755 résultats pour "bien"
-
Explication de texte : Kant, Critique de la faculté de juger
Explication de texte : Kant, Critique de la faculté de juger PRESENTATION DE LA "CRITIQUE DE LA FACULTE DE JUGER" DE KANT Dans cette troisième et dernière Critique, Kant (1724-1804) obéit à des motifs apparemment disparates. Un objectif interne de complétude architecturale : il s'agit de trouver un moyen terme de liaison entre le monde nouménal de la liberté transcendantale constitué par la raison dans son usage pratique et le monde naturel de la nécessité mécanique constitué par l'entendement,...
-
Nietzsche: la "vérité à tout prix"
Nous savons désormais trop bien certaines choses, nous autres hommes conscients : ô comme nous apprenons désormais à bien oublier, à bien ne-pas-savoir, en tant qu'artistes. [...] C e mauvais goût, cette volonté de vérité, de la "vérité à tout prix", ce délire juvénile dans l'amour de la vérité nous l'avons désormais en exécration : nous sommes trop aguerris, trop graves, trop joyeux, trop éprouvés par le feu, trop profonds pour cela... Nous ne croyons plus que la vérité soit encore la vérité...
-
Nietzsche: être superficiel par profondeur...
Nous savons désormais trop bien certaines choses, nous autres hommes conscients : ô comme nous apprenons désormais à bien oublier, à bien ne-pas-savoir, en tant qu'artistes. [...] C e mauvais goût, cette volonté de vérité, de la "vérité à tout prix", ce délire juvénile dans l'amour de la vérité nous l'avons désormais en exécration : nous sommes trop aguerris, trop graves, trop joyeux, trop éprouvés par le feu, trop profonds pour cela... Nous ne croyons plus que la vérité soit encore la vérité dè...
-
Est-il juste d'affirmer que pour bien comprendre autrui il faut tenter de se mettre à sa place ?
VOCABULAIRE: COMPRENDRE / EXPLIQUER : Comprendre, c'est connaître un phénomène de l'intérieur, par son sens, en déchiffrant sa singularité. Dans les sciences, expliquer c'est ramener la diversité des phénomènes à des causes (leurs conditions de production) et à des lois permettant d'en faire des cas particuliers. JUSTE : qui est conforme au droit et à l'égalité des personnes. AUTRE / AUTRUI : 1) Comme Adjectif, différent, dissemblable. 2) comme Nom, toute conscience qui n'est pas moi. 3) Autrui:...
-
L'imagination nous rend-elle malheureux ?
Analyse du sujet BIEN LIRE LA QUESTION La formulation de la question ne pose pas de problème majeur. Elle se présente en effet sous la forme : A est-il B ? Le seul présupposé de la question pourrait résider dans l'expression “ notre malheur ”, qui peut se comprendre en deux sens. *Soit elle paraît supposer un malheur inhérent à la condition de l'homme (et alors elle admet un présupposé qu'il faudra établir). *Soit elle sous-entend l'expression “ lorsque ce malheur arrive ”, auquel cas le...
-
Baruch SPINOZA
J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi, Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses. Vous le voyez bien, je ne fais pas...
-
Platon, L'apologie de Socrate, paragraphe XXa
Introduction Pour comprendre ce texte, il fallait être attentif au paragraphe 19 où Socrate met une objection populaire : a-t-il eu raison de se livrer à des actes qui était visiblement risqué ? N'était-il pas plus sage de craindre la mort et de s'abstenir. Socrate a répondu au contraire que la mort ne doit jamais être pris en considération quand il faut choisir entre le bien et le mal : dans notre texte il va essayer de montrer que craindre la mort n'a jamais sage. Plan Partie un : phrase un...
-
KANT
Le problème de l'établissement d'une constitution civile parfaite est lié au problème de l'établissement de relations régulières entre les États, et ne peut être résolu indépendamment de ce dernier. - A quoi bon travailler à une constitution civile régulière, c'est-à-dire à l'établissement d'une communauté entre individus isolés ? La même insociabilité qui contraignait les hommes à s'unir est à son tour la cause d'où il résulte que chaque communauté dans les relations extérieures, c'est-à-dire d...
