2220 résultats pour "hommes"
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DESCARTES
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines, qui eussent les organes et le figure d'un singe, ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître qu'el...
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DESCARTES et le machinisme
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines, qui eussent les organes et le figure d'un singe, ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître...
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Tout homme qui ne voudrait que vivre vivrait heureux ?
Le terme "vivre" contient deux sens : le biologique( le vivant en tant qu'objet d'étude de la biologie) et un sens plus humain. La vie, c'est ce qui se passe à soi-même, dans la conscience, comme vécu. Vouloir vivre voudrait alors signifier maintenir ses fonctions vitales( manger, boire, dormir) mais aussi ce contentait du présent, de ce que je vis maintenant en tant qu'individu. Le bonheur quant à lui est compliqué à définir, voire pour Kant impossible. Pourquoi, dès lors, passer sa vie à cherc...
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De la démocratie en Amérique, Tocqueville: Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde
De la démocratie en Amérique, Tocqueville: Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde «Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde ; je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils remplissent leur âme. Chacun d'eux retiré à l'écart est comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enf...
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MACHIAVEL: la fortune et Dieu
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : déd...
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Un homme travaille-t-il vraiment à son humanité en travaillant ?
Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l'ennui vient nous surprendre. Qu'est-ce à dire? C'est l'habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice ; il sera d'autant plus fort que l'on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l'on a souffert plus fort des besoins. P...
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Baruch Spinoza: La superstition est
-elle déraisonnable ?
PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'autre ont leur royaume propre » (XV). Pour examiner les...
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La Bruyère écrit dans la Préface des Caractères : « Je rends au public ce qu'il m'a prêté; j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage. » En concluriez-vous que l'ouvrage de La Bruyère est un livre d'observation rigoureusement impersonnel et que rien
La Bruyère écrit dans la Préface des Caractères : « Je rends au public ce qu'il m'a prêté; j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage. » En concluriez-vous que l'ouvrage de La Bruyère est un livre d'observation rigoureusement impersonnel et que rien n'y trahit le caractère de l'auteur ? La manière même dont le sujet est formulé vous montre qu'il ne peut pas être question de voir dans les Caractères des sortes de confessions où La Bruyère exposerait ouvertement ses opinions et ses goûts. Ces...
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«L'histoire humaine peut bien dans ses passions, dans ses préjugés, dans tout ce qui relève de ses impulsions immédiates être un éternel recommencement, mais il y a des pensées qui ne recommencent pas, ce sont les pensées qui ont été rectifiées, élargies
«L'histoire humaine peut bien dans ses passions, dans ses préjugés, dans tout ce qui relève de ses impulsions immédiates être un éternel recommencement, mais il y a des pensées qui ne recommencent pas, ce sont les pensées qui ont été rectifiées, élargies, complétées». (Bachelard). Appréciez. INTRODUCTION «La colère d'Achille, illustre entre toutes et depuis trois mille ans célébrée, enferme toutes les colères. Toutes les passions comparaissent en cette scène sublime où la tente du héros étant en...
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Philosopher est-ce apprendre à se connaître ?
La philosophie est enseignée depuis des siècles. Elle est le domaine de la culture constitué par un ensemble d'interrogations, de réflexions et de recherches à caractère rationnel menées depuis l'Antiquité grecque sur l'être, les causes, les valeurs, … et mettant en jeu, dans la diversité des voies empruntées et des réponses retenue, le rapport de l'homme au monde et à son propre savoir ; c'est-àdire la sagesse du savoir. Mais en l'étudiant, ou en philosophant de manière inconsciente permet-elle...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
Le domaine de la liberté commence seulement là où cesse le travail qui est déterminé par la nécessité et la finalité extérieure ; d'après sa nature, ce domaine se situe donc au-delà de la sphère de la production à proprement parler matérielle. Comme le sauvage doit lutter avec la nature pour satisfaire ses besoins, pour continuer et produire sa vie, de même l'homme civilisé y est obligé et il l'est dans toutes les formes de la société et dans toutes les manières possibles de la production. A mes...
