1694 résultats pour "philo les+passions+sont+elles+toutes+condamnables+"
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J. Fourastié écrit dans son livre. Le grand espoir du XXe siècle : « Les machines modernes en prenant pour elles toutes les tâches serviles, qui sont du domaine de la répétition inconsciente, en libèrent l'homme, et lui laissent les seuls travaux qui res
Sujet : J. Fourastié écrit dans son livre. Le grand espoir du XXe siècle : « Les machines modernes en prenant pour elles toutes les tâches serviles, qui sont du domaine de la répétition inconsciente, en libèrent l'homme, et lui laissent les seuls travaux qui ressortissent en propre à l'être vivant, intelligent et capable de prévision. » Expliquez et discutez cette réflexion. Remarques sur le sujet • Le sujet : il s'agit d'un passage très souvent donné dans les examens; la connaissance du livre d...
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LA VÉRITÉ ET LE DOUTE - DESCARTES
LA VÉRITÉ ET LE DOUTE "Pour examiner la vérité il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut." Descartes Comment puis-je savoir que ce que je pense est vrai ? Je crois détenir des preuves. Pour approcher de la vérité de l'être, une réflexion sur le savoir semble le meilleur moyen. En soumettant son entendement à l'expérience du doute hyperbolique, c'est-àdire en suspendant son jugement sur l'ensemble de ses perceptions, sur l'existence même de ses sens,...
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Corneille a écrit de la tragédie : « Sa dignité demande quelque grand intérêt d'Etat ou quelque passion plus noble et plus mâle que l'amour, telles que sont l'ambition ou la vengeance, et veut donner à craindre des malheurs plus grands que la perte d'une
Corneille a écrit de la tragédie : « Sa dignité demande quelque grand intérêt d'Etat ou quelque passion plus noble et plus mâle que l'amour, telles que sont l'ambition ou la vengeance, et veut donner à craindre des malheurs plus grands que la perte d'une maîtresse. » Expliquer et discuter cette opinion. Les deux parties de cette dissertation sont indiquées par le texte même : expliquer — discuter. L'explication est donnée par les sujets précédents, par la doctrine de la tragédie grande. Le texte...
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Bergson et les deux morales
"Entre la première morale et la seconde, il y a toute la différence du repos au mouvement." BERGSON. C'est dans Les Deux sources de la morale et de la religion (1932) que Bergson (1859-1941) oppose deux types de morale, une morale sociale, dite « fermée » et une morale supra-intellectuelle, dite « ouverte ». Comparant les deux, il indique : « Entre la première morale et la seconde, il y a toute la différence du repos au mouvement. » Bergson distingue deux morales, qui ont des sources, des...
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Baruch SPINOZA
« 1 – J’appelle cause adéquate celle dont on peut percevoir l’effet clairement et distinctement par elle-même ; j’appelle cause inadéquate ou partielle celle dont on ne peut connaître l’effet par elle seule. 2 – Je dis que nous sommes actifs, quand, en nous ou hors de nous, quelque chose se fait dont nous sommes la cause adéquate, c'est-à-dire (définition précédente) quand, en nous ou hors de nous, il suit de notre nature quelque chose qui se peut par elle seule connaître clairement et distincte...
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Diriez-vous avec Épicure que: le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse ?
Selon Épicure, nous ne désirons pas une chose parce qu'elle est bonne, mais, au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons ; ainsi, si nous sommes attentifs, la nature nous renseigne sur ce qui est bon ou mauvais par le plaisir qui suit la satisfaction d'un désir ou au contraire par la douleur et la souffrance qui peut en résulter ou qui peut résulter de la non-satisfaction de certains désirs effrénés. D'ailleurs, l'observation de la nature et des vivants indiq...
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Doit-on toujours raison garder ?
On emploie l'expression "garde raison" pour signifier" à quelqu'un qu'il ne doit pas se laisser gagner par les sentiments et les passions. En effet, un homme qui ne sait raison garder risque fort d'agir de manière irrationnelle voire violente. Mais peut-on faire de cette formule une maxime universellement valable ? Sans passion, ni emportement, l'homme pourrait-il vivre heureux ? N'y a-t-il pas des moments où la raison s'avère impuissante voire même dangereuse ? Toutefois, la raison n'est-elle p...