-
-
Heidegger: L'analyse du « on meurt»
En tant que projet, l'existence humaine est sur le mode de l'attente et de l'anticipation de soi comme possible. La possibilité la plus ultime de notre existence est notre propre mort. Orienté vers l'avenir par son mode d'être comme projet, le Dasein anticipe comme horizon de son attente sa propre fin. Il se rapporte alors à quelque chose qui n'est pas et qui ne sera jamais pour lui : son propre néant. C'est dans l'angoisse que se révèle le caractère abyssal d'une telle pensée. L'anticipatio...
-
Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
-
Pourquoi peut-on dire que l'âme domine le corps aussi bien que le corps la domine ?
Analyse du sujet : Pourquoi : Exprime une question ouverte. Interrogation qui porte sur les raisons, les causes, mais aussi les buts qui justifient ce besoin. Cette question demande de déterminer ce qui fait que les deux positions évoquées dans la suite de la phrase se justifient autant l'une que l'autre. Peut-on : implique une capacité. On s'interroge ici sur la possibilité de considérer la coexistence de deux positions qui s'opposent et se contredisent. Ame : Du grec anemos, « air », « souffle...
-
Baruch SPINOZA
Une opinion vulgairement répandue nomme esclave celui qui agit sur l'ordre d'un autre, et homme libre celui qui se conduit comme il le veut. Cette manière de voir n'est pas tout à fait conforme à la vérité. En fait, l'individu entraîné par une concupiscence personnelle au point de ne plus rien voir ni faire de ce qu'exige son intérêt authentique est soumis au pire des esclavages. Au contraire, on devra proclamer libre l'individu qui choisit volontairement de guider sa vie sur la raison. Quant à...
-
FREUD: les passions instinctives sont plus fortes que les intérêts rationnels
Sujet 2074 L'homme est-il naturellement violent ? PRESENTATION DU "MALAISE DANS LA CIVILISATION" DE FREUD Freud (1856-1939) propose ici une réflexion sur la dimension tragique de la condition humaine. Pour cerner l'origine du « malaise » de l'homme civilisé, il s'appuie sur l'hypothèse, introduite dans Au-delà du principe de plaisir (1920), d'un dualisme fondamental du psychisme humain, divisé entre les pulsions de vie (pulsions sexuelles et d'autoconservation) et les pulsions de mort (p...
-
HOBBES ET LA LIBERTE NATURELLE
Hors de l'état civil, chacun jouit sans doute d'une liberté entière, mais stérile ; car, s'il a la liberté de faire tout ce qu'il lui plaît, il est en revanche, puisque les autres ont la même liberté, exposé à subir tout ce qu'il leur plaît. Mais, une fois la société civile constituée, chaque citoyen ne conserve qu'autant de liberté qu'il lui en faut pour vivre bien et vivre en paix, de même les autres perdent de leur liberté juste ce qu'il faut pour qu'ils ne soient plus à redouter. Hors de la...
-
Freud: L'erreur n'est-elle due
qu'à l'ignorance ?
PRESENTATION DE "L'AVENIR D'UNE ILLUSION" DE FREUD Cette oeuvre s'inscrit dans une réflexion sur la culture, à la lumière des découvertes de la psychanalyse. Analysant le rapport de la religion au désir, Freud (1856-1939) montre sa nature d'illusion. Il critique sa valeur, tant pour le bonheur individuel que pour le maintien de la société, et invite à son dépassement rationnel. Mais Freud se garde ici de tout scientisme : renoncer à la religion ne consiste pas à la remplacer par une autre illusi...
-
Nietzsche: Peut-on concevoir une société sans État ?
VOCABULAIRE: SANS: A l'exclusion de, exprime l'absence. ÉTAT: 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité politique, ou plus précisément cette autorité politique elle-même. L'État c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. 3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État:...
-
-
Nietzsche: Peut-on concevoir une société sans État ?
