2220 résultats pour "hommes"
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Alain
"[...] Il ne faut pas orienter l'instruction d'après les signes d'une vocation. D'abord parce que les préférences peuvent tromper. Et aussi parce qu'il est toujours bon de s'instruire de ce qu'on n'aime pas savoir. Donc contrariez les goûts, d'abord et longtemps. Celui-là n'aime que les sciences ; qu'il travaille donc l'histoire, le droit, les belles-lettres ; il en a besoin plus qu'un autre. Et au contraire, le poète, je le pousse aux mathématiques et aux tâches manuelles. Car tout homme doit ê...
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Nietzsche
Mais ne devrions-nous pas aujourd’hui sentir enfin la nécessité de procéder à un bouleversement radical des valeurs grâce à un nouveau retour sur nous-mêmes, à un approfondissement nouveau de l’homme? Ne sommesnous pas arrivés au seuil d’une nouvelle période que l’on pourrait, négativement d’abord, qualifier d’extra-morale, puisque chez nous au mois, immoralistes, on commence à soupçonner que la valeur décisive d’un acte réside justement dans ce qu’il a de non-intentionnel, et que tout ce qu’il...
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Aristote
ARISTOTE : LA FINALITÉ RÈGNE DANS LA NATURE Comment expliquer l'organisation, le fonctionnement et l'évolution du vivant ? On peut tenter de le faire en recourant au finalisme, c'est-à-dire en considérant que les formes du vivant sont des réalisations d'anticipations préalables, tout comme la maison est la réalisation du plan de l'architecte, la cause finale de son action. Telle est la position d Aristote, qui étendait la finalité à la nature toute entière. « Il ne faut donc pas céder à une répu...
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Husserl: science et histoire
Les questions que la science exclut par principe sont précisément les questions qui sont les plus brûlantes à notre époque malheureuse pour une humanité abandonnée aux bouleversements du destin : ce sont les questions qui portent sur le sens ou l'absence de sens de toute existence humaine (...) La vérité scientifique, objective, est exclusivement la constatation de ce que le monde — qu'il s'agisse du monde physique ou du monde spirituel — est en fait. Mais est-il possible que le monde et l'être...
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Alain et la politique
Voter, ce n'est pas précisément un des droits de l'homme ; on vivrait très bien sans voter, si l'on avait la sûreté, l'égalité, la liberté. Le vote n'est qu'un moyen de conserver tous ces biens. L'expérience a fait voir cent fois qu'une élite gouvernante, qu'elle gouverne d'après l'hérédité, ou par la science acquise, arrive très vite à priver les citoyens de toute liberté, si le peuple n'exerce pas un pouvoir de contrôle, de blâme et enfin de renvoi. Quand je vote, je n'exerce pas un droit, je...
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Nietzsche et les immoralistes
Mais ne devrions-nous pas aujourd’hui sentir enfin la nécessité de procéder à un bouleversement radical des valeurs grâce à un nouveau retour sur nous-mêmes, à un approfondissement nouveau de l’homme? Ne sommes-nous pas arrivés au seuil d’une nouvelle période que l’on pourrait, négativement d’abord, qualifier d’extramorale, puisque chez nous au mois, immoralistes, on commence à soupçonner que la valeur décisive d’un acte réside justement dans ce qu’il a de non-intentionnel, et que tout ce q...
- Rousseau: Une société a-t-elle nécessairement une finalité ?
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KANT et l'autorité du maître et des lois
Analyse du sujet. Comment démarrer. 1. Si certains sujets de baccalauréat pèchent parfois par leur caractère unilatéral ou unidimensionnel, ce texte de Kant pèche par excès de richesse ! Il concerne la philosophie politique, le problème du pouvoir, celui de l'établissement de la justice, mais aussi l'anthropologie humaine (« Qu'est-ce que l'homme? Est-il bon? Est-il méchant? Qu'est-ce qui le définit ? Quel type de tendances? »). Mais il touche aussi à la sphère de l'éducation. Bref, c'est un...
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ALAIN: Penser et Croire
Penser n'est pas croire. Peu de gens comprennent cela. Presque tous, et ceux-là même qui semblent débarrassés de toute religion, cherchent dans les sciences quelque chose qu'ils puissent croire. Ils s'accrochent aux idées avec une espèce de fureur ; et, si quelqu'un veut les leur enlever, ils sont prêts à mordre. [...] Lorsque l'on croit, l'estomac s'en mêle et tout le corps est raidi ; le croyant est comme le lierre sur l'arbre. Penser, c'est tout à fait autre chose. On pourrait dire : pens...
