225 résultats pour "proprement"
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Philosopher, est-ce apprendre à vivre ?
Incipit : A l'intitulé de l'énoncé s'associe immédiatement la définition contraire, donnée par Montaigne dans s e s Essais, de la philosophie comme apprentissage à mourir. Ceci se rapporte au traumatisme par lequel, d'une certaine manière, l'acte de philosopher s'est institué en tant que profession de foi faite à l'endroit du savoir, c'est-à-dire, à la mort de Socrate rapportée dans le Phédon de Platon. L'opportunité de l'énoncé consiste donc dans la possibilité qu'il offre de réfuter une app...
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MACHIAVEL: COMBIEN PEUT LA FORTUNE DANS LES CHOSES HUMAINES ET COMME ON Y PEUT FAIRE TÊTE.
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédicacé...
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Penser la mort, est-ce un moyen d'échapper à sa propre mort ?
Discussion : Schopenhauer, Le Monde comme volonté et représentation : « La mort est le génie qui inspire le philosophe, l'Apollon musagète de la philosophie... S'il n'y avait pas la mort, on ne philosopherait guère. » Suggestion de plan Première partie : la nécessité d'une pensée. Dans un premier temps, avant même de se questionner sur le rôle de la pensée dans le rapport à la mort, il faudrait se demander quel est l'intérêt général d'une pensée. La pensée, selon, la définition du dictionnaire...
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Quelles perspectives l'étude proprement psychologique des tendances nous ouvre-t-elle sur
la vie morale ?
Introduction : Une tendance est une détermination de la subjectivité qui commande un comportement. La psychologie étudie des tendances : les causes du désir, de la dépression... On peut dire en général que la psychologie étudie toutes les tendances qui déterminent notre comportement. La psychologie apporte des connaissances qui semblent remettre en cause l'autorité de certaines valeurs traditionnelles. En étudiant le psychisme elle révèle les conditions du bien être psychique. Or le bien être ps...
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La poésie vous semble-t-elle être un genre propre à favoriser l'évasion? vous appuierez votre répons
La poésie vous semble-t-elle être un genre propre à favoriser l'évasion ? Discussion : Si la poésie a pu être rangée dans la catégorie des arts d'agrément, et qu'en ce sens on peut considérer qu'elle a pour vocation une forme de distraction, en revanche, son histoire, qui est celle à l'époque moderne d'une âpre concurrence avec le roman, met en évidence sa densité, sa profondeur : de ce point de vue on ne peut donc que la considérer dans son abstraction et le mot d'évasion qui lui est associé co...
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Commenter et discuter cette idée de Kant : « Assurer son propre bonheur est un devoir (au moins indirect); car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenir aisément
Commenter et discuter cette idée de Kant : « Assurer son propre bonheur est un devoir (au moins indirect); car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenir aisément une grande tentation d'enfreindre ses devoirs. » (Fondements de la Métaphysique des Moeurs). Le texte proposé ne répond pas au problème classique : le bonheur est-il la fin générale de la conduite (problème résolu affirmativement par les eudémon...
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A l'aide d'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d'auditeur, commentez cette opinion d'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l'homme qui n'apprend que de sa propre expérience tan
A l\'aide d\'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d\'auditeur, commentez cette opinion d\'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l\'homme qui n\'apprend que de sa propre expérience tandis que l\'expérience des autres ne le touche pas. L\'art transmet d\'un homme à l\'autre, pendant leur bref séjour sur la terre, tout le poids d\'une très longue et inhabituelle expérience, avec ses fardeaux, ses couleurs, la sève de sa vi...
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A l'aide d'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d'auditeur, commentez cette opinion d'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l'homme qui n'apprend que de sa propre expérience tan
A l'aide d'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d'auditeur, commentez cette opinion d'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l'homme qui n'apprend que de sa propre expérience tandis que l'expérience des autres ne le touche pas. L'art transmet d'un homme à l'autre, pendant leur bref séjour sur la terre, tout le poids d'une très longue et inhabituelle expérience, avec ses fardeaux, ses couleurs, la sève de sa vie : il la r...