VOCABULAIRE: SANS: A l'exclusion de, exprime l'absence. ÉTAT: 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité politique, ou plus précisément cette autorité politique elle-même. L'État c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. 3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État:...
-
Devoir d’entraînement : Explication de ce texte de Nietzsche Par-delà le bien et le mal, "Les préjugés des philosophes", § 6.
4L3PH04D Lire et argumenter : méthodo du travail philosophique III – EAD Devoir d’entraînement : Explication de ce texte de Nietzsche Par-delà le bien et le mal, "Les préjugés des philosophes", § 6. Introduction : Présentation de l’auteur : Nietzsche comme penseur du nihilisme actif L’extrait est issu de l’œuvre Par-delà le bien et le mal du philosophe allemand Friedrich Nietzsche (1844-1900). Cet auteur est avant tout connu pour la défense de ce qu’il nomme un nihilisme actif s’opposa...
-
KANT: sortir de l'état anarchique de sauvagerie
Le problème de l'établissement d'une constitution civile parfaite est lié au problème de l'établissement de relations régulières entre les États, et ne peut être résolu indépendamment de ce dernier. - A quoi bon travailler à une constitution civile régulière, c'est-à-dire à l'établissement d'une communauté entre individus isolés ? La même insociabilité qui contraignait les hommes à s'unir est à son tour la cause d'où il résulte que chaque communauté dans les relations extérieures, c'est-à-dire d...
-
Au terme de l'Avant-propos placé en tête de son livre Matière et Lumière, Louis de Broglie écrit : « On peut légitimement aimer la science pour ses applications, pour les soulagements et les commodités qu'elle a apportés à la vie humaine, sans oublier to
Au terme de l'Avant-propos placé en tête de son livre Matière et Lumière, Louis de Broglie écrit : « On peut légitimement aimer la science pour ses applications, pour les soulagements et les commodités qu'elle a apportés à la vie humaine, sans oublier toutefois que la vie humaine restera toujours, de par sa nature même, précaire et misérable. Mais on peut, pensons-nous, trouver une autre raison d'aimer l'effort scientifique, en appréciant la valeur de ce qu'il représente. En effet, comme toutes...
-
ALAIn: L'art de l'artiste et le métier d'artisan
"Il reste à dire en quoi l'artiste diffère de l'artisan. Toutes les fois que l'idée précède et règle l'exécution, c'est industrie. Et encore est-il vrai que l'œuvre souvent, même dans l'industrie, redresse l'idée en ce sens que l'artisan trouve mieux qu'il n'avait pensé dès qu'il essaye ; en cela il est artiste, mais par éclairs. Toujours est-il que la représentation d'une idée dans une chose, je dis même d'une idée bien définie comme le dessin d'une maison, est une oeuvre mécanique seulemen...
-
Platon, Philèbe 21a - 21d.
"SOCRATE - Consentirais-tu, Protarque, à passer toute ta vie dans la jouissance des plus grands plaisirs ? PROTARQUE - Pourquoi non ? - Croirais-tu avoir encore besoin de quelque chose, si tu en avais la jouissance complète ? - Pas du tout - Examine bien si tu n'aurais pas besoin de penser, de comprendre, de calculer tes besoins, et de toutes les facultés de ce genre ? - En quoi en aurais-je besoin ? J'aurais tout, je pense, si j'avais le plaisir. - Alors, en vivant ainsi, tu jouirais des plus g...
-
Le pouvoir politique tend-il toujours vers le bien ?
[Il y a, en politique, une sorte de justice immanente. La sagesse finit toujours par l'emporter sur l'ignorance, l'intérêt général sur l'intérêt privé, la raison sur l'arbitraire.] « Tant que les philosophes ne seront pas rois dans les cités, ou que ceux qu'on appelle aujourd'hui rois et souverains ne seront pas vraiment et sérieusement philosophes [...] il n'y aura de cesse aux maux des cités, ni, ce me semble, à ceux du genre humain. » Ainsi que le rappelle Léo Strauss en tête de son ouvrage «...
