280 résultats pour "realite"
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Karl Popper
Karl Popper 1902-1994 Autrichien, Popper a fréquenté dans sa jeunesse les membres du Cercle de Vienne sans adhérer à leur mouvement. De formation scientifique, il est peu préoccupé par les problèmes de formalisation logique et les apories du langage : se déclarant réaliste, il tente dans son grand ouvrage (Logik der Forschung, 1934) de comprendre la légitimité de la prétention des théories scientifiques à énoncer le réel : le propre d'une théorie scientifique est d'élaborer des tests expérimenta...
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Freud : Le superstitieux et le paranoïaque
Freud : Le superstitieux et le paranoïaque Ce qui me distingue d'un homme superstitieux, c'est donc ceci : Je ne crois pas qu'un événement, à la production duquel ma vie psychique n'a pas pris part, soit capable de m'apprendre des choses cachées concernant l'état à venir de la réalité; mais je crois qu'une manifestation non intentionnelle de ma propre activité psychique me révèle quelque chose de caché qui, à son tour, n'appartient qu'à ma vie psychique; je crois au hasard extérieur (réel), mai...
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Aristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique
Demande d'échange de corrigé de Bouniol Nicolas ([email protected]). Sujet déposé : A ristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique « C 'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. A u début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lu...
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FIN DES TERROIRS - TRIOMPHE DES VILLES
FIN DES TERROIRS - TRIOMPHE DES VILLES Dans les pays industrialisés, l'abandon des campagnes et le déplacement vers les villes a été une réalité constante et générale à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Cet exode s'explique par deux séries concomitantes de causes. Causes économiques d'abord : des milliers de petits paysans ruinés par les transformations structurelles de l'agriculture ont dû trouver refuge aux bourgs qu'ils ont contribué à grossir aux dimensions de villes, ou, plus enco...
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Pensez-vous que la conscience puisse nuire à l'homme ?
Introduction Il paraît à première vue incongru d e penser que la conscience puisse nuire, tant elle s e présente naturellement comme un élément omniprésent d e notre existence et d e notre rapport au monde. C'est au contraire l'absence d e conscience qui s e trouve qualifiée d e néfaste : une personne "inconsciente" est ainsi décrite comme moralement irresponsable, incapable d'une vie pleinement humaine. Cependant, la nécessité de la conscience doit être interrogée : constitue-t-elle une libérat...
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Russell: La valeur de la philosophie
Russell La valeur de la philosophie doit en réalité surtout résider dans son caractère incertain même. // Celui qui n'a aucune teinture de philosophie traverse l'existence, prisonnier de préjugés dérivés du sens commun, des croyances habituelles à son temps ou à son pays et de convictions qui ont grandi en lui sans la coopération ni le consentement de la raison. Pour un tel individu, le monde tend à devenir défini, fini, évident ; les objets ordinaires ne font pas naître de questions et les pos...
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Etre moral, est-ce vouloir le bien d'autrui ?
Analyse du sujet - - - - - Etre moral consiste moins en un état de fait que dans une action perpétuelle. La moralité n'est pas à proprement parler, elle s'exerce sans cesse, elle fait l'épreuve de la réalité. Et c'est pour cette raison que la question de la morale relativement au rapport qu'elle doit entretenir avec autrui est fondamentale. On peut en effet, parce que la morale est avant tout un exercice de soi en tant qu'on se rapporte au monde et à ceux qui le composent, s'interroger sur...
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Que pensez-vous de cette assertion dun philosophe contemporain : « Les opinions auxquelles nous tenons le plus sont celles dont nous pourrions le plus malaisément rendre compte, et les raisons mêmes par lesquelles nous les justifions sont rarement celles
Que pensez-vous de cette assertion d'un philosophe contemporain : « Les opinions auxquelles nous tenons le plus sont celles dont nous pourrions le plus malaisément rendre compte, et les raisons mêmes par lesquelles nous les justifions sont rarement celles qui nous ont déterminés à les adopter » Ce texte de Bergson se trouve dans le chapitre II des Données immédiates de la conscience (dans les anciennes éditions, p. 102). Ce chapitre a pour but de montrer que, à la différence de l'espace dans leq...
