352 résultats pour "quelqu"
-
ALAIN: Penser et Croire
Penser n'est pas croire. Peu de gens comprennent cela. Presque tous, et ceux-là même qui semblent débarrassés de toute religion, cherchent dans les sciences quelque chose qu'ils puissent croire. Ils s'accrochent aux idées avec une espèce de fureur ; et, si quelqu'un veut les leur enlever, ils sont prêts à mordre. [...] Lorsque l'on croit, l'estomac s'en mêle et tout le corps est raidi ; le croyant est comme le lierre sur l'arbre. Penser, c'est tout à fait autre chose. On pourrait dire : pens...
-
Alors que la plupart des moralistes recommandent à l'homme de limiter ses besoins, économistes et sociologues s'accordent assez communément pour voir, dans la multiplication des besoins, le signe d'une civilisation plus avancée. S'agit-il là, à votre avi
Alors que la plupart des moralistes recommandent à l'homme de limiter ses besoins, économistes et sociologues s'accordent assez communément pour voir, dans la multiplication des besoins, le signe d'une civilisation plus avancée. S'agit-il là, à votre avis, d'un irréductible conflit entre deux conceptions de l'homme ? Introduction. — Nous sommes les témoins, et les victimes, de mouvements revendicatifs dont l'arme essentielle est la grève. Or que demandent généralement ces grévistes ? Une augment...
-
Platon
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la figure...
-
Aristote
Puisque toute connaissance, tout choix délibéré aspire à quelque bien, les hommes, et il ne faut pas s'en étonner, paraissent concevoir le bien et le bonheur d'après la vie qu'ils mènent. La foule et les gens les plus grossiers disent que c'est le plaisir : c'est la raison pour laquelle ils ont une préférence pour la vie de jouissance. C'est qu'en effet les principaux types de vie sont au nombre de trois : celle dont nous venons de parler, la vie politique, et en troisième lieu la vie contemplat...
-
Platon
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la figure...
-
Blaise PASCAL: Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le coeur...
La mutuelle tromperie entre les hommes - PASCAL Si Pascal affirme que les hommes ne font que se mentir entre eux, ce n'est pas qu'ils sont foncièrement mauvais mais que le mensonge est nécessaire à l'amour-propre de chacun. "La vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle ; on ne fait que s'entretromper et s'entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu...
-
Kant: L'inconscient m'empêche-t-il d'être libre ?
ANT: Le Je » prouve que j'agis par moi-même, que je suis un principe et non un résultat. J'ai conscience des déterminations et des actions, et un sujet qui a conscience de ses déterminations et de ses actions a une absolue liberté. Que le sujet possède une liberté absolue, parce qu'il est conscient, prouve qu'il n'est pas un sujet qui pâtit, mais qui agit. C'est seulement dans la mesure où j'ai conscience d'une action effective, dans la mesure où j'agis à partir du principe interne de l'activité...
-
L'Assommoir - Gueule d'Or - extrait du chapitre VI
L'Assommoir - Gueule d'Or - extrait du chapitre VI Et Gervaise, en face de la Gueule-d'Or, regardait avec un sourire attendri. Mon Dieu ! que les hommes étaient donc bêtes ! Est-ce que ces deux-là ne tapaient pas sur leurs boulons pour lui faire la cour ! Oh ! elle comprenait bien, ils se la disputaient à coups de marteau, ils étaient comme deux grands coqs rouges qui font les gaillards devant une petite poule blanche. Faut-il avoir des inventions, n'est-ce pas ? Le coeur a tout de même, parfois...
-
-
Platon
"SOCRATE : Mais avant tout mettons-nous en garde contre un danger. PHÉDON : Lequel ? dis-je. S. – C'est, dit-il, de devenir misologues, comme on devient misanthrope ; car il ne peut rien arriver de pire à un homme que de prendre en haine les raisonnements. Et la misologie vient de la même source que la misanthropie. Or, la misanthropie se glisse dans l'âme quand, faute de connaissance, on a mis une confiance excessive en quelqu'un que l'on croyait vrai, sain et digne de foi, et que, peu de temps...
-
Montaigne: L'ignorance s'oppose-t-elle à la vérité ?