-
La détermination du bien n’est-elle qu’une affaire d’opinion ?
INTRODUCTION Dans la société contemporaine, l'information occupe une place majeure (rôle des différents médias, fascination du public pour l'image télévisuelle...). Mais est-elle suffisante pour constituer un savoir progressif et fournir à qui la consomme une connaissance authentique? Si l'on examine ce qu'exige le fait de « connaître », ses conditions sontelles remplies dès le simple fait de s'informer? I. LIMITES DE L'INFORMATION — Au sens général, l'information implique: • un rapport au quoti...
-
-
Le sujet se suffit-il à lui même ou bien ai je besoin des autres pour être moi ?
Introduction Le rapport immédiat à nous-mêmes et au monde nous donne l'impression d'être des sujets autonomes et indépendants les uns des autres qui ensuite seulement, une fois leur personnalité constituée, vont à la rencontre des autres. Le rapport à autrui se présente donc comme un rapport secondaire et contingent. Nous sommes d'abord nous-mêmes, et ensuite seulement nous rencontrons d'autres personnes. Cette impression vient sans doute du fait que nous sommes en permanence avec nous-mêmes et...
-
Sartre fait dire à un de ses personnages : « IL N'Y AVAIT QUE MOI : J'AI DÉCIDÉ SEUL DU MAL. SEUL J'AI INVENTÉ LE BIEN ». Pensez-vous que l'individu puisse créer librement ses valeurs ?
Dans Le Diable et le bon Dieu, Goetz, reître pillard et cruel, décide soudain, par un acte de pure liberté- de devenir un saint, un soldat de Dieu. Cet épisode illustre clairement la théorie sartrienne des valeurs : » Il n'y avait que moi : j'ai décidé seul du mal- seul j'ai inventé le bien ». Les valeurs, bien et mal, beau et laid, vrai et faux- seraient donc l'oeuvre de notre moi, une création de notre liberté. Qu'en devons-nous penser ? Il paraît incontestable que la philosophie des valeurs -...
-
En quoi la rhétorique (art de bien parler) peut-elle se révéler dangereuse ?
En quoi la rhétorique peut-elle se révéler dangereuse ? La persuasion est l'unique fin de l'orateur. Persuader, c'est amener à croire à quelque chose et donc, éventuellement, amener à agir en fonction de cette croyance. Celui qui croit tient pour vraie une idée même lorsqu'elle n'est pas réellement fondée en raison. Ainsi le malade croit-il davantage l'orateur habile que le médecin. Le médecin sait, parce qu'il est l'homme de l'art, ce qui est bon pour son patient ; il le sait en tout cas mieux...
-
Commenter et apprécier ces réflexions de Descartes : « Si l'exercice d'un art nous empêche d'en apprendre un autre, il n'en est pas ainsi dans les sciences; la connaissance d'une vérité nous aide à en découvrir une autre, bien loin de lui faire obstacle.
Commenter et apprécier ces réflexions de Descartes : « Si l'exercice d'un art nous empêche d'en apprendre un autre, il n'en est pas ainsi dans les sciences; la connaissance d'une vérité nous aide à en découvrir une autre, bien loin de lui faire obstacle... Toutes les sciences sont tellement liées ensemble qu'il est bien plus facile de les apprendre toutes à la fois que d'en apprendre une seule en la détachant des autres. » L'idée profonde de Descartes apparaîtra, si l'on montre l'impossibilité d...
-
Dissertation Duras - Dissertation – Le ravissement de Lol V. Stein et Le Vice-Consul C’est très bien dans l’ensemble. Les fautes d’orthographe et les négligences, quel dommage… 15
Elfried Lanoire LSH L3 Dissertation – Le ravissement de Lol V. Stein et Le Vice-Consul C’est très bien dans l’ensemble. Les fautes d’orthographe et les négligences, quel dommage… 15 « Il faut se perdre ». Cette injonction qu’on trouve au début du Vice-consul pourrait bien être le principe de tout, dans ce roman comme dans Le Ravissement de Lol V. Stein. En effet, la perte est l’élément qui semble caractériser et se poser en principe structurant de l’œuvre de Duras. Dans les deux roma...