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Mon bonheur ne dépend-il que de moi ?
Le bonheur semble tenir lieu, à travers les âges, de visée commune à chaque homme et pourtant la conception du bonheur n'a eu de c e s s e de changer. Déjà A ristote dans L'Ethique à Nicomaque place le bonheur au rang de bien suprême, rien apparemment que de très moderne, puisque Freud en montrant que le principe de plais ir continue souvent, après la petite enfance, de guider l'homme, c onstate à son tour l'importance du bonheur dans la vie. C ependant c'est chez A ristote par la contemplation...
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KANT: la méchanceté de la nature humaine
"Quand on songe à la méchanceté de la nature humaine, qui se montre à nu dans les libres relations des peuples entre eux (tandis que dans l'état civil elle est très voilée par l'intervention du gouvernement), il y a lieu de s'étonner que le mot droit n'ait pas encore été tout à fait banni de la politique de la guerre comme une expression pédantesque, et qu'il ne se soit pas trouvé d’État assez hardi pour professer ouvertement cette doctrine. (... ) Toutefois cet hommage que chaque État ren...
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Epicure: L'expérience impossible de la mort
"Familiarise-toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation; or la mort est la privation complète de cette dernière. Cette connaissance certaine que la mort n'est rien pour nous a pour conséquence que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère, parce qu'elle n'y ajoute pas une durée illimitée mais nous ôte au contraire le désir d'immortalité. En effet, il n'y a plus d'effroi dans la vie pour celui qui a réellement co...
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Saint Augustin: D'où vient le mal ?
« Dans le voisinage de nos vignes était un poirier chargé de fruits qui n'avaient aucun attrait de saveur ou de beauté. Nous allâmes, une troupe de jeunes vauriens, secouer et dépouiller cet arbre, vers le milieu de la nuit, ayant prolongé nos jeux jusqu'à cette heure, selon notre détestable habitude, et nous en rapportâmes de grandes charges, non pour en faire régal, si toutefois nous y goûtâmes, mais ne fût-ce que pour les jeter aux pourceaux : simple plaisir de faire ce qui était défendu....
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Y a-t-il compatibilité entre liberté et déterminisme ?
Lorsqu'on pense à la liberté, une antithèse surgit aussitôt dans l'esprit : on lui oppose spontanément le déterminisme naturel, c'est-à-dire l'idée d'un ordre immanent aux choses et qui les régisse de telle sorte qu'elles ne puissent être autrement qu'elles ne sont, en vertu des lois de la nature et des conditions qui les déterminent nécessairement. Loi générale du monde, le déterminisme pourrait être la négation de la liberté spirituelle : il suffirait qu'il s'élève des profondeurs de la ma...
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KANT et le "Je"
"Posséder le Je dans sa représentation: ce pouvoir élève l'homme infiniment audessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne ; et grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, c'est-à-dire un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise ; et ceci, même lorsqu'il ne peut pas dire Je, car il l'a...
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Hegel: L'art a-t-il une finalité ?
PRESENTATION de "ESTHETIQUE" DE HEGEL Publiées à titre posthume en 1832, les Leçons d'esthétique reprennent les cours professés par Hegel (1770-1831) à l'université de Berlin de 1818 à 1829. Dans cette introduction, l'auteur défend le projet d'une philosophie de l'art : « mode de manifestation particulier de l'esprit » (I, I, 2), l'art doit faire l'objet d'une étude rationnelle, seule à même d'en ressaisir la signification. Depuis le milieu du siècle, l'esthétique suscite de nombreux débats port...
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MARC AURÈLE (121-180)
C e n'est pas de transpirer comme les plantes qui a du prix, ni de respirer comme les bestiaux et l e s bêtes sauvages, ni d'être impress ionné par l'imagination, ni d'être manoeuvré comme une marionnette par les inclinations, ni de se rassembler en troupeau ni de se nourrir, car c'est même chose que de rejeter les résidus de la nourriture. A lors, qu'est-c e qui a du prix? Soulever des claquements de mains? Non point. C e n'est pas non plus soulever des claquements de langues, car les acclamati...