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Le trouble dissociatif de l’identité : une fabrication sociale ou une réalité psychique ?
Le trouble dissociatif de l’identité : une fabrication sociale ou une réalité psychique ? Introduction Le trouble dissociatif de l'identité aussi appelé trouble de la personnalité multiple, est une pathologie mentale qui se caractérise par la présence de plusieurs identités dans un seul corps. Bien que reconnu par le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM5) publié par l'Association américaine de psychiatrie dans les années 2000, ce trouble est très peu connu par le...
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« La philosophie n'est pas, ne saurait être cette brumeuse détachée de la réalité et des problèmes concrets des hommes... L'initiative philosophique est indétectable des préoccupations pratiques. » Ebénézer NJOH-MOUELLE
Demande d'échange de corrigé de ASSE ZOUNON kofi fricia ([email protected]). Sujet déposé : « La philosophie n'est pas, ne saurait être cette brumeuse détachée de la réalité et des problèmes concrets des hommes… L'initiative philosophique est indétectable des préoccupations pratiques. » Ebénézer NJOH-MOUELLE La recherche du sens de la vie à toujours préoccuper l'homme. Cette quête l'emmène à se poser d'énormes questions sur tous ce qu'il perçoit en lui et hors de lui. C'est dans cette logiq...
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Expliquez et discutez l'une des trois assertions suivantes : 1° la perception est une hallucination vraie (TAINE); 2° les enfants, n'étant pas capables de jugement, n'ont pas de véritable mémoire (ROUSSEAU); 3° en réalité, la conscience est une conséquen
Expliquez et discutez l'une des trois assertions suivantes : 1° la perception est une hallucination vraie (TAINE); 2° les enfants, n'étant pas capables de jugement, n'ont pas de véritable mémoire (ROUSSEAU); 3° en réalité, la conscience est une conséquence de la personnalité et nullement son constitutif (DALBIEZ). Cette unique question englobant les trois sujets entre lesquels les candidats avaient à choisir nous invite à proposer un exercice de réflexion sur le travail si important du choix pré...
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Le cru et le su s'excluent-ils ?
Incipit : Depuis au moins le Théétète de Platon, et avant lui le Poème de Parménide, la relation du savoir au croire est une constante dans l'histoire de la réflexion philosophique. Et ceci s'explique pour deux raisons au moins : d'une part, il s'agit d'obtenir une définition de ce qu'est le savoir, ou de ce que c'est que savoir, et cette définition doit en permettre l'identification distinctive (éviter toute confusion avec ce qui n'est pas savoir), et d'autre part, mais c'est un corollaire de l...
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David HUME
La différence (...) est très vaste entre le jugement et le sentiment. Tout sentiment est juste, parce que le sentiment n'a référence à rien au-delà de lui-même et qu'il est partout réel où l'homme en est conscient. Mais toutes les déterminations de l'entendement ne sont pas justes, parce qu'elles portent référence à quelque chose au-delà d'elles-mêmes, c'est-à-dire, à la réalité, et qu'elles ne sont pas toujours conformes à cette norme. (...) Au contraire, un millier de sentiments différents, ex...
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Platon: L'allégorie de la caverne
Dans la célèbre allégorie de la caverne (République, VII), Platon présente dans un schéma simplifié le statut de l'homme dans le monde : la duperie du nigaud qui prend des vessies pour des lanternes. Il faut imaginer une caverne profonde dans laquelle les hommes sont enchaînés face à la paroi du fond. Ne pouvant tourner la tête, la réalité est pour eux ce mur sur lequel se déploient des jeux d'ombres. A l'entrée de la caverne brûle un feu qui dispense une lumière suffisante pour découper s...
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BERKELEY: Une cerise n'est rien qu'un assemblage de qualités sensibles.