-
Question d'interprétation philosophique : Friedrich Nietzsche est un philosophe allemand de la fin du 19e siècle. Il écrit de nombreux livres dont Par-delà le bien et le mal
Question d'interprétation philosophique : Friedrich Nietzsche est un philosophe allemand de la fin du 19e siècle. Il écrit de nombreux livres dont Par-delà le bien et le mal en 1886. Dans ce livre et surtout dans l'extrait ci dessus, nietzsche nous parle de la morale. Il en site par ailleurs 3 a la ligne 5 : le Stoïcisme, le port royal et le puritanisme. Dans cet extrait, Nietzsche a une vision assez péjorative des morales qu’il qualifie de “opposé du laisser aller” ou encore de "contrainte...
-
ARISTOTE: «Comme la politique utilise
les autres sciences pratiques, qu'elle légifère sur ce qu'il faut
faire et éviter, la fin qu'elle poursuit peut embrasser la fin des
autres sciences, au point d'être le bien suprême de l'homme.»
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
-
Le non-sens a-t-il du sens ?
Gilles Deleuze 1969 Len n-sens a-t-il u sens ~Le non-sens n 'est pas l'absurde; bien qu'il n'ait pas un sens particulier, il a bien une signification. ~ Le non-sens s'oppose au sens. Parce qu'il ne veut rien dire, il est une absurdité ou un pur néant.
-
-
Avec le temps, les critères de beauté ont bien évolué… Mais l’on-t-il fait positivement, ou plutôt négativement ?
PRÉPA SCENCES PO Avec le temps, les critères de beauté ont bien évolué… Mais l’on-t-il fait positivement, ou plutôt négativement ? Il s’agit donc de regarder dans un premier temps au niveau de l’évolution des critères de beauté selon les différentes époques. En effet, à l’époque, les critères de beauté étaient tous différents. Progressivement, la forme idéale du corps féminin a bien évolué. Au temps de la préhistoire, la femme était essentiellement perçue avant tout comme une mère, avec un...
-
Pascal a écrit : « Le moi est haïssable. » Vous semble-t-il que le « moi » de Pascal soit absent des Pensées ?
Pascal a écrit : « Le moi est haïssable. » Vous semble-t-il que le « moi » de Pascal soit absent des Pensées ? C'est avant tout un sujet d'analyse auquel vous pourrez ajouter une partie explicative. Vous avez à faire l'analyse de cette idée du moi, puis à faire l'analyse (on pourrait dire aussi bien la description du moi que l'on trouve dans les Pensées pour comparer avec ce que vous aurez dit de la littérature personnelle. Vous pourrez enfin expliquer ce qu'il y a de personnel. Une œuvre...
-
MACHIAVEL: une contrée sans digue et sans aucun rempart
Relever les procédés d'argumentation 1. Identifiez les deux étapes du raisonnement de Machiavel dans ce fragment du Prince. 2. Réfléchissez aux sens du mot «fortune». Puis précisez en quel sens ce mot est pris ici par Machiavel. 3. «Je juge que s'il peut être vrai». Commentez cette entrée en matière: quel est le statut exact des propos que ces mots introduisent? 4. Quel est le procédé employé par Machiavel pour exposer sa thèse, dans la suite du texte, et pour convaincre le lecteur? Mont...
-
Baruch SPINOZA
SPINOZA : ORIGINE DE LA SUPERSTITION VOCABULAIRE SPINOZISTE Sagesse: attitude sereine de l’homme libre, atteinte par la connaissance philosophique. Elle est caractérisée par le sentiment d’être, et d’être éternel, cette conscience d’être étant permanente et active. Elle est donc joie. Homme: réalité singulière, contingente, constituée par un corps et par l’idée de ce corps (esprit humain). L’existence d’un homme n’est pas logiquement nécessaire mais elle résulte du système des causes naturelles....