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Rousseau: Morale et politique
C'est la faiblesse de l'homme qui le rend sociable : ce sont nos misères communes qui portent nos coeurs à l'humanité, nous ne lui devrions rien si nous n'étions pas hommes. Tout attachement est un signe d'insuffisance : si chacun de nous n'avait nul besoin des autres, il ne songerait guère à s'unir à eux. Ainsi de notre infirmité même naît notre frêle bonheur. Un être vraiment heureux est un être solitaire : Dieu seul jouit d'un bonheur absolu ; mais qui de nous en a l'idée ? Si quelque être im...
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Explication de texte Malebranche - Corrigé de l'explication de texte de Malebranche.
Demande d'échange de corrigé de Basilo Bertrand ([email protected]). \Sujet déposé : Explication de texte Malebranche - Corrigé de l'explication de texte de Malebranche. Comment est-il possible que l'homme ait en lui-même la faculté de distinguer le vrai du faux et la capacité de se diriger par lui-même dans la recherche de la vérité, et qu'on le voit pourtant s'en remettre à l'autorité du jugement d'un autre pour savoir ce qu'il doit penser ? Et plus encore : préférer même se défaire de...
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La formation de l'idée d'objet.
La formation de l'idée d'objet. INTRODUCTION. - Le propre du penseur et du philosophe est de s'étonner de choses que le vulgaire juge des plus naturelles et des plus simples, de se poser des questions qui ne viennent à l'esprit de personne. A insi, dites à l'homme de la rue qu'il y a bien des raisons de se demander si le monde extérieur existe et si tout ne se réduit pas à notre propre pensée; qu'on éprouve beaucoup de difficulté à expliquer comment nous parvenons à concevoir l'existence d'une r...
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Platon: L'allégorie de la caverne
Dans la célèbre allégorie de la caverne (République, VII), Platon présente dans un schéma simplifié le statut de l'homme dans le monde : la duperie du nigaud qui prend des vessies pour des lanternes. Il faut imaginer une caverne profonde dans laquelle les hommes sont enchaînés face à la paroi du fond. Ne pouvant tourner la tête, la réalité est pour eux ce mur sur lequel se déploient des jeux d'ombres. A l'entrée de la caverne brûle un feu qui dispense une lumière suffisante pour découper s...
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Hobbes: Hors de l'état civil
Texte de Hobbes : Dès le début du XV Ième siècle, une crise religieuse entraîne la remise en question de la légitimité du pouvoir et de l'organisation de la société. C e qui est remis en cause c'est bien l'obéissance qui vient d'une perte de valeur. C'est pourquoi des penseurs comme Hobbes, Spinoza, Rousseau se sont efforcés de construire une théorie rationnelle de l'état. Il s'agit dans ce texte de montrer que la société civile est la meilleure solution, qu'elle apporte paix et bonheur. C ommen...
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Baruch SPINOZA
Si la constitution naturelle des hommes leur faisait désirer avec le plus d'ardeur ce qui tend à leur plus haut intérêt, toute intervention expresse, en vue de faire régner la concorde et la bonne foi, serait superflue. Mais telle n'est pas la pente habituelle de la nature humaine, on le sait. l'État doit donc être organisé nécessairement de manière que tous, gouvernants et gouvernés (qu'ils agissent de bon ou de mauvais gré) n'en mettent pas moins leur conduite au service du salut général. En d...
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Platon: Sommes-nous justes
uniquement par contrainte ?
Sujet 2091 Sommes-nous justes uniquement par contrainte ? "Glaucon a raconté à Socrate l'histoire légendaire de Gygès, berger qui découvrit un anneau capable de le rendre invisible. S'étant aperçu du pouvoir de cet anneau, Gygès en a profité pour commettre les actes les plus criminels en toute impunité comme, en particulier, tuer le roi pour s'emparer de son trône. GLAUCON : Supposons maintenant deux anneaux comme celui-là, mettons l'un au doigt du juste, l'autre au doigt de l'injuste ; selon t...