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Jean-Jacques Rousseau - Du bonheur public - Fragments publiques
Demande d'échange de corrigé de Bayard Flore ([email protected]). \Sujet déposé : Le bonheur Jean-Jacques Rous seau - « Du bonheur public » - Fragments publiques 1792 O n peut observer que dans cet extrait de texte, Jean-Jacques Rousseau souhaite d'exposer sa thèse s ur le thème du bonheur et plus particulièrement le « bonheur public » et de son rapport envers la politique. M ais on peut notifier que ce texte est paradoxal en effet Rousseau dans une première partie affirme que le bonheur n'es...
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Fiche de cours en philo : LE DESIR .
• Le thème essentiel de cette fiche est celui de la signification ambiguë du désir. Il représente, dans notre existence, le manque par excellence, car nous ne désirons que ce qui nous manque, mais aussi une production effective de soi-même. Il est à la fois un creux au coeur de l'homme (§ 1, 2, 3) et une création authentique (§ 5 et 6). Si le désir est un manque perpétuel parce qu'il n'est jamais totalement satisfait, il est aussi le mouvement par lequel on peut accroître les perfections de...
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L'ETHIQUE DE SPINOZA (Analyse et critique) ?
La doctrine philosophique de Spinoza est surtout renfermée dans les cinq livres de l'Ethique. Cet ouvrage est ainsi appelé à cause des conclusions morales qui découlent du spinozisme. Le premier livre traite de Dieu ; le second, de la nature humaine ; le troisième, des passions; le quatrième, de la servitude humaine; le cinquième, de la liberté humaine. Le spinozisme, tel que nous le trouvons dans l'Ethique, est exposé d'une manière géométrique, par axiomes, définitions et corollaires. Spinoza p...
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DESCARTES: le corps comme une machine
Je suppose que le Corps n'est autre chose qu'une statue ou machine de terre, que Dieu forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu'il est possible : en sorte que, non seulement il lui donne au dehors la couleur et la figure de tous nos membres, mais aussi qu'il met au dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire, et enfin qu'elle imite toutes celles de nos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, e...
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DESCARTES: le corps comme statue et comme machine
Je suppose que le Corps n'est autre chose qu'une statue ou machine de terre, que Dieu forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu'il est possible : en sorte que, non seulement il lui donne au dehors la couleur et la figure de tous nos membres, mais aussi qu'il met au dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire, et enfin qu'elle imite toutes celles de nos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, e...
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Freud: droit, justice, nature
PRESENTATION DU "MALAISE DANS LA CIVILISATION" DE FREUD Freud (1856-1939) propose ici une réflexion sur la dimension tragique de la condition humaine. Pour cerner l'origine du « malaise » de l'homme civilisé, il s'appuie sur l'hypothèse, introduite dans Au-delà du principe de plaisir (1920), d'un dualisme fondamental du psychisme humain, divisé entre les pulsions de vie (pulsions sexuelles et d'autoconservation) et les pulsions de mort (pulsions d'autodestruction et d'agressivité). L'interprétat...
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La réalité : qu'entendons-nous par là ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Indications lorsqu'on tente de définir la notion de « réalité ». Le terme réalité se dédouble de la façon la plus simple en « réalité sensible » (matrice de l'apparence, du fictif, de l'imaginaire) et en « réalité intelligible » (lieu de la « vraie » réalité, de la certitude). Que l'homme se débarrasse du négatif de l'erreur qui le séduit ou par lequel il se séduit lui-même, qu'il renonce à ce qui lui semble son intérêt, mais qui n'est que le désir de la partie non raisonna...
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Baruch SPINOZA
" On pense que l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif de son plaisir et incapable de rien voir ni faire qui nous soit vraiment utile, c'est le pire des esclavages, et la liberté n'est qu'a celui qui de son entier consentement vit sous la seule conduite de la Raison. Quant à l'action par commandement, c'est-àdire à l'obéissance, elle ôte bien en quelque manière la lib...
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La matière explique-t-elle tout ?