-
En quoi La Peau de Chagrin de Balzac, au-delà du fait que ce soit un roman, est bien un conte fantastique à fonction d'apologue moral ou philosophique ?
Dissertation La Peau de Chagrin, Balzac En quoi La Peau de Chagrin de Balzac, au-delà du fait que ce soit un roman, est bien un conte fantastique à fonction d'apologue moral ou philosophique ? Paru en 1831, La Peau de chagrin est l'un des premiers grands romans de Balzac. Il fait partie de la Comédie Humaine, un ensemble de quatre-vingt-dix ouvrages réalisés entre 1829 et 1850, il est donc l’un des premiers. Le récit affiche de hautes ambitions, décrites par Balzac dans sa préface : à pa...
-
Le travail: aliénation ou émancipation ?
Introduction : Le travail est une activité essentiellement humaine qui permet aux individus de prendre une place dans la société et de se situer dans le maillage social. En tant qu'elle est une activité économique dans sa forme la plus répandue, il faut bien voir que le travail par sa disposition sociétale au sein d'une division du travail social et son apport économique permet l'émancipation des travailleurs. Pour s'en convaincre, on peut voir l'état de dépendance dans lequel vit le non-travai...
-
LEIBNIZ: Mettez-vous à la place d'autrui
Mettez-vous à la place d'autrui, et vous serez dans le vrai point de vue pour juger ce qui est juste ou non. On a fait quelques objections contre cette grande règle, mais elles viennent de ce qu'on ne l'applique point partout. On objecte par exemple qu'un criminel peut prétendre, en vertu de cette maxime, d'être pardonné par le juge souverain, parce que le juge souhaiterait la même chose, s'il était en pareille posture. La réponse est aisée. Il faut que le juge ne se mette pas seulement d...
-
Platon: Sommes-nous justes
uniquement par contrainte ?
Sujet 2091 Sommes-nous justes uniquement par contrainte ? "Glaucon a raconté à Socrate l'histoire légendaire de Gygès, berger qui découvrit un anneau capable de le rendre invisible. S'étant aperçu du pouvoir de cet anneau, Gygès en a profité pour commettre les actes les plus criminels en toute impunité comme, en particulier, tuer le roi pour s'emparer de son trône. GLAUCON : Supposons maintenant deux anneaux comme celui-là, mettons l'un au doigt du juste, l'autre au doigt de l'injuste ; selon t...
-
-
Platon
"Critias :J'aurais presque envie de dire que se connaître soi-même, c'est cela la sagesse, et je suis d'accord avec l'inscription de Delphes. Voilà en quels termes, différents de ceux des hommes, le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple, si je comprends bien l'intention de l'auteur de l'inscription. A chaque visiteur, il ne dit rien d'autre, en vérité, que : « Sois sage! » Certes, il s'exprime en termes quelque peu énigmatiques, en sa qualité de devin. Donc, selon l'inscription et se...
-
Connaît-on la vie ou bien connaît-on le vivant ?
APPROCHE DE LA PROBLÉMATIQUE Bien lire le sujet : il ne s'agit pas de faire le partage entre vie (entendue en un sens très général et à préciser autant que possible) et le vivant (les êtres vivants, quels qu'ils soient), mais de nouer les relations entre la vie et le vivant qui rendent possible une connaissance des phénomènes vitaux. Un point de départ à discuter : afin de mettre en place une problématique solidement établie, il est possible, mais nullement nécessaire, de partir de la connaissan...
-
Platon et Critias
"CRITIAS: J'aurais même presque envie de dire que se connaître soi-même, c'est cela la sagesse, et je suis d'accord avec l'auteur de l'inscription de Delphes. (...) Voilà en quels termes, différents de ceux des hommes, le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple si je comprends bien l'intention de l'auteur de l'inscription. A chaque visiteur, il ne dit rien d'autre, en vérité, que : « Sois sage ! » Certes, il s'exprime en termes un peu énigmatiques, en sa qualité de devin. Donc, selon l...