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Hume et l'histoire
Les hommes sont si bien les mêmes, à toutes les époques et en tous les lieux, que l'histoire ne nous indique rien de nouveau ni d'étrange sur ce point. Son principal usage est seulement de nous découvrir les principes constants et universels de la nature humaine en montrant les hommes dans toutes les diverses circonstances et situations, et en nous fournissant des matériaux d'où nous pouvons former nos informations et nous familiariser avec les ressorts* réguliers de l'action et de la conduite h...
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Désirer me rend-il heureux ?
Demande d'échange de corrigé de Magne Charles ([email protected]). Sujet déposé : Désirer me rend-il heureux ? Désirer est consubstantiel à l'homme et correspond à la recherche de la réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque. Le désir est une tendance devenue consciente d'elle-même et qui est à distinguer du besoin et de la nécessité, qui sont impersonnels. D'ailleurs, si quelque chose me rend heureux, me fait passer à un état de bonheur, cela implique bien un aspect subjecti...
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HOBBES
Celui dont les désirs ont atteint leur terme ne peut pas davantage vivre que celui chez qui les sensations et les imaginations sont arrêtées. La félicité est une continuelle marche en avant du désir, d'un objet à un autre, la saisie du premier n'étant encore que la route qui mène au second. La cause en est que l'objet du désir de l'homme n'est pas de jouir une seule fois et pendant un seul instant, mais de rendre à jamais sûre la route de son désir futur. Aussi les actions volontaires et les inc...
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Hume et la politique
Dans toutes les créatures qui ne font pas des autres leurs proies et que de violentes passions n'agitent pas, se manifeste un remarquable désir de compagnie, qui les associe les unes les autres. Ce désir est encore plus manifeste chez l'homme : celui-ci est la créature de l'univers qui a le désir le plus ardent d'une société, et il y est adapté par les avantages les plus nombreux. Nous ne pouvons former aucun désir qui ne se réfère pas à la société. La parfaite solitude est peut-être la plus gra...
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Fiche de cours en philo : LA CONSCIENCE .
• Le thème principal de cette fiche est le suivant : la conscience, que nous définirons comme la connaissance plus ou moine claire qu'un sujet possède de ses états, de ses pensées et de lui-même est, non seulement l'objet de la réflexion, mais aussi le résultat de notre pratique dans le monde. • La conscience (spontanée ou réfléchie) distingue l'homme de l'animal. • Pour Descartes, la conscience de soi représente la terre natale de la vérité, le type même de la certitude résistant au doute. • Qu...
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L'expression l'erreur est humaine signifie-t-elle une excuse, une constatation, une condamnation ?
Une formulation assez originale d'un sujet classique sur la vérité et l'erreur. Celle-ci est-elle une composante intrinsèque de la condition humaine, et l'homme peut-il lutter contre elle ? Cherchez à bien caractériser chacune des attitudes philosophique ( ou pratiques) qui se dessinent derrière les trois interprétations. Dans le cas de la condamnation, examinez bien ce qui est condamné et au nom de quoi. Remarques préliminaires sur la formulation de la question. Il s'agit ici d'évaluer le...
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Expliquer cette phrase de Claude Lévi-Strauss: "Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie".
PHILOSOPHIE Expliquer cette phrase de Claude Lévi-Strauss: "Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie". L'idée de barbarie est une opinion, un préjugé, une croyance et non une réflexion. Le véritable barbare c’est celui qui n’a pas compris que tous les hommes ont une culture. Ce préjugé rejetent des peuples trop différents hors de la culture. Ce préjugé considère que ce ne sont pas des cultures. Le préjugé serait de penser que ces peuples seraient restés des homme à l’é...