- Husserl: science et exigence de vérité
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COURNOT
"Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses... aussi la religion du progrès." COURNOT DIRECTION DE RECHERCHE • Qu'est-ce qui est, selon Cournot "au fond l'idée du divin" ? - l'idée de progrès ? - l'idée de progrès indéfini ? • Qu'est-ce qui permet à Cournot de dire "c'est donc au fond l'idée du divin" ? - Que pensez-vous de son argumentation ? - Que pensez-vous de sa thèse ? • Y a-t-il lieu d'opérer une distinc...
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COURNOT
"Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses... aussi la religion du progrès." COURNOT DIRECTION DE RECHERCHE • Qu'est-ce qui est, selon Cournot "au fond l'idée du divin" ? - l'idée de progrès ? - l'idée de progrès indéfini ? • Qu'est-ce qui permet à Cournot de dire "c'est donc au fond l'idée du divin" ? - Que pensez-vous de son argumentation ? - Que pensez-vous de sa thèse ? • Y a-t-il lieu d'opérer une distinc...
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Montaigne
Texte à commenter : « Or je trouve [...] qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays ou nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, le parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelions sau...
- Locke: Sommes-nous prisonniers de nos sens ?
- David HUME
- La barbarie plutôt que l'ennui Théophile Gautier
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Platon: la science est-elle la sensation ?
N'arrive-t-il pas quelquefois qu'exposés au même vent, l'un de nous a froid, et l'autre, non ; celui-ci légèrement, celui-là violemment ? En ce cas, que dirons-nous qu'est le vent pris en lui-même, froid ou non froid ? Ou bien en croirons-nous Protagoras et dirons-nous qu'il est froid pour celui qui a froid, et qu'il n'est pas froid pour celui qui n'a pas froid ? [Mais dans ce cas,] il n'y a rien qu'on puisse dénommer ou qualifier de quelque manière avec justesse. Si tu désignes une chose c...
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Nietzsche
Nous pourrions en effet penser, sentir, vouloir, nous souvenir ; nous pourrions également "agir" dans toutes les acceptions du terme, sans avoir conscience de tout cela. La vie entière pourrait passer sans se regarder dans ce miroir de la conscience, et c'est ce qu'elle fait encore pour nous, effectivement, dans la plus grande partie de son activité, même la plus haute, pensée, sentiment, volonté, qui, si vexante que la chose puisse paraître à un philosophe d'avant-hier, se déroule sans reflet,...
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En quoi le détour est-il un parcours initiatique ?
Introduction : Le détour est un éloignement, un chemin plus long et donc biaisé par rapport à un chemin direct. Un parcours initiatique peut se comprendre comme l'apprentissage d'une connaissance ou la découverte d'une vérité. Le parcours a alors un double sens : spatial et spirituel. Spatial en tant qu'il est avant tout un mouvement, un déplacement dans l'espace mais aussi spirituelle puisque ce voyage doit être l'occasion de l'acquisition d'une connaissance. Cependant, en quoi un détour est pa...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l’antiquité, à travers l’existence de Socrate et de Platon, l’origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l’homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu’est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans ce te...
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Gaston Bachelard: esprit scientifique et opinion
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses pr...
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Plotin, Ennéades I, 6, § 2, Du Beau
« C omment les beautés de là-haut et celles d'ic i sont-elles les unes et les autres des beautés ? C 'est disons-nous parce qu'elles participent à une idée. C ar toute chos e privée de forme et des tinée à recevoir une forme et une idée reste laide et étrangère à la raison divine tant qu'elle n'a part ni à une raison ni à une forme ; et c'est là l'abs olue laideur. L'idée ordonne en les combinant les parties multiples dont un être es t fait ; elle les réduit en un tout convergent et crée l'unité...