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- HOBBES
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KANT et WOLFF
"Celui qui a proprement appris un système de philosophie, par exemple le système de Wolff, eût-il dans la tête tous les principes, toutes les définitions... quand elles sont tirées de principes. " POUR DÉMARRER Kant nous démontre ici que la véritable connaissance rationnelle ne peut résulter que de l'emploi personnel de principes de la raison, et non de l'apprentissage, si parfait soit-il, de systèmes rationnels existants. Il nous pousse vers une véritable oeuvre de création, vers l'aut...
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Le mythe du Bon Sauvage (analyse et critique)
Le mythe du Bon Sauvage (analyse et critique) Avec le mythe du bon sauvage, l'Européen s'invente un double imaginaire qui trahit, semble-t-il, son propre malaise face à une civilisation difficile à assumer. L'intitulé nous engage à nous demander quel rapport entretient l'autre avec l'imaginaire du même. I. L'autre imaginaire 1. L'autre, un « barbare» Dans l'Antiquité, les Grecs, très fiers de leur culture, qualifiaient de « barbares » ceux qui n'étaient pas Grecs, autrement dit ceux qui n...
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La connaisannce de l'homme est-elle possible ?
Incipit : L'attrait de la problématique de notre énoncé tient à son ambiguïté syntaxic o-sémantique, ambiguïté qui en l'occurrence est conséquente à l'emploi du génitif. C ar le génitif peut fonctionner selon deux régimes distinc ts : le régime objectif – l'homme y serait dès lors à concevoir comme objet pass if de la connaissance ; le régime subjectif – et l'homme doit dans ce cas se concevoir comme sujet actif de la connaissance. S'interroger s ur la possibilité de la connaissance de l'homme t...
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L'homme doit-il craindre ses désirs ?
L'homme est un être de désir. En effet, nous avons tous des désirs et ce continuellement. L'homme, tout au long de sa vie doit faire face à ses désirs. Et dès que l'un d'eux est comblé un autre apparait tout de suite et cela se répète à l'infini jusqu'à la mort. Le désir fait donc partie intégrante de l'homme. Il vit avec son désir et, quelque part, il vit aussi grâce à lui. Mais un désir inassouvi disparait-il intégralement ? Est-on vraiment libre face à ses désirs ? Il semble pourtant qu'on ne...
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Platon: en quoi consiste la vertu ?
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la fi...
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«La guerre est-elle toujours justifiable ?»
«La guerre est-elle toujours justifiable ?» « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. » quand le langage n'a pas été assez puissant pour régler les hostilités. La guerre désigne une lutte entre deux partis politiques opposés, deux États ayant recours à la force physique et aux armes pour régler un différend, que l'on appelle alors : un conflit. Il existe plusieurs types de guerre. Comme la guerre des mots, la guerre à la vie chère, la guerre entre voisins, etc. I...
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Baruch SPINOZA
Il est incontestable que l'homme partage avec tous les autres types réels (en la nature) la tendance à conserver son être dans la mesure de l'effort qui lui est propre. La seule différence, en effet, qui pourrait le distinguer des autres résulterait de la liberté de la volonté humaine. Mais, plus nous concevons l'homme comme libre, plus nous sommes contraints d'affirmer qu'il doit nécessairement se conserver soi-même et rester maître de son esprit. (Pour me concéder ce point, il suffit de ne pas...
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Alain et la philosophie
"Le mot philosophie, pris dans son sens le plus vulgaire, enferme l'essentiel de la notion... Cette notion de la philosophie est familière à tous et elle suffit." Alain QUESTIONNAIRE INDICATIF • Dégagez l'idée centrale de ce texte et précisez quelles sont les étapes de son argumentation. • Montrez que les expressions : « évaluation exacte des bien et des maux », « régler les désirs, les ambitions, les crainte et les regrets », « connaissance des choses », « connaissance des passions » et « art d...