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David HUME
De quoi, alors, pouvons-nous bien discuter ici ? Si le bon sens et le courage, la tempérance et l'application, la sagesse et le savoir forment, de l'aveu général, une part considérable du mérite personnel, si un homme qui possède ces qualités est à la fois mieux satisfait de lui et mieux désigné à la bienveillance, à l'estime et aux services des autres qu'un homme qui en serait totalement dépourvu, si, en un mot, sont semblables les sentiments causés par ces dons et par les vertus sociales, exis...
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Hegel et la liberté
Thème 3957 Hegel et la liberté On dit volontiers : mon vouloir a été déterminé par ces mobiles, circonstances, excitations et impulsions. La formule implique d'emblée que je me sois ici comporté de façon passive. Mais, en vérité, mon comportement n'a pas été seulement passif ; il a été actif aussi, et de façon essentielle, car c'est mon vouloir qui a assumé telles circonstances à titre de mobiles, qui les fait valoir comme mobiles. Il n'est ici aucune place pour la relation de causalité. Les cir...
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David HUME
Il semble, à première vue, que de tous les animaux qui peuplent le globe terrestre, il n’y en ait pas un à l’égard duquel la nature ait usé de plus de cruauté qu’envers l’homme: elle l’a accablé de besoins et de nécessités innombrables et l’a doté de moyens insuffisants pour y subvenir. Chez les autres créatures, ces deux éléments se compensent l’un l’autre. Si nous regardons le lion en tant qu’animal carnivore et vorace, nous aurons tôt fait de découvrir qu’il est très nécessiteux; mais si nous...
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La religion n'est-elle qu'une consolation infantilisante ?
Introduction La religion est l'ensemble des discours, des représentations et des pratiques émanant d'une révélation donnée qui a pour fonction de relier l'ici bas et l'au-delà, le visible et l'invisible. Une consolation est l'opération par laquelle on compense la perte d'un objet par un autre approximativement équivalent : par exemple, la perte de la peluche est compensée par un tour de manège pour l'enfant malheureux. Si ce qui est infantile Est-ce est propre à l'enfance, ce qui est infantilisa...
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Bergson et le langage
D'où viennent les idées qui s'échangent ? Quelle est la portée des mots ? Il ne faut pas croire que la vie sociale soit une habitude acquise et transmise. L'homme est organisé pour la cité comme la fourmi pour la fourmilière, avec cette différence pourtant que la fourmi possède les moyens tout faits d'atteindre le but, tandis que nous apportons ce qu'il faut pour les réinventer et par conséquent pour en varier la forme. Chaque mot de notre langue a donc beau être conventionnel, le langage n'est...
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Arendt: travail et asservissement à la nécessité
Introduction Depuis les premières revendications syndicales au xixe siècle, une société se dessine. Son état d'esprit est particulièrement saillant dans les démocraties occidentales. Les progrès techniques ont permis d'espérer sans cesse une libération prochaine: l'exemption du labeur, la possibilité de vivre sa vie sans contrainte et ainsi qu'on l'entend. Mais, en même temps, pendant que la revendication du droit au loisir se fait de plus en plus entendre, pendant que le temps de loisir es...
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HOBBES
«La seule façon d'ériger un tel pouvoir commun, apte à défendre les gens de l'attaque des étrangers, et des torts qu'ils pourraient se faire les uns aux autres, et ainsi à les protéger de telle sorte que par leur industrie et par les productions de la terre, ils puissent se nourrir et vivre satisfaits, c'est de confier tout leur pouvoir et toute leur force à un seul homme, ou à une seule assemblée, qui puisse réduire toutes leurs volontés, par la règle de la majorité, en une seule volonté. [...]...
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La liberté se prouve plus qu'elle ne s'éprouve ?
Introduction : ‡ Bien définir les termes du sujet : - « Liberté » : le plus généralement, elle consiste dans le fait de pouvoir se mouvoir sans contraintes, de juger et agir en pleine conscience. C'est le pouvoir de se déterminer rationnellement sans y être contraint par une force extérieure. - « Se prouve » : prouver, c'est faire apparaître ou reconnaître quelque chose comme vrai, réel, certain, au moyen de preuves. C'est démontrer. - « S'éprouve » : Terme qui peut avoir plusieurs sens, c'est e...