Comme l'a montré Platon, il faut faire un effort, une sorte de pari, pour penser la vérité, pour concevoir l'idée d'une vérité qui serait autre chose qu'une simple opinion parmi d'autres. Une telle idée semble naître de deux sources. D'abord, nous sommes toujours contraints de comparer nos idées à celles des autres, si bien qu'on en vient naturellement à se demander s'il n'existerait pas une mesure extérieure aux diverses considérations exprimées, une mesure fiable et connaissable, capable de dé...
-
Pourquoi faire l'éloge du travail ?
Le travail est devenu une des préoccupations les plus importantes dans notre société et l'intégration sociale dépend hautement de la fonction occupée. Il n'en a pas toujours été ainsi et le changement de valeur associée au travail nous servira dans le présent travail de point de départ. Le travail se définit généralement comme une activité orientée vers une fin autre qu'elle même à la différence du jeu qui comporte sa finalité en lui-même. On considère le travail comme ce qui est utile socialeme...
-
DESCARTES: Intérêt général et intérêt particulier
Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties d e cet État, de cette société, d e cette famille, à laquelle on est...
-
Explication texte Descartes "nous rendre comme maitres et possesseurs de la nature"
Demande d'échange de corrigé de gonthier blaise (blaisegonthier@gmail.fr). Sujet déposé : Explication texte Descartes "nous rendre comme maitres et possesseurs de la nature" Sitôt que j'eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusqu'où elles peuvent conduire et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cacher sans pêcher gr...
-
Sénèque, De la brièveté de la vie
(1) « Quand tous les génies qui ont jamais brillé se réuniraient pour méditer sur cet objet, ils ne pourraient s'étonner assez de cet aveuglement de l'esprit humain. Aucun homme ne souffre qu'on s'empare de ses propriétés; et, pour le plus léger différend sur les limites, on a recours aux pierres et aux armes. Et pourtant la plupart permettent qu'on empiète sur leur vie; on les voit même en livrer d'avance à d'autres la possession pleine et entière. On ne trouve personne qui veuille partager son...
-
KANT
« Si l'on demande quelle est donc à proprement parler la pure moralité, à laquelle, comme à une pierre de touche, on doit éprouver la valeur morale de chaque action, alors je dois avouer que seuls des philosophes peuvent rendre douteuse la solution de cette question; car dans la raison commune des hommes elle est, non à la vérité par des formules générales abstraites, mais cependant par l'usage habituel, résolue depuis longtemps comme la différence entre la main droite et la gauche. Aussi voulon...
-
Commentaire : ZOLA - L'Assommoir - l'Oie - extrait du chapitre VII
Commentaire : ZOLA - L'Assommoir - l'Oie - extrait du chapitre VII Par exemple, il y eut là un fameux coup de fourchette ; c'est-à-dire que personne de la société ne se souvenait de s'être jamais collé une pareille indigestion sur la conscience. Gervaise, énorme, tassé sur les coudes, mangeait de gros morceaux de blanc, ne parlant pas, de peur de perdre une bouchée ; et elle était seulement un peu honteuse devant Goujet, ennuyée de se montrer ainsi, gloutonne comme une chatte. Goujet, d'ailleur...
-
-
Alquié et les passions
« Peut-on dire [...] que la passion nous permette d'aimer un être autre que nous ? Il n'en est rien et, en aimant le passé, nous n'aimons que notre propre passé, seul objet de nos souvenirs. On ne saurait aimer le passé d'autrui ; par contre, l'amour peut se porter vers son avenir, et il le doit, car, aimer vraiment, c'est vouloir le bien de l'être qu'on aime, et l'on ne peut vouloir ce bien que dans le futur. Tout amour passion, tout amour du passé, est donc illusion d'amour et, en fait, amour...
-
Comment préserver les hommes des nuisances possibles de leurs savoirs ?
Analyse du sujet - - - Le sujet met en relation deux éléments (nuisance et savoir). Il nous engage à réfléchir sur cette relation en envisageant une méthode ou un moyen de la maîtriser. Le présupposé est ici qu'un savoir est une nuisance possible. Une nuisance : quelque chose qui peut nuire. Soit à l'existence de l'homme : il est alors question du développement technique du va de pair avec le développement de la science. Soit à son essence : la question est alors morale. Les savoirs humains p...