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Jean-Paul SARTRE: Kant déclare que la liberté veut elle-même et la liberté des autres
Kant déclare que la liberté veut elle-même et la liberté des autres. D'accord, mais il estime que le formel et l'universel suffisent pour constituer une morale. Nous pensons, au contraire, que des principes trop abstraits échouent pour définir l'action. Encore une fois, prenez le cas de cet élève ; au nom de quoi, au nom de quelle grande maxime morale pensez-vous qu'il aurait pu décider en toute tranquillité d'esprit d'abandonner sa mère ou de rester avec elle ? Il n'y a aucun moyen de ju...
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Condillac et l’héritage de Locke
294 HISTOIRE DE lA PHILOSOPHIE FRANÇAISE Condillac et l'héritage de Locke Dans l'esprit des Lumières, l'œuvre de Locke (1632-1704) est le plus souvent associée à celle de Newton : « Ce que Newton n'aurait osé ou n'aurait peut-être pu faire, Locke l'entreprit et l'exécuta avec succès. On peut dire qu'il créa la métaphysique à peu près comme Newton avait créé la physique» (Discours préliminaire de l'Encyclopédie). Rappelons que sous la plume de D'Alembert, métaphysique a le sens de «...
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Nietzsche
Sujet 2081 Quelle est la fonction de l'art ? "L'art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nousmêmes tolérables aux autres et agréables si possible : ayant cette tâche en vue, il modère et nous tient en brides, crée des formes de civilité, lie ceux dont l'éducation n'est pas faite à des lois de convenance, de propreté, de politesse, leur apprend à parler et à se taire au bon moment. De plus, l'art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantabl...
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Le devoir se réduit-il à un ensemble de contraintes sociales ?
Le devoir : C'est l'obligation, qui se distingue de la nécessité, puisque tout en sollicitant notre volonté, le devoir la laisse libre d'agir ou non selon ses prescriptions. Le devoir nous dit ce que l'on doit faire, selon la loi, la convenance ou la morale. Il faut comprendre l'expression de contrainte comme l'expression d'un système de valeurs dans le domaine de l'éthique, c'est-à-dire un ensemble de règles encadrant l'action. Il y a du culturel dans la contrainte sociale puisque un système de...
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Etre libre, est-ce être autonome ?
Introduction • Nous sommes ici questionnés non point exactement sur la liberté, mais sur le fait d'être libre. Être à l'origine de ses choix, ne pas être en état de servitude, échapper aux diverses contraintes qui pèsent sur nous, est-ce être autonome, c'est-à-dire obéir à des règles ou lois dont on est soi-même l'auteur ? Ce qui revient à poser la question suivante : la liberté se confond-elle avec l'obéissance à des règles que l'on s'impose soi-même ? Cette interrogation peut recéler, à l'évid...
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Jean-Paul SARTRE: motifs et mobiles
En fait, motifs et mobiles n'ont que le poids que mon projet, c'est-à-dire la libre production de la fin et de l'acte connu à réaliser, leur confère. Quand je délibère, les jeux sont faits. Et si je dois en venir à délibérer, c'est simplement parce qu'il entre dans mon projet originel de me rendre compte des mobiles par la délibération plutôt que par telle ou telle autre forme de découverte (par la passion, par exemple, ou tout simplement par l'action, qui révèle l'ensemble organisé des mo...
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Kant : nature humaine et morale
Thème 3950 Kant : nature humaine et morale On pose la question de savoir si l'homme est par nature moralement bon ou mauvais. Il n'est ni l'un ni l'autre, car l'homme par nature n'est pas du tout un être moral ; il ne devient un être moral que lorsque sa raison s'élève jusqu'aux concepts du devoir et de la loi. On peut cependant dire qu'il contient en lui-même à l'origine des impulsions menant à tous les vices, car il possède des penchants et des instincts qui le poussent d'un côté, bien que la...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Faut-il être sceptique pour être tolérant ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vér...
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KANT
PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calcul de...
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KANT
Texte à commenter : « Il y a des cas où des hommes, même avec une éducation qui a été profitable à d'autres, montrent cependant dès l'enfance une méchanceté si précoce, et y font des progrès si continus dans leur âge mûr qu'on les prend pour des scélérats de naissance et qu'on les tient, en ce qui concerne leur façon de penser, pour tout à fait incorrigibles ; et toutefois on les juge pour ce qu'ils font et ce qu'ils ne font pas, on leur reproche leurs crimes comme des fautes, bien plus, eux-mê...