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De quelle liberté l'art témoigne-t-il ?
• Remarquez que le sujet affirme implicitement que l'art témoigne d'une liberté — qu'il s'agit de préciser. • Remarquez aussi que la question pourrait bien véhiculer une philosophie implicite de l'art : si l'on définit l'art à la façon de Platon et d'Aristote comme « imitation de la nature » la question ne se pose peut-être plus. • Peut-on parler de l'art (au singulier)? • L'art comme puissance de libération à l'égard du principe d'individuation. Cf. Nietzsche : Naissance de la tragédie : « Tran...
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En menant une existence relâchée: Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y...
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Expliquez, et s'il y a lieu discutez, cette pensée de Jean Guéhenno : «On ne juge jamais mieux qu'à vingt ans l'univers : on l'aime tel qu'il devrait être. Toute la sagesse, après, est à maintenir vivant en soi un tel amour. » (Journal d'un homme de quar
Sujet : Expliquez, et s'il y a lieu discutez, cette pensée de Jean Guéhenno : «On ne juge jamais mieux qu'à vingt ans l'univers : on l'aime tel qu'il devrait être. Toute la sagesse, après, est à maintenir vivant en soi un tel amour. » (Journal d'un homme de quarante ans.) A notre époque la société est régie par les adultes. Les lois sont constituées, votées par eux ; les pays gouvernés par eux. Tout est dirigé par ce que l'on appelle « l'expérience et la sagesse ». Mais peut-on être sûr que la v...
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Le despotisme est-il encore possible dans le monde moderne ?
SUJET TRAITÉ Pour qui la regarde d'un œil critique, l'Histoire un peu ancienne ressemble beaucoup au Macbett de Ionesco : un despote règne sur un pays, vite renversé et remplacé par un ambitieux qui se montre rapidement plus méchant, plus cruel et plus despotique que lui; quand celui-ci est enfin renversé à son tour et non sans peine, son successeur qu'on espérait bon annonce qu'il mettra toute son énergie à se montrer encore plus méchant, plus cruel et plus despotique que le tyran qu'il vient d...
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Platon
"Critias :J'aurais presque envie de dire que se connaître soi-même, c'est cela la sagesse, et je suis d'accord avec l'inscription de Delphes. Voilà en quels termes, différents de ceux des hommes, le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple, si je comprends bien l'intention de l'auteur de l'inscription. A chaque visiteur, il ne dit rien d'autre, en vérité, que : « Sois sage! » Certes, il s'exprime en termes quelque peu énigmatiques, en sa qualité de devin. Donc, selon l'inscription et se...
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KANT
"Considérons les hommes tendant à réaliser leurs aspirations : ils ne suivent pas simplement leurs instincts comme les animaux ; ils n'agissent pas non plus cependant comme des citoyens raisonnables du monde selon un plan déterminé dans ses grandes lignes. Aussi une histoire ordonnée (comme par exemple celle des abeilles ou des castors) ne semble pas possible en ce qui les concerne. On ne peut se défendre d'une certaine humeur, quand on regarde la présentation de leurs faits et gestes sur la gra...
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Nietzsche
Il me semble de plus en plus que le philosophe, étant nécessairement l'homme de demain ou d'après-demain, s'est de tout temps trouvé en contradiction avec le présent; il a toujours eu pour ennemi l'idéal du jour. Tous ces extraordinaires pionniers de l'humanité qu'on appelle des philosophes et qui eux-mêmes ont rarement cru être les amis de la sagesse mais plutôt des fous déplaisants et de dangereuses énigmes, se sont toujours assigné une tâche dure, involontaire, inéluctable, mais dont ils ont...
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Bergson: Doit-on contrôler le progrès technique ?