-
Récrivez la scène décrite par Marivaux sous la forme d'un récit évoquant l'accident arrivé à Marianne. Ce récit sera fait par un narrateur qui a été témoin de la scène qui s'est déroulée. Il devra comprendre au moins une description et un dialogue. (Mari
Récrivez la scène décrite par Marivaux sous la forme d'un récit évoquant l'accident arrivé à Marianne. Ce récit sera fait par un narrateur qui a été témoin de la scène qui s'est déroulée. Il devra comprendre au moins une description et un dialogue. (Marivaux, La Vie de Marianne, IIe partie (1731-1742) « J'étais si rêveuse, que je n'entendis pas le bruit d'un carrosse qui venait derrière moi, et qui allait me renverser, et dont le cocher s'enrouait à me crier : Gare ! Son dernier cri me tira de m...
-
Platon, Philèbe 21a - 21d.
"SOCRATE - Consentirais-tu, Protarque, à passer toute ta vie dans la jouissance des plus grands plaisirs ? PROTARQUE - Pourquoi non ? - Croirais-tu avoir encore besoin de quelque chose, si tu en avais la jouissance complète ? - Pas du tout - Examine bien si tu n'aurais pas besoin de penser, de comprendre, de calculer tes besoins, et de toutes les facultés de ce genre ? - En quoi en aurais-je besoin ? J'aurais tout, je pense, si j'avais le plaisir. - Alors, en vivant ainsi, tu jouirais des plus g...
-
MACHIAVEL: COMBIEN PEUT LA FORTUNE DANS LES CHOSES HUMAINES ET COMME ON Y PEUT FAIRE TÊTE.
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédicacé...
-
A-t-on besoin d'une culture universelle ?
L'idéal unificateur de l'Humanisme est-il en train de devenir réalité, une réalité qui tournerait au cauchemar, identifié par Jacques Lesourne sous l'expression de «culture universelle »? Celle-ci paraît être d'abord le produit d'une époque de communication. Elle s'exprime en anglais, dans les aéroports, les grands hôtels, les centres économiques des mégapoles, les séminaires des chercheurs. Bref, c'est la culture d'une certaine jet set qui ne concerne qu'une « élite » internationale, habituée a...
-
Y a-t-il quelque chose qui puisse valoir qu'on y sacrifie sa vie ?
[Introduction] La vie humaine, du point de vue des principes moraux, est la valeur suprême. Elle est la source de toutes les autres. A-t-on le droit d'admettre des exceptions qui légitiment le don volontaire de sa vie ? Quel idéal peut-il mériter qu'on lui offre sa vie ? Y a-t-il un usage légitime de la violence qui va jusqu'au sacrifice suprême ? [I - L'homme en tant que valeur absolue peut-il devenir un moyen au service d'une fin ?] La guerre : y a-t-il des guerres justes ? - Machiavel : pour...
-
Y a-t-il quelque chose qui puisse valoir qu'on lui sacrifie sa vie ?
[Introduction] La vie humaine, du point de vue des principes moraux, est la valeur suprême. Elle est la source de toutes les autres valeurs. A-t-on le droit d'admettre des exceptions qui légitiment le don volontaire de sa vie ? Quel idéal peut mériter qu'on lui offre sa vie ? Y-a-t-il un usage légitime de la violence qui va jusqu'au sacrifice suprême ? [I - L'homme en tant que valeur absolue peut-il devenir un moyen au service d'une fin ?] La guerre : y-a-t-il des guerres justes ? – Cf. Machiave...
-
-
Que veut-on dire lorsqu'on dit de quelqu'un qu'il manque de personnalité ?
Introduction. — Tout homme est une personne et, par là même, on doit lui reconnaître le caractère dénommé personnalité. Comment, dès lors, peut-on dire de certains qu'ils manquent de personnalité et qu'entend-on par là ? I. Nous pouvons répondre tout d'abord que, comme les autres êtres, l'homme peut réaliser plus ou moins bien le type de son espèce. Raisonnable, d'après la définition courante, il peut l'être plus ou moins, et de même du point de vue de la personnalité : sont dits en manquer ceux...