Le sujet invite à une critique du matérialisme. Selon cette thèse, la matière est première et l'esprit second, l'une étant la cause de l'autre. Dès lors, toutes les manifestations de l'esprit sont réductibles à de simples effets physicochimiques de la matière. Que l'on songe ici, par exemple, aux neurosciences qui nous montrent que "tomber amoureux" ne serait que le résultat de la libération de certaines molécules ou hormones dans le cerveau... Le matérialisme est une thèse classique dans l'hist...
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Bergson: La religion renforce et discipline et l'ordre
BERGSON : LA RELIGION RENFORCE ET DISCIPLINE Selon Bergson, il faut distinguer la religion dynamique (qui tire son principe de l'élan vital et s'achève dans le mysticisme où l'homme prolonge l'action divine et se confond avec elle) et la religion statique qui a une fonction essentiellement sociale et pratique, celle de protéger la vie contre « le pouvoir dissolvant de l'intelligence », en constituant une « assurance » contre la désorganisation sociale et contre la dépression morale devant...
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Bergson: Qu’est-ce que l’artiste ?
Qu’est-ce que l’artiste ? C’est un homme qui voit mieux que les autres, car il regarde la réalité nue sans voiles. Voir avec des yeux de peindre, c’est voir mieux que le commun des mortels. Lorsque nous regardons un objet, d’habitude, nous ne le voyons pas ; parce que ce que nous voyons, ce sont des conventions interposées entre l’objet et nous ; ce que nous voyons, ce sont des signes conventionnels qui nous permettent de reconnaître l’objet et de le distinguer pratiquement d’un autre, po...
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Fiche de cours en philo : LE BONHEUR .
• Saisissez bien le passage de l'eudémonisme (§ 3, 4, 5) - c'està-dire d'une philosophie pour qui le but de la vie humaine est le bonheur -, qui caractérise la réflexion de l'Antiquité classique, à une vision moderne, parfois chrétienne, beaucoup plus pessimiste, considérant notre monde comme celui du malheur (§ 6). • Plaisir, joie et bonheur se distinguent profondément, ce dernier se définissant comme un état de satisfaction complète et de plénitude (§ 1). Le bonheur est également un accord ent...
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Baruch SPINOZA
Il est vrai sans doute qu'on doit expliquer l'Écriture par l'Écriture aussi longtemps qu'on peine à découvrir le sens des textes et la pensée des prophètes, mais une fois que nous avons enfin trouvé le vrai sens, il faut user nécessairement de jugement et de la Raison pour donner à cette pensée notre assentiment. Que si la Raison, en dépit de ses réclamations contre l'Écriture, doit cependant lui être entièrement soumise, je le demande, devons-nous faire cette soumission parce que nous avons une...
- Platon: Veux-tu savoir ce que sont le beau et le juste selon la nature ?
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Montaigne: La mort est-elle une
limite à la liberté ?
N'ayons rien si souvent en la tête que la mort. À tous instants représentons-la à notre imagination et en tous visages. Au broncher d'un cheval, à la chute d'une tuile, à la moindre piqûre d'épingle, remâchons soudain : « Eh bien, quand ce serait la mort même ? » et là-dessus, raidissons-nous et efforçons-nous. Parmi les fêtes et la joie, ayons toujours ce refrain de la souvenance de notre condition, et nous ne laissons pas si fort emporter au plaisir, que parfois il ne nous repasse en la mémoir...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
Subjectivement le fait d’être un chrétien se détermine de la façon suivante : la décision réside dans le sujet, l’appropriation est l’intériorité paradoxale qui est spécifiquement différente de toute autre intériorité. Être chrétien n’est pas déterminé par le quoi du christianisme mais par le comment du chrétien. Ce commet ne peut s’adapter qu’à une chose, au paradoxe absolu. Il n’y a donc là aucun discours indéterminé, d’après quoi être chrétien signifierait accepter ceci et accepter cela et ac...
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Langage et vérité (cours)
Niveau : TERMINALE toutes séries Discipline : PHILOSOPHIE CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE COMPETENCE IV : TRAITER UNE SITUATION RELATIVE AUX CONDITIONS DE LA CONNAISSANCE THEME : Les conditions d’élaboration de la connaissance LEÇON 1 : LANGAGE ET VERITE Situation d’apprentissage Avant l’arrivée de leur professeur de philosophie, les élèves de la TA5 du Lycée Moderne de Divo engagent un débat dont le thème est « langage et vérité ». En vue de s’accorder sur le sens de la vérité,...