Je vois cette cerise, je la touche, je la goûte, je suis sûr que le néant ne peut être vu, touché ou goûté : la cerise est donc réelle. Enlevez les sensations de souplesse, d'humidité, de rougeur, d'acidité et vous enlevez la cerise, puisqu'elle n'existe pas à part des sensations. Une cerise, dis-je, n'est rien qu'un assemblage de qualités sensibles et d'idées perçues par divers sens : ces idées sont unies en une seule chose (on leur donne un seul nom) par l'intelligence parce que celle-ci remar...
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Jean-Paul SARTRE et l'objet d'art
Commentaire de texte : « Le paradoxe de l'objet d'art c'est que sa signification demeure irréelle, c'est-àdire hors du monde, et que, cependant, elle peut être la cause et la fin d'activités réelles. Un tableau met en jeu des intérêts économiques ; on l'achète, on le vend. En temps de guerre, on "l'évacue" comme s'il était une personne. À la signature du traité de paix, il peut faire l'objet d'une clause spéciale que le gouvernement vainqueur impose au gouvernement vaincu. Et, sans doute...
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Platon
PLATON : L'ARTISTE EST UN ILLUSIONISTE Quelle est la vérité de l'oeuvre d'art ? Pour Platon, les arts figuratifs, ou arts d'imitation, s'éloignent considérablement de la vérité dans la mesure où l'artiste ne vise qu'à produire un simulacre (l'oeuvre d'art) de l'apparence d'un simulacre (le modèle de l'oeuvre d'art), les réalités du monde que nous percevons n'étant en effet que des simulacres des Idées qui, elles, constituent la vraie réalité. « - Lequel de ces deux buts se propose la peinture re...
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La vérité peut-elle être définie comme l'accord de la connaissance avec l'objet ?
Une idée ne serait donc pas qualifiée de « vraie » ou « fausse » en elle-même par ses caractéristiques intrinsèques, mais seulement par sa conformité ou non à la réalité. Les scolastiques disaient : « La vérité c'est la conformité de notre pensée aux choses » (« adeaquatio rerum et intellectus »). L'idée vraie est celle qui est fidèle à la réalité. Si on admet que ma connaissance d'un objet doit s'accorder avec lui pour être vraie ; mais, pour que je puisse juger de cet accord il faudrait que j...
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L'illusion rend-elle heureux ?
Introduction Ce qu'on désigne habituellement par le fait de vivre dans l'illusion, c'est de prendre ses désirs pour des réalités. L'illusion se présente comme un rapport perverti au réel : nous le percevons, non pas tel qu'il est, mais tel que nous le souhaitons. L'illusion semble donc être un principe de bonheur : celui qui se berce de douces illusions se croit heureux. Pourtant, il ne l'est pas vraiment, puisque les raisons qu'il a d'être heureux n'existent pas vraiment. Mais au nom de quoi pe...
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Avons-nous besoin d'illusions ?
Demande d'échange de corrigé de L Maud ([email protected]). Sujet déposé : Avons-nous besoin d'illusions ? « Je ne crois que ce que je vois », ce dicton généralement attribué à l'apôtre Thomas permet d'éclairer en partir la nature de l'illusion car en effet, les impressions sensorielles sont très souvent source d'illusions car ce qui est visible n'est pas toujours réel et de même ce qui est invisible n'est pas forcément irréel. A insi, ce qui apparaît comme une évidence peut se révéle...
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Platon: peinture et apparence
PLATON : L'ARTISTE EST UN ILLUSIONISTE Quelle est la vérité de l'oeuvre d'art ? Pour Platon, les arts figuratifs, ou arts d'imitation, s'éloignent considérablement de la vérité dans la mesure où l'artiste ne vise qu'à produire un simulacre (l'oeuvre d'art) de l'apparence d'un simulacre (le modèle de l'oeuvre d'art), les réalités du monde que nous percevons n'étant en effet que des simulacres des Idées qui, elles, constituent la vraie réalité. « - Lequel de ces deux buts se propose la peint...