-
STRAUSS: «...il y a dans l'homme
quelque chose qui n'est point totalement asservi à sa société et par
conséquent [...] nous sommes capables, et par là obligés, de rechercher
un étalon qui nous permette de juger de l'idéal de notre société comm
Le droit ne peut pas faire abstraction de la notion de justice. «Mais le simple fait que nous puissions nous demander ce que vaut l'idéal de notre société montre qu'il y a dans l'homme quelque chose qui n'est point totalement asservi à sa société et par conséquent que nous sommes capables, et par là obligés, de rechercher un étalon qui nous permette de juger de l'idéal de notre société comme de tout autre.» Léo Strauss, Droit naturel et histoire (1953). • Pour Léo Strauss, qui réagit contre le p...
-
Commenter ou discuter cette pensée de Paul Valéry : « J'estime philosophe tout homme de quelque degré de culture qu'il soit, qui essaie de temps à autre de se donner une vue d'ensemble, une vision ordonnée de tout ce qu'il sait, et surtout de ce qu'il sa
Commenter ou discuter cette pensée de Paul Valéry : « J'estime philosophe tout homme de quelque degré de culture qu'il soit, qui essaie de temps à autre de se donner une vue d'ensemble, une vision ordonnée de tout ce qu'il sait, et surtout de ce qu'il sait par expérience directe, intérieure et extérieure. On peut concevoir un philosophe de très grand style qui n'aurait point de connaissance scientifique ». PLAN. Introduction. — Le mot de philosophe a eu des significations différentes au cours de...
-
Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétati
Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant ». Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ? INTRODUCTION REDIGEE C'est traditionnellement à l'auteur...
-
Que pensez-vous de cette remarque de Descartes : "il est bon de savoir quelque chose des moeurs de divers peuples, afin de juger des nôtres plus sainement, et que nous ne pensions pas que tout ce qui est contre nos modes soit ridicule et contre raison, a
Que pensez-vous de cette remarque de Descartes :il est bon de savoir quelque chose des mœurs de divers peuples, afin de juger des nôtres plus sainement, et que nous ne pensions pas que tout ce qui est contre nos modes soit ridicule et contre raison, ainsi qu'ont coutume de faire ceux qui n'ont rien vu ? (Discours de la Méthode) Descartes, au début du Discours de la Méthode, expose les raisons qui l'ont poussé à chercher une méthode en dehors des livres; à peine sorti du collège, il a voulu deman...
-
Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétatio
Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant. » Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ? C'est traditionnellement à l'auteur de la Poétique et de...
-
Discuter ce jugement de G. Lanson : « Le reproche qu'on pourrait faire à Corneille, ce serait plutôt, tout au contraire de ce qu'on a dit, d'avoir trop exclusivement tiré l'action des caractères : à tel point que sa tragédie a parfois quelque chose de fa
Discuter ce jugement de G. Lanson : « Le reproche qu'on pourrait faire à Corneille, ce serait plutôt, tout au contraire de ce qu'on a dit, d'avoir trop exclusivement tiré l'action des caractères : à tel point que sa tragédie a parfois quelque chose de factice, l'air d'un jeu concerté, d'une partie liée et soumise à des conventions préalables. Les personnages ne comptent pas assez avec le hasard et les circonstances... Rien n'intervient qui dérange leur action; et le miracle, précisément, c'est q...
-
Au mois d'octobre 1750, paraissait le prospectus de l'Encyclopédie, Vous supposerez que Diderot, quelques semaines auparavant, écrit à Voltaire pour lui demander sa collaboration. Il lui montre la grandeur et l'utilité de ce dictionnaire raisonné des sci
Au mois d'octobre 1750, paraissait le prospectus de l'Encyclopédie, Vous supposerez que Diderot, quelques semaines auparavant, écrit à Voltaire pour lui demander sa collaboration. Il lui montre la grandeur et l'utilité de ce dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Il lui explique comment l'ouvrage entier sera un monument élevé à la gloire de la raison humaine et comment il hâtera dans l'opinion publique la victoire des idées mêmes pour lesquelles combat Voltaire. Comprenons...