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Lucrèce et le finalisme divin
"Prétendre que c'est pour les hommes que les dieux ont voulu préparer le monde et ses merveilles ; qu'en conséquence leur admirable ouvrage mérite toutes nos louanges ; qu'il faut le croire éternel et voué à l'immortalité ; que cet édifice bâti par l'antique sagesse des dieux à l'intention du genre humain et fondé sur l'éternité, il est sacrilège de l'ébranler sur les bases par aucune attaque, de le malmener dans ses discours, et de vouloir le renverser de fond en comble ; tous ces propos, e...
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Mon bonheur dépend-il d'autrui ?
Notre sujet nous interroge sur la nature du bonheur dans son rapport avec autrui ; autrement dit, le bonheur est-il fait par les autres ou bien se réduit-il à une entreprise individuelle ? D'emblée, c'est notre conception du bonheur qu'il faut mettre à l'épreuve : comment pouvons-nous définir le bonheur et qu'est-ce que cela implique par rapport aux autres ? En d'autres termes, le bonheur est-il un état que l'on atteint dans l'isolement ou une activité qui se développe au contact des autres ?...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
La satisfaction, le bonheur, comme l'appellent les hommes, n'est au propre et dans son essence rien que de négatif ; en elle, rien de positif. Il n'y a pas de satisfaction qui, d'elle-même et comme de son propre mouvement, vienne à nous ; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or, avec la satisfaction cesse le désir, et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement, ne saura...
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Mourir pour une cause plaide-t-il pour cette cause ?
Problématique: C'est l'argument dit "du sacrifice". On peut se sacrifier pour une cause juste, mais on peut se tromper sur sa légitimité. Dire que des hommes ou des femmes se sont sacrifiés ne prouve rien, et peut même cacher le secret sentiment de l'inutilité profonde de leur propre vie. de sorte que la "cause" n'est qu'un prétexte. [La valeur d'une cause que l'on défend au risque de sa vie est au-delà de toute critique. Par sa mort, le héros prouve que cette cause était juste. Sa mort p...
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Montaigne: La mort est-elle une limite à la liberté ?
N'ayons rien si souvent en la tête que la mort. À tous instants représentons-la à notre imagination et en tous visages. Au broncher d'un cheval, à la chute d'une tuile, à la moindre piqûre d'épingle, remâchons soudain : « Eh bien, quand ce serait la mort même ? » et làdessus, raidissons-nous et efforçons-nous. Parmi les fêtes et la joie, ayons toujours ce refrain de la souvenance de notre condition, et nous ne laissons pas si fort emporter au plaisir, que parfois il ne nous repasse en la mémoire...
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Epicure: la divinité comme un être immortel et bienheureux
"En premier lieu, regarde la divinité comme un être immortel et bienheureux, ce qu'indique déjà la façon ordinaire de la concevoir. Ne lui attribue rien qui soit en opposition avec son immortalité ou incompatible avec sa béatitude. Il faut que l'idée que tu te fais d'elle contienne tout ce qui est capable de lui conserver l'immortalité et la félicité. Car les dieux existent et la connaissance qu'on en a est évidente, mais ils n'existent pas de la façon dont la foule se les représente. Cell...
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Epicure et Dieu
"En premier lieu, regarde la divinité comme un être immortel et bienheureux, ce qu'indique déjà la façon ordinaire de la concevoir. Ne lui attribue rien qui soit en opposition avec son immortalité ou incompatible avec sa béatitude. Il faut que l'idée que tu te fais d'elle contienne tout ce qui est capable de lui conserver l'immortalité et la félicité. Car les dieux existent et la connaissance qu'on en a est évidente, mais ils n'existent pas de la façon dont la foule se les représente. Cel...
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Alain-Fournier, dans son roman, Le Grand Meaulnes, fait dire à l'un de ses personnages : « Et puis j'apprendrais aux garçons à être sages... Je ne leur donnerais pas le désir de courir le monde... Je leur enseignerais à trouver le bonheur qui est tout pr
Alain-Fournier, dans son roman, Le Grand Meaulnes, fait dire à l'un de ses personnages : « Et puis j'apprendrais aux garçons à être sages... Je ne leur donnerais pas le désir de courir le monde... Je leur enseignerais à trouver le bonheur qui est tout près d'eux et qui n'en a pas l'air .» Où trouve-t-on, à votre avis, le bonheur ? Est-ce dans l'aventure, ou le découvre-t-on, proche et caché, dans la vie quotidienne ? CONSEILS Plan proposé : — Difficulté de parvenir au bonheur, — Explication de l...