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Nietzsche: Travail, besoin et bonheur
Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l'ennui vient nous surprendre. Qu'est-ce à dire ? C'est l'habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice : il sera d'autant plus fort que l'on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l'on a souffert plus fort des besoins....
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Spinoza, Traité théologico-politique: l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni
Philosophie – Séries techniques – Corrigé Explication de texte Expliquez le texte suivant : 1 5 10 On pense que l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni faire qui nous soit vraiment utile, c'est le pire esclavage, et la liberté n'est qu'à celui qui de son entier consentement vit sous la seule conduite de la Raison. Qu...
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Montaigne: Peut-on se fier à la raison ?
ontaigne: La participation que nous avons à la connaissance de la vérité, quelle qu'elle soit, ce n'est pas par nos propres forces que nous l'avons acquise. Dieu nous a assez appris cela par les témoins qu'il a choisis du vulgaire, simples et ignorants, pour nous instruire de ses admirables secrets : notre foi, ce n'est pas notre acquêt', c'est un pur présent de la libéralité d'autrui. Ce n'est pas par discours ou par notre entendement que nous avons reçu notre religion, c'est par autorité et pa...
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Quels sont les envies d'un envieux ?
Demande d'échange de corrigé de L Francko ([email protected]). Sujet déposé : Quels sont les envies d'un envieux ? "Charité bien ordonnée commence par soi-même", affirme le dicton. Ce proverbe est aussi utilisé pour dénoncer les défauts de celui qui veut s'occuper des autres. On doit d'abord s'occuper de soi même avant de penser aux autres. Ici, Alain, nous affirme par la même pensée que, « Celui qui renonce à soi ne peut aider » ; C'est alors que ce pose la question de l'universalité de l'...
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Mon bonheur passe t-il obligatoirement par celui d'autrui ?
Depuis l'inflexion éthique que prend la philosophie avec Socrate, la pensée examinant sa vie se confronte à la question du bonheur. Il s'agit de bien vivre pour être à la hauteur de l'humanité en l'homme. Et le bien vivre est ce qui seul conduit au bonheur. Le bonheur est dès lors pensé comme fin de la vie humaine (l'eudémonisme d'Aristote). Par définition, le bonheur est ce qui universellement est partagé par les hommes comme fin de leurs vies. Ainsi est-il pertinent de s'interroger sur le...
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ROUSSEAU: l'homme est faible
Pour Rousseau, l'homme à l'état de nature bénéficie d'une douce liberté, puisque il vit dans une indépendance. Ces besoins sont immédiatement satisfaits et n'a nullement besoin du secours des autres hommes pour bien vivre. La société apparaît selon Rousseau, non comme l'effet d'un besoin, mais naît des circonstances extérieures, qui sont d'ordres climatiques pour la plupart. En d'autres termes, la société n'a rien de nécessaires, mais est accidentelle. Ainsi selon lui : « L'extrême inégalité dan...
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ROUSSEAU: Enfance et éducation
Raisonner avec les enfants était la grande maxime de Locke ; c'est la plus en vogue aujourd'hui ; son succès ne me paraît pas fort propre à la mettre en crédit ; et pour moi, je ne vois rien de plus sot que ces enfants avec qui on a tant raisonné. De toutes les facultés de l'homme, la raison, qui n'est pour ainsi dire qu'un composé de toutes les autres, est celle qui se développe le plus difficilement et le plus tard ; et c'est de celle-là qu'on veut se servir pour développer les premières. Le c...
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Aristote: La philosophie commence avec l'étonnement
C'est l'étonnement qui a poussé les premiers penseurs aux spéculations philosophiques et qui motive toujours la quête de savoir. L'humanité a commencé à penser lorsqu'elle s'est heurtée aux premières difficultés de la vie ordinaire, et c'est progressivement que sa recherche s'est étendue à des problèmes plus importants, tels que la raison de la course des étoiles dans le ciel, ou celui de l'origine de l'univers. S'étonner face à un problème, c'est reconnaître sa propre ignorance, et le philo...