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L'ART ET L'ILLUSION CHEZ PLATON
L'ART ET L'ILLUSION "Quel but se propose la peinture relativement à chaque objet Est-ce de représenter ce qui est tel qu'il est, ou ce qu'il paraît tel qu'il paraît ; est-ce l'imitation de l'apparence ou de la réalité ?" Platon, La République, 389-369. Pour Platon, l'art représente l'apparence. L'art ne nous dit donc rien sur la réalité. L'artiste est un illusionniste qui sait parfaitement reproduire n'importe quelle apparence. Il ne trompe que les ignorants. La connaissance ou la réflexio...
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Diderot et matérialisme
Diderot et l,e matérialisme Le matérialisme propre de Diderot ne se reconnaît guère qu'en quelques endroits de !'Encyclopédie, en particulier dans les lignes consacrées aux « spinozistes modernes», à la suite d'un article très conformiste sur Spinoza : « Le principe général de ceux-ci c'est que la matière est sensible, ce qu'ils démontrent par le développement de l' œuf, corps inerte qui, par le seul instru ment de la chaleur graduée, passe à l'état d'être sentant et vivant ; et par l'a...
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KANT
"On pose la question de savoir si l'homme est par nature moralement bon ou mauvais. Il n'est ni l'un ni l'autre, car l'homme par nature n'est pas du tout un être moral ; il ne devient un être moral que lorsque sa raison s'élève jusqu'aux concepts du devoir et de la loi. On peut cependant dire qu'il contient en lui-même à l'origine des impulsions menant à tous les vices, car il possède des penchants et des instincts qui le poussent d'un côté, bien que la raison le pousse du côté opposé. Il ne peu...
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L'ironie socratique et le dialogue
L'ironie socratique L'art de se questionner Bien évidemment, les hommes n'ont pas attendu Socrate pour se poser des questions. Toutefois, personne n'avait songé à ériger cela en méthode. Personne n'avait compris, comme lui, qu'en questionnant de façon systématique les hommes, les événements et les choses, il était possible de faire jaillir la richesse qui se trouve en eux. Mieux que tout autre, Socrate a compris la portée d'une simple question. Celle-ci est féconde, car elle évite de s'enfermer...
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SPINOZA: «On dirait qu'ils
conçoivent l'homme dans la nature comme un empire dans un empire...»
« L'homme n'est pas un empire dans un empire » (III, préface) La proposition qui vise le statut de l'homme a pour toile de fond une critique de la nature conçue comme un empire que Dieu régirait en maître. Les deux illusions sont conjointes : il s'agit de rectifier et la pensée de Dieu et celle de la personne humaine. Dieu n'est pas une personne, et l'homme ne se gouverne pas non plus selon les décrets d'une volonté libre de toute détermination. Si l'homme n'est pas un « empire », c'est qu'il es...
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Épicure: Peut-on ignorer la mort ?
Sans doute la pensée de la mort peut-elle éclairer la question du sens de la vie. La mort est la fin de la vie car elle en marque le terme, mais peut-être aussi en un autre sens : en ce que l'existence ne peut se penser qu'en référence à la mort. Sans être le but de la vie, ni même nécessairement sa fin, la mort ne se laisse pas éluder, pourtant elle est ce qui doit absolument être pris en considération. Les religions proposent souvent un au-delà de la mort, une autre vie. La mort serait un nouv...
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La vérité historique : le problème du négationnisme
LA VÉRITÉ HISTORIQUE : LE PROBLÈME DU NÉGATIONNISME. 1- Comment opère l'historien négationniste dans sa reconstitution des faits ? Le négationniste, au regard du troisième paragraphe du texte, recourt à une falsification méthodique reposant d'une part sur la mise à l'écart de tout témoignage « plus ou moins gênant » et d'autre part sur la lecture littérale de toutes les formes d'expression atténuées induites tant par la censure administrative que par l'horreur du propos. Cette lecture littérale...
- Nietzsche
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Peut-on concilier avec le devoir de tolérance les exigences d'une conviction sincère ?
Le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on « ne partage pas » est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vérité » marxiste, interdit de propa...