L'idée de la liberté dans le travail paraît problématique, puisque celui-ci semble l'activité imposée par excellence, celle qu'on ne décide pas, ou dont on ne décide que dans des bornes très précises qu'il ne nous revient pas de fixer. Toutefois, c'est par le travail que l'homme se rend maître de la nature, qu'il s'agisse de son environnement extérieur ou de sa propre nature humaine. Par son travail, l'homme produit des objets, et d'abord des outils qui lui permettent de transformer le monde et...
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La religion doit-elle refuser les idées modernes ?
Intégrism e La religion doit-elle refu· ser les idées modernes? ~ La parole de Dieu est sacrée. Il faut lui être aveuglément fidèle. La foi se fonde sur une stricte observance. ~ La religion ne peut pas nier les progrès de la raison. L'intelligence est un don divin que l'homme doit cultiver.
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Chapitre 4 de "Matière et Mémoire" de Bergson
Demande d'échange de corrigé de Badreddine Marie ([email protected]). Sujet déposé : Que percevons-nous réellement ? Dans son extrait du chapitre 4 de "matière et mémoire " Bergson aborde le thème de la perception. Il tente d'expliquer comment ce que nous percevons des objets n'est pas nécessairement ce que l'objet est réellement, ainsi il cherche à démontrer que nous ne percevons jamais l'essence de l'objet, ou l'objet en soi puisque nous n'arrivons pas à séparer l'objet de son entourag...
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Platon et Critias
"CRITIAS: J'aurais même presque envie de dire que se connaître soi-même, c'est cela la sagesse, et je suis d'accord avec l'auteur de l'inscription de Delphes. (...) Voilà en quels termes, différents de ceux des hommes, le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple si je comprends bien l'intention de l'auteur de l'inscription. A chaque visiteur, il ne dit rien d'autre, en vérité, que : « Sois sage ! » Certes, il s'exprime en termes un peu énigmatiques, en sa qualité de devin. Donc, selon l...
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Qu'est-ce qui dévoile, selon la Boétie, l'énigme de la servitude volontaire ?
Les mêmes réflexions ont inspiré la poésie de La Boétie et son essai politique. En témoignent ces vers de jeunesse : « Même les bœufs sous le poids du joug geignent, et les oiseaux dans la cage se plaignent. » On connaît la relation privilégiée qu'entretenait La Boétie avec Montaigne. Dans un Essai consacré à l'amitié, Montaigne rend hommage à La Boétie, auquel il reprit d'ailleurs l'essentiel de ses théories politiques. Autant que les tyrans, La Boétie dénonce la résignation des peuples à vivre...
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DESCARTES : devenir possesseur de la Nature
(...) Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu'il est en nous, le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possibl...
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DESCARTES: Mais sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales...
(...) Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu'il est en nous, le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de...
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DESCARTES: Sitot que j'ai eu acquis quelques notions generales touchant la physique
(...) Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu'il est en nous, le bien général de tous les hommes. Car elles m'ont fait voir qu'il est possible de...
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KANT
"La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu'un si grand nombre d'hommes, après que la nature les a depuis longtemps affranchis d'une direction étrangère (naturaliter maiorennes) (1), demeurent pourtant leur vie durant volontiers mineurs ; et qu'il soit si facile à d'autres de se poser comme leurs tuteurs. Il est si confortable d'être mineur. Si j'ai un livre qui a de l'entendement à ma place, un pasteur qui a de la conscience à ma place, un médecin qui juge à ma place de mon régi...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
L'histoire est pour l'espèce humaine ce que la raison est pour l'individu. Grâce à sa raison, l'homme n'est pas renfermé comme l'animal dans les limites étroites du présent visible; il connaît encore le passé infiniment plus étendu, source du présent qui s'y rattache : c'est cette connaissance seule qui lui procure une intelligence plus nette du présent et lui permet même de formuler des inductions pour l'avenir'. L'animal, au contraire, dont la connaissance sans réflexion est bornée à l'intuiti...