui manque en effet, c'est le caractère fondamental de la science, la subordination des faits connus dont elle ne peut nous offrir que la simple coordination. Il n'y a donc pas de système en histoire, comme dans toute autre science. L'histoire est une connaissance, sans être une science, car nulle part elle ne connaît le particulier par le m...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
SCHOPENHAUER : LA SOCIÉTÉ BRIDE L'INDIVIDU Toute société est faite d'êtres qui sont unis par des liens déterminés. Ces liens ne sont pas sans effet sur les individus qui composent une collectivité donnée. Schopenhauer développe ici l'idée que plus un individu a de valeur, moins il supporte la vie sociale qui limite sa liberté et bride son développement. « Et tout d'abord toute société exige nécessairement un accommodement réciproque, une volonté d'harmonie : aussi, plus elle est nombreuse, plus...
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Le seul service que l'art peut rendre à la société, c'est de lui permettre
de douter d'elle-même. Qu'en pensez-vous ?
Le terme art( ars en latin traduit le mot grec technê) désigne aussi bien le savoir-faire, que la création artistique, la recherche du beau. Mais l'art est ici à prendre dans le sens de beaux-arts, de l'artiste, qu'un talent ou un génie particulier rendent apte à créer la beauté. La société est un groupe d'individu entre lesquels il existe des rapports organisés et des services réciproques, consolidés en institutions et le plus souvent garantis par l'existence de règles, de lois et de sanctions....
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Rousseau: Morale et politique
C'est la faiblesse de l'homme qui le rend sociable : ce sont nos misères communes qui portent nos coeurs à l'humanité, nous ne lui devrions rien si nous n'étions pas hommes. Tout attachement est un signe d'insuffisance : si chacun de nous n'avait nul besoin des autres, il ne songerait guère à s'unir à eux. Ainsi de notre infirmité même naît notre frêle bonheur. Un être vraiment heureux est un être solitaire : Dieu seul jouit d'un bonheur absolu ; mais qui de nous en a l'idée ? Si quelque être im...
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Rousseau: liberté et nature
Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu'ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes, à se parer de plumes et de coquillages, à se peindre le corps de diverses couleurs, à perfectionner ou embellir leurs arcs et leurs flèches, à tailler avec des pierres tranchantes quelques canots de pêcheurs ou quelques grossiers instruments de musique, en un mot tant qu'ils ne s'appliquèrent qu'à des ouvrages qu'un seul pouvait faire, et qu'à des...
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DESCARTES: «Ce que je croyais voir
par l'oeil, c'est par la seule faculté de juger, qui est en mon
esprit, que je le comprends.»
Thème 355 DESCARTES: «Ce que je croyais voir par l'oeil, c'est par la seule faculté de juger, qui est en mon esprit, que je le comprends.» La perception suppose une activité intellectuelle. [À propos d'un morceau de cire] «ce que je croyais voir par l'oeil, c'est par la seule faculté de juger, qui est en mon esprit, que je le comprends. » Descartes, Méditations métaphysiques (1641), II. • Descartes réfléchit sur ce qu'est percevoir un objet, et il a pris pour cela l'exemple d'un morceau de cire...
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Baruch SPINOZA
Il reste à montrer enfin qu'entre la Foi ou la Théologie et la Philosophie il n'y a nul commerce, nulle parenté ; nul ne peut l'ignorer qui connaît le but et le fondement de ces deux disciplines, lesquels sont entièrement différents. Le but de la Philosophie est uniquement la vérité ; celui de la Foi, comme nous l'avons abondamment montré, uniquement l'obéissance et la piété. En second lieu, les fondements de la Philosophie sont les notions communes et doivent être tirés de la Nature seule ; ceu...
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KANT
PRESENTATION DE LA "CRITIQUE DE LA FACULTE DE JUGER" DE KANT Dans cette troisième et dernière Critique, Kant (1724-1804) obéit à des motifs apparemment disparates. Un objectif interne de complétude architecturale : il s'agit de trouver un moyen terme de liaison entre le monde nouménal de la liberté transcendantale constitué par la raison dans son usage pratique et le monde naturel de la nécessité mécanique constitué par l'entendement, moyen terme qui permettrait de saisir dans le monde les effet...
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Auguste COMTE
"On ne doit pas, sans doute, exagérer l'influence de l'intelligence sur la conduite des hommes. Mais, certainement, la force de la démonstration a une importance très supérieure à celle qu'on lui a supposée jusqu'ici. L'histoire de l'esprit humain prouve que cette force a souvent déterminé, à elle seule, des changements dans lesquels elle avait à lutter contre les plus grandes forces humaines réunies. Pour n'en citer que l'exemple le plus remarquable, c'est la seule puissance des démonstrations...