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Peut-on concilier avec le devoir de tolérance les exigences d'une conviction sincère ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on « ne partage pas » est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vérité » marxi...
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Faut-il être sceptique pour être tolérant ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vér...
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ALAIN: l'artiste diffère de l'artisan
Explication du texte Dans ce texte, Alain distingue tout d'abord l'artiste de l'artisan. L'artisan est celui qui crée un artefact, il est un industriel dans le sens où l'idée de l'objet précède la création. L'artisan a déjà à l'esprit ce qu'il va construire de ses mains, on peut dire en quelque sorte que l'essence de l'objet précède son existence. Il n'y pas de création artistique car l'œuvre est connue de l'ouvrier avant que se dessiner sous ses yeux, il est l'artisan de Platon, il repro...
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Tolérance et scepticisme ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'exprimer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vér...
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La tolérance est-elle un aveu de scepticisme ?
D'après le Vocabulaire de Lalande, le devoir de tolérance c'est « la règle de conduite consistant à laisser à chacun la liberté d'ex-primer et de propager ses opinions alors même qu'on ne les partage pas ». Mais, aux yeux d'une conviction sincère, qu'elle soit scientifique, religieuse, politique, l'opinion qu'on "ne partage pas" est l'opinion fausse. Accorder la tolérance, c'est accorder la libre propagation de l'erreur. Peut-on laisser dire ou imprimer n'importe quoi ? Lénine, au nom de sa « vé...
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Quand on aura marié le Grand Turc avec la République de Venise, on réconciliera Voltaire avec Rousseau, déclare Brunetière (Etudes critiques, 3e série). En quoi vous paraît consister cette irréconciliable opposition, si vous considérez leur existence, le
Quand on aura marié le Grand Turc avec la République Je Venise, on réconciliera Voltaire avec Rousseau, déclare Brunetière (Etudes critiques, 3e série). En quoi vous paraît consister cette irréconciliable opposition, si vous considérez leur existence, leur tempérament, leurs doctrines ? L'existence. Le plan est fourni par le sujet même : Voltaire, bourgeois parisien, vite initié aux plaisirs et aux profits de la société, sera toujours un épicurien avide de richesses et de bien-être; les vicissit...
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FREUD: La liberté individuelle n'est nullement un produit de la culture
La liberté individuelle n'est nullement un produit de la culture. C'est avant toute civilisation qu'elle était la plus grande, mais aussi sans valeur le plus souvent, car l'individu n'était guère en état de la défendre. Le développement de la civilisation lui impose des restrictions, et la justice exige que ces restrictions ne soient épargnées à personne. Quand une communauté humaine sent s'agiter en elle une poussée de liberté, cela peut répondre à un mouvement de révolte contre une injus...
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Le doute est-il l'échec de la pensée ?
Termes du sujet: DOUTE: État de l'esprit quand nous nous demandons si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou non. Douter n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas. PENSÉE: Faculté de connaître, de comprendre, de juger, de raisonner, qui est censée caractériser l'homme, par opposition à l'animal. Synonyme d'entendement, de raison. PENSER: Exercer une activité proprement intellectuelle ou rationnelle; juger; exercer son esprit s...
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Antiochus
Antiochus (c.130-68 BC) For most of his career the Greek philosopher Antiochus of Ascalon, a pupil of Philo of Larissa, was an orthodox ‘sceptical' Academic. He then changed his philosophy: some called him a Stoic, but he himself claimed to be returning to the Old Academy of Plato and his immediate successors. He took a generous view of his new home, urging that the Peripatetics and the Stoics were not new schools of thought but mere modifications of Platonism, and the philosophical position whi...
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La tolérance est-elle indifférente a la vérité ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Le terme a été créé au XVIe siècle lors des guerres de Religion : les catholiques ont fini par « tolérer » les protestants et vice versa. On peut appréhender ici, que du moins à l'origine, la tolérance constituait une sorte de « pisaller », une attitude consistant à supporter l'expression d'idées que l'on appréhendait comme parfaitement erronées. Remarquer que cette tolérance n'impliquait nullement une indifférence vis-à-vis de ce que catholiques ou protestants considéraien...