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Nietzsche
Pour Nietzsche, le christianisme est le dernier symptôme de valeurs. la décadence, contre lequel il faut opérer un renversement des Nietzsche forme une attaque virulente contre la religion, et principalement le christianisme, dont saint Paul est, pour lui, le véritable fondateur. Mais la religion chrétienne n’est que l’aboutissement extrême de l’idéalisme, du moralisme, qui se font jour dès « le cas Socrate ». comprendre les attaques de Nietzsche, c’est comprendre ce qu’il entend par le renver...
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Chapitre 4 de "Matière et Mémoire" de Bergson
Demande d'échange de corrigé de Badreddine Marie ([email protected]). Sujet déposé : Que percevons-nous réellement ? Dans son extrait du chapitre 4 de "matière et mémoire " Bergson aborde le thème de la perception. Il tente d'expliquer comment ce que nous percevons des objets n'est pas nécessairement ce que l'objet est réellement, ainsi il cherche à démontrer que nous ne percevons jamais l'essence de l'objet, ou l'objet en soi puisque nous n'arrivons pas à séparer l'objet de son entourag...
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Platon: La philosophie est-elle
libératrice ?
Socrate : - Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière ; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête ; la lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux ; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée : imagine que le long de cette route...
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Platon: La condamnation de l'art
Thème 90 Platon: La condamnation de l'art La philosophie de l'art commence avec Platon par une condamnation. Il faut renvoyer les poètes hors des murs de la Cité. Socrate rejette les discours écrits pour privilégier la parole, et la peinture n'est tenue que pour une imitation dégradée et inférieure d'une réalité par ailleurs déjà imitée des Idées. Par ailleurs, poésie, peinture et musique ne sont pas sensées exprimer la beauté. Si l'art est condamnable, c'est qu'il est fondé sur la mimê...
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La littérature est-elle une forme « sauvage » de la philosophie ?
La littérature est une forme d'art qui comprend un très grand nombre de genres, tels que la poésie, le théâtre, le roman ou les mémoires. En dépit de la multiplicité de ses actualisations d'une même forme d'art, il demeure une caractéristique commune, qui est l'usage des mots, du langage. En effet, la littérature est toujours un art du langage, que celui-ci soit en vers ou en prose, proféré ou lu. Une chose est dite sauvage lorsqu'elle est restée à l'état naturel ou n'a pas subi l'action de l'ho...
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Blaise PASCAL
PASCAL : COMMENT DISTINGUER RÊVE ET RÉALITÉ ? Quand nous percevons le monde, comment pouvons-nous savoir que nous ne rêvons pas ? Pouvons-nous être sûr qu'à l'état de veille nous ne sommes pas trompés par des illusions semblables à celles que nous avons en dormant ? Pour Pascal nous ne le pouvons, car les états de veille se distinguent du rêve seulement par l'occurrence plus fréquente de leurs objets et par leur plus grande continuité. « Si nous rêvions toutes les nuits la même chose, elle nous...
- Heidegger: La pluie est finie
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Bergson
"Ce qui a le plus manqué à la philosophie, c'est la précision. Les systèmes philosophiques ne sont pas taillés à la mesure de la réalité ou nous vivons. Ils sont trop larges pour elle. Examinez tel d'entre eux, convenablement choisi : vous verrez qu'il s'appliquerait aussi bien à un monde ou il n'y aurait pas de plantes ni d'animaux, rien que des hommes; où les hommes se passeraient de boire et de manger; ou ils ne dormiraient, ne rêveraient ni ne divagueraient; ou ils naîtraient décrépits pour...
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Aristote
"La poésie semble bien devoir en général son origine à deux causes, et deux causes naturelles. Imiter est naturel aux hommes et se manifeste dès leur enfance (l'homme diffère des autres animaux en ce qu'il est très apte à l'imitation et c'est au moyen de celle-ci qu'il acquiert ses premières connaissances) et, en second lieu, tous les hommes prennent plaisir aux imitations. Un indice est ce qui se passe dans la réalité : des êtres dont l'original fait peine à la vue, nous aimons à en contempler...