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Auguste COMTE
On ne doit pas, sans doute, exagérer l'influence de l'intelligence sur la conduite des hommes. Mais, certainement, la force de la démonstration a une importance très supérieure à celle qu'on lui a supposée jusqu'ici. U histoire de l'esprit humain prouve que cette force a souvent déterminé, à elle seule, des changements dans lesquels elle avait à lutter contre les plus grandes forces humaines réunies. Pour n'en citer que l'exemple le plus remarquable, c'est la seule puissance des démonstrations p...
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Blaise Pascal: Les critères du juste
sont-ils relatifs ?
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Jean-Paul SARTRE
PRESENTATION DE "L'EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME" DE SARTRE Marqué comme oeuvre de circonstance et de vulgarisation, le texte est tiré d'une conférence donnée à Paris en Octobre 1945, qui devait donner l'occasion à Sartre (1905-1980) de répondre à une série d'objections. Il montre que les accusations d'anti-humanisme sont infondées, car sa philosophie ne conduit en rien au mépris de la réalité humaine et de sa valeur. La définition annoncée par le titre est donc en réalité la défense d'une ph...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Seule l'histoire ne peut vraiment pas prendre rang au milieu des autres sciences, car elle ne peut pas se prévaloir du même avantage que les autres : ce qui lui manque en effet, c'est le caractère fondamental de la science, la subordination des faits connus dont elle ne peut nous offrir que la simple coordination. Il n'y a donc pas de système en histoire, comme dans toute autre science. L'histoire est une connaissance, sans être une science, car nulle part elle ne connaît le particulier par le m...
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DESCARTES: l'arithmétique et la géométrie sont bien plus certaines que toutes les autres disciplines
De là se conclut avec évidence la raison pour laquelle l'arithmétique et la géométrie sont bien plus certaines que toutes les autres disciplines : c'est qu'elles seules traitent d'un objet si pur et si simple qu'elles n'admettent absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières à tirer des conséquences par voie de déduction rationnelle. Elles sont ainsi les plus faciles et les plus claires de toutes, et elles ont un objet tel que celui que nous exi...
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KANT: art et nature
"Devant une production des beaux-arts, on doit avoir conscience que c'est de l'art et non de la nature, mais il faut aussi que la finalité dans la forme de l'oeuvre paraisse aussi libre de toute contrainte de règles arbitraires que si c'était un produit pur et simple de la nature. C'est sur ce sentiment de liberté – liberté jointe à la finalité–que repose la sorte de plaisir qui est seule universellement communicable, sans cependant se fonder sur des concepts. La nature était belle quand e...
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KANT
« Il est un jugement que l'entendement le plus commun lui-même ne peut s'empêcher de porter, lorsqu'il réfléchit sur l'existence des choses dans le monde et sur l'existence du monde lui-même : c'est que toutes les diverses créatures, [...] existeraient en vain, s'il n'y avait pas des hommes (des êtres raisonnables en général) ; c'est-à-dire que sans les hommes la création tout entière serait un simple désert inutile et sans but final. Mais ce n'est pas non plus par rapport à la faculté de connaî...
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A la fin de son ouvrage, La Préciosité et les précieux, de Thibaut de Champagne à J. Giraudoux, René Bray, cherchant à définir une « éthique de la préciosité », note (page 395) : « Ne pourrait-on dire que, dans la préciosité, le poète, au fond, est toujo
A la fin de son ouvrage, La Préciosité et les précieux, de Thibaut de Champagne à J. Giraudoux, (1948), René Bray, cherchant à définir une « éthique de la préciosité », note (page 395) : « Ne pourrait-on dire que, dans la préciosité, le poète, au fond, est toujours seul devant soi ? Qu'il quête ou non l'applaudissement, il cherche d'abord sa propre approbation. Se distinguer des autres, c'est se donner du prix à soi et pour soi : le juge suprême, c'est toujours soi. La préciosité est une « danse...
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Aristote
Tous les hommes désirent naturellement savoir ; ce qui le montre, c'est le plaisir causé par les sensations, car, en dehors même de leur utilité, elles nous plaisent par elles-mêmes, et, plus que toutes les autres, les sensations visuelles. En effet, non seulement pour agir, mais même lorsque nous ne nous proposons aucune action, nous préférons, pour ainsi dire, la vue à tout le reste. La cause en est que la vue est, de tous nos sens, celui qui nous fait acquérir le plus de connaissances et nous...
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DESCARTES: l'erreur que l'on commet le plus ordinairement touchant les désirs
Il me semble que l'erreur que l'on commet le plus ordinairement touchant les désirs est qu'on ne distingue pas assez les choses qui dépendent entièrement de nous de celles qui n'en dépendent point : car, pour celles qui ne dépendent que de nous, c'est-à-dire de notre libre arbitre, il suffit de savoir qu'elles sont bonnes pour ne les pouvoir désirer avec trop d'ardeur, à cause que c'est suivre la vertu que de faire les choses bonnes qui dépendent de nous, et il est certain qu'on ne saurait...
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Berkeley, 3e dialogue entre Hylas et Philonous, Oeuvres, Aubier, t. II, traduction Leroy
Hylas. — Ne peut-il y avoir rien de plus clair que vous voulez changer toutes les choses en idées ? Vous, dis-je, qui ne rougissez pas de m'accuser de scepticisme! C'est si clair qu'on ne peut le nier. Philonous. — Vous vous trompez. Je ne veux pas transformer les choses en idées, je veux plutôt transformer les idées en choses ; car les objets immédiats de la perception qui, d'après vous sont seulement les apparences des choses, je les tiens pour les choses réelles elles-mêmes. Hylas. — Des...
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DESCARTES: Savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables...
Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à que...
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La réalité : qu'entendons-nous par là ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Indications lorsqu'on tente de définir la notion de « réalité ». Le terme réalité se dédouble de la façon la plus simple en « réalité sensible » (matrice de l'apparence, du fictif, de l'imaginaire) et en « réalité intelligible » (lieu de la « vraie » réalité, de la certitude). Que l'homme se débarrasse du négatif de l'erreur qui le séduit ou par lequel il se séduit lui-même, qu'il renonce à ce qui lui semble son intérêt, mais qui n'est que le désir de la partie non raisonna...
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Aristote
Aristote Platon l'appelait : le liseur, et bien qu'il eût le sens de l'humour, il était fort studieux. De fait, de la logique à la science des moeurs, il a inventé, nommé et systématisé toutes les sciences que nous connaissons, plus une, dont nous ne savons toujours pas ce qu'elle est, et qui est la métaphysique : c'est-à-dire qu'il a trouvé le tourment de toutes les sciences, plus celle qu'un dieu seul peut inventer pour nous. C'est la métaphysique en effet qu'Aristote disait " science divine "...
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Nietzsche
Comme nous avons bonne opinion de nous-mêmes, mais sans aller jusqu'à nous attendre à jamais pouvoir faire même l'ébauche d'une toile de Raphaël ou une scène comparable à celles d'un drame de Shakespeare, nous nous persuadons que pareilles facultés tiennent d'un prodige vraiment au-dessus de la moyenne, représentent un hasard extrêmement rare, ou, si nous avons encore des sentiments religieux, une grâce d'en haut. C'est ainsi notre vanité, notre amourpropre qui nous poussent au culte du génie :...
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Aristote: Ce n'est pas parce qu'il a des mains
L'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil de loin le plus utile, la main. Aussi, ceux qui disent que l'homme n'est pas bien constitué et qu'il est le moins bien pourvu des animaux (parce que, dit-on, il est...
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Rousseau, plantes et botanique !
Les plantes semblent avoir été semées avec profusion sur la terre, comme les étoiles dans le ciel, pour inviter l'homme, par l'attrait du plaisir et de la curiosité, à l'étude de la nature; mais les astres sont placés loin de nous; il faut des connaissances préliminaires, des instruments, des machines, de bien longues échelles, pour les atteindre et les rapprocher à notre portée. Les plantes y sont naturellement. Elles naissent sous nos pieds, et dans nos mains, pour ainsi dire, et si la petites...
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Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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ROUSSEAU: De la religion naturelle.
Vous ne voyez dans mon exposé que la religion naturelle : il est bien étrange qu'il en faille une autre. Par où connaîtrai-je cette nécessité ? De quoi puis-je être coupable en servant Dieu selon les lumières qu'il donne à mon esprit et selon les sentiments qu'il inspire à mon coeur ? Quelle pureté de morale, quel dogme utile à l'homme et honorable à son auteur puis-je tirer d'une doctrine positive, que je ne puisse tirer sans elle du bon usage de mes facultés ? Montrez-moi ce qu'on peut ajouter...
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FREUD
Et voici, chose étrange, que tous ou presque tous s'accordent à trouver à tout ce qui est psychique un caractère commun, un caractère qui traduit son essence même. C'est le caractère unique, indescriptible et qui n'a d'ailleurs pas besoin d'être décrit, de la conscience. Tout ce qui est conscient est psychique et, inversement, tout ce qui est psychique est conscient. Comment nier une pareille évidence ! Toutefois reconnaissons que cette manière de voir n'a guère éclairé l'essence du psychisme ca...
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Tout savoir sur Baruch SPINOZA...