-
-
BERKELEY
Demande d'échange de corrigé de liardon audrey (odre_@msn.com). Sujet déposé : " L'être n'existe pas en soi, mais seulement en tant qu'il est perçu. Or, pour être perçu, il faut qu'il y ait quelqu'un qui le perçoive: D'où la seconde formule: être, c'est percevoir" L'évêque George Berkeley (12 mars 1685 - 14 janvier 1753) était un empiriste irlandais. L'empirisme est un courant philosophique prônant l'expérience et la perception. Pour Berkeley, il n'existe pas de monde extérieur indépendamment de...
-
Husserl: phénoménologie et intentionnalité
Toute conscience est conscience de quelque chose. On trouve cette citation dans la seconde partie des « Méditations cartésiennes » (1929). Husserl (1859-1938) est le fondateur de la phénoménologie et le précurseur de ce que l’on nomme l’existentialisme. Le mot d’ordre de la phénoménologie est le retour aux choses mêmes. Il s’agit de se battre contre une conception positiviste de la science et contre les faux savoirs, pour s’interroger à nouveaux frais sur la façon dot les choses nous ap...
-
Entend-on par qualités premières et qualités secondes de la matière ?
• Prenons pour exemple, dit Descartes, un morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche .- il a la douceur du miel, l'odeur des fleurs dont il a été recueilli ; il a une couleur, une figure, une grandeur ; il est dur et froid au toucher et si on le frappe, il rend quelque son. C'est qu'on appelle les qualités apparentes, secondes. • Mais une fois que le morceau de cire a été chauffé, toutes ses qualités sensibles se trouvent modifiées. Dans la deuxième Méditation, Descartes observe un morcea...
-
Peut-on reprocher à une oeuvre d'art de ne rien vouloir dire ?
Peut-on reprocher à une œuvre d'art de ne rien vouloir dire ? Souvent, il nous est arrivé de nous arrêter devant une œuvre d'art et de méditer longuement, cherchant sa signification que nous ne voyions pas. En effet, le sens d'une œuvre n'est pas toujours explicite et il se peut même que l'auteur n'ait volontairement pas donné de signification à son œuvre. Mais la question n'est pas de savoir si une œuvre d'art peut être ou non dépourvue de signification, mais si cela peut constituer un reproche...
- Leibniz: Le corps relève-t-il de la conscience ou de l'inconscient ?
-
Husserl: se replier sur soi-même
« Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra « une fois dans sa vie » se replier sur soi-même et, au-dedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu'ici et tenter de les reconstruire. La philosophie - la sagesse - est en quelque sorte une affaire personnelle du philosophe. Elle doit se constituer en tant que sienne, être sa sagesse, son savoir qui, bien qu'il tende vers l'universel, soit acquis par lui et qu'il doit pouvoir justifier dès l'origine et à chacune de...
-
Succès et limites de l’analyse condillacienne
Succès et limites de l'analyse condillacienne Au moment du 18 Brumaire, la production philosophique, voire scientifique, est dominée par un groupe de républicains libéraux connus sous le nom d'idéologues ( ou « ldéologistes » comme ils s'appelaient souvent eux-mêmes). Formés sous l'Ancien Régime, parfois même déjà bien connus comme Volney, ils adhèrent en 1789 aux idées révolutionnaires, participent aux premières réformes libérales ; le 9 Thermidor sauve quelques uns d'entre eux de la g...
-
Descartes: La technique met-elle la nature au service de l'humain ?
L'idée de la liberté dans le travail paraît problématique, puisque celui-ci semble l'activité imposée par excellence, celle qu'on ne décide pas, ou dont on ne décide que dans des bornes très précises qu'il ne nous revient pas de fixer. Toutefois, c'est par le travail que l'homme se rend maître de la nature, qu'il s'agisse de son environnement extérieur ou de sa propre nature humaine. Par son travail, l'homme produit des objets, et d'abord des outils qui lui permettent de transformer le monde et...
-
- MALEBRANCHE
-
Husserl et la phénoménologie
Husserl et la phénoménologie Husserl naquit à Prossnitz (Autriche-Hongrie) en 1859 dans une famille d'origine juive. Il étudia aux universités de Leipzig, Berlin, Vienne, principalement les mathématiques et la philosophie. En 1883-4, à Vienne, il suit les cours du philosophe et psychologue Fr. Brentano, qui exerça une influence importante sur la direction de sa pensée et avec lequel il se lia d'ailleurs d'amitié. A vingt-sept ans, il se convertit à la foi chrétienne (luthérienne évangélique...