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Platon
"Si un médecin qui entend bien son métier, au lieu d'user de persuasion, contraint son malade à suivre un meilleur traitement en dépit des préceptes écrits, quel nom donnera-t-on à une telle violence? Tout autre nom que celui de la faute contre l'art ou l'erreur fatale à la santé, n'est-ce pas? Quand on a fait, contre les lois écrites et l'usage traditionnel, des choses plus justes, meilleures et plus belles qu'auparavant, ne sera-t-on pas autorisé à tout dire plutôt que de prétendre que les vic...
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Nietzsche
Il ne nous reste aujourd'hui plus aucune espèce de compassion avec l'idée du "libre arbitre" : nous savons trop bien ce que c'est le tour de force théologique le plus mal famé qu'il y ait, pour rendre l'humanité "responsable" à la façon des théologiens, ce qui veut dire : pour rendre l'humanité dépendante des théologiens... Je ne fais que donner ici la psychologie de cette tendance à vouloir rendre responsable. - Partout où l'on cherche des responsabilités, c'est généralement l'instinct de punir...
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Fiche - La sexualité en France dans la deuxième moitié du XXe siècle
Histoire des sexualités (19501995) Évariste, Henri, Anne-Gabrielle INTRODUCTION..................................................................................................1 I. SEXUALITÉ, COUPLE ET FAMILLE..................................................................2 A) B) REDÉFINITION DE LA SEXUALITÉ...........................................................................2 LA LIBÉRALISATION DU DISCOURS ET LA NOUVELLE ÉDUCATION SEXUELLE..........................4 II....
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L'existence de la société exclut-elle l'autonomie de l'individu ?
Introduction : L'opposition qui semble se manifester ici concerne d'une part la liberté individuelle et d'autre part la vie en société. Si nous devons questionner leur compatibilité, c'est qu'a priori les deux termes semblent se distinguer l'un de l'autre, et cela au point de s'opposer radicalement. A première vue, en effet, « pouvoir faire tout ce que l'on veut » semble définir correctement la liberté de l'individu, qui pourrait accomplir par lui-même tout ce qu'il désire. A cela viendraient al...
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La politique détermine-t-elle l'évolution historique ?
Friedric h Engels 1878 La politi ue déter ine-t-elle l'évolution historique? ~C ' est la politique qui détermin e l'histoire. L'économ ie ne s'expliqu e que par la politique . ~ Ce sont les rapports économiq ues qui condition nent la politique. L'État est toujours l'instrum ent de la classe dominant e.
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LEIBNIZ: les perceptions des animaux
"Il y a une liaison dans les perceptions des animaux qui a quelque ressemblance avec la raison ; mais elle n'est fondée que dans la mémoire des faits, et nullement dans la connaissance des causes. C'est ainsi qu'un chien fuit le bâton dont il a été frappé parce que la mémoire lui représente la douleur que ce bâton lui a causée. Et les hommes en tant qu'ils sont empiriques, c'est-à-dire dans les trois quarts de leurs actions, n'agissent que comme des bêtes ; par exemple, on s'attend qu'il f...
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Epicure: Le plaisir est notre bien principal et inné.
PRESENTATION DE LA "LETTRE A MENECEE" D'EPICURE La Lettre à Ménécée est l'un des rares écrits qui nous restent de l'oeuvre immense d'Épicure (vers 341-270 av. J.-C.), que nous connaissons surtout à travers son disciple Lucrèce. Le projet du fondateur de l'École du Jardin, à une époque où la Grèce traverse une grave crise politique, économique et sociale, est de fonder une sagesse sur une physique matérialiste. Souvent mal compris et caricaturé, Épicure ne cessera d'inspirer les philosophes...
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Peut-on parler d'une inégalité entre les races ?
Claude Lévi-Strau ss 1952 Peut- n parler d'une inégalite entre les races? ~ Sans soutenir des thèses racistes, il apparaît néanmoins que la race blanche est en avance sur les autres races . . . La notion de progrès est une notion très relative. La différence entre les cultures n'implique pas l'idée d'inégalité.