Baruch Spinoza naît le 24 novembre 1632, à Amsterdam, capitale des Provinces-Unies, dans une famille de commerçants juifs portugais, importateurs aisés. En 1647, Uriel Da Costa, qui met en question la signification de l'Écriture, est condamné par la communauté juive à la flagellation et se suicide après la cérémonie. Spinoza suit, en hébreu et en espagnol, l'enseignement de l'école rabbinique où il a pour professeur Menasseh Ben Israël, mais il apprend le latin avec un ancien Jésuite, médecin et...
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DE SAINT AUGUSTIN A SAINT THOMAS
C'est par saint Augustin avant tout que l'inspiration platonicienne va se perpétuer ; mais il faut ajouter à cette prestigieuse influence celle d'un auteur inconnu qui se donnait pour saint Denys, disciple de saint Paul. C'est le Pseudo-Denys, Denys l'Aréopagite auteur au Ve siècle d'ouvrages tels que : Les n o m s divins, la Hiérarchie céleste. Le sens d e son œuvre est celui d'une transposition chrétienne d e la philosophie de Plotin : Dieu est transcendant et ineffable, mais il est le princip...
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DESCARTES: «Il n'y a que la seule
volonté, que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois pas
l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue...»
Thème 364 DESCARTES: «Il n'y a que la seule volonté, que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois pas l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue...» La volonté ne connaît pas de limite. «Il n'y a que la seule volonté, que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois pas l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue : en sorte que c'est elle principalement qui me fait connaître que je porte l'image et la ressemblance de Dieu.» Descartes, Méditations métaphysiques (1...
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Fiche méthode du commentaire composé
Méthode du commentaire composé A retenir : • Il faut montrer que tu as compris les différents procédés littéraires (métaphore, hyperbole, allitération, focalisation...) qu’a utilisé l’auteur afin de créer un effet et susciter une émotion. • Attention aussi à ne pas dissocier le fond et la forme. Le fond c’est le sens du texte. La forme c’est les procédés d’écriture utilisés. Par exemple : Soleils couchants Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées ; Demain viendra l'orage, et le...
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L'art est-il l'affaire des seuls spécialistes?
L’art est-il l’affaire des seuls spécialistes? L’art est le domaine de la création des objets, il est avant tout une œuvre, c’est-àdire le résultat d’un travail. On peut donc faire ici le rapport entre art et technique. L’étymologie art (ars) et techné renvoient au savoir-faire. D’où l’artiste est avant tout un artisan Ces deux mots peuvent être considérés comme synonyme, sauf qu’on les distingue dans leurs finalités. Pour les grecs la technique, l’objet de l’artisan est basée sur l’utili...
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commentaire sur la ville de Emile Verhaeren
Commentaire littéraire Emile Verhaeren est un poète Belge de la fin du 19è siècle. Ce poète s’est beaucoup intéressé au monde moderne, il en a fait un sujet poétique. En effet, il publie en 1893 son recueil “campagnes hallucinées” dans lequel il montre à la fois sa nostalgie de la campagne du passé avant que les villes soient industrielles. Le premier poème “La ville” annonce dès thèmes se rapportant aux villes tentaculaires. On pourrait donc se demander comment Verhaeren fait-il la descr...
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Freud-commentaire de texte sur la religion
Philosophie Commentaire de texte Avec l’évolution de la science, de la théorie de l’évolution, celle du big bang...on aurait pu penser que les religion auraient perdus de nombreux adeptes, auraient perdus en crédibilité : mais ce n’est, du moins pas encore, le cas. Alors, nous pouvons nous demander pourquoi les gens croient t-ils en la religion ? A travers ce texte nous allons tenter de répondre à cette question : la thèse centrale de Freud ici est que la religion exprime une croyance d’...
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Fiche de révision philo : l’Etat et le devoir
Fiche de révision philo : Qu’est ce que l’état de nature en général ? C’est la condition originelle ou ctive des H avant l’invention des lois et de l’Etat. Quel est l’état de nature selon Rousseau ? Œuvre : Du Contrat Social, Rousseau Selon Rousseau, l’H est par nature bon et donc l’état de nature n’est pas con ictuel mais paci que. En e et, il est solitaire et à ses besoins limités et la nature est abondante, d’où le paci sme. C’est un état de bonté généralisé. Quelle forme prend l’état...
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Commentaire Voyage au bout de la nuit
Le passage extrait du roman "Voyage au bout de la nuit" de Louis-Ferdinand Céline met en scène Ferdinand Bardamu, le narrateur, confronté à la réalité brutale de la Première Guerre mondiale. À travers une description poignante de la guerre, Céline exprime les conséquences dévastatrices de ce conflit sur les individus. Comment cet extrait met-il en évidence la brutalité de la guerre et la déshumanisation des combattants à travers les réflexions et les interrogations du narrateur ? Nous ana...