-
COMMENTEZ: « La religion est l'opium du peuple » Karl Marx
COMMENTEZ: « La religion est l'opium du peuple » Karl Marx Karl Marx, par cette citation, déclare que le peuple est obsédé par la religion. En effet, pour lui, c'est un moyen utiliser par les chefs de sociétés pour contrôler le peuple. Il dit que ce sont les hommes qui ont créés la religion et non pas le contraire et qu'il ne faut pas l'oublier. La religion empêche de se révolter contre les injustices (ou de faire la révolution). Marx espère donc la disparition de la religion. La religion da...
- Pascal: Est-ce par le travail que l'homme prend conscience de soi ?
-
J.J. Rousseau - "Rêveries du promeneur solitaire", quatrième promenade
Texte de Rousseau Introduction : Dans cette partie des Rêveries du promeneur solitaire, Rousseau se soucie surtout du problème de la vérité. Or, comment aborder ce problème au mieux si ce n'est en contribuant à établir exactement ce qu'est son opposé: le mensonge. Le travail de l'auteur va donc être ici de chercher à définir ce qu'est exactement le mensonge, ce qui le caractérise essentiellement. Il est bien clair que mentir consiste à dire quelque chose de faux. Mais, le faux porte-t-il toujour...
-
Nous ne nous comportons pas de la même manière à l'égard d'une personne et à l'égard d'une chose. Quelle conception de la personne cette différence d'attitude vous paraît-elle impliquer ?
Introduction. — En lisant les « Caractères nous nous amusons des distractions de Ménalque qui, entrant à l'église, prend un mendiant pour un pilier et un pieux chrétien agenouillé pour un prie-Dieu sur lequel il s'agenouille à son tour. Mais, notre rire le montre, de telles confusions, plus imaginaires d'ailleurs que réelles, sont anormales. Nous ne nous comportons pas à l'égard des personnes comme des choses. Pourquoi cette différence de comportement? Pour l'expliquer ne faut-il pas admettre qu...
-
cours Prépa: Qui suis-je ?
Suite sur le cour qui suis-je? 5)la perte de mémoire . Toute perte de mémoire s’accompagne d’un sentiment de désorientation . L’amnésique est amené à se poser la question QSJ.La question est alors de savoir s’il existe un lien entre l’identité personnelle et l’histoire personnelle .Puis-je. être identifié à mon passé ? Ne suis-je que la somme de mes expérience passée ,? Ou n’a a t-il pas quelque chose d’inéductible à cette sommation 2)Les limites de l’introspection A)Descartes et la c...
-
Peut-on parler de soi ?
Analyse du sujet : Peut-on : évoque la possibilité en deux sens. La possibilité comme éventualité, comme capacité à faire quelque chose et la possibilité au sens d'autorisation, comme droit de faire quelque chose ou non. Parler : s'exprimer, mettre des mots sur une pensée, rendre sa pensée concrète à travers le langage et la structure linguistique. Evoquer quelque chose, dire, communiquer, car l'acte de la parole est personnel en tant qu'il engage un individu particulier à entrer en relation ave...
-
-
Le droit (cours complet)
1/28 Le droit I. Notions: A) Distinction entre droit et fait Le droit s’oppose d’abord au fait. Un fait, c’est un événement, qui obéit aux lois de la nature, qui se produit ici et maintenant. Ce fait peut être révoltant : tel individu se fait dépouiller de son maigre bien par une crapule, tel individu se voit assassiné « sous prétexte qu’il est né » (c’est ainsi qu’est défini le crime contre l’humanité), tel peuple se voit colonisé, maltraité, exploité. « Le fait est (que) », comme on...
-
A quoi sert la religion ?
Un travail sérieux, alimenté de recherches assez poussée pour donner des résultats intéressants. Il est cependant dommage que vous n'ayez pas pris toute la mesure des thèses de Marx et Feuerbach. D'autre part, vous auriez pu aussi chercher à montrer ce qui manque à un monde privé du fait religieux, comme suggéré dans la préparation « La religion est le soupir de la créature opprimée, la chaleur d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit des conditions sociales d'où l'esprit est exclu. La rel...