-
DESCARTES: ouvrir les yeux et philosophie
C'est proprement avoir les yeux fermés, sans tâcher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher; et le plaisir de voir toutes les choses que notre vue découvre n'est point comparable à la satisfaction que donne la connaissance de celles qu'on trouve par la philosophie; et enfin, cette étude est plus nécessaire pour régler nos moeurs et nous conduire en cette vie, que n'est l'usage de nos yeux pour guider nos pas. Les bêtes brutes, qui n'ont que leur corps à conserver, s'occupent co...
-
Le jugement appartient-il uniquement à la conscience individuelle, ou bien dépend-il aussi de conditions sociales ?
Le jugement appartient-il uniquement à la conscience individuelle ou bien dépend-il aussi des conditions sociales ? INTRODUCTION A) — Le jugement et l'esprit critique (c'est à dire étymologiquement l'esprit de jugement) semblent la suprême ressource et comme la forteresse inexpugnable de la liberté individuelle, la seule qu'Épictète menacé et torturé par une brute conserve intacte ; b) à cet égard le jugement apparaît comme un principe d'affranchissement de l'individu à l'égard des deux menaces...
-
Blaise PASCAL: On charge les hommes, dès l'enfance
On charge les hommes, dès l'enfance, du soin de leur honneur, de leur bien, de leurs amis, et encore du bien et de l'honneur de leurs amis. On les accable d'affaires, de l'apprentissage des langues et d'exercices, et on leur fait entendre qu'ils ne sauraient être heureux sans que leur santé, leur honneur, leur fortune et celle de leurs amis soient en bon état, et qu'une seule chose qui manque les rendrait malheureux. Ainsi on leur donne des charges et des affaires qui les font tracasser dè...
-
LOCKE: la terre et toutes les créatures inférieures
LOCKE : LA PROPRIÉTÉ, EST UN DROIT NATUREL Contrairement à Hobbes, le philosophe anglais John Locke (1632-1704), estime, lui, que la propriété est bien un droit naturel. « Si la terre et toutes les créatures inférieures appartiennent à tous, du moins chaque homme détient-il un droit de propriété sur sa propre personne ; et sur elle aucun autre que lui n'a de droit. Par suite, son travail personnel et l'oeuvre de ses mains lui appartiennent en propre. Or chaque fois qu'il retire une chose q...
-
Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
« La philosophie en tant que science n'a absolument rien à faire avec ce qui doit ou peut être cru ; mais seulement avec ce qu'on peut savoir. Si maintenant ce savoir devait être également tout autre chose que ce que l'on doit croire, ce ne serait pas un inconvénient pour la foi elle-même : elle est foi parce qu'elle enseigne ce qu'on ne peut savoir. Si l'on pouvait le savoir, la foi s'en trouverait inutile et ridicule, comme si en quelque sorte une doctrine de la foi était établie dans le domai...
-
-
KANT ET LA POLITIQUE
"La vraie politique [... ] ne peut faire aucun pas sans rendre d'abord hommage à la morale ; et bien qu'en soi la politique soit un art difficile, ce n'en est pas un cependant de la réunir à la morale, car celle-ci tranche le noeud que la politique ne peut trancher dès qu'elles sont en conflit. Le droit de l'homme doit être tenu pour sacré, dût-il en coûter de gros sacrifices à la puissance souveraine. On ne peut ici user d'une cote mal taillée et inventer le moyen terme d'un droit pragmati...
-
DESCARTES: droit et devoir
Il est des devoirs qui ne découlent pas du droit d'autrui, par exemple le devoir de bienfaisance. Le malheureux n'a, pour ce qui est de lui, de droits sur ma bourse que dans la mesure où il suppose que c'est moi qui me ferais un devoir d'assister les malheureux; quant à moi, mon devoir ne se fonde pas sur son droit : son droit à la vie, à la santé, etc., ne concerne pas des individus mais l'humanité en général (le droit de l'enfant à la vie concerne les parents) et ce droit impose